Retour aux sources [pv Thodir]

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Sam 10 Jan - 0:55

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Depuis le nord où Elinà et moi avons joué les jardiniers avec cet étrange arbre, le soleil a accompagné ma chevauchée jusqu'en Imladris, où je ne suis resté que peu de temps, quelques heures de repos pour Aranwë, précisément, avant de rejoindre la Lorien, où se trouvent ma sœur et mes grands-parents. Après tout, Elrohir ne se trouvait pas à Imladris, et je n'avais pas d'autre raison d'y rester, autant passer le bonjour au reste de la famille.
A vrai dire, la Lorien ne me verra pas longtemps non plus comme mon arrivée là-bas coïncide presque parfaitement avec la volonté de Galadriel d'envoyer une personne de confiance au Sud, vers le Rohan, afin d'acheminer un parchemin à un allié du peuple des hommes. Je ne reste donc sur place que quelques jours avant de reprendre ma route, après avoir promis à ma grand-mère de repasser par ses terres dès ma mission achevée. En vérité, je n'ai pas vraiment précisé de quelle mission je parlais, mais soit, de toute façon, d'une façon ou d'une autre, je repasserais par la Lorien un de ces quatre matins.

C'est donc de bon matin que j'ai quitté l'orée des arbres, sentant le regard inquisiteur de la Dame de Lorien dans mon dos tandis que le rythme des foulées de mon cheval me porte sur la plaine, toujours plus loin au sud, vers les territoires des hommes. Direction un campement bien dissimulé dont Galadriel m'a indiqué l'emplacement exact grâce à son miroir. Son miroir, étonnement, l'un des rares trucs avec lesquels je n'ai jamais déconné. Je sais pas, une sorte de crainte inspirée par le pouvoir de l'objet, sans doute. Comme je n'aurai jamais joué avec Vilya, par exemple.

Après plusieurs heures de chevauchée sans autre pause que celles nécessaires à me repérer, j'arrête Aranwë avant de descendre à terre, flattant son encolure avant de continuer mon chemin à pied, l'animal sur les talons, pour m'aventurer dans l'étroit sentier que m'a indiqué Galadriel. Pour une fois, je combat l'instinct réclamant que je porte la main à mes armes, conscient que je suis surement déjà repéré et mis en joue par quelque arbalète, décidant que me présenter désarmé ne peux être qu'une bonne idée, vu que dans l'histoire, c'est moi l'intrus qui m'introduis dans le campement dissimulé.



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Sam 24 Jan - 3:14

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Le bruit mat des lames d’entrainement qui s’entrechoque rythme le mouvement de mes pieds, comme aujourd’hui je me trouve dans ce camp d’entrainement caché réservé aux Mering Strang, mes hommes. Bien plus qu’au roi de cette cité et de ce pays, c’est à eux que va mon allégeance, à eux avec qui j’ai été élevé, entrainé et que finalement, malgré mon jeune âge, je dirige aujourd’hui. Si jamais je n’irais trahir mon roi, si un jour je devais choisir entre les deux, mon cœur irait certes plus vers eux que vers lui. Car, le roi est devenu fou, et son esprit a été empoisonné par ses serviteurs voués au mal. À cette pensée, mon esprit est distrait une demi-seconde, et une cuisante douleur à l’épaule me tire un cri, alors que l’épée de mon adversaire me frappe violemment. Oui, ne je dois pas me laisser distraire par quoi que ce soit, et je dois avant tout rester concentré sur ce qu’il se passe autour de moi. Sentir la lame arrive, parer avec mon épée, esquiver, pivoter, frapper avec ma jambe pour mieux attaquer et trancher avec la lame. Oui, voilà. Mon adversaire tombe sur le dos alors que je lui saute dessus, mon épée factice posée contre sa gorge, un genou de chaque côté de son visage.

Les vivats me font revenir au présent, et c’est avec un sourire que j’aide Theodred à se relever d’une main, le congratulant par la même occasion. Nous nous tournons ensuite vers les quelques hommes qui nous observaient, et un rire monte à ma poitrine alors que je m’avance vers eux pour partager leurs impressions, et recevoir de nombreuses réprimandes enjouées sur le coup que j’ai pris à l’épaule. Je tire sur le trou dans la tunique de laine blanche que je porte, un air amusé sur le visage, et je rétorque à chaque fois que, sans coup pris, il ne peut y avoir apprentissage. Mais, l’engouement ne dure pas, comme un autre de mes hommes me fait signe. Je m’approche de lui pour l’entendre me dire qu’un intrus a été aperçut sur le chemin caché qui mène par ici. Un elfe. Perdu ? Je ne le pense pas. Je repose l’épée non aiguisée sur son support et attrape celle que mon petit frère et page me tend, pour l’enfiler à ma ceinture. Ma main se pose sur la garde de Ringil, cette épée mythique que j’ai su gagner dans une quête, et dont j’espère être digne un peu plus chaque jour, avant de monter sur mon cheval pour aller, avec deux escortes, à la rencontre de l’intrus. Si les elfes sont nos alliés, je ne peux savoir ce que nous veut celui là, aussi j’ordonne aux archers de se positionner sur le parcours, juste après le tournant où je vais aller l’attendre.

Je me poste là où je j’ai prévu, à la sortie d’un tournant où il ne peut me voir l’attendre, mes hommes un peu en arrière, les autres cachés dans les arbres avec des tenues aussi vertes que les feuilles des arbres pour plus de discrétion. Et là, j’attends qu’il arrive, sans l’interpeller.


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Lun 2 Fév - 22:57

   
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Je me sens observé, et la nervosité montante de mon cheval n'aide guère ce sentiment à disparaitre de mon esprit, comme ma main finit machinalement par se poser à ma ceinture, mes doigts entourant le pommeau de l'épée passée à ma ceinture. A vrai dire, je préfèrerai de loin avoir mon arc dans les mains, mais je saurai me contenter de la sécurité que m'offre ma lame. Non, je ne compte pas la dégainer, pas avant que l'on me donne une excuse pour le faire, mais la tenir me donne un peu moins l'impression d'être désarmé.
Je m'arrête sur ma route pour observer les arbres autour de moi, passant une main sur le chanfrein de mon cheval comme une masse claire dans le coin de ma vue m'informe que l'animal a glissé sa grosse tête crème par dessus mon épaule. Les boucles de sa bride tintent alors qu'il secoue sa tête sous ma main, et je pose les doigts sur ses naseaux pour qu'il cesse avant de reprendre ma marche, mes doutes quand au fait d'être observé s'étant mués en certitude après une rapide vérification des alentours. Ici, une branche qui craque, là-bas, le bruit de feuilles mortes foulées du pied, et autour, un silence de ceux qui précèdent l'attaque du loup sur le lièvre. Là où les oiseaux ne chantent pas, le loup guette, et il n'y a pas besoin d'avoir 2800ans pour le savoir. Mes sens restent donc aux aguets pendant que je place chaque pas derrière l'autre, Aranwë toujours fidèlement dans mon dos sans qu'il ne me soit nécessaire de le guider, même si je peux sentir qu'il n'est pas tranquille d'être là. S'il a su être le pire des casses-cous dans sa jeunesse, me suivant ou m'entrainant dans des guêpiers sans nom, c'est dans des moments comme celui-là que je remarque qu'il a pris de l'âge. Il y a quelques années seulement, c'est d'un plein galop qu'il aurait traversé cette voie, se moquant peu des flèches pouvant s'abattre sur lui. Aujourd'hui, il souhaite juste être ailleurs.
   
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Dim 8 Fév - 0:12

   
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Mon regard reste plongé dans le vide du tournant, jusqu’à ce qu’enfin l’elfe arrive dans le tournant. Autour de moi, je sais que mes hommes sont à leur place et qu’ils n’attendent qu’un signe de ma part pour attaquer l’intrus. Enfin, il faut avouer que rares sont ceux qui arrivent en cet endroit sans avoir eu l’aide d’une personne connaissant les lieux, et chez les elfes, il n’y en a que très peu qui comptent parmi ceux en qui j’ai assez confiance pour leur donner mon adresse, et ceux-là font tous partie des Soldiers of Laurelin. Je m’attends donc à un allié, même si la description de l’éclaireur ne me donne aucune idée de qui est cet elfe-là.

- Halte là, voyageur.

Voilà les mots qui franchissent mes lèvres alors que l’elfe apparait au tournant du chemin. Je lui laisse le temps d’arrêter son cheval, avant de tourner la tête vers mon bras droit, lui-même sur son cheval. Nous n’avons pas d’attitude hostile, mais nous ne sommes pas non plus en train de l’accueillir à bras ouverts.

- Vous êtes sur un territoire privé, voisin. Qu’est ce qui vous amène là ?

Autour de nous, les oiseaux gazouillent et je vois une branche bouger. Allons, mes compagnons sont censés être plus discrets que ça...
   
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Jeu 12 Fév - 1:02

   
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Un sourire discret nait rapidement sur mes traits alors que le tableau se dessine finalement face à moi. Mes yeux font l'inventaire rapide des armes des deux hommes se trouvant face à moi, s'attardant un instant sur l'épée passée à la ceinture de l'homme qui prend la parole face à moi, et que je devine aisément être le chef de la petite bande qui pensait surprendre l'elfe qui s'impose sur leur territoire. Enfin, pour une fois que les choses se passent dans ce sens là et que ce ne sont pas les humains qui tentent de s'imposer dans l'assiette ou le placard des elfes ... oui, je les apprécie, sauf quand ils me tapent sur le système, mais même avec le peu de temps que j'ai passé sur cette terre par rapport à d'autres des miens, j'ai pu remarquer que la race humaine s'étend par delà les collines alors que notre race est sur le déclin. Nul besoin d'avoir l'âge ou la sagesse de mon père pour s'en rendre compte, et je me mettrais presque à croire en les élucubrations de certains de mes ainés prophétisant que le Quatrième Age sera celui des hommes.

Ma main se pose sur l'encolure de mon cheval pour l'arrêter quand son genou vient taper dans ma jambe alors qu'il tente un pas de plus, pensant peut-être pouvoir se faufiler comme un chat dans la scène, ou alors, voler un sucre dans une poche. Mouais, je pense que pour obtenir quoique ce soit, or, sucre ou sel, de nos hôtes, il va falloir patienter un peu plus que ça. Là, on doit être dans la même situation qu'un pokémon perdu en plein centre-ville...

Je ne répond d'abord rien à la question de l'homme face à moi, me contentant de relâcher la poigne de mon épée,levant rapidement les mains pour signifier que je ne compte pas représenter une menace dans l'immédiat, avant de fouiller les poches de mon pantalon et de ma tunique avant de me retourner vers ma monture pour examiner le contenu de mes sacs de selle, d'où je déloge finalement la lettre que m'a confiée ma grand-mère afin d'expliquer mieux que moi ma présence dans le camp de ces hommes. Il parait que je suis aussi doué pour utiliser les mots que pour tenter de préparer du thé en mélangeant de la cendre dans du dissolvant.

Je me retourne finalement vers les deux hommes, faisant signe à Aranwë de ne pas me suivre alors que j'avance de quelques pas vers eux, posant la main sur le cœur pour les saluer.

"Je suis Elladan, fils du seigneur Elrond d'Imladris, envoyé sur vos terres à la demande de Dame Galadriel de Lorien, ma grand-mère. J'ai à m'entretenir avec le dénommé Thodir, et si je m'abuse, je l'ai trouvé, n'est-ce pas?"

Il ne faut pas s'appeler Einstein pour remarquer celui qui commande les autres. Et il n'y a qu'à remarquer les regards que lance l'homme à cheval à l'autre tandis que sa main s'approche et s'éloigne de son épée pour voir qu'il attend l'approbation de son chef pour attaquer ou non. D'ailleurs, il ne doit pas être le seul à réagir de la sorte, au milieu des hommes dissimulés dans les fourrés alentours. J'espère pour eux qu'ils sauront rester sages ou bien nous verrons quel arc chante le plus vite, et je n'ai pas besoin d'être devin pour savoir que ce n'est pas à moi qu'il faudra offrir une attelle ou deux. Ou bien une chaise roulante ou deux ... Tout dépend de quel membre je vise, et entre les bras et les jambes, je n'ai pas encore décidé. Ou alors je fais une moyenne, et je peux assurer qu'il faudra certainement plus d'une bouteille de lubrifiant pour les aider à redresser ce qu'ils ont entre les jambes... D'une façon ou d'une autre, prévoyez une serviette, ça peut saigner.
   
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Jeu 12 Fév - 17:52

   
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Mon lieutenant est tendu, et je peux le voir à la façon dont il est sur le point de tirer son épée, encore et encore, sa main jouant avec la garde de l’épée, s’en éloignant quelques secondes plus tard. Moi ? Oh, moi je fais confiance aux dix archers qui entourent l’elfe et qui sont prêts à tirer leurs flèches sur mon commandement. Lorsque l’elfe saute au sol, s’approchant de nous avec un parchemin à la main, la tension monte d’un coup dans ma colonne vertébrale. Heureusement pour lui, il s’arrête pour nous parler, nous indiquant qui il est. Elladan, fils d’Elrond d’Imladris ? Voilà une ascendance intéressante, surtout que, si je ne m’abuse, il est aussi de la famille d’une de mes plus précieuses alliées : Galadriel. C’est d’ailleurs le moment qu’il choisit pour prononcer ce nom. Je fais signe à mon second de rester calme, et je descends à mon tour de cheval pour m’approcher de l’elfe.

- En effet, Elladan d’Imladris, je suis bel et bien Thodir de Dunharrow. Ce message doit donc être pour moi.

Je tends la main vers lui avant de pencher lentement la tête sur le côté.

- Vous me pardonnerez si je laisse à mes archers le commandement de vous viser, du moins tant que je n’ai pas eu l’occasion de lire le message ? Certes, nous n’irons pas jusqu’à attaquer le messager en cas de mauvaise nouvelle, mais je dois m’assurer que ce message provient bien de Dame Galadriel.


   
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Ven 13 Fév - 14:23

   
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Comme quoi, mon frère n'est pas le seul d'entre nous a posséder un peu d'intuition. Enfin, pour le coup, c'est davantage du à mon sens aiguisé de l'observation qu'autre chose. Je laisse l'homme se saisir du message que je tiens dans la main, songeant que d'autres auraient vérifié autrement que de voix orale si je me trouvait bien devant la bonne personne avant, me considérant par trop naïf, alors que mes certitudes au sujet des gens me font rarement défaut. Je retiens un léger sourire narquois lorsque l'homme me précise qu'il ne compte pas éloigner ses troupes avant d'avoir lu le papier, et c'est sur le même ton que le sien que je lui répond, ma main se baladant sur la corde de l'arc passé à mon épaule.

"Vous me pardonnerez donc si je laisse à mon arc le soin de répondre si l'un de vos hommes oublie de retenir sa flèche? En attendant, lisez vite et lisez bien. Je ne connais guère le contenu de ce message, mais l'on m'attends dans d'autres contrées."

D'autres contrées, plus à l'est, où les orcs n'attendent que la flèche qui les fera passer de vie à trépas. A force, on pourrait penser que je finirai par me lasser de cette vie, mais pour l'heure, c'est tout ce qui me fait avancer, que mon frère soit à mes cotés ou non.
   
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Mer 18 Fév - 17:53

   
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La réponse de l’elfe me fait sourire et je hausse les épaules tout en déroulant le parchemin, mon regard fixé non sur l’objet entre mes mains mais bel et bien sur lui. Je l’aime bien, cet elfe.

- Du moment qu’il est dirigé ailleurs que sur ma tête, votre arc peut répondre à tout ce qu’il veut. Et, s’il survit, celui qui aura fait une erreur subira un de mes châtiments. Croyez-moi, il préfèrera votre flèche à mes idées tordues.

Mais, l’heure n’est pas à penser aux nombre de pommes de terre qu’aura à éplucher celui qui se plantera, ni à combien de corvées de nettoyage de latrines je vais les cantonner, mais plus à contrôler les signes distinctifs de la lettre. Une tache ici, une goutte en dessous de la signature, un poinçon là… Oui, tout est bon. Je peux passer au contenu de la lettre en lui-même, et il me fait froncer les sourcils, un peu dépité par la nouvelle.

- Hey bien, je vous remercie, Elladan d’Imladris. Dites à votre grand-mère que sa lettre a été reçue.

Je lui tourne alors le dos, tout en rangeant la lettre dans ma sacoche, avant de remonter sur mon propre cheval. Je pourrais l’inviter à rester. Mais, je ne le fais pas. Ce campement est secret, et il se doit de le rester pour une bonne raison : mes ennemis, et les ennemis de ce royaume sont partout. Alors, je dois mener au bout de ce chemin le moins de personnes possible. Pour leur sécurité autant que la mienne.

   
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