NOLAS ~ Elfe libre, toujours tu chériras la mer !

Nólas F. Hawkfern

❝ feat Colin O'Donoghue ❞

Bonjour, je me nomme Nólas Finiaël Hawkfern et je suis né(e) à Silvenfern en l'an 2300 environ du Deuxième Age. Je viens du peuple des Elfes et je suis Capitaine pirate, ou explorateur à mes heures perdues. Mes spécialités sont la navigation, aussi bien fluviale qu'en haute mer, les subtilités du langage ; en effet je raffole des mots et du double sens qu'ils peuvent avoir. Sans oublier le maniement de l'épée et de l'arc, ne suis pas un elfe pour faire joli. .

inventaire

→ L'Immortel ; son navire, un grand trois-mâts à voiles blanches.
→ Nahrim ; son épée elfique, seul objet qu'il a encore gardé de sa vie de prince. La lame, longue et d'un lustre étonnant pour un métal aussi sombre, est plus fine que d'autres épées. La garde révèle des motifs runiques en fils d'argent.
→ Arc elfique ; assez quelconque, et accordé à un carquois rempli d'une vingtaine de flèches acérées.
→ Carte de la terre du milieu ; pleine d'annotations en tous genres
→ Carnet ; pour ses notes et ses dessins

RACONTE-NOUS TOUT

Nolas vit le jour à la naissance du printemps, lorsque les premiers bourgeons apparaissaient de sous le givre craquelé. Plusieurs décennies d’espoirs avaient abouti à une conception très attendue, et jusqu’alors frustrée par la malchance ou le sort regrettable du destin. La venue de cet enfant était donc bienvenue en tant qu’héritier de Silvenfern, mais également le rétablissement d’un bonheur épanouis pour les heureux parents. Le souverain, Elerossë, ne voulait bien entendu que le meilleur pour son fils tant désiré, aussi l’enfance du jeune elfe fut celle d’un enfant qu’on chérissait tel un joyau. En tant que prince, le sylvain se devait d’apprendre très vite, que ce soit la maîtrise parfaite des langues, ou le maniement de l’arc et des lames. Et très tôt, Nolas se prit à aimer les livres, les cartes et le dessin, rêvant d’aller au delà de l’horizon, où le ciel et la mer se confondent, ou se voyant parmi les glaciers lorsque le pâle soleil apparaît au loin. A partir de son adolescence, on le surprenait au milieu des livres dès qu’il en avait l’occasion, ou même sur les rivages du royaume, en train de regarder dans l’infini, imperturbable. Il finit par convaincre le roi d’apprendre la navigation elfique, arguant qu’un souverain capable de mener son peuple sur les vagues n’était sans doutes pas inutile. C’était dans ces moments là que Nolas se sentait le plus heureux quand, la chevelure portée par les vents iodés et le cœur battant à l’unisson avec la houle, il se sentait en harmonie avec les éléments. A terre, il était ce jeune elfe au flegme insaisissable, avec l’air d’un sage, disant de lui qu’il ferait un jour un bon roi ; en mer, il était lui-même.

Nolas avait 600 ans passés lorsque le roi, devant s’absenter pour un long voyage vers le Sud-Est, confia à son fils le soin de gouverner à sa place jusqu’à son retour, assisté par ses conseillers. Il devait sembler à Elerossë que cette mise en situation serait une bonne chose pour son héritier. Nolas se retrouva à la tête de ce qui lui avait toujours semblé si loin ; les responsabilités du monarque. Parachuté sur le devant de cette scène, lui qui ne s’était pas attendu le moins du monde à cela, le jeune elfe était terrifié. Il ne se sentait pas du tout près à affronter une telle épreuve. Bien qu’aidé dans sa tâche, au fil des mois, Nolas se rendit compte qu’il n’était pas fait pour ce dont on l’avait forgé : prendre une décision pour tout un peuple le paralysait par crainte de l’erreur. Mais surtout, le poids de ses responsabilités lui donna l’impression subite d’avoir une liberté entravée, lui qui avait toujours eu envie de voyager, d’être un esprit libre sur les chemins et les flots. Toutefois, conscient de la confiance que lui avait donné son père, Nolas ne révéla pas son mal-être et se comporta en conséquences. Jusqu’au retour du roi. Cependant Elerossë, une fois revenu, et après réflexion, proposa à son fils de l’associer au trône. C’était une offre qu’on ne refusait pas. Mais l’elfe fut incapable d’accepter, provoquant ainsi l’incompréhension puis les foudres de son père. C’en fut trop pour Nolas.
Il prit la fuite une nuit, emportant seulement son épée Nahrim, chevauchant jusqu’au Rhûn mais, après une mauvaise rencontre avec des elfes à sa recherche, décida d’éviter les terres elfiques. Il était plus prudent de vivre, anonyme, parmi les hommes. Nolas s’installa donc au Gondor, se coupa les cheveux pour paraître humain et découvrit les tumultes d’une existence que jamais il n’aurait pu imaginer en compagnie de ses pairs. Il restait durant un temps puis, lorsque les années lui avaient offert ce qu’il y avait eu à voir, il disparaissait ailleurs. Pas d’attaches, pas de responsabilités, il connaissait enfin la possibilité de faire ce qu’il voulait ; une vie de déboires, une existence de voyages, selon son humeur. Il en était terminé de l’elfe calme et posé.
Toutefois, les rêves éternels ne vous abandonnent jamais. Nolas, après s’être oublié un temps, ne songeant plus à qui il avait été à une époque qui lui semblait brumeuse, avait toujours ce pincement au cœur en contemplant l’océan. Il avait besoin de naviguer. Sauf qu’il n’avait pas de bateau. Mais qu’à cela ne tienne, il s’engagea finalement auprès d’un explorateur, un humain plutôt original dont la bibliothèque regorgeait de cartes. Cette vie maritime lui plaisait tant que la notion du temps s’envola. Il se lia d’amitié avec son employeur qui lui montra des terres inconnues et les richesses dont regorge la Terre du Milieu. A cet ami, Nolas révéla d’où il venait, et lui promit qu’au delà des glaces il y avait aussi des terres magnifiques à visiter. Mais son capitaine était humain et, si les décennies n’avaient aucune emprise sur un elfe, elles finirent par rattraper l’explorateur. Celui-ci, voyant sa fin proche, lui confia son navire, sachant que son ami achèverait ce que lui-même avait commencé. Et l’elfe débuta ce qui lui avait toujours tenu à cœur : le tour des mers.
Une météo capricieuse, un orage violent et un naufrage mirent fin à cette aventure. Nolas perdit son équipage et s’échoua sur les rives glacées du nord. La perte de son navire dont l’âme lui rappelait de doux souvenirs et surtout son défunt ami l’affecta plus qu’il n’aurait pu l’imaginer. En errant sur les terres hostiles où la houle l’avait abandonné, chagriné par son sort, il fut attaqué puis capturé par un troll des neiges solitaire, qui avait bien l’intention d’en faire son repas. Sauf que Nolas, tout désespéré qu’il fût, n’avait pas franchement l’intention de finir dans un ventre pareil. Le troll avait été négligeant sur les liens, aussi l’elfe put-il s’échapper, talonné par la créature qui, dans sa rage, semblait avoir oublié sa crainte du soleil. Et il finit en jolie statue de pierre. Nolas s’empara du trésor accumulé par son ravisseur ; il y entrevit une aubaine pour acheter un nouveau navire. Cette fois, il entreprit un voyage vers le Sud, un long voyage car il en profita pour s’arrêter dans chaque lieu susceptible de l’intéresser. Mais finalement, après quelques décennies où il s’égara plusieurs fois, en tombant souvent sur de mauvaises rencontres appelées elfes ou gobelins, il parvint enfin à la destination escomptée : le Gondor. Il s’installa en Belfalas pour se remettre de ces aventures, mais Nolas était bien incapable de rester sans rien faire, aussi reprit-il la route pour les siècles à venir, allant de villes en villes, de contrées en contrées, rencontrant ainsi une flopée de gens, entamant parfois des aventures avec des femmes, mais restant toujours fidèle à lui-même : pas d’attache. La liberté. Il disparaissait parfois aussi vite qu’il était apparu. Et il reparaissait lorsqu’il en avait envie.
Nolas rencontra Elrond lors d’une de ses pérégrinations à Fondcombe ; l’elfe n’avait pas vraiment prévu qu’Elrond sache qui il était, et encore moins qu’il lui donne des nouvelles de sa famille. La plupart avait déjà embarqué pour Valinor, mais ses parents ainsi que sa sœur cadette n’avaient pas abandonné l’espoir de le retrouver. Aussi le seigneur de Fondcombe lui proposa-t-il de retrouver les siens. Mais Nolas était intraitable : il aimait son existence instable, changeante, volatile, mais surtout, chose qu’il se garda bien de révéler, il se sentait honteux vis à vis de son père. Le débat fut rude, mais Nolas n’avait pas l’intention de changer d’avis. Il quitta cependant Fondcombe en bons termes avec Elrond. Et reprit son infatigable voyage, disparaissant au Rohan. Jusqu’au jour où, 2000 ans passés, il sentit qu’il était temps de reprendre la mer. Avec le trésor dérobé au troll, Nolas s’achète un navire, arnaquant en même temps le constructeur en lui promettant le double car ce qu’il avait ne suffisait pas. Mais le fabricant ne le revit jamais. Nolas passa des siècles à voguer là où le vent le portait, parfois en entrant dans les terres par les fleuves, toujours poussé à découvrir de nouvelles merveilles. Il fut parfois tenté de revoir les siens à l’approche des rives de Silvenfern, mais à chaque fois, il changeait de cap au dernier moment. Et lorsqu’il lâchait l’ancre, il passait plusieurs décennies sur la terre ferme. Il était comme ça, Nolas : imprévisible, ne répondant qu’à ses propres vœux. Cependant, il n’aurait jamais songé à devenir un pirate, jusqu’au jour où, il y a 500 ans, son second, son ami, fut exécuté pour un crime où tout l’accusait mais qu’il n’avait pas commis. Et lorsque le lendemain son équipage l’abandonne, corrompu par d’autres capitaines de navires, sûrement par jalousie, après avoir bien entendu tenté de brûler son navire, ce fut la colère qui envahit le cœur de Nolas. Le gout acidulé de la vengeance s’imposa. Il composa un équipage auquel il avait promis de l’or et du sang. L’elfe devint cynique et impitoyable, et en sévissant dans la baie de Belfalas, puis partout sur les côtes de l’Ouest, il tint ses promesses. Il apprit à être craint, même par ses propres marins, car l’amertume de la trahison était toujours là. Mais cette nouvelle vie lui plaisait bien.
300 ans plus tard, il acquérit alors l’Immortel, un trois-mâts rapide, bâti pour écumer les mers, navire dont il fut le plus fier et dont les gens, au fil des années, apprirent à craindre son nom. Puis il fallut qu’il la rencontre. Elle. Attaquée par des gobelins. Nolas était bien décidé à lui venir en aide, mais il s’aperçut qu’elle n’avait besoin de personne. Eh bien tant pis, il s’était battu à ses côtés quand même, la raillant un peu par la même occasion. Seulement, l’affaire ne termina pas comme il l’avait envisagé : ils se disputèrent. Une autre attaque de gobelins les rassembla à nouveau. Décidemment, cette elfe au sale caractère attirait les ennuis comme pas deux ! Et bien qu’ils se séparèrent à nouveau en mauvais termes, le fait de penser à elle le faisait sourire… un sourire malicieux, avec une pointe d’autre chose, qu’il était incapable d’identifier. Tout comme les sentiments qui naissaient au fur et à mesure qu’ils se tombaient dessus. Mais leur relation était telle qu’ils se séparaient pour mieux se retrouver, Nolas ayant souvent ce besoin imprévisible de retrouver la mer. On ne sait jamais où il se trouve, il frappe de façon inattendue, ne se dévoilant que s’il en a envie.
C’est ça la liberté.

QUI SUIS-JE VRAIMENT ?

❝ ...le grand méchant loup. ❞

félicitation, tu es validé(e)

Tout d'abord, on a trouvé ta fiche : "Je te souhaite la bienvenue parmi, moi qui avais cru que je t'avais souhaité la bienvenue, honte à moi. Sur ceux pour ma part je n'ai rien à redire sur ta fiche et comme Valaian est d'accord avec nous, nous te validons donc, sans plus tarder. En tout cas, ta fiche était agréable à lire. "

Maintenant que tu es validé(e), tu peux d'ores et déjà créer ta FICHE DE PERSONNAGE et créer ton sujet pour tes RPs ! N'oublie pas aussi d’aller RECENSER ton avatar, on ne sait jamais si un membre du staff n'a pas fait son boulot
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