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Long time, no see {ft. Aodhán Delwyn} - [Quête]

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Ven 24 Mai - 20:23
Une exclamation étouffée menaça de lui échapper lorsqu'il l'agrippa par l'épaule et la repoussa brutalement contre le mur. Mais sa main lui couvrit aussitôt la bouche, étouffant sa protestation. Un air indigné passa au fond de son regard, à la fois d'être traitée de la sorte et aussi de s'être laissée surprendre. Son air furieux l'étonna cependant. Elle ne s'était pas méfiée, mais l'éclat de ses pupilles surprit la jeune femme qui n'avait pas le loisir de lui répondre alors qu'il la tançait pour avoir eut l'idée de jeter un œil. Sa réaction avait été virulente et il avait agit si vivement. Indira fut d'autant plus étonnée lorsque subrepticement, il sortit une lame, se servant de sa surface brillante pour inspecter les lieux. L'éclaireuse le fixa ébahie et l'aurait probablement assaillie de questions si elle avait eut la possibilité de parler. Elle avait bien évidemment compris qu'il y avait tellement de choses qu'il n'avait pas dites. Depuis sa réplique menaçante lorsqu'elle l'avait giflé la jeune femme avait compris qu'il n'était pas ce qu'il prétendait être. Mais la jeune femme n'eut pour réponse qu'un regard interrogateur, alors qu'il lui passait un savon mémorable, incapable de surenchérir.
Mais elle n'eut pas le loisir de protester plus que ça. Et ce même s'il la libéra pour jeter un oeil plus en amont. Ce qu'Indira aperçut sur le reflet de sa lame la laissa sans voix. Ce n'était tout de même pas possible, non? Mais il n'était plus temps de tergiverser, Aodhán venait de quitter le couvert du pilier pour s'avancer vers le point lumineux. La jeune femme le suivi, sortant sa lame au même moment. Mais ils s'étaient avancés de quelques pas à peine qu'ils se retrouvaient encerclés. Indira n'avait rien vu venir. En une seconde même pas, un terrible courant d'air s'était levé et l'instant d'après, ils était cernés par des dizaines d'ombres. Grandes, imposantes, impossibles à discerner à cause du manque de lumière. Laissant échapper un petit rire désabusé qui trahissait son sentiment de malaise, Indira balaya du regard l'assistance, ne s'attendant clairement pas à ce que la situation prenne une telle tournure.

- Laissez moi vous dire que vous avez de drôles de fréquentations, souffla-t-elle pince sans rire


Ce faisant, ils s'étaient instinctivement placés légèrement dos à dos, de façon à pouvoir garder à l'oeil toute action éventuelle. Indira ne se faisait pas d'illusions, ces formes fantomatiques leur voulait clairement du mal. Mais il y avait quelque chose d'étrange à propos d'elles, comme un sentiment d'irréel. La jeune femme n'avait jamais cru à ces choses là, se moquant ouvertement des superstitieux. Mais il fallait bien avouer que leur apparition tenait de la prestidigitation. C'était une mise en scène bien trouvée mais qui ne suffirait pas à plonger la jeune femme dans la panique vers laquelle une telle comédie était destinée. Toutes ces histoires c'était bon pour les petits enfants. Pas pour une jeune femme comme elle qui avait vu suffisamment de choses pour ne pas se laisser berner. A quelques centimètres, la jeune femme sentait la présence d'Aodhán , probablement aussi tendu qu'elle et prêt à frapper si nécessaire, sa silhouette, plus imposante que la sienne, formant une ombre par dessus son épaule.

- Et je me permets d'ajouter qu'il y a un peu plus de monde que prévu.

Mais sa réparti moqueuse s'arrêta là. Elle n'avait pas cessé de jeter des regards alentours, prête à réagir au moindre geste. Et justement, il lui sembla qu'une silhouette sur sa gauche esquissait un mouvement. C'était discret, presque imperceptible mais la jeune femme était sur ses gardes, ses sens exacerbés par la tension. Aussi rapide que le lui permettaient ses années de pratique, l'éclaireuse extirpa la dague de l'étui qu'elle portait toujours à la taille, la lançant sur sa cible. C'était l'une des premières choses qu'elle avait appris à faire, à l'époque où elle s'était trouvée en âge de saisir une arme et il s'était avéré qu'elle se débrouillait plutôt bien. Tel un éclair, la lame fila sur sa cible, sans jamais trembler. Mais ce qui se passa par la suite la laissa sans voix.
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Mar 2 Juil - 22:57
Long time, no see
Parce que je suis blonde, j'ai pas citer ce post pour prendre le codage j'ai édité et reposté avec mon dernier Rp * va se pendre une bonne centaine de fois* Je dois avoir celui qui était là à la base dans mes archives, faut que je regarde

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Lun 15 Juil - 0:33

L'illusion
❝ Quête Spé.❞

Nos deux camarades ont très vite remarqué que l'acier ne servait à rien contre ses créatures. Les ombres ont un avantage sur le duo, leur lame peuvent faire mal...Toutefois, les esprits ne prennent pas la peine de les utiliser ou du moins elles ne les utilisent que pour faire peur aux aventuriers.

Les ombres ne font que resserrer leur étreinte sur le tandem, on dirait qu'elles ont un message à faire passer.

Les ombres disparaissent mais pour combien de temps ? Leur patience a des limites, bientôt elles utiliseront leur lame pour éliminer les intrus...

Il est inutile de vous rappeler qu'autrefois Fornost est tombé entre les mains du Roi-Sorcier donc cette endroit renferme beaucoup de secret et magie...


Arda
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Ven 26 Juil - 19:32
Si la situation avait été toute autre, Indira lui aurait probablement répliqué vertement, juste histoire d'exposer sa façon de penser. Mais difficile de se lancer dans une énième prise de bec quand une douzaine de lames vous menaçaient et semblaient bien prêtes à vous embrocher à la moindre erreur. Elle? Agaçante? Et comment aurait-on pu le qualifier? Sa manie de toujours ramener leurs chamailleries sur le tapis. On aurait dit qu'il s'ingéniait à trouver le moment exact où elle était prête à laisser tomber pour la faire sortir de ses gonds. Et il était plutôt mal tombé avec Indira qui n'aurait pu supporter de ne pas avoir le dernier mot.
La stupeur s'empara d'elle lorsque sa lame passa au travers de l'apparition, aussi sûrement que si elle ne s'était pas trouvée là. Le grincement du fer sur la pierre lui signala que le poignard venait de heurter le mur. Comment était-ce possible? Depuis quand les armes passait-elle au travers des êtres? Sa logique l'empêchait pourtant d'adhérer à l'hypothèse la plus plausible. De vieux souvenirs affluèrent à son esprit. D'histoires racontées au coin du feu et de vieilles légendes issues de son désert natal. Le Khand était une région teintée de mysticisme et les djinns et autres esprits peuplaient l'imaginaire de ses habitants aussi sûrement que les récits des anciens. Mais ce n'était pas pour autant que la jeune femme éprouvait plus de facilité à l'admettre.

- Il est vrai qu'accorder crédit à des visions sorties du blizzard paraît bien plus logique. Vous en croisez tous les jours des esprits? Parce que moi c'est loin d'être le cas! Siffla-t-elle acide, pardonnez moi de ne pas vouloir finir embrochée sur une de ces lames!


Mais à peine avait-elle ouvert la bouche que sa lame rencontrait celle d'un de ces esprits dans un grincement métallique assourdissant. Si les faits n'étaient pas si graves, elle en aurait rit. De mieux en mieux, voilà que ces choses pouvaient les toucher? Il y avait définitivement quelque chose de pas clair dans cette affaire. Mais une partie d'elle même ne pu s'empêcher de sourire discrètement devant cette preuve de son erreur. Les choses n'étaient donc pas si évidentes que ce qu'il avait bien voulu lui faire croire. Non pas que l'envie de s'en vanter se fasse sentir. Mais voilà que ces silhouettes se mettaient à leur tourner autour sans plus agir, à croire qu'elles attendaient quelque chose ou alors cherchaient à les inquiéter encore un peu plus. Indira n'eut pas un geste, pas même un recul. Si elles attendaient un signe de sa part elles seraient bien déçues, la jeune femme n'avait pas l'intention de leur faire ce cadeau.

- Ce n'est pas de ma faute si vous n'avez pas le sens de l'humour, répliqua-t-elle dans un grincement, mais quelque chose me dit qu'elles en ont aussi peu que vous! Alors inutile de perdre mon temps!

Le cercle se refermait toujours un peu plus sur eux, resserrant dangereusement son étreinte. Sa première envie fut de reculer un peu plus mais sa position ne le lui permettait évidemment pas. Avec la présence d'Aodhán par dessus son épaule, il n'y avait nulle part où aller.  Les silhouettes se rapprochèrent dangereusement et puis, brusquement, disparurent, comme si tout ceci n'avait été qu'une drôle de vision. D'une seconde à l'autre, le cercle s'était évanouie, comme évaporé. A tel point que la jeune femme se demandait encore si ses yeux ne l'avaient pas trahie. Perdait-elle l'esprit? Mais la présence de son compagnon de galère dans son dos était là pour lui prouver le contraire. A moins que le blizzard ne leur ai définitivement fait perdre la raison à tous les deux. Vaguement soulagée, la jeune femme se détendit légèrement, jetant un regard à la ronde, comme sceptique.

- Je veux bien qu'on m'explique ce qui vient de se passer, lâcha-t-elle incrédule

Nul doute qu'elles reviendraient. Indira ne pouvait croire qu'une telle démonstration de force ait eut lieu pour rien. Dans l'optique évidemment où elle aurait choisi d'accorder crédit à une telle histoire. Toujours méfiante, elle ne lâcha même pas son arme, se contentant d'abaisser très légèrement sa garde. Que faire? Au loin, à travers les meurtrières la tempête faisait rage. Le vent tourbillonnait dans un vagissement menaçant, charriant son cortège de flocons, obscurcissant la nuit, un peu plus si c'était possible. Même le temps se liguait contre eux à présent. Voilà qui n'était pas pour arranger leurs affaires, cette terrible tempête leur barrant la route vers toute retraite. On aurait dit que les éléments s'étaient réunis pour les coincer dans ce traquenard. Qu'est ce que ça voulait dire?

- A moins que vous n'ayez une inclination spéciale pour la neige et le froid, ce dont je doute, il semblerait que nous soyons bloqués ici, lâcha-t-elle avec une pointe de déception dans la voix

Que faire? Rien là d'où ils venaient et l'obscurité et l'inconnu en face  Une seule route s'offrait à eux, pas des plus réjouissante mais il leur fallait l'emprunter. Et à contre cœur, la jeune femme s'avança dans le couloirs, tendant l'oreille à tout bruit suspect. Se cacher était devenu inutile, preuve en était, si ces esprits pouvaient apparaître et disparaître à volonté. La discrétion ne leur serait pas d'une grande aide. L'étrange lueur était de retour, semblant venir du fond du couloir, dans les méandres de la forteresse. Plusieurs passages s'étaient effondrés sur eux même, leur barrant l'accès, seuls deux portes étant encore en état, un couloir sur leur gauche et un escalier qui semblait s'enfoncer dans les ténèbres. Allant à l'encontre de sa logique qui lui disait de suivre la lueur, Indira écouta son intuition et entama l'ascension vers l'étage supérieur. Plusieurs ouvertures dans la roche laissaient pénétrer un souffle de vent froid qui lui gelait les os et elle rabattit les pans de sa cape, se protégeant comme elle pu tout en tentant au mieux de se diriger avec le peu de lumière dont elle disposait. L'escalier déboucha sur une salle, vide, toute de marbre noir, du sol au plafond pour ce qu'elle pu en distinguer grâce à la lumière de torches brûlant tranquillement dans leurs supports. Essayant de ne pas s'affoler sur le fait qu'elles n'auraient évidemment pas du être allumées, la jeune femme s'avança doucement, décrivant les lieux d'un regard attentif. Tout au bout, un autel de pierre avait résisté aux assauts du temps. Comme happée par les lieux, Indira s'approcha toujours un peu plus, devenue sourde à ce qui l'entourait, comme si rien d'autre ne comptait. Il n'y avait rien de spécial ni de particulier en ces lieux mais elle était comme hypnotisée, répondant à un appel silencieux entendu d'elle seule. Quelque chose dans cette pièce l'attirait.
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Lun 26 Aoû - 16:39
Long time, no see
- Je veux bien qu'on m'explique ce qui vient de se passer.
Une explication ? Il n’en avait aucune. Non il N’Y en avait aucune. Car même avec toute la bonne volonté du monde, avec toutes les théories que vous pouviez trouver, cela ne servirait à rien vous ne trouveriez pas la moindre réponse. Même pas ne serait ce qu’un semblant de début de réponse…Alors les gens trop terre à terre vous expliqueront par A plus B que c’est une image créée par votre cerveau a cause du froid, du stress ou de la fatigue…D’autres diront que c’était un effet d’optique a cause des tourbillons de blizzard…Ils se foutent le doigt dans l’œil jusqu’au coude, voila ce qu’en dirait Aodhán. Hallucination collective ? Tu parles. Une hallucination ca ne se touche pas, ca n’a pas de corps, ca ne tiens pas une arme bien réelle, ca ne mets pas du poids dans son attaque… Il n’y avait que des êtres vivants – ou du moins existantes – pour pouvoir exercer ce genre de pression. Mais est ce que les fantômes peuvent faire ca ? Ne sont ils pas censés n’êtres que des ombres ou de vagues silhouettes brumeuses ? Toutes ces pensées se chamboulant dans sa tête lui donnait un mal de crane dantesque. Ce n’était vraiment pas le moment d’être la proie d’une de ses nombreuses migraines.
« Et l’idée que ces trucs soient des fantômes, esprits ou je ne sais comment vous nommez ca dans le Désert, cela ne vous convient pas comme explication ? »
dit il sans élever la voix, il n’y avait pas l’ombre de sarcasme mais on sentait bien une pointe de cynisme. Le reflet de Nimloth lui renvoya son regard azur, perplexe a vus des événements. Il passa un doigt sur le plat de la lame, perdu dans ses pensées alors que dernière lui il sentie Indira bouger. J’ai sentis son poids…C’était bien là, présent…Je ne suis pas encore en train de devenir cingler...C’était LA putain…

La voix decue d’Indira le tira de ses pensées. Il regarda autour de lui, se confirmant l’idée qu’ils étaient beaux et bien bloqués dans ce piège à rat. Et tout ca pour quoi ? Un vulgaire bout de papier. Intérieurement il se jura de foutre une trempe à l’autre abrutit.
« La seule différence entre ici et dehors c’est la neige…Vous êtes aussi glaciale que le blizzard dehors alors le froid »
lâcha-t-il doucement avec un geste de la main montrant bien qu’il s’en contrefichait royalement
« Je m’inquiète plus de savoir comment vont les chevaux plutôt que de m’efforcer à cherche une…Hé ou allez vous ?! »
Juste deux secondes. Il avait tourné la tête deux secondes en direction de là où ils avaient laissé les chevaux et voila qu’elle partait déjà en vadrouille. Qu’est ce qui clochait chez elle ? Apres ce qui venait de ce passé elle suivait encore cette lueur ? Et la prudence ? Certes la discrétion n’était plus à l’ordre du jour mais il était inutile de retourner foutre les pieds dans le plat encore une fois. Il la regarda disparait dans les ténèbres de l’escalier, comme un papillon de nuit attiré par la lueur d’une bougie et qui allait à tout moment se bruler les ailes. L’idée de la laisser là, de retourner vers Gondor et mettre les voiles lui traversa l’esprit une fraction de seconde. Non. Impossible. Pas question de la laisser là. Et si part malheurs ces choses revenaient et qu’après ils en sortaient vivant, il allait se faire un plaisir de lui dire ses quatre vérités. Donna un coup de pied rageur dans une pierre sombre, il jura en Kuzgul avant de partir à sa suite, la maudissant à haute voix.
Dans une pièce au plafond voutée, la lueur des flammes dansaient sur le marbre noir qui la recouvrait entièrement. La vue de cette source de chaleur aurait – en d’autres circonstances- arraché un soupir de satisfaction à Aodhán si la sensation désagréable d’un phénomène surnaturelle ne pesait pas dans son esprit. Il réprima un frisson, enfila son étoffe rouge autour de son cou, sortant une nouvelle fois Nimloth de son fourreau, l’écho du métal étouffé par le claquement des torches. Ils n’auraient jamais du monter a l’étage, ils devaient redescendirent au plus vite. Tout en Aodhán lui hurlait de faire demi tour, qu’il y avait des choses ici qui les dépassaient…Un hennissement lointain. Aodhán reconnu Gondor. Mais il ne pouvait partir. Pas sans elle. Elle. Il la regarda s’avancer lentement vers l’autel de pierre, comme si quelque chose l’appelait, une envie auquel Aodhán restait sourd. « Princesse il serait peut être temps de cesser de faire la courageuse et de partir d’ici ! » siffla il entre les dents. Passer pour un trouillard ? Il n’en avait rien à faire. Il connaissait l’histoire de la cité sur le bout des doigts, la bataille qui avait fait rage ici en en l'an 1974 du Troisième Âge le Roi-Sorcier d'Angmar envahit les terres des Dúnedain du Nord et prit la cité de Fornost alors que le roi Arvedui fuyait avec sa chevalerie jusqu'à la désolation du nord, causant la chute du royaume d'Arthedain avant qu’Eärnur et Glorfindel n’attaquent et détruisent l'armée d'Angmar…Il attrapa Indira par le bras, sans doute avec plus de force qu’il ne l’aurait voulu et la fit reculer. Se tenant derrière elle, il la garda proche de lui, comme une enfant a qui l’on refuse d’aller plus loin, se penchant sur son épaule.
« Roi d'Angmar depuis longtemps, Sorcier, Esprit Servant de l'Anneau, Seigneur des Nazgûl, lance de terreur dans la main de Sauron, ombre de désespoir…Cela vous dit il quelque chose ? Où dois-je vous faire un cours d’histoire de la Terre du Milieu pour que vous compreniez la situation ? »
Lui chuchota il a l’oreille. Et cette fois la colère se faisait bien sentir, comme son cœur battant a la chamade dans sa poitrine. Le Roi-Sorcier était à l'origine un Seigneur des Hommes dont on ne sait pratiquement rien si ce n'est qu'il était certainement númenóréen et qu'il pratiquait la sorcellerie. Il tomba sous l'emprise de l'Unique en acceptant le plus puissant des Neuf Anneaux et devint ainsi le Seigneur des Nazgûl. Ils étaient ici dans un lieu où des puissances et une magie colossale entraient en jeux. SI depuis longtemps le nom de Sauron n’avait résonné en Terre du Milieu, celui du Roi Sorcier était bien plus connu… Sans doute n’était ce qu’une Légende, mais tout mythe à une racine réelle…
« Je refuse de me faire embrocher par des Spectres ici à cause de votre inconscience. Soit vous me suivez en bas et on trouve une solution pour être encore en vie demain matin et partir d’ici. Soit vous rester là seule à jouer avec des forces qui vous dépasses mais sans moi. »
Articula il a son oreille en essayant tant bien que mal de refouler cette rage froide. Il pensait chaque mot. Si elle décidait de rester, a sa guise, lui ne resterait pas là pour ses beaux yeux. Relâchant son emprise il recula d’un pas, Nimloth en garde car un courant d’air glacé venait se pénétrer dans la pièce. Les torches s’éteignirent un instant avec de recommencer a flamboyer la seconde d’après. Ils n’avaient plus de temps de savoir si oui ou non ils devaient faire un pic nique sur l’autel…



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Lun 9 Sep - 19:08
Quête spéciale

Long time, no see



Les ombres ont enfin disparues mais cela ne veut pas dire qu'elles ne reviendront pas. Illusions ou réalité, il serait mieux de trouver un refuge même si les ombres pourraient vous trouver à tout moment...

La jeune femme emprunte la seule route valide et se retrouve dans les ruines de l'ancienne forteresse, certaines bâtisses ont résisté au temps. Au bout du couloir se trouve un autel délabré, on y trouve un parchemin et une bougie éteinte. Vous savez ce lieu maudit , peut-être que ses objets vous aideront à vaincre la malédiction ? Il vous faut vous dépêcher, les ombres pourraient revenir à tout moment...


(c) alysha
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Mar 17 Sep - 10:56
Indira n'avait suivi ses protestations que d'une oreille, un curieux sentiment de passivité s'étant emparé d'elle alors qu'auparavant elle se serait probablement mise dans une fureur monstrueuse. Surtout sa première remarque qui aurait eut le don de la faire sortir de ses gonds instantanément. Il y avait bien cette petite voix en son fort intérieur qui lui soufflait en ronchonnant qu'être qualifiée de glaciale ne constituait pas tellement un compliment. Mais elle se sentait étonnement indifférente, comme lointaine. Et elle ne répondit pas plus à ses autres avertissements, sourde à sa voix qui se faisait de plus en plus pressante. I l y avait quelque chose qui n'était pas là quelques secondes auparavant, comme de la colère ou un soupçon d'anxiété, elle n'aurait su dire. Puis une main se saisit brusquement de son épaule, l'attirant en arrière sans ménagement alors qu'elle tendait la main vers l'autel. Une exclamation surprise lui échappa alors qu'elle le heurtait, déséquilibrée, sa voix résonnant à son oreille dans un chuchotement moralisateur. Il avait parlé dans un murmure, son souffle effleurant sa nuque, mais l'impatience dans sa voix était évidente.
Indira fronça les sourcils, elle se sentait tout d'un coup beaucoup moins indifférente. On aurait dit que le charme était rompu. Se retournant vivement, elle darda sur lui un regard noir, furieuse. Il avait parlé d'un ton tellement péremptoire qu'elle ne pu s'empêcher de le prendre à cœur. Elle connaissait l'histoire, assez vaguement, mais tout plutôt que devoir le lui dire.

- Il est certain que dans mon désert comme vous dites, les cours d'histoire de la Terre du Milieu sont une priorité, répliqua-t-elle acide, mais ne vous en déplaise je sais parfaitement de qui il s'agit!

Elle avait parlé trop vite, avouant à demi mot que ses suppositions sur son origine étaient fondées. Ce n'était pas le moment de se créer d'autre soucis en plus de ceux qu'elle avait déjà. Et la jeune femme n'avait jamais parlé de ça à quiconque, qu'il mette le doigt sur la solution aussi naturellement était loin de lui plaire. Mais c'était le cadet de ses soucis dans l'immédiat. Le problème n'était pas là, ça restait un détail en regard de leur situation présente. Il y avait plus important à gérer pour le moment. Comme ces ombres assassines qui semblaient résolues à les faire tomber dans quelques mauvais pièges. Indira avait du mal à comprendre ce besoin incontrôlable de laisser libre court à sa mauvaise humeur à la moindre réplique de sa part. Ça devenait probablement un jeu à présent, une sorte de test pour voir combien de temps elle tiendrait avant de lui sauter à nouveau à la gorge. Et plutôt deux fois qu'une aux vues de son acharnement à vouloir constamment la provoquer. De mauvaise grâce, elle se laissa entraîner un peu plus loin, comme une gamine qu'on aurait prise en, faute. Que s'était-il passé? Aussi cartésienne qu'elle puisse être, difficile d'ignorer le fait qu'un phénomène des plus bizarres s'était produit. Comme si une force étrange s'était insinuée en elle, influençant ses gestes, jetant le trouble dans ses perceptions, atténuant sa méfiance naturelle. Ce besoin irrépressible de s'approcher de l'autel, ça n'avait rien de normal et ça ne venait certainement pas d'elle. Si elle avait cru en ce genre de chose, la jeune femme se serait laissée aller à penser que des forces qui la dépassaient étaient à l'œuvre dans cette forteresse. Mais ce n'était pas son genre. Si? Tout ça c'était bon pour les âmes crédules. Mais à présent qu'elle s'y était trouvée confrontée, l'éclaireuse n'en était plus si certaine.
Un frisson la saisie lorsque les flammes s'éteignirent pour se rallumer brusquement et la jeune femme jeta un regard estomaqué à son compagnon d'infortune. Elle n'avait tout à coup plus du tout envie de se trouver là.

- Partons, lâcha-t-elle soudainement, et si vous osez une remarque sur le fait que nous sommes enfin d 'accord sur un point, je nierais consciencieusement.

Le temps n'était pas à la discorde, Indira avait juste très envie de débarrasser le planche, le plus vite possible. Autant de revirements de situation qui achevaient d'éveiller le doute en elle et la sensation désagréable de ne plus être maîtresse d'elle même. Était-ce possible qu'elle ai été la seule? Que s'était-il passé? Et si cette chose avait pu la pousser à ça, que pouvait-elle faire d'autre encore? La possibilité que ça soit pire encore éveilla comme une certaine inquiétude en elle. Non. Ce n'était pas possible.

- Vous avez senti? Murmura-t-elle

La perspective qu'une entité inconnue ai altéré son jugement au point de la forcer à agir lui déplaisait fortement. D'où son envie urgente de déguerpir au plus vite. Mais pourquoi elle? Ils étaient deux et aux vues des réticences d'Aodhán à s'éterniser, elle avait été la seule à subir les effets de cette force étrange. Une telle sélection la laissait perplexe. Machinalement,elle s'était éloignée en direction de l'escalier et en haut des marches, se figea brusquement. Au creux de sa paume, le fragment de parchemin qui trônait sur l'autel, elle l'avait subtilisé sans s'en rendre compte.
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