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| Lun 18 Fév - 15:22 Varda encaissa une rafale de vent du nord, qu'elle prit de face avec une volées de flocons grosses comme son poing, se faufilant dans son casque, lui arrachant sa capuche, pourtant faite d'une lourde laine bouillie achetée à des agriculteurs humains,. Arada-orë peinait à avancer dans la neige épaisse qui lui arrivait au dessus des genoux. Elle avait couvert sa croupe d'un couvre-rein pour le protéger du froid intense, mais il semblait avoir aussi froid que sa cavalière malgré son poil épaissit par l'hiver. L'elfe se pencha en avant pour l'aider dans la montée abrupte en lui murmurant des encouragements qu'il ne percevait certainement pas à cause du vent. On lui avait signalé que des orques semblaient s'agiter dans les montagnes. Varda avait donc quitté l'abri confortable des Mallornes de la Lorien pour galoper en direction des Monts Brumeux et aller vérifier ces rumeurs. C'était assez imprudent de partir en éclaireur seule dans un hiver aussi rigoureux, mais elle voulait être seule pour réfléchir et n'en avait pas l'occasion quand elle courrait dans tous les sens à Caras Galadhon. D'où sortait ces chutes de neiges aussi soudaines que violentes, qui duraient depuis plusieurs semaines? De mémoire d'elfe, elle n'avait jamais vu ça. C'était peut être juste un caprice de la nature, mais malgré son esprit cartésien, elle ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer que cela avait des origines irrationelles. Arada-orë s'ébroua, surprenant Varda qui manqua de choir de sa selle. La piste devenait plus plane et était soudain abritée du vent par un énorme rocher. L'elfe se pencha doucement en arrière pour arrêter sa monture et profiter un peu de ce providentiel abri naturel. Elle mit pied à terre et sortit de ses fontes un sac contenant un mash extrèmement calorique pour son cheval. Il l'avait bien mérité. Elle déneigea avec les moyens du bord un petit coin pour se reposer. Tout harnaché, Arada-orë se coucha près d'elle pour qu'ils puissent partager leur chaleur. Varda n'avait pas de bois et regrettait amèrement de ne pas pouvoir faire de feu. Elle mangea une partie de ses provistions, puis se laissa aller contre son cheval et se perdit dans ses pensées en prenant bien garde à ne pas s'endormir: elle n'était pas assez couverte, elle ne se réveillerait pas. "Cette neige, cette neige, d'où sort-t-elle?" pensait Varda en caressant machinalement la tête d'Arada-orë. Des bruits anormaux parvinrent aux oreilles de l'elfe. Avant même que son cervau ait totalement fini de les identifier, son corps avait réagit: elle bondit sur le dos de sa monture qui sauta sur ses jambes, près à obéir. Des orques. Une vingtaine, elle les entendait clairement et maintenant que le vent avait tourné, elle les sentait. Il y avait aussi une vague odeur de ouargs, mais elle n'arrivait pas à savoir si c'était des effluves qu'ils avaient sur eux, ou si ils en avaient. L'elfe n'avait aucun moyen de fuir ou de se cacher, elle était contrainte de faire face. Ils apparaissaient au bout de la piste. Elle sortit son épée et décida que si elle devait mourir aujourd'hui, elle mourrait avec panache. Sensible à la tension de sa cavalière, Arada-orë se cabra dans la neige avec un henissement rauque d'étalon dominant. Varda lui fit prendre le galop de charge qui terrifiait les ennemis de Caras Galadhon. "LORIEN!" cria-t-elle pour se donner du courage. | |
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| Jeu 21 Fév - 6:52 Varda & Nydoeclya « Du Sang Sur La Neige. » Réajustant pour la énième fois son épais cache-col en laine, Nydoeclya observa la route avec attention. Elle avait beau être perchée sur son cheval, à la tête de la colonne de cavaliers qui l’accompagnaient depuis son départ de Dol Amroth, la visibilité devenait quasi nulle à trois mètres de distance tant la neige tombait avec abondance. C’était parfaitement incroyable. Ce chemin, elle l’avait déjà emprunté à de nombreuses reprises à la même période et jamais elle n’avait eut à subir un tel temps. Bien sûr, il lui était déjà arrivé d’affronter de violentes tempêtes durant lesquelles la pluie et le vent l’avaient immobilisée pendant plusieurs jours d’affilé, mais un climat pareil, c’était du jamais vu. Emmitouflée sous plusieurs couches de vêtements, la brune jeta un œil à ses troupes composées d’une quinzaine de cavaliers environ, tous issus de son armée personnelle, des soldats entraînés dès leur plus jeune âge à devenir de redoutables guerriers capables d’affronter n’importe quelle situation, qu’elle soit périlleuse ou non. La fatigue se lisait clairement sur leurs visages tandis qu’ils essayaient de se réchauffer tant bien que mal. Cela faisait maintenant trois jours qu’ils n’avaient pas trouvé d’abri où ils pourraient se reposer ne serait-ce qu’une poignée d’heure et cela s’en faisait ouvertement ressentir sur le moral de tous. A les voir, elle était prête à parier qu’ils auraient donné n’importe quoi pour traverser la moitié du Khand plutôt que d’être ici, entourés par la neige qui arrivaient jusqu’aux genoux de leurs montures qui d’ailleurs n’étaient pas plus enthousiastes que leurs maîtres.
« On devrait faire demi-tour et regagner la grotte que nous avions trouvée plus à l’Est. » Suggéra son Capitaine lorsqu’il fut arrivé à la hauteur de la jeune femme. « Nous pourrions ainsi attendre qu’il cesse enfin de neiger à l’abri et en profiter pour reprendre des forces. Il fait si froid qu’on ne peut même pas prendre le risque de fermer les yeux ne serait-ce qu’une minute sous peine de se faire emporter. Les hommes sont épuisés et ils ne tiendront pas bien longtemps à ce rythme… »
Nydoeclya y avait déjà songé, cependant elle refusa d’accéder à la requête de son interlocuteur d’un rapide mouvement de tête quelque peu entravé par son épais capuchon doublé avec de la fourrure. « Nous avons mis trois jours pour venir jusqu’ici, il nous en faudra trois de plus pour revenir sur nos pas et peut-être même plus s’il continue à neiger comme ça. Il faut avancer. Si tout va bien, dans moins de deux jours nous aurons atteint les alentours de la Moria où nous pourrons trouver un nouvel abri. J’ai conscience que tout le monde est fatigué, mais ça pourrait être pire si nous nous résolvions à repartir dans l’autre direction. »
L’homme n’insista pas. Ils n’auraient pas eu leurs montures, ils auraient probablement creusé chacun un trou dans lequel ils se seraient réfugiés pour la nuit comme on le leur avait enseigné il y a bien longtemps de ça, mais avec les chevaux, cette option était parfaitement inenvisageable. Lentement mais sûrement, la colonne reprit alors sa route, progressant difficilement à travers les rafales de vent et la chute incessante de flocons qui s’insinuaient malicieusement partout où ils le pouvaient dans leurs vêtements. Soudain, une série de bruits suspects se fit entendre. D’un geste rapide de la main, la Princesse fit signe à tout le monde de s’arrêter et lorsqu’ils se furent tous exécutés, chacun guetta les alentours, à la recherche de l’origine de ces sons.
« Que voyez-vous ? » Interrogea doucement son subordonné qui plissait les yeux pour essayer d’apercevoir ne serait-ce qu’une silhouette. « Pas grand-chose.. » Répondit la brune qui malgré son acuité visuelle un peu plus développée que ses compagnons ne distinguait que ce que la neige voulait bien. « En revanche, je sens quelque chose. Une odeur d’orcs. Elle n’est pas très forte, mais ça ne veut ni dire qu’ils sont loin ni qu’ils ne sont pas nombreux, le vent est traitre. » Peut-être que si elle avait été une véritable elfe, elle aurait pu en dire plus, cependant sa condition de semi-elfe mortelle la limitait considérablement lorsqu’il faisait un temps pareil. Sans en dire plus, elle fit plusieurs signes à ses hommes qui se séparèrent aussitôt et prirent différentes directions. Avec un peu de chance, ils arriveraient à encercler l’ennemi pour mieux l’éliminer. Quelques secondes s’écoulèrent, mais les bruits ne se renouvelèrent pas, enfin jusqu’à ce qu’un cri ou tout du moins ce qui en avait l’apparence, se fit entendre aux oreilles de tous. Ca n’était pas le signal qui invitait à l’affrontement, néanmoins tout le monde se précipita vers le même endroit, prêt à en découdre avec ces créatures immondes.(c) Suika - Note:
[Désolée pour l'attente, j'ai un peu cafouillé en essayant d'enregistrer mon brouillon, du coup j'ai du tout reprendre]
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| Jeu 21 Fév - 12:41 La capuche de Varda s'arracha pour de bon, sa cape volait dans son sillage. La neige entrait dans les fentes de son casque, l'aveuglant à moitié, mais elle n'aurait ralentit pour rien au monde. De toute façon, Arada-orë semblait bien décidé à disparaitre dans la gloire lui aussi. Il dévorait la piste en zig-zag pour éviter d'éventuelles flèches ennemies, secouant la tête pour arracher les rênes à sa cavalière. On retrouverait le corps quand le printemps reviendrait, si il revenait. Néanmoins, la griserie de ce qu'elle pensait être son dernier galop, Varda perçu la course d'autres chevaux à travers le vent. Elle prit le risque de tourner la tête légèrement: un autre cavalier était à ses cotés, à une dizaine de mètres.L'elfe leva son épée bien haut pour le saluer, et eu juste le temps de se concentrer sur le combat à venir avant le choc. Renversant un orc de son puissant poitrail et le pétinant avec ses sabots, Arada-orë eu le premier mort. Varda et l'autre cavalier avaient l'avantage de la surprise, leurs ennemis communs n'avaient pas eu le temps de réagir. Elle leva la tête de sa première victime pour constater que de nombreuses personnes s'étaient mêlées à l'affrontement. Ils étaient à présent plus d'une quinzaine à combattre les orcs. L'espoir gonfla le coeur de Varda. Elle n'était pas perdue, elle avait une chance de s'en sortir. L'elfe n'eu guère le temps de se réjouir, car un gobelin lui sauta dessus pour la renverser, de manière totalement incongrue. Manquant d'être désarçonnée, elle se rattrapa au pommeau de sa selle. Heureusement, l'orc lui aussi déséquilibré par les mouvements du cheval ne pu lui porter aucun coup. La créature n'abandonna pas pour autant. Il comprit que si il voulait avoir une chance de tuer l'elfe, il fallait qu'il la fasse descendre de cheval avant tout. Levant sa hachette, il essaya de frapper Arada-orë à l'encolure, juste au dessus de l'endroit où elle se rattachait à son poitrail. Varda para le coup tant bien que mal, affairée de son coté droit avec un autre adversaire. Elle ressentit une vive douleur dans sa cuisse, à l'endroit où elle n'était plus couverte par sa cote de maille, ce dernier n'avait pas perdu de temps en voyant une ouverture et évidemment, elle n'était pas en armure complète, elle était censée partir en éclaireuse. L'elfe gratifia son assaillant d'un bon coup de pied dans la machoire, ce qui lui donna au moins le temps de se débarasser de l'autre orc, qui tentait toujours d'abattre Arada-orë.
Des cris attirèrent l'attention de Varda. D'autre orcs. - Spoiler:
"Pas de soucis! J'ai pris la liberté de faire durer un peu le plaisir avec des renforts orcs, ça te va?
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| Sam 9 Mar - 6:17 Varda & Nydoeclya « Du Sang Sur La Neige. » Si les premiers mètres de galop furent assez laborieux à cause de l’épaisse couche de neige qui recouvrait le sol, la distance restante jusqu’à l’ennemi se fit avec un peu plus d’aisance, les chevaux étant lancés dans leur course folle, prêts à affronter avec détermination ce qui les attendait au bout du voyage. Jusqu’au dernier moment, il ne fut permis à qui que ce soit de voir combien d’orcs se trouvaient en face et d’où provenait le cri qui les avait lancés à l’attaque bien avant le signal convenu. Qu’importe, ils pouvaient bien être une cinquantaine qu’aucun membre de sa petite compagnie ne ferait demi tour pour fuir, battre en retraite ou même se rendre ne faisait pas partie intégrante du vocabulaire des soldats de Dol Amroth. En tête de son petit groupe, Nydoeclya distingua finalement une silhouette montée sur un cheval. De là où elle se trouvait elle aurait bien été incapable de déterminer l’identité exacte de cette dernière cependant, lorsqu’elle leva au ciel son épée pour la saluer, la brune fit de même avec sa propre lame avant de reporter son attention sur les vils créatures qui gâchaient de leur simple présence le paysage. Il aurait vraiment été trop beau qu’ils ne croisent personne en cours de route, mais d’un autre côté c’était tout de même mieux de tomber sur eux que sur des ennemis plus imposants et plus nombreux. Khan, la monture au caractère de feu de la Princesse se cabra soudainement pour porter de puissants coups de sabots au premier orc qui tenta de s’approcher trop près de lui. Fermement accroché à lui pour éviter la chute, la jeune femme ne put s’empêcher d’esquisser un rapide sourire, depuis le temps qu’elle répétait aux autres que son fichu tempérament pouvait servir et qu’il n’y avait strictement rien à corriger dans son dressage… Sa main droite armée de son épée s’abattit lourdement sur un autre orc qui fonçait sur elle pour essayer de la faire descendre et ainsi mieux l’atteindre. Si certaines de ces bestioles pouvaient se montrer quelque peu censées, d’autres en revanche, semblaient totalement dépourvu d’intelligence. Avançant tant bien que mal dans cette mêlée, la brune jeta un coup d’œil rapide aux alentours pour voir comment s’en sortait les autres. Visiblement, tout le monde était encore en vie, du moins pour ce qu’elle pouvait en voir au travers des flocons de neige qui semblaient tomber avec plus d’intensité pile au moment où une meilleure vue aurait été la bienvenue. De nouveaux cris retentirent soudainement, indiquant à l’équipée que des renforts arrivaient. Les orcs encore en vie à proximité de leur position n’hésitèrent alors pas à émettre ce qui devait être des rires moqueurs, ils allaient être à présent plus nombreux que leurs adversaires. « En formation ! » Ordonna le Capitaine à ses hommes, afin que tous se réunissent en un même point et puissent voir arriver de n’importe quel côté l’ennemi. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les cavaliers rejoignirent donc leur supérieur et leur souveraine, piétinant au passage quelques cadavres et quelques corps encore agonisant. « Ne leur cédez absolument rien et prenez leur absolument tout ! » Relança Sannyn en tranchant la tête de son adversaire d’un mouvement souple. Les cris se renouvelèrent accompagnés cette fois-ci de puissants grognements, attirant l’espace d’une seconde le regard de tout les combattants à cheval vers le même point ou à peu près. « Ils ont des wargs… » Souffla la brune avant de tourner la tête vers leur compagnonne de combat. S’il y avait bien quelqu’un qui pouvait voir plus loin qu’elle-même, c’était bien cette femme et toutes les informations supplémentaires seraient bonnes à prendre, même si elle restait relativement confiante. Ils venaient peut-être plus nombreux, mais ils ne devaient certainement pas être des milliers non plus. « Au moins, ça nous réchauffera… » Reprit-elle finalement alors que les premiers orcs faisaient leur apparition de derrière des arbres.
(c) Suika - Note:
[Désolée pour l'immense temps d'attente, ça ne se reproduira plus c'est promis ! ]
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| Sam 9 Mar - 14:32 Arada-orë assena un formidable coup de tête à l'orc qui avait essayé de lui trancher l'encolure et le piétina pour l'achever, tandis ce que Varda, les yeux écarquillés d'horreur, interpretait à toute vitesse les odeurs et les sons que lui portait le vent. Des ouargs, des orcs...plus d'une quarantaine...pas des uruk-hai à prioris, mais l'humidité de la neige brouillait son odorat et elle n'en était pas sûre. Sa cuisse blessée saignait, doucement mais régulièrement, imbibant lentement son pantalon de toile verte. Elle serrait les dents s'efforcant de ne pas y penser: elle en avait vu d'autres durant sa longue vie. Varda fut soudain ramenée à la réalité par le dirigeant de la troupe de cavaliers qui appelait ses hommes à se mettre en formation. L'elfe décida d'oublier son rang de capitaine et de se joindre aux humains. Elle resta un peu à l'écart tout de fois. Elle écouta d'une oreille distraite le chef des hommes prononcer un court discours d'encouragement. Il était un bon chef, elle n'aurait pas fait mieux. Elle se permit tout de fois de se lever dans ses étriers en grimaçant de douleur sous son casque pour ajouter un mot: "Ils sont une quarantaine, en effet avec des ouargs, mais je suis à peu près sûre qu'il ne s'agit pas d'uruk-hai! Ce n'est rien d'insurmontable, même si ils ont le bénéfice du nombre!"Les premiers orcs arrivaient entre les arbres. Le regard aigu de Varda les scruta, puis se plaça sur la troupe de cavalier. Il y avait donc le capitaine qui lançait les ordres depuis tout à l'heure et à ses cotés, une cavalière, la seule du groupe. L'espace d'une mintue, Varda pensa qu'elle était escortée par ces hommes, puis réalisa qu'elle était armée et montée sur un cheval de guerre noir. Les deux seules femmes toutes deux montées sur des étalons de combat à la robe de nuit. Varda ricanna, c'était un amusant hasard. Les orcs fondirent sur eux. Les ouargs étaient aussi déchainés que leurs cavaliers. L'elfe était ralentie par sa blessure à la cuisse qu'elle n'avait pas pu comprimer pour arrêter le saignement et elle encaissa une deuxième blessure à la jambe, plus sérieuse. Varda commencait à entrevoir l'idée qu'elle ne reverrait pas les arbres d'or de la Lorien et ne croiserait plus le regard d'infini de la dame Galadriel, qu'elle n'effeurerait plus les naseaux des destriers de la cavalerie, du bout des doigts en arrivant dans l'écurie le matin, que quelqu'un finirait à sa place le dressage de Racië-ondo. Dans la mêlée, elle se rapprocha de l'autre cavalière. Elle décapita un ouarg sans cavalier qui lui barrait la route et rangea Arada-orë aux cotés du cheval de la jeune femme tout en continuant le combat. "Je suis Varda Surien, capitaine de la cavalerie de Caras Galadhon, sur Arada-orë. Pourrez vous ramener mon épée et mon casque en Lorien si je ne survis pas?"- Spoiler:
Pas de soucis ça arrive!
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