Dans un arbre vivait une hobbite. Oui, dans un arbre, vous avez bien lu. Pas dans l’un de ces fameux trous de hobbit, ni même dans une maison en pierres, mais bien dans un arbre. Bon, d’accord, elle avait creusé, dans l’arbre plusieurs fois centenaire, à l’aide de son couteau, un petit trou pour pouvoir s’abriter du vent et des autres intempéries. Mais cela n’en restait pas moins un arbre, avec un tronc, des branches et des feuilles, et non pas une belle colline verdoyante comme on en trouvait dans la Comté où vivaient les autres hobbits. D’ailleurs, pourquoi n’y vivait-elle pas, dans la Comté, notre petite hobbite ? Comment s’était-elle retrouvée dans cette forêt dont elle ne connaissait même pas le nom ?
Peu de hobbits s’aventuraient hors de la Comté. Ils n’en voyaient pas l’utilité, ou peut-être craignaient-ils ce qu’ils pouvaient y découvrir, de la même façon qu’ils se méfiaient des étrangers. La jeune Poppy en revanche, n’était pas de cet avis. S’il y avait un monde autour de la Comté, il était fait pour être exploré. C’est alors qu’âgée d’à peine vingt-cinq ans, la hobbite prit son courage à deux mains et franchit les limites du territoire. Elle marcha quelques heures vers l’est, à la rencontre de nouveaux villages (de préférence non hobbits). Après avoir longtemps marché, elle se retrouva à Bree où certes, elle fit la connaissance de quelques hobbits, mais aussi des Hommes, des grands ! Elle n’en avait jamais vu avant, ou alors seulement de loin. Ils étaient impressionnants, d’autant plus que n’étant pas ancore une adulte, Poppy n’avait pas encore atteint sa taille définitive. La hobbite passa alors une journée merveilleuse dans cette ville avant de décider de rebrousser chemin et de rentrer chez elle, chez ses parents certainement morts d’inquiétude. Tête en l’air, elle n’avait pas pensé à emporter une carte avec elle, et même si elle en avait eu une, elle n’aurait probablement pas su la lire. Aussi se trompa-t-elle de route. Au lieu de retourner vers l’ouest, en direction de la Comté, elle s’enfonça davantage vers l’est et se perdit dans des lieux où elle ne trouva personne pour lui indiquer son chemin. Elle pleura pendant de nombreux jours et de nombreuses nuits, sans pour autant s’arrêter de marcher. En chemin, après quelques années de route solitaire, Poppy avait fait la rencontre d’une naine vagabonde du nom de Skÿaldi. D’abord méfiante, la hobbite ne lui fit pas part de son désir de retrouver la Comté. Mais cela ne les empêcha pas de faire un petit bout de chemin ensemble jusqu’au jour où, un peu trop fouineuses, elles tombèrent sur un Troll. Sans demander son reste, Poppy s’enfuit en courant, laissant Skÿaldi derrière elle.
Vingt longues années s’étaient écoulées depuis son départ de Hobbitebourg. Elle avait perdu espoir d’un jour retrouver la Comté depuis bien longtemps. Elle avait cessé de chercher et avait forgé son trou dans ce gros arbre qu’elle appelait désormais son « chez soi ». Bien sûr, depuis tout ce temps, Poppy avait appris à distinguer l’est de l’ouest en fonction de la position du soleil, mais elle avait trop peur de se perdre à nouveau pour tenter quelque voyage que ce soit. Alors elle restait là, dans sa forêt, vivant de chasse et de cueillette. Ah oui ! Parlons en de la chasse ! Poppy avait appris comme ça, sur le vif, tuant d’abord des petits animaux, puis des plus gros. Sa discrétion de hobbit l’aidait beaucoup pour ne pas effrayer ses proies, mais c’est avant tout son arc et ses flèches, qu’elle avait taillés elle-même dans des bâtons de bois tout tordus, qui lui avaient permis de survivre dans ce nouveau monde. Certes, ils n’étaient pas parfaits, ses flèches déviaient au moindre coup de vent, mais elle avait appris à calculer sa trajectoire en fonction de l’environnement dans lequel elle se trouvait. C’est ainsi qu’elle était devenue une excellente chasseuse, elle qui avait grandi dans la Comté où l’on ne faisait plus ce genre de choses. Sa plus grande fierté était d’avoir été capable d’abattre un chevreuil dont elle avait gardé la peau pour les longues nuits d’hivers qui pouvaient s’avérer parfois assez rudes. Ce jour-là, Poppy avait ainsi eu droit à un véritable festin, de bons gros repas comme elle en avait l’habitude dans sa Comté natale. Même si elle se sentait bien dans sa forêt, la Comté lui manquait terriblement. Enfin, ce n’était pas tant la Comté qui lui manquait, mais plutôt la compagnie d’autres hobbits et leur joie de vivre naturelle.
Du coup, même si je n’en avais pas l’intention, je me suis inscrite quand même. D’autant plus que j’adore l’univers de Tolkien et que je viens d’aller voir le film Le Hobbit qui m’a complètement replongée dedans (j’ai même recommencer à lire le bouquin, si vous voulez tout savoir). Alors forcément, j’ai pas pu résister et me voilà ! Niveau disponibilité, je devrait être connectée un peu tous les jours, mais pour plus de sécurité je vais dire en moyenne 5j./7. En tout cas, j’ai hâte de commencer l’aventure avec vous 
