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C’est vous le magicien des feux d’artifice ? [Olorin]

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Dim 1 Mar - 16:11


C’est vous le magicien des feux d’artifice ? 
 

Une soirée. Une soirée mortelle et ennuyeuse. Pensez bien : on m’a interdit de prendre mes fusains et mes vélins, et on m’a mis une jolie robe. Installée dans un coin, je garde ma tête dans le creux de ma main, picorant dans mon assiette, incapable de réellement profiter de la fête. Allons bon, qu’est ce que cette soirée ? en l’honneur de qui ? Peut être est-ce simplement l’anniversaire de mon cousin. Je l’aime bien, mon cousin, même si je ne le vois que rarement. Je l’aime bien, parce qu’il est toujours gentil avec moi, il comprend. C’est d’ailleurs lui qui vient s’installer à côté de moi pour me glisser qu’il a fait disposer du matériel à dessin dans la pièce à côté, et que maintenant que j’ai fait acte de présence je peux réellement partir, sans que personne ne m’en veuille.

Alors, avec un sourire aux lèvres, je saute sur mes pieds, dépose un baiser sur la joue de Legolas, et je m’enfuie, pas trop vite pour ne pas qu’on se rende compte à quel point je suis heureuse de partir de là. Il est éclatant mon sourire, il monte jusqu’à mes oreilles. Mais, arrivée dans le couloir, je réalise que je n’ai pas compris ce que disait mon cousin. Et, je n’ai pas vraiment écouté. La pièce, elle est à droite où à gauche ? Je ferme les yeux et tourne sur moi-même avant de commencer à m’éloigner un peu de quelques pas, sans même savoir dans quelle direction je vais. Je me dirige vers un côté du couloir, tournant au petit bonheur la chance, à droite, à gauche, jusqu’à me retrouver dehors.

Bien, quatre mille ans à vivre dans cet endroit, et je suis encore et toujours incapable de choisir le bon côté pour me diriger. Je le sais, et je sais aussi que dans quelques heures, j’aurais totalement oublié ce qu’il se passe autour de moi. J’aurais même oublié cette fichue soirée. C’est comme ça que mon esprit se trouve capable de fonctionner. J’oublie tout, sauf mes dessins. Parce qu’il n’y a que ça qui compte.

Je me retrouve toute seule, dans la neige, à avancer, jusqu’à me retrouver soudainement avec des voix dans la tête. Avec des choses qui parlent et qui crient. Je tombe à genoux et je ferme les yeux, des larmes coulant le long de mes joues. Oh, que je déteste ça. Les voix parlent d’un magicien, qui est en retard. Mais, un autre répond qu’il arrive toujours quand il le souhaite, ce magicien aux feux d’artifice. Les mains dans la neige, je respire rapidement, alors que mes lèvres murmurent « non » en continu. Je n’ai d’autre chose à dire que ce mot, cette supplique. Et puis, les voix s’éloignent. Les voix s’éloignent et je me redresse un peu, pour m’adosser à un arbre, les yeux fermés. J’ai mal à la tête. J’ai vraiment mal au crâne. Je porte mes mains à mes tempes, et, au bout d’un moment, je rouvre les yeux pour découvrir un homme qui m’observe. Depuis combien de temps ? Je n’en sais rien.

- C’est vous le magicien des feux d’artifice ?

     
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Dim 1 Mar - 18:34


C’est vous le magicien des feux d’artifice ?
 

Deux semaines auparavant un messager elfe était venu me remettre une lettre... Je ne recevais jamais de lettre et ce moyen était très peu utilisé pour me contacter,  sachant que c'est mon devoir d’apparaître au bon moment et à ma demande.

« Cela fait un mois au moins que je vous cherche Mithrandir... Si ce n'était pas mon métier, personne n'aurait put vous rendre cette lettre » Je regardais l'elfe, il avait l'air exténué et son regard cachait de la rancœur de ne pas m'être montré plus tôt.

« Veuillez m'excuser mon cher mais je n'ai pas l'habitude que des gens veuillent me voir... Mais bon, tant que vous y êtes donnez moi ça ! »

J'étais en train de fumer sur les bords d'une route de terre traversant des prairies, un chemin de campagne paisible où je m'étais arrêté depuis quelque jour afin de mieux réfléchir. J'ouvris le papier en remerciant le messager à cheval qui s'en allait :

« Cher Mithrandir,

Par la présence de cette invitation, vous êtes prié de vous joindre à l'anniversaire du Prince héritier de Vert-Bois Legolas,

En espérant vous y voir,

Cordialement,                                                          

                                                                                               Thranduil
»


Je fis des gros yeux de surprise, l'anniversaire du prince était dans deux semaines, si je partais maintenant je pourrais y être le soir même... Ah, une fête, je ne manquerai cela pour rien au monde ! J'ai toujours aimé la famille de Thranduil, c'était un homme d'une sagesse indéfinissable malgré ses petits défauts qui parfois le trahissent dans ses jugements. Ce sera pour moi une occasion de revoir la reine ainsi que l'héritier, Legolas. J'ai eu quelques occasions de m'entretenir avec lui, il est aimable, sympathique, un coté un peu narcissique mais il est un elfe très doué dans tout les arts de combat !

Après une semaine de marche je continuais à me rappeler les différentes fêtes auxquelles j'avais participé dans la Terre Du Milieu, les hommes, les elfes et les nains. Le plus amusant restait quand même de comparer les fêtes qu'organiser ces deux derniers car ils affrontent deux peuples totalement différent, l'un très jovial, un peuple dévergondé et l'autre soutenue avec des eusses et coutumes unique.

La neige avait recouvert une grande partie de la forêt lui donnant un air encore plus enchanté quelle ne l'est déjà.


Il faisaient déjà nuit et sombre quand je suis arrivé dans les dernière centaines de mètre qui me séparait du Palais de Vert-Bois. Je continuais à marcher pour rejoindre les lieux. Sur le chemin pour atteindre le Terminus, je m'étais perdu, la neige qui recouvrait la route m'avait fait changer d'itinéraire à plusieurs reprise en me faisant perdre : heureusement que j'avais mon infaillible mémoire pour m'aider. Bon je dois peut être avoué que j'ai du perdre deux heure dans la foret à m'asseoir pour trouver quel chemin était le bon mais ce détail ne compte pas vraiment, je n'aurais qu'à utiliser la neige comme excuse de retard auprès de sa majesté.

Je sentais que je me rapprochais, mon but était juste là, mais ce ne furent pas les son de la fête que j'entendis. Non. Ce furent les pas d'une personne dans la forêt, elle s'éloignait doucement du palais, je me suis donc dis que c'était sûrement un convives de la fête que je pourrais utilisé pour excuser d'une manière plus respectable mon indéniable retard.

J'ai donc rejoins la personne mais ce n'était pas n'importe qui, c'était la princesse du palais, Nariel, je ne la connaissais pas vraiment, nos chemin ne s'était que croisait lorsque Thranduil m'avait accueillis dans sa demeure. Tout ce que j'avais pu remarquer d'elle était son don pour le dessin. Elle pleurait silencieusement, je sentais qu'elle n'allais pas bien, et ce pas que moralement, une personne peut être tourmenté par l'amour ou par un désir qu'elle ne pouvait assouvir. Les maux ont un temps chez les hommes car ils ont une vie courte, les maux chez les nains sont plus long encore et proportionnellement à leurs vie immortelle, les tourments chez les elfes ont une duré indéterminé, ils ont souvent du mal à se remettre et cache leurs blessures par des apparences trompeuse mieux que n'importe quelle autre race grâce à leur sang-froid.

Je me tenais debout devant elle, appuyé sur mon bâton, attendant qu'elle me remarque alors qu'elle était adossé à un arbre, quelques petits mètres nous séparaient et pourtant son regard n'avait pas l'air de me voir. Soudain elle posa réellement ses yeux sur les miens et me dit :

« C’est vous le magicien des feux d’artifice ? »

Au vue de l'état mental de la fille, je doutais qu'elle se soit souvenu de moi, qui plus est, il n'y a pas beaucoup de lieu où l'on me nomme de cette façon. Je n'allais pas commencé à avoir des soupesons tout de suite et alors j'abordais la princesse comme j'abordais les gens qui ne me connaissaient pas, en retournant leurs questions d'une façon déstabilisante :

« Est-ce que cela veut dire que je suis le magicien des feux d'artifices que je le veuille ou non ? Ou alors que je suis un magicien qui ne fait que des feux d'artifices ? Ou bien ne suis-je pas un magicien mais qui fait des feux d'artifices ? »

Un silence régna quelque temps avant quelle ne réponde.

Cette conversation serait-elle le vœu du Destin, cette invitation n'était pas juste un prétexte du Hasard pour m'amener à rencontrer cette dame ?

Spoiler:
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Mar 3 Mar - 16:15


C’est vous le magicien des feux d’artifice ? 
 

Ce n’est pas gentil. Le monde entier n’est pas gentil. Mon regard bleu est posé sur mes genoux, quelques secondes ou quelques minutes, alors que je me remémore ce qu’il s’est passé quelques minutes ou quelques heures plus tôt. Legolas a dit de trouver la salle, qu’elle était à côté et moi … Moi je suis là, installée dans la neige, sans cape, à pleurer parce que j’ai mal à la tête. Oh, que je déteste ce don ! Oh que je déteste mon handicap ! Oh, parfois, j’ai réellement envie de tout arrêter, de partir pour Valinor et de faire le pied de grue devant les Cavernes de Mandos, jusqu’au jour où mes parents me seront enfin rendus, même si ça doit être sous une autre apparence. Je n’ai pas froid, non, ce n’est pas ça le problème, pas du tout. Le problème, c’est que je voulais dessiner, moi. Je n’avais pas envie de me retrouver face à toutes ces personnes. Je n’aime pas les inconnus. Comme je n’aime pas entendre les voix des gens dans ma tête, sans que mes oreilles ne soient utilisées. Mais, je n’ai pas le choix. Je n’ai pas le choix car c’est ce que je suis.

Tout ce que je voulais, moi, c’est passer la soirée à dessiner. Et maintenant, je suis perdue, dans la neige, parce que mon esprit n’a pas voulu enregistrer les paroles de mon cousin. Et puis, soudainement, un homme est devant moi. Il est grand. Presque assez pour être un elfe. Je l’observe, et je fronce les sourcils, avant de répéter ce que les voix dans ma tête ont dit. Ce que ces gens, qui sont loin, ont dit : pour savoir. Et si c’était moi, qui l’avait trouvé, cet homme intéressant ? Et si c’était moi, pour une fois, qui me trouvait l’heureuse élue de quelque chose de bien, au lieu qu’on se contente de me crier dessus.

Mais, qui me crie dessus, déjà ?

Je ne sais plus. Mes servantes, souvent. Ma tante, parfois, quand je pars sans rien dire. Mon oncle, aussi. Legolas, des fois. Tout le monde, en fait. Personne n’essaie de comprendre pourquoi je me perds. Personne n’essaie de comprendre pourquoi est ce que je me retrouve toujours là où je n’ai pas souhaité aller. Mais, c’est pas grave. Je suis moi. Je suis comme ça. Je le sais. Mais, je vais l’oublier. Mon esprit oublie tout. Il se protège, comme ça. Et puis, n’est-ce pas mieux de ne pas penser à ces gens qui sont loin ? A ceux qui sont morts ?

Oh non, parler de mort… Cela fait remonter un souvenir. Deux visages. Je me suis pourtant promis, de ne plus penser à ces visages. Mes parents… Non, vraiment je ne dois pas penser à eux. C’est mauvais. Vraiment mauvais. Alors, je me raccroche à l’instant présent. Aux paroles de l’homme devant moi.

- ça ne veut rien dire de tout ça. Ça veut dire qu’on attend ici, avec impatience, un magicien qui sait faire des feux d’artifice. Peu m’importe que ce soit vous, ou pas vous. Mais si c’est vous, vous êtes attendus au palais de mon oncle. Et, mon oncle n’aime pas attendre.

D’où me vient cette certitude ? D’un souvenir que j’ai vécu ? D’un ragot que j’ai entendu ? Parfois, c’est difficile, vous savez, de ne pas savoir d’où on tire les choses dont on parle.

- Pourtant, il est gentil, mon oncle. Il m’apporte toujours de nouveaux fusains…



     
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Mer 4 Mar - 9:54
Olórin a écrit:


C’est vous le magicien des feux d’artifice ?

Je regardais la jeune fille, elle était très mignonne mais ces larmes sur son visage, cela ne lui allait pas du tout.. La dernière fois que j'étais venu voir le grand Roi de Vert-Bois il m'avait donner un mouchoir en lin blanc au bordure de fil d'argent et incrusté dans un coin des lettres des deux monarques entrelacées montrant l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Je ne m'en étais que rarement servis de peur de le salir mais là l'occasion me paraissait idéale. Je cala donc mon bâton entre un plis de mon corps et entrepris la recherche du mouchoir quand elle me répondit :

« ça ne veut rien dire de tout ça. Ça veut dire qu’on attend ici, avec impatience, un magicien qui sait faire des feux d’artifice. Peu m’importe que ce soit vous, ou pas vous. Mais si c’est vous, vous êtes attendus au palais de mon oncle. Et, mon oncle n’aime pas attendre. »

La belle dame paraissait un poil énervé, elle ajouta alors :

« Pourtant, il est gentil, mon oncle. Il m’apporte toujours de nouveaux fusains... »

Quelle drôle de demoiselle, son regard était perdu dans sa dernière phrases, je lui tendis le mouchoir blanc immaculé qu'elle prit puis je lui lança :

« Mademoiselle, vous me semblez perdue... Perdu dans vos pensé, perdu dans vos sentiments, perdu dans... Vos choix... »

Je la regardais, son regard était vide, parfois il croisait le mien mais je ne savais même pas si elle me voyait vraiment. Voir une petite fille comme cela me donnait beaucoup de peine. J'aurai tant voulu l'aider ! Mais comment, les esprits des elfes tourmenté sont aussi clos que des portes de nains. Je doutais que je ne puisse rien faire. J'avais beaucoup d'empathie, lorsqu'elle croisa mon regard, je baissé la tête, mon chapeau voilant mon front, je la regardai avec un visage mignon.
Spoiler:

J’enchaînais donc :


« Mais je suis moi aussi perdu. Cela tombe bien, vous pourrez m'aider à me ramener au palais. ! »


Je tendis ensuite ma main libre à la jeune demoiselle pour qu'elle se lève :

« Je suis Gandalf le Gris. Mithrandir chez vous, les Elfes. Et vous êtes, princesse ? »




PS : J'ai pas réussi a faire plus... J'ai tellement honte là >w<
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Mer 4 Mar - 23:13


C’est vous le magicien des feux d’artifice ? 
 

Mon regard bleu si grand qu’on dirait que mes yeux mangent mon visage se pose sur l’homme au chapeau gris, et je l’observe, laissant les larmes couler sur mes joues. Voilà une phrase étrange qui sort de ses lèvres. Je suis perdue ? Oui, je suis perdue, parce que je ne sais pas où je suis. Je ne sais pas où je dois aller. Et, j’avais juste envie de dessiner moi. Mais, sa façon de dire les choses me fait hausser les épaules.

- Je ne suis pas une mademoiselle. Je suis Nàriel. En langage commun ça veut dire « fille du feu ». Pourtant, moi, ce que je préfère, c’est le froid, alors ce nom… Il est un peu étrange. C’est peut-être parce que je n’ai pas trouvé mon nom à moi que ma tête est perdue ?

Ce nom là, Nàriel, c’était le nom que ma mère m’avait donné. Ringiel, fille du froid, ou encore helegë, Clair de Neige m’iraient mieux. Mais, ma mère m’a donné un nom. Un nom censé être prophétique pour mon futur alors… alors je dois le porter, non ? Qui sait, peut-être que les choses vont changer. Peut-être qu’un jour, je saurais porter ce nom. En attendant, je dois continuer à le porter. Parce que, c’est joli.

- Je suis aussi perdue, vous savez. Je ne sais plus où est le palais. Et, je devais me retrouver dans la salle à côté de celle du bal pour dessiner. Mais, je me suis retrouvée dehors. Je ne sais même plus par où je suis arrivée, vous savez. Parce que…

Il y a des voix dans ma tête. Mais, ça je ne peux pas le dire. A personne. Parce que je serais encore plus considérée comme folle. Pas que ça m’intéresse, ce que pensent les autres mais… Mais je n’ai pas l’intention de changer, et encore moins de me faire envoyer à Valinor. Non, si je dois partir, alors ce sera mon choix et celui de personne d’autre.

- Parce que je n’ai pas regardé où j’allais, vous savez. Je cherchais la salle avec les fusains.

Voilà le vieil homme qui se présente, et avec un sourire je tends le doigt vers l’homme un sourire sur les lèvres :

-Donc, j’avais raison ! Vous êtes le magicien des feu d’artifice !


     
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Mar 10 Mar - 19:10


C’est vous le magicien des feux d’artifice ?
 

« Je ne suis pas une mademoiselle. Je suis Nàriel. En langage commun ça veut dire « fille du feu ». Pourtant, moi, ce que je préfère, c’est le froid, alors ce nom… Il est un peu étrange. C’est peut-être parce que je n’ai pas trouvé mon nom à moi que ma tête est perdue ? »

Me répondit-elle en haussant les épaules. Je savais ce que ce nom signifiais mais ce qu'elle venait de dire avait une résonance prophétique. Ah vrai dire, je ne savais pas moi même comment interpreter cette phrase... Quel étrange personne que cette jeune fille pourtant d'un age si avancé, c'est assez drôle de comparer le mental des elfes à ceux des autres espèces, lorsque je suis dans la Comté, je pense souvent aux différences entre ces deux races, ces deux peuples. Nariel, donc, continua dans sa lancée :

« Je suis aussi perdue, vous savez. Je ne sais plus où est le palais. Et, je devais me retrouver dans la salle à côté de celle du bal pour dessiner. Mais, je me suis retrouvée dehors. Je ne sais même plus par où je suis arrivée, vous savez. Parce que… »

Parce que quoi ? Que se cache-t-il derrière ce visage angélique. Il arrive a quelque Elfe de recevoir des dons comme la dame de Lorien, en avait-elle aussi?
Je décalai alors ma tête en fronçant un peu les sourcils, prêt à entendre un vérité qui pourrait changer le sort de la jeune fille. Mais après quelque seconde où elle semblait confuse, elle finit sa phrase d'une façon trop simple.

« Parce que je n’ai pas regardé où j’allais, vous savez. Je cherchais la salle avec les fusains. »

Elle mentait s'était évident, j'ai donc repris, plutôt surpris, mon air sévère... non mon air sérieux... Bon mon air gentil... puis elle me désigna du doigt avec un sourire et finis par dire :

« Donc, j’avais raison ! Vous êtes le magicien des feu d’artifice ! »


Ma réaction fut un petit rire finis par un sourire, puis je lui dis :

« En effet c'est bien moi, je suis le magicien Gris... »

Je ne savais pas vraiment comment lui parler, elle semblait perdu mais en même temps sur de ses désirs et elle cachait quelques chose en plus de cela. Mais comment lui dire ?

«  Nariel, Princesse. Vous une elfe étrange, unique, vous paraissez troublé, votre esprit est désorienté, mais pourtant vous parlez avec une maturité étonnante... Nariel, fille du feu, tel est votre nom, votre identité, portez le avec honneur ! »

En cet instant, je remerciai le ciel de ne pas pouvoir enregistrer cet instant car d'habitude, je savais parler, j'étais presque fais pour les discours et tout ce qui se rapprochait à l'aisance de la parole. Mais là, c'était de la totale improvisation et je doutais de la force de mes arguments :

« Et ainsi donc, vous préférez le froid... Il ne me semble pas, princesse, que vous l'ayez toujours préféré à la chaleur, symbole de l'amour, de l'amitié et de tout les autres lien de bonheur qui unissent les hommes. La question reste que si vous avez quelques soucies... Faut-il les laisser vous envahir, perdre la bataille et la sérénité de votre esprit ou les combattre et par conséquent faire remonter tout vos problèmes à la surface ? »

Sur cette question en suspens, je lui lançais un petit regard de reproche... La réponse dans la question...
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Mar 17 Mar - 0:04


C’est vous le magicien des feux d’artifice ? 
 

Le magicien gris ? Mais alors… Mais alors il n’est pas le magicien des feux d’artifice. Je penche la tête sur le côté et j’essaie de comprendre les relations de cause à effet. J’observe le mage, un peu perdue, et je secoue lentement la tête de droite à gauche. Je ne comprends pas. Quand à sa phrase suivante, je me contente de me redresser d’un coup et de l’observer droit dans les yeux avant de mettre les mains sur mes hanches.

- Je ne suis pas troublée. Je ne vis pas dans le même monde que vous. Je vis dans un monde où il n’y a que le dessin qui compte.

Je croise les bras, et puis je lui tourne le dos. Parce qu’il me dérange. Je lui trouve un air un peu… Envahissant. Qui est-il pour savoir qui j’étais, avant. Qui est-il pour dire que j’ai un souci ? C’est la toute première fois que je le vois. Du moins, je ne me rappelle pas ce qu’il se passe auparavant, et je me contente de l’observer, tout en essayant de voir ce qu’il peut bien être.

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous vous permettez de me juger, comme ça ? Simplement parce que je ne suis pas comme les autres elfes. J’ai toujours préféré le froid, et je n’aime pas les gens. Les gens, ils vous jugent, ils vous mettent dans des cases. La seule chose que j’aime dans cette vie, ce sont mes fusains. Ce sont mes fusains et mes vélins, parce qu’ils ne mentent pas. Ils ne manipulent pas les gens. Ils ne sont pas méchants gratuitement, ils ne sont pas comme vous.

Je m’arrête quelques secondes et je soupire un coup avant de tendre la main sur le côté, vraiment furieuse. Dans quelques minutes… Dans quelques minutes j’aurais oublié ce qu’il s’est passé. Dans quelques minutes, je serais en train de faire un bonhomme de neige, ou de chercher le palais.

- Les gardes sont partis par là en disant qu’ils allaient vers le palais. Vous feriez mieux d’y aller, magicien des feux d’artifice, car mon cousin espère votre venue pour son anniversaire. Ou, peu importe la fête qui se déroule là bas. Quand à moi, je n’ai aucun souci dont je puisse parler à un étranger que j’aurais oublié dans quelques minutes.

Je lui tourne le dos, et je commence à m’éloigner en direction de la cité, furieuse, parce que… Parce que je n’ai pas envie de me rendre compte qu’il est toujours là, dans mon dos. JE ne veux plus lui parler, et j’espère qu’il me laissera, au moins le temps que je l’oublie.      
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Mer 18 Mar - 18:50
Olórin a écrit:


C’est vous le magicien des feux d’artifice ?

Je dois dire que Nariel, sûrement pour la première fois de mon existence, ma totalement cloué le bec. Elle a enchaîné phrases sur phrases, répliques sur répliques, tant et si bien que je ne pouvais absolument rien dire ! Tout ce que cette fille disait n'était que pure vérité : les gens se juge, pourtant sans jamais rien dire en face... Car quand on dit en face moins de la moitié de ce que l'on pense, elle réagis comme Nariel avait réagis.

Que pouvais-je faire maintenant, son discours tenait plus que bien la route et je ne pouvais me permettre de la couper dans son raisonnement. Tout ce que je pouvais faire était écouter la Belle !


Elle était vraiment très furieuse, je pense que jamais je n'avais entendu de telle parole. Elle me montra la direction du palais et partis en grandes enjambais.

La Terre du Milieu est bien trop grande pour que toute les âmes soit guidé par les Istari ou d'autres sage. Je ne peux me permettre de m'attarder sur celle-ci. Je pense que le travail à faire pour arranger les problèmes de Nariel s'étendra sur plusieurs séances...

« Bon je suis en retard moi ! J'ai des feux d'artifices à lancer et les Elfes de cette Forêt n'ont pas la réputation d'être très patient »

Encore une fois je me parlais à moi-même mais ce n'est pas une mauvaise chose. Comme si de rien était et en pressant le pas je pris la direction indiqué, prêt à donner du bonheur !

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