| Te souviens-tu de notre première rencontre. Tu n’étais qu’une enfant, une petite fille qui était à al fois humaine et elfe. Ton côté humain était ce qui était le plus beau à mes yeux, j’appréciais ton humanité avec une douceur et une tendresse que je n’avais point crue possible de ma propre personne. Tu as grandi, tu t’es attachée à moi tout comme je me suis attaché à toi alors que je m’étais juré de ne point te montrer l’amour et l’affection que j’vais pour toi. Notre race est-elle que nous ne devons pas montrer le moindre geste d’affection avant l’engagement. J’ai bravé cet interdit, en t’assurant sans relâche que je serai toujours là et que si tu avais besoin de pleurer mes bras seraient là pour te consoler. Un cœur ça ne se commande, il s’emballe quand vous êtes attaché à quelqu’un. La première fois que je t’ai vu j’ai su que tu serais ma destinée. Toi, tu es si indépendante, si confiante qu’en grandissant j’ai su, j’ai perçu que tu n’avais pas vraiment besoin de moi et que c’était toi qui décidé si tu voulais ou non mon attention. Mon don d’empathie est ma faiblesse en ta présence, quand je ressens ce que tu ressens quand c’est de la colère et le rage je suis sur le point de devenir fou et de vouloir à tout prix détruire le danger qui serait susceptible de te blesser. Puis quand je sens ton amour, ton affection en mon égard, cet élan d‘amour que tu n’as point peur d’exprimer, quand tu m’enlaces je ne proteste pas car je fonds totalement sous ton touché, pourtant je suis le plus âgé, je suis sensé être mature mais je n’y arrive pas ou je ne le désire pas. Ton destin tu l’as choisi l’un des notre, j’ai tenté de t’en empêcher de te retenir mais ça ne faisait que m’éloigner de toi d’avantage, je n’avais point d’autre choix que de te laisser partir, parce que si j’insistais ça ne serai plus de l’amour que tu aurais en mo égard mais de la haine et de l’incompréhension. Ce baiser tu me l’as donné, je n’ai pas résisté je t’ai embrassé en retour, un baiser inoubliable mais qui brûle mes lèvres à chaque fois que je pense à toi. Mon cœur est brisé de te savoir loin de moi, je dépéris sans doute, mais j’essaie de faire avec, parce que c’est dans mon devoir de mon contenir. Hélas, je fus impatiente et je suis devenu fou voir insociable, j’ai donc décidé de quitter Foncombe pour tenter de te retrouver, j’essaie de me servi de mon don pour te retrouver mais c’est comme si tu étais à des siècles de moi, je ne ressens point ta présence. L’inquiétude me ronge tout comme l’impatience, mon amour est étouffant tout comme il est consolant, je te retrouverai. Et je te dirai ses mots : « Revient moi ou laisse-moi chevaucher avec toi pendant ton voyage, ne m’abandonne pas. » . Ses mots, des scénarios par millier, je m’imagine cette scène sans relâche, sans pour autant savoir si je pourrais les exprimer devant toi : Idril. |