Les orcs. Le bruit du combat. Tout finit par s’arrêter alors que je pense que Valaina a disparu à jamais. Elladan finit par me foutre à la flotte, ce qui me ramène au présent et m’éloigne des rêves étranges et des souvenirs douloureux. Je ne peux pas perdre Valaina de la même manière que j’ai perdu ma mère, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ? Je vais pouvoir m’en sortir, je vais pouvoir la revoir… Mon cœur cogne tellement fort dans ma poitrine que je n’arrive pas à me sortir de la tête que tout est terminé. Les orcs ne sont pas connus pour leur merci, et avoir pris Val comme ça… Oh, je sais bien que je ne la reverrais pas, je le sais, j’en suis sûre. Je baisse les yeux une seconde et je secoue lentement la tête. Mon frère a raison. Les orcs sont encore là. Nous pouvons les rattraper. Il faut garder espoir, il faut continuer à avancer.
Alors, je me laisse aller. Je me perds simplement dans la frénésie du combat, me laissant aller à manier Aranruth de façon largement plus dangereuse et téméraire que ce que je devrais, mais je m’en fiche. Les coups pleuvent, les miens comme ceux des orcs, mais je pare, je bouge, et je me meus avec l’énergie du désespoir. Je n’arrive plus à penser, je n’arrive plus à rien faire de cohérent. Ma vie devient cette succession de combats, cet enchainement d’armes qui se croisent dans un cliquetis de fer, une musique qui rythme mes mouvements, mes pas et ma course. Je me laisse aller. Et puis, soudainement, je vois une tête blonde, alors qu’autour d’Elladan et moi, il n’y a plus personne. Les orcs semblent avoir déserté. J’ignore d’où elle sort, mais elle est là, en face de moi. Je m’immobilise, ma main crispée sur la garde de mon épée, et je ferme les yeux une seconde avant de les rouvrir, observant le ciel nuageux au-dessus de moi. Je soupire et je réalise soudain que je suis blessé. Mon corps tout entier me brûle, comme si j’avais tiré dans mes réserves un peu trop. Je tombe à genoux, épuisé soudainement, me retenant à mon épée. Après avoir relevé les yeux, je vois Elladan s’éclipser pour tuer quelques derniers orcs et je me tourne vers l’elfe blonde en face de moi :
- Je crois que je suis blessé, Val…
Je porte ma main à mon ventre et la retire couverte de mon propre sang. Bien sûr. Il fallait que ça arrive maintenant. Elladan a disparu et je tente de me relever, mais avec difficultés. Je soupire un coup et je me mords les lèvres pour ne pas crier. Merde. L’adrénaline, ça n’aurait pas pu durer un peu plus longtemps, non ?
- ça peut attendre. On rentre chez toi, avant.
Pas question que je me déshabille au milieu de cadavres pour qu’elle s’occupe de moi. En plus, c’est bien trop dangereux, les orcs peuvent revenir. J'arrache la manche de ma tunique - de toute façon elle n'est plus réellement utile - et je l'attache comme je peux sur la blessure. Allez, on rentre maintenant.
- Je t'ai pourtant interdit de disparaitre comme ça, sans prévenir, y'a pas deux jours hein... Tu vois ce que je suis obligé de faire pour te retrouver ?
Un sourire amusé monte à mes lèvres et je passe un bras autour de ses épaules pour m'appuyer sur elle, un peu.
- T'es pas blessée au moins ? Ils t'ont fait quelque chose ?
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Ven 1 Mai - 17:50
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Qui l'aurait cru ? Valaina avait toujours pensé qu'en venant à Esgaroth, tout irait bien. Qu'elle serait en sécurité, et ce malgré le dragon qui n'était pas loin. Et bien, aujourd'hui, tout était parti en l'air. Tout avait foutu le camp. Elle s'était faite capturer par ces maudites créatures. Valaina avait vu une partie de sa vie défiler devant ses yeux. Que lui voulait-elle ? Pourquoi elle ? Allaient-ils chercher à la tuer ? La torturer ? Rien de tout cela à dire vrai. Non. S'ils l'avaient prise, et qu'ils l'avaient épargnée, c'est parce qu'ils souhaitaient qu'elle transmette un message. "L'âge des Orcs est arrivé." Comment ? Pourquoi ? Qu'est-ce que cela signifiait réellement ? Allaient-ils s'abattre telle une tempête sur la Terre du Milieu ? Peut-être bien. En tout cas, cela ne signifiait rien de bon. Du tout même. Ils s'en étaient allés. Laissant une Valaina seule face à cette vérité étrange. Agir ... elle devait agir. Elle ne pouvait pas garder cela pour elle. Elle devait en parler à qui de droit. Elle devait transmettre l'information et ce le plus rapidement possible. Un nouveau conseil des soldats de la Laurelin était à prévoir. Du moins, selon elle. Mais il était clair que ... Et bien, que ce n'était pas rien. Pour sûr.
Passant une main dans ses cheveux, Valaina poussa un soupir. Elle était soulagée. Elle avait été blessée physiquement par quelques coups mais ça irait. Oui, ça irait bien. Mentalement, comme physiquement d'ailleurs. "Allez ma grande ... Va falloir bouger ..." Elle devait retrouver les siens. Elle devait retrouver Elladan et son cher Elrohir qui devaient être morts d'inquiétude et se demander si elle était encore en vie. Elle avait disparu comme ça, au détour d'une ruelle. C'était pas faute d'avoir essayé de les suivre. Mais on l'en avait empêchée. La faute à ces maudites créatures. "Chemin inverse ... tu finiras bien par leur retomber dessus." Ce fut avec une certaine lenteur qu'elle se mit en route. Ses quelques blessures la picotaient mais ça irait. Après une dizaine de minutes, Valaina se rapprochait d'une zone de combat. Ce qui lui faisait penser au combat ? Elle entendait le bruit des épées qui s'entrechoquaient. Alors, il y avait forcément quelqu'un qui se battait. Mais qui ? Elle finit par être sur place. C'était Elrohir entouré de cadavres d'Orcs. Fatigué ou blessé, il n'aurait su dire, il s'était retrouvé à genoux. Valaina s'était rapprochée de lui à toute vitesse tandis qu'elle voyait bien sa main ensanglantée. "Fais voir." C'était pas bien joli. Mais elle le soignerait. Il faisait des efforts. Bien trop. "Reste tranquille Elrohir. Si tu bouges trop, tu risquerais d’aggraver la situation." Mais il ne souhaitait pas qu'elle vérifie ses plaies maintenant. Il préférait attendre qu'ils soient rentrés. "Mais j'ai peut-être plus de chez moi. Les Orcs sont peut-être passés par là." Honnêtement, ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle espérait que sa maison soit toujours debout. Ca la ferait chier. Et pas qu'un peu.
Histoire de la faire patienter, Elrohir fit une petite réparation d'urgence en arrachant un bout de sa manche qu'il positionna sur sa blessure. Il avait raison de faire cela. Fallait éviter de ... Et bien, fallait éviter qu'il ne perde tout son sang. Il lui fit également la morale sur le fait qu'elle avait disparu. "Oui, et bien, c'était pas ma faute pour le coup." lui dit-elle en le regardant. C'était pas comme si elle avait fait exprès après tout. "J'suis tombée sur une troupe d'Orcs et ils m'ont un peu empêchée de passer." Lentement, sûrement, ils marchaient. Elrohir quelque peu appuyé sur Valaina. Elle ne voulait pas trop le presser, même s'il y avait urgence. Plus vite ils rejoindraient sa maison, mieux ça serait et moins elle s’inquiéterait pour Elrohir. "Et j'ai franchement cru que c'était fini." Elle avait eu peur. Oui. Mais elle allait bien. "J'ai quelques blessures mais rien de grave Elrohir. Rien de semblable à ta propre blessure." Elle boitait un peu. Avait quelques écorchures ici ou là. Quelques onguents, quelques baumes. Ca serait suffisant. "Où est ton frère ?" Elle espérait qu'il ne soit pas tombé et qu'il aille bien. Pourvu qu'il aille bien lui aussi. La maison se dessinait devant eux. Elle n'avait pas l'air d'être touchée. Tant mieux. Après avoir déverrouillé la porte, Valaina la poussa d'un coup de hanche. Elle délaissa Elrohir durant quelques instants afin d'aller récupérer ce dont elle avait besoin. "Installe-toi sur la table et enlève-moi tout cela que je te soigne." Un peu autoritaire notre Valaina mais elle cherchait à le garder en vie après tout.
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Dim 3 Mai - 20:35
Le soulagement. C’est fou comme il paralyse, hein ? Je n’arrive plus à bouger, je n’arrive plus à marcher, en voyant Valaina vivante et en bonne santé en face de moi. Je suis là, et les évènements se ralentissent autour de nous. Je crois au fond que je ne suis même pas conscient de ce qu’il se passe. De quoi on parle ? De ma blessure, oui c’est vrai. Je secoue la tête. Fais un garrot, une sorte de garrot. Je soupire un coup et je hoche la tête négativement.
- Esgaroth est encore habitable. Les orcs n’ont pratiquement rien détruit. On est passés devant ta maison, elle est encore là.
Je passe un bras autour des épaules de Valaina. Rassuré. Soulagé. J’ai envie de la serrer contre moi… Non, ce sera trop douloureux. Je crois qu’il y a une blessure sur mon bras droit… Ce n’est pas grave, je suis gaucher. Je souris, amer, à cette pensée. Combien de blessures faudra-t-il pour se débarrasser de ces fichues créatures. Combien de fois est ce que je devrais m’inquiéter pour ceux et celles qui sont entrés, au fil des siècles, dans mon cœur, hein ? J’essaie de garder une contenance, mais mes paroles me semblent plates, creuses, totalement vides de tout leur sens. Je crispe la mâchoire en entendant Valaina me raconter ce qu’il s’est passé. Pour le coup, j’ai réellement envie de faire demi-tour et de partir leur courir après, histoire de tous les éliminer. Ce serait du suicide… Mais un suicide utile…
- Ce n’est pas ma seule blessure, en fait.
Je soupire un coup, amer encore une fois. Maussade. J’ai envie de rester là et de ne plus bouger. Je suis épuisé. Moralement épuisé. Ça ne me va pas, de m’inquiéter comme ça. Ça ne me va pas, pas du tout. Je soupire et secoue lentement la tête pour chasser ces idées noires. Les paroles de Valaina m’ont glacé de l’intérieur et je n’arrive plus à penser de manière claire. Nous arrivons à l’entrée du village des humains alors qu’elle me pose une question sur mon frère. Bah tient, oui il est passé où celui là ? Mon clone personnel a pris le large, et je ne m’en suis même pas rendu compte… Une seconde durant, je tourne la tête vers la montagne avant de soupirer un coup.
- J’en sais rien… Mais, il va bien. Je le sentirais sinon.
Moi et mes intuitions… Je dois tenir ça de mon père, je pense. Nous continuons à avancer dans les rues et nous nous rendons devant la maisonnette de mon amie. Je m’arrête quand elle me le dit avant de m’appuyer sur un pilier à peu près stable. Et puis, on entre dans la première pièce et c’est avec plaisir que je m’arrête et pose mes fesses sur la table. Je sors une dague de ma poche et je découpe les lambeaux qu’il reste de ma chemise avant de la laisser tomber par terre. Je baisse les yeux sur les entailles et je grogne un coup. Mon bras droit possède plusieurs griffures d’épée, j’en ai trois sur le ventre, dont une assez profonde, mais mon dos me brûle aussi, et là : je ne peux pas voir ce qu’il se passe. Heureusement, mon bras gauche a l’air épargné, si on excepte l’énorme bleu rouge qui commence à se former … A moins que ça ne soit une hémorragie. Dans tous les cas, je vais me faire engueuler, moi.
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Ven 8 Mai - 10:19
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Ravie. Elrohir était en vie. Mais en sale état. Et il était bien plus blessé qu'elle ne l'était à dire vrai. Elle allait bien, elle. Elle avait quelques écorchures. Mais ça allait. Elle ne pouvait pas en dire autant d'Elrohir qui était vraiment dans un sale état. Il avait mauvaise mine. Et elle ne pouvait rien faire, là, tout de suite. Elle n'avait pas tout ce qu'il fallait. Ses herbes, ses baumes étaient principalement chez elle pour soigner les blessures de ce genre. Elrohir en vint à lui dire qu'ils étaient passés par chez Valaina. "Habitable, certes, mais je suis sûre et certaine qu'il doit y avoir de nombreux blessés ..." Lui. Elle. Et tout un tas d'autres personnes. "On verra ce que je peux faire pour eux plus tard. D'abord, nous." Oui, eux. "Surtout toi." Parce qu'il n'allait pas bien. Parce qu'il risquait de perdre tout son sang. Parce qu'elle devait tout faire pour le sauver. Valaina ne pouvait pas le perdre. Et elle ne voulait pas le perdre. Non. La blonde n'irait pas jusqu'à dire qu'il était toute sa vie. Mais il était important. Plus que ce qu'elle n'aurait pu croire à dire vrai.
En tout cas, les voilà en marche. En route pour la maison de Valaina. La blonde le soutenait comme elle pouvait. Ils étaient beau tous les deux. Bras dessus, bras dessous. Blessés. Heureusement qu'il avait fait un garrot. Sans quoi, elle n'aurait pas donné cher de sa peau. "Je me doute que c'est pas la seule Elrohir. Mais celle-là est plutôt grave." Très. Et ça l'inquiétait. Et pas qu'un peu. "C'est pour ça qu'il faut qu'on se bouge. Et vite." Parce qu'ils pouvaient encore rencontrer de la résistance. Parce qu'il pouvait y avoir encore des Orcs dans les environs, et ce même si elle avait vu partir le plus gros des troupes. "Mais ça va aller. Tu vas voir. J'vais te retaper. Alors, interdiction de me claquer entre les mains." Parce qu'elle lui botterait les fesses. Et parce qu'elle n'abandonnerait pas. Elle ne pouvait pas le perdre. Pas lui. Que ça soit son frère ou bien lui, ils étaient trop importants pour qu'elle accepte de les voir partir sans se battre.
Non sans mal, ils avaient fini par atteindre la maison de Valaina. Il était temps. Temps qu'elle s'occupe de lui. Qu'elle le soigne. Il était là, installé sur la table. Il avait ôté sa chemise. C'était pas la première fois qu'elle le voyait torse nu. Et ça ne serait pas la dernière fois. Elle s'était précipitée dans la petite pièce d'à côté où elle entreposait de nombreuses herbes, baumes et autres mixtures. "Tu vas déguster. Surtout quand je vais soigner ta plaie à l'abdomen." Elle était revenue avec plein de trucs dans les mains. Heureusement qu'elle était pas maladroite, malgré le fait qu'elle tremblait quelque peu. C'était sans doute du au fait que c'était Elrohir qu'elle soignait. Et pas n'importe qui. "Prends ça." Elle lui avait tendu une tasse avec un liquide quelque peu bleuâtre. "C'est pas bon. Mais ça atténuera la douleur." Valaina s'était attachée les cheveux. Elle avait été allumée un feu dans la cheminée et plaça une marmite d'eau au dessus du feu, afin de faire chauffer l'eau, justement. Ca lui permettait, en plus, de se nettoyer les mains. "Vous avez dû être dépassés pour te retrouver ainsi blessé." Ouais. Ca avait dû être un sacré combat. Valaina déposa une espèce de boue -mais c'était pas vraiment de la boue, ça en avait juste l'aspect- sur la plus grosse plaie du ventre. Elle s'était éloignée, à nouveau, afin de mettre à chauffer le fer d'une de ses dagues. Pour les grosses plaies de ce genre, le fer chaud, c'était la meilleure des solutions. Pour les plus petites, elle avait d'autres astuces.
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Sam 9 Mai - 18:22
Surtout moi ? Vraiment ? Mais, je vais bien moi. Bon, pas tant que ça. Mais, j’ai déjà vu pire, en fait. Sauf que, Valaina ne le sait pas. Ce n’était pas elle, ma guérisseuse à l’époque. Je préfère me taire, en fait. D’un côté parce que je n’ai pas envie d’aggraver mon cas, de l’autre parce que je ne suis pas certain de pouvoir parler et marcher en même temps. La douleur dans mon ventre est intense, et je n’ai pas l’intention de me plaindre non plus. Fort heureusement pour moi, nous arrivons assez rapidement chez Valaina. Ou alors, j’ai peut-être eu une sorte d’absence. Je n’en sais rien. Dans tous les cas, je n’ai pas envie de m’arrêter là-dessus : il faut continuer à espérer que je ne vais pas simplement tomber. Je me retrouve donc assis sur une table dans le salon de Valaina et je retire ma chemise. Enfin, j’en arrache les lambeaux, et je les laisse tomber à côté de moi. Pendant ce temps-là, ma blondinette préféré s’agite autour de moi et est en train de faire tout un tas de trucs aussi étranges qu’incompréhensibles pour moi qui suis plus habitué à mettre un bout de tissu sur le bobo, et à attendre que ça passe.
- Et celle à l’épaule aussi…
Je baisse les yeux. Elle l’a pas encore vue celle-là, mais vu comment ça me brûle dans le dos… Je crois que je ne me suis pas loupé. Mais qu’est ce qui m’a pris, bon sang ? Pourquoi est-ce que je me suis mis à avancer sans même faire attention, alors qu’en temps normal, c’est moi le stratège des grumeaux. Mais là, j’ai perdu tous mes moyens et suivit mon instinct, foncé droit devant moi comme un idiot. Ma mâchoire se contracte toute seule et je ferme les yeux une seconde, juste le temps pour Valaina de se rapprocher de moi pour me donner une tasse de liquide. Je baisse les yeux vers la mixture, que je connais pour en avoir déjà pris, avant de prendre une grande inspiration, tirant sur une côté certainement cassée vu la douleur qui m’envahit – et le grognement caractéristique qui sort de mes lèvres – avant d’avaler le tout d’une seule traite, sans respirer. Dégoutant.
- Dépassés ? Ouais… sûrement. Je ne m’en rappelle pas. J’étais… Focalisé sur autre chose.
Valaina revient vers moi et m’étale un truc sur le ventre. C’est frais, ça fait du bien. Je me laisse un peu aller en arrière, un sourire léger sur les traits. Bien, parfait. Maintenant elle va recoudre et … Attendez… Oh non, pas ENCORE le fer brûlant… je vais avoir une cicatrice …. Une de plus. Comme si j’avais besoin de ça. Enfin… Je suis pas non plus à ça près. Mais, l’odeur de chair brûlée qui va envahir mes narines… Je dois avouer que j’espère que Valaina a prévu une bassine, parce que c’est un des rares trucs qui me fait rendre mon déjeuner à chaque fois, que cette odeur vienne de moi ou des cadavres d’orcs que mon frère et moi brûlons. Elladan se moque de moi depuis des siècles à cause de ça…
- T’es sûre que tu veux encore jouer du fer sur moi ? Et comment je me la trouve, cette fameuse femme, si tu me fais trop de cicatrices, hein ?
Humour bancal… Humour débile, rapport à une blague qui court entre nous depuis un ou deux mois… Pour le coup, je crois que je n’ai plus qu’une envie : prendre mes jambes à mon cou et m’enfuir de là. Mais, je sais que je n’ai pas trop le choix. Elle non plus. Elle n’a pas la magie d’Elinà ou de mon père pour réduire la plaie un minimum afin de pouvoir la recoudre, du moins elle n’en a jamais fait usage devant moi. Je serre les dents. Ferme les yeux.
- Tant que tu finis avant qu’Elladan revienne…
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Mar 12 Mai - 9:07
listen to your heart
Valaina devait se calmer ... Elle devait fait se calmer avant de faire une erreur ou bien de perdre l'esprit. Voilà pourquoi elle respirait lentement. Elle essayait ... de se concentrer et de ne pas penser à ce qui pouvait arriver si jamais elle foirait. Non. Tout allait bien se passer. Oui. Elle allait s'en sortir. Elrohir aussi. Elle allait le soigner. Et il irait bien. Oui. "On verra ta blessure à l'épaule après. Celle-là ... Elle me paraît plus urgente à dire vrai." en vint-elle à dire en lui montrant sa blessure à l'abdomen. Parce qu'il pisse le sang sur le bois de sa maison, c'était pas bien grave. Enfin, si, ça l'était. Dans le sens où elle n'avait pas envie de le voir mourir. Quoi qu'il en soit, non sans grogner, Elrohir avait fini par boire le liquide que Valaina venait de lui tendre. Elle savait très bien que c'était pas très bon. Et un peu dégueulasse. Mais c'était pas bien grave. C'était pour lui éviter de souffrir le martyr. "Focalisé sur quoi ? T'étais pas en train de faire un concours avec ton frère pour savoir qui tuerait le plus d'Orc ?" A dire vrai, Valaina savait très bien que ce n'était pas à cause de cela qu'il s'était mis dans une telle situation. La blonde avait fini par déposer le baume. Quelques minutes, le temps que ça infuse. Et puis, après, elle nettoierait et passerait un autre genre de baume. Qui aidait à la cicatrisation. D'autant plus en le chauffant d'ailleurs. "Je sais très bien que c'était pas une question de concours. Et que tu devais être plutôt inquiet de voir que j'étais plus derrière vous."
Récupérant l'eau chaude, Valaina avait fini par ôter le baume de l'abdomen d'Elrohir avant d'en passer un autre. Il flippait quelque peu ... de savoir qu'il allait se retrouver avec une grande cicatrice. Il n'avait pas spécialement envie qu'elle le fasse. Il lui parlait de cette femme qu'il devait trouver. Elle secoua la tête. "Tu t'occuperas de trouver une promise et de lui plaire un autre jour." Il était irrécupérable mine de rien. Le baume qu'elle venait de mettre devait lui picoter. Plus que le précédent. "C'est pas tant la peau que je vais passer au fer. Mais plus cette mixture que je viens de t'appliquer." Dommage qu'elle n'avait rien de magique. Dommage qu'elle ne pouvait pas refermer cela en un clin d'oeil. "Ca te permettra de cicatriser plus rapidement." Valaina lui avait fait voir une fine, très fine cicatrice qu'elle avait le long de son bras. Pratiquement invisible. "Me suis fait une belle entaille y'a quelques années. Et regarde. On voit presque rien. Par contre, ça fait mal." D'où la boisson qu'elle lui avait donné. "Mais ça ira. T'es un grand garçon après tout, non ?" Et sans le prévenir, elle avait apposé la lame de la dague sur le baume, provoquant une légère petite fumée mais ça ne ressemblait en rien à l'odeur de chair brûlée. "Faudra rester tranquille pendant deux jours. Donc, on repartira pas tout de suite d'Esgaroth." Hors de question qu'il monte sur un cheval pour rentrer sur Imladris.
Valaina retira la lame. Ca gênerait Elrohir pendant deux jours. Mais c'était mieux. Bien mieux que se vider de son sang, non ? "Tu peux te redresser ? Faut maintenant que j'panse la plaie pour éviter toute infection. Et après, j'regarderais cette épaule." Elle allait le passait à la loupe, pour sûr. Pour vérifier qu'il allait bien. Et après, elle s'occuperait de ses propres plaies. Même si ça allait plutôt bien et qu'elle était bien moins blessée que lui.
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Lun 1 Juin - 23:23
Et voilà, ma tentative d’éloigner Valaina de ma blessure au bas ventre se trouve être vaine. Dommage, hein ? Oui, d’autant que pour celle-là, je sais que je vais douiller. Vraiment douiller. Parce que je voir la chair des intestins quand je me penche, et que donc c’est que ce n’est pas très très joli. Pas du tout même. Je soupire et je baisse les yeux vers mes pieds. Bon, on va écouter la guérisseuse, hein, surtout qu’elle me fait un peu trop parler à mon goût. Non mais c’est quoi cette question qu’elle me pose là, de savoir sur quoi j’étais focalisé ? Je ne vais pas répondre. Je ne veux pas répondre. Parce que, pour le coup, ce serait réellement … Comment dire ? Un peu trop flagrant peut être. Contrairement à ce qu’Elladan me dit, je ne suis pas amoureux de Valaina… Bon, d’accord, mais juste un peu. Un tout petit peu. Je l’aime comme une sœur. Mais un peu plus qu’Arwen quand même… Parce qu’Arwen, elle est… Bah c’est ma frangine quoi. Valaina, elle est quand même un peu plus spéciale. Je baisse les yeux vers le verre entre mes doigts avant d’espéré que ça ne va pas non plus trop me shooter. Parce que, certaines des plantes de Valaina ont tendance à me délier la langue… C’est comme ça qu’elle a su où était la cachette de son cadeau d’anniversaire il y a un millénaire. Depuis, je me méfie d’elle, surtout quand son anniversaire approche. Bon, là ce n’est pas le cas, son anniversaire est passé depuis un moment, et elle a eu son cadeau, mais j’avoue que je préfère me méfier. Parce qu’il est des questions auxquelles je n’ai pas envie de répondre.
- Non, je ne faisais pas de concours stupide. Tu crois quand même pas que c’était le moment de faire un concours de tueurs d’orcs ? Il y en avait tellement… Et il y avait tellement de gens à protéger… ça aurait été malsain de faire un concours de tueries.
J’ai mes limites, quand même. Enfin, ça ne répond pas à la question, et la phrase suivante de l’elfe en face de moi arrive à la conclusion toute seule que ce n’était pas un concours, mais certainement plus lié à sa propre importance à mes yeux. Je grogne un coup et me contente de lever les yeux vers les planches du plafond. Elles sont jolies ces poutres. Magnifiques même. Avec mon talent pour tailler des bouts de bois, je suis sûr qu’il y a moyen de les personnaliser un peu plus. En plus, elle me fait mal, ma Valaina, avec ses doigts sur la plaie de mon ventre, et son baume qui sent bizarre.
- Aiheuuuuuu
Je grogne. Ouais, j’ai bu son machin dégueux, mais il a pas encore eu le temps de faire effet. Donc, j’ai mal. Et comptez sur moi pour le dire. Parce que, vu ce qu’elle me fait subir – OK c’est pour me soigner – j’ai bien l’impression que je vais y rester. Sérieusement, j’en ai marre là. Oui, c’est ma faute. J’ai pas fait attention. Mais est ce que c’est une raison pour me punir autant ? Je l’ai pas méritée cette blessure moi ! J’ai pas mérité de souffrir.
Je voulais juste sauver Valaina. C’est ça qui me fait souffrir maintenant ? Avoir voulu faire une bonne action dans ma putain de vie ? Une bonne action en cinq cent ans ? Et, j’ai le droit à une blessure ? Bah, croyez moi, j’vais continuer à faire n’importe quoi, moi. Voilà, c’est décidé. En ce jour d’Arda, je ne ferais plus que des bêtises. Je peux guérir, maintenant ?
- Mais, je l’ai déjà ma promise. Tu as dit peut être l’autre jour. C’est presque des fiançailles.
Un sourire monte à mes lèvres et je finis par tirer la langue à l’elfe qui me regarde. Pas dix secondes que ma résolution de faire n’importe quoi est prise et voilç que je commence à me sentir mieux. Certainement que c’est juste la mixture verdâtre que j’ai bue qui fait son effet. Pas trop tôt. J’écoute les explications de Valaina avec un air concentré sur le visage et je hausse les épaules
- C’est toi la guérisseuse… Fait comme tu veux.
Quelle entaille ? Attendez, de quoi elle parle là ?
- Ouais, on voit pas grand-chose… Et, tu t’es fait ça comment au juste ?
Mon regard se fait suspicieux, mais je plane un peu trop pour réellement être crédible.
- Je suis pas un garçon, je suis un…
Je pousse un glapissement de surprise quand elle me prend en traitre pour poser la lame sur mon bas ventre. Je grogne un coup et la laisse continuer à parler. Deux jours ?
- Est-ce qu’on pourra au moins aller jusqu’à Mirkwood pendant ces deux jours, ou bien tu vas t’occuper de moi comme d’un gros bébé en m’apportant le petit déjeuner au lit ? Pas que j’apprécie pas, hein, mais pour le coup, je pense qu’avoir plusieurs guérisseurs pour te seconder, ça pourrait être un peu utile…
Je me redresse un peu à sa demande et grogne un coup de douleur. Bon, c’est pas gagné tout ça, pas gagné du tout.
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Ven 5 Juin - 17:35
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Un concours d'Orcs, ça aurait été stupide. Plus que stupide. Et ça n'aurait servi qu'à une chose. Une seule chose. Se faire tuer. Elle aurait pu ... Et bien, avec la faute à pas de chance, oui, elle aurait pu ne jamais revoir Elladan ou bien Elrohir. Enfin, pour le premier, elle ne savait pas encore s'il allait bien ou non. Puisqu'elle n'avait aucune idée de ... Et bien, elle ne savait pas s'il allait bien, elle ne savait pas s'il était blessé, elle ne savait pas où il était encore pour le moment. Et elle espérait bien qu'il soit en vie. Sain et sauf, peut-être pas, dans le sens où il était peut-être blessé. Mais tant qu'il était sauf, c'était bien là le plus important. Elrohir avait grommelé quelques trucs quant à ce stupide concours qui n'avait pas eu lieu d'ailleurs. Il était bien grognon, mine de rien, mais elle pouvait comprendre. Après tout, il était blessé. Et pas qu'un peu. Et y'aurait pas eu de guérisseur dans les parages, Valaina n'aurait pas donné cher de sa peau. Mais elle était là. Et elle allait tout faire pour le remettre sur pied. Peut-être pas le plus rapidement possible. Elle n'était pas de ceux ayant un don en particulier. Mais qu'importe. Il irait bien. Elle s'en faisait la promesse. Pour sûr. Parce qu'elle ne supporterait pas de le perdre alors que c'était elle qui le soignait. Elle l'aurait mauvaise. Et pas qu'un peu d'ailleurs. "Oh, dans d'autres circonstances, je suis pratiquement sûre et certaine que ça ne vous aurait pas dérangé." Un gage à celui qui en tuait le moins. Ou je ne sais quoi. Mais bon, c'était que partie remise, si on peut dire cela ainsi. Et Valaina était certaine que si elle n'avait pas été dans leurs pattes et que ça s'était produit en plein coeur de la forêt, alors qu'ils étaient seuls, ça ne les aurait pas dérangé, pour sûr. "Au moins, avoir l'esprit altruiste, c'est bien." C'était même une bonne chose. "Mais faudrait faire attention à pas te retrouver blesser autant." Ouais. Mais bon. Elle allait le soigner. Et plus rien n'y paraîtrait.
Elrohir était un peu grincheux. Et quelque peu douillet également. A moins que c'était juste pour l'embêter. C'était possible. "Moi qui te croyais super fort et à l'épreuve de tout ..." Elle essayait de détendre l'atmosphère mais c'était pas des plus évidents. Parce qu'elle avait peur de se planter. Peur de ne pas réussir à le soigner. Oui, elle doutait. Et pas qu'un peu. En tant normal, elle était très confiante. Parce que la plupart du temps, les personnes qu'elle soignait, c'était principalement des inconnus. Ou des personnes qu'elle avait vu une ou deux fois dans sa vie. Et là, elle soignait quelqu'un qui ... Et bien, quelqu'un à qui elle tenait. Quelqu'un qui était important dans sa vie. Valaina respira un bon coup avant de poursuivre les soins. Elrohir s'inquiétait d'éventuelles cicatrices. Et il lui parla de sa promise également. Sur le fait qu'il l'avait déjà et qu'ils étaient presque fiancés. Elle eut un sourire amusé durant quelques instants. "Ah bon ... Et tu prévois quand le mariage ?" Peut-être jamais. Parce qu'il avait plutôt dit cela sur le ton de la plaisanterie après tout. Ou alors, il le pensait réellement. Valaina n'aurait su dire. Et elle ne voulait pas y penser. Du moins, pas pour le moment. Elle voulait se concentrer sur Elrohir. Sur les blessures qu'il avait.
D'ailleurs, elle lui avait expliqué comment elle allait procéder. Et elle lui avait parlé d'une vieille blessure qu'elle avait elle-même, et qu'elle avait soigné par ce procédé. Elrohir était surpris. Surpris de voir que la cicatrice était presque invisible. Mais également surpris de savoir qu'elle avait été blessée et qu'il n'en avait rien su. "Oh, tu sais, il y a plein de choses que tu ne sais pas sur moi. Ce n'est pas parce qu'on se connaît depuis toujours qu'on sait tout l'un de l'autre. J'suis même sûre et certaine que j'suis pas au courant de toutes les blessures que tu peux avoir." Et là, bam, elle avait appliqué la lame sur la blessure tandis qu'elle parlait, histoire de ... oui, de le surprendre. Et qu'il n'ait pas le temps d'empêcher la lame de le toucher. "Là. Une bonne chose." Maintenant, elle allait devoir passer à ses autres blessures. Elrohir ne semblait pas vouloir s'éterniser dans les parages. Il souhaitait se rendre à Mirkwood. Dans un sens, il n'avait pas tort. De vouloir se déplacer jusqu'à la forêt Elfique. Ils y trouveraient le gîte et seraient en sécurité. "J'aurais peu que ... Et bien, j'aurais peur que tes blessures se rouvrent." dit-elle dans un certain hochement de la tête. Elle passa une main dans ses cheveux. "Ou alors, il nous faudra une charrette, histoire que tu restes plus ou moins allongé le temps que les bords de la blessure soient un peu plus jolis." Deux jours, c'était le temps nécessaire. Deux jours, c'est ce qu'il lui fallait pour que Valaina soit sûre qu'il soit sorti d'affaire. "Déjà, on partira pas aujourd'hui, c'est certain." dit-elle tandis qu'elle commençait à examiner les autres blessures. "D'autres auront besoin de mes soins ... Et j'peux pas les laisser en sachant qu'ils sont blessés et que j'peux les sauver." Oui, elle allait bosser. Et pas qu'un peu. "Ou alors, y aller avec ton frère et me ramener un peu d'aide ici." Ca pourrait être une bonne chose. "Mais le problème est si la blessure se rouvre ... Est-ce que Elladan aura les bons gestes ?" Ouais, en gros, ça allait lui être difficile de se séparer d'Elrohir parce qu'elle craignait pour sa vie. Il avait de bonnes capacités de guérison, comme tous les Elfes, mais ça n'allait pas l'empêcher de s'inquiéter. "Bon, tes autres blessures ont l'air moins graves. Ca devrait aller." dit-elle dans un hochement de la tête.
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Dim 7 Juin - 18:03
J’ai … Mal. Alors que l’adrénaline du combat, alors que l’adrénaline générée par ma peur de perdre Valaina redescend, je réalise combien j’ai mal. Mon corps tout entier a été roué de coups, du moins c’est l’impression que j’en ai. Et, étrangement, c’est la blessure que me soigne justement Valaina qui est celle qui me fait le moins mal. Peut-être grâce à cette pâte qu’elle a mise dessus ? Je n’en sais rien, et je m’en fiche. Je grogne un coup alors que j’avale ma salive avec difficulté, me prenant d’un seul coup en pleine face tout ce que j’ai mis de côté durant le combat et alors que nous marchions sur le chemin du retour. Est-ce que c’est normal que ma cheville me fasse autant mal ? J’ai dû la tordre à un moment ou à un autre. Un mouvement du bras. Mon épaule me fait faire une grimace. J’ai du mal à me concentrer sur la conversation avec Valaina, d’autant que l’entendre parler des concours de tuage d’orc me tire un rictus lassé…
- On le fait lorsque nos vies ne sont pas en danger, Val. Lorsqu’il y a une dizaine d’orcs, et le perdant paye le dîner à la prochaine taverne sur notre chemin. Mais là … Là, il y avait des centaines d’orcs, Val. Il en arrivait de partout. On ne se battait pas pour un concours débile. On se battait pour nos vies, pour celles des gamins qu’on voyait courir à droite et à gauche, et pour te sauver toi. Faire un concours dans ces conditions c’est…. D’une part stupide, et le meilleur moyen de courir à la mort, de d’un autre côté totalement impossible. Dans ces moments, il n’y a que le bruit des épées, les cris d’agonie de nos ennemis. On ne sent pas la douleur. On ne sent pas l’acier qui traverse la chair. Il faut juste avancer. Serrer les dents, et prier pour survivre assez longtemps pour que les gens qu’on cherche à protéger soient en sécurité le temps qu’on se fasse déborder.
Je serre les poings, impuissant, avant de secouer la tête et d’avouer à mi-voix :
- Je ne sais même pas comment j’ai survécu. Je ne sais même pas comment on a survécu, tous les trois. Surtout toi. Quand t’as disparu de mon champ de vision je… J’ai cru que ce qu’il s’est passé avec Mère était en train de se reproduire, Val. J’ai cru durant une seconde que je n’arriverais pas à temps pour toi non plus.
J’ouvre mon cœur, un peu trop. Et puis, la douleur brise ma voix dans ma bouche et je laisse Valaina s’occuper de ma blessure au ventre, avec un glapissement lorsqu’elle pose sa lame chaude sur le cataplasme, avant de lui jeter un regard noir quand elle me dit que je suis douillet. Ouais, bah non, j’ai mes limites. Et, après avoir été passé dans une essoreuse à salade, je dois avouer que j’ai quand même le droit de me plaindre un peu. Pas trop, juste un peu. Juste ce qu’il faut pour pouvoir finir dans un bon lit bien chaud rapidement et m’écraser pour les dix prochaines années, au moins. Mais, j’essaie de plaisanter. De dire des bêtises. Pour rester conscient. Si je tombe dans les pommes, je suis cuit. Alors, je dois rester conscient et serrer les dents. Et, voilà que je rappelle à Valaina que je lui ai proposé, pour rire, de m’épouser il y a quelques temps, et qu’elle ne m’a pas dit non. Alors, oui, pour le coup, à l’époque, j’étais à moitié sérieux. Parce que, Valaina, je l’ai compris depuis un petit moment, c’est ma personne spéciale. Mais, je ne suis pas réellement certain que je pourrais réellement passer au-delà de son mariage avec un autre. Non, pas vraiment. Comme dirait Elinà, j’ai choisi. Et puis c’est tout.
- A l’automne ? Quand le soleil et les feuilles donneront l’impression que le monde est couvert d’or ? Les gens se marient tous au printemps, moi, je préfère faire ça à un autre moment. Parce que, je ne fais rien comme les autres, non ?
La preuve. Je demande à l’elfe que j’aime de m’épouser avant même de lui avoir dit que j’étais sérieux. Imbécile que je suis. Je la laisse me soigner et m’expliquer qu’il vaut mieux rester là durant quelques jours, au moins le temps de me requinquer un peu. Un pâle sourire monte à mes lèvres quand elle me dit qu’il y a plein de chose que je ne sais pas avec elle. Et, elle sur moi, alors. Je lui ai caché un grand nombre de choses au fil des siècles.
-Pas de charrette, je ne suis pas handicapé. Je resterai deux jours, alors. Et, si Elladan est moins blessé que moi, tu pourras lui demander, quand il repointera son nez par ici, d’aller s’occuper de te chercher de l’aide à Mirkwood.
Un pâle sourire et je lui laisse voir mon dos, histoire qu’elle termine rapidement avec moi, pour pouvoir se reposer elle aussi.
- Hors de question que tu ressorte aujourd’hui. C’est encore dangereux dehors, et si tu sors, moi aussi. Tes patients… Ils attendront demain qu’on soit sûrs que les orcs soient loin.
Mon regard se fait sévère et se plante dans celui de Valaina. Si elle sort, moi aussi.
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Jeu 11 Juin - 18:43
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La trouille ... Elrohir avait eu la trouille de la perdre. Ca lui était venu en tête à dire vrai. Valaina avait très mal senti les choses quand elle avait perdu de vue les deux frangins. Et quand les Orcs avaient fini par lui mettre la main dessus et la traîner, là, franchement, oui, elle avait vu sa vie défiler devant les yeux. Elle avait cru se voir partir. Elle avait osé imaginer les choses les plus terribles. Et elle avait fini par se dire que c'était sans doute son heure. Qu'elle y passerait. Ou qu'elle serait terriblement blessée. Si blessée qu'elle ne pourrait faire qu'une chose : tenter de guérir et finir par rejoindre les terres immortelles par delà la mer. Elle aurait abandonné, à ce moment là, tout ce qu'elle aimait. Ceux qu'elle appréciait. Et celui qu'elle aurait perdu et qui lui aurait fait mal, beaucoup de mal, ce serait ... Et bien, ce serait son très cher Elrohir. De tout ce qu'elle pourrait regretter et qu'il pourrait lui manquer, ça serait bien Elrohir. Il avait beau être pénible parfois. Il avait beau lui taper sur le système assez régulièrement. Il avait beau être effronté. Il avait beau faire des bêtises assez souvent. Pourtant, ne plus le voir assez régulièrement l'aurait ... Oui, ça lui aurait fait un petit quelque chose. Et pas qu'un peu. Mais bon. La question ne se posait pas. Non. Car elle était bel et bien en vie. Un peu cabossée, certes, mais bien moins cabossée que ce pauvre Elrohir qui devait souffrir le martyr. "Je dois avouer que j'ai craint ce qui pouvait se passer." dit-elle dans un soupir. "J'ai eu peur d'être torturée." Elle prit une lente respiration. "Force est de constater que j'ai eu un sacré coup de chance, il faut bien l'avouer." Un sacré coup de chance même. C'était ainsi. "Mais n'en parlons plus. C'est derrière nous." Et ce même si ça faisait moins d'une heure que ça s'était passé. Valaina ne voulait pas supposer ce qui aurait pu se passer ou ce qui ne s'était pas passé.
A la place, elle préférait se concentrer sur les blessures de ce pauvre Elrohir et faire en sorte de le soigner le plus rapidement possible. Oui, fallait qu'il aille bien. Même si cela ne l'empêchait pas de faire ses petites blagues habituelles. Et voilà qu'il repartait sur ... Et bien, sur cette histoire de mariage dont il ne pensait peut-être pas un seul mot mais cela ne l'empêchait pas d'en parler une nouvelle fois. Il n'avait pas envie de faire comme tout le monde. Il n'avait pas envie de se marier au printemps. Lui, il voulait faire quelque chose d'original. Lui, il voulait faire quelque chose d'amusant. Lui, il voulait un mariage en automne. Avec des fleurs plus exotiques. Avec des couleurs bien différentes de ce qu'on pouvait avoir au printemps. "J'avais bien compris que tu ne faisais rien comme les autres. Comme ta demande en mariage." Enfin, si c'en était une. "Avant de penser mariage, faut d'abord que je te sorte de là." Elle ne désespérait pas. Elle était sûre et certaine d'y parvenir. Ce qui pouvait plus l'inquiéter, c'était cette histoire de mariage. Est-ce que ... Est-ce qu'il était sérieux ? Ou bien n'était-ce là qu'une blague ? Est-ce qu'il avait vraiment envie de terminer sa vie avec elle ? Ou plaisantait-il ? Elle n'en savait rien. Elle n'en savait rien. Et pour le moment, ce n'était pas le plus important.
En tout cas, ils n'allaient pas partir. Pas tout de suite. Elrohir n'était pas en état. Il était sérieusement blessé. Il avait perdu pas mal de sang et il devait se reposer. Elle devait panser ses propres plaies également. Et fallait qu'elle s'occupe d'Elladan, du moins, s'il revenait dans les parages. Et il y avait encore beaucoup de personnes à soigner en ville. Toute seule, elle n'y arriverait pas. Elle aurait besoin d'un coup de main, c'était certain. Elrohir semblait lâcher prise. Il acceptait de rester tranquille. Au moins pendant deux jours. "Je n'y manquerais pas. Mais encore faut-il qu'il soit en bon état pour y aller." dit-elle dans un hochement de la tête. "Parce que je ne le laisserais pas partir s'il est dans le même état que toi." Quant à y aller ... Par elle-même ... Ca serait plutôt compliqué. [color=cornflowerblue]"Et dans le pire des cas, j'enverrais une autre personne. Un bon cavalier. Qui ne risquerait pas de faire un écart en cours de route. "Je crois même que c'est la meilleure des solutions ... Je doute que le roi et la reine restent muets à notre demande." Surtout qu'elle avait croisé Silyë avant d'arriver en ville. Elle avait soigné son fils en plus. Elle pouvait bien faire un geste pour les gens de Lakeville, non ? "Enfin, espérons qu'ils viennent." Toute seule, ça serait la galère. Toute seule, elle aurait sans doute plus de morts sur les bras que de survivants. Et elle ne voulait pas y penser. Valaina en vint à appliquer sa mixture sur la blessure d'Elrohir. Mais pas la même. Une autre. Parce qu'elle n'allait pas lui cramer la plaie cette fois-ci. Non, elle allait se contenter d'appliquer la mixture et d'attendre un peu que ça agisse Et elle finirait par panser sa plaie. Par la suite, Elrohir lui donna des ordres. Il ne voulait pas qu'elle sorte. Il voulait qu'elle reste tranquille. Elle secoua la tête. "Les Orcs sont partis. S'ils étaient là, c'était pour faire passer un message." en vint-elle à lui dire. "Et si j'reste là, tranquillement, ça veut dire que j'accepte de laisser mourir ceux qui pourraient être sauvés. Et ça, non, j'peux pas le faire. Quand bien même ça me ferait plaisir de te baby-sitter, de rester à tes côtés, j'peux pas ... J'peux pas Elrohir. Ca serait les condamner." Certes, elle allait être épuisée. Certes, elle ne pourrait pas aider tout le monde. "J'aimerais me montrer égoïste pour le coup. J'aimerais rester. Mais j'peux pas." Elle était têtue. Mais c'était pas comme si c'était ce qu'elle voulait le plus. Non. Elle préférerait rester Elrohir, c'était certain. Parce qu'elle était certaine qu'il allait faire des bêtises et qu'il n'en ferait qu'à sa tête. Mais ce n'était pas comme si elle avait le choix.
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Sam 27 Juin - 17:12
- Donc, ça veut dire que tu ne dis pas non ?
Mon regard ne quitte pas celui de la jolie blonde en face de moi alors que je pose la question, un air impénétrable sur les traits. Est-ce que je suis sérieux ? Oui, d’une certaine manière. Mais, profiter de cet instant pour lui faire du rentre dedans, c’est peut être totalement stupide, non ? Et si je lui claquais entre les doigts ? Non, mieux vaut attendre que nous soyons réparés l’un comme l’autre pour lui ouvrir mon cœur. Je lui retourne un sourire amusé, alors que j’essaie de changer de sujet. Parce qu’au fond, c’est soit blaguer et faire l’autruche, soit me concentrer sur ce que Valaina fait. Et, je me connais : je suis un véritable bébé. Tant que mon esprit est concentré sur autre chose, je ne sens plus autant la douleur et je peux faire un peu moins ma chochotte. Autant dire que je sais que Valaina ne me loupera pas. Alors, je parle. Je babille, je dis tout ce qui me passe par la tête, et je grogne lorsque les gestes de la guérisseuse atteignent certaines zones particulièrement sensibles. Heureusement que les elfes guérissent tout de même bien mieux que les humains… Une blessure comme ça aurait très certainement été fatale … Surtout sans guérisseuse aussi douée que Valaina pour me réparer.
Enfin, Valaina finit par terminer avec cette blessure vraiment grave au ventre, et obtient même de ma part une promesse : je serais sage pendant au moins deux jours, mais après, on part se reposer chez les elfes. J’ai une destination en tête, d’ailleurs, un de mes endroits préférés sur les Terres du Milieu, et je compte bien l’emmener avec moi, le temps que nos blessures cicatrisent correctement et surtout complètement.
- Alors, envoie un humain, peut-être, avec un message pour tante Silyë.
Bien que nous n’ayons pas le moindre sang en commun, Thranduil et Silyë ont toujours été pour moi comme de ma famille. J’ai grandi grâce aux entrainements des meilleures épées de la cité, même si je sais que l’un des meilleurs bretteurs de la Terre du Milieu se trouve être mon propre grand-père, Celeborn. Là-bas, j’ai toujours été parfaitement à ma place, parfaitement heureux, et je sais que je pourrais y retourner aussi souvent que je le souhaiterais sans jamais y être malvenu, même si nombreux sont les choix qu’ont fait le roi et la reine de la forêt noire que je ne partage pas réellement. Je possède néanmoins cette pudeur qui me permet de ne rien dire, et qui me permet de simplement acquiescer avant de changer de sujet lorsque la discussion tombe sur de mauvaises pentes. Face à Silyë et à Thranduil, je suis loin de l’éternel enfant taquin que je suis pour le reste du monde. Heureusement ! Enfin, cela ne veut pas dire qu’ils sont à l’abris des farces que j’ai pu faire par le passé. Non, personne n’est à l’abris, même si aujourd’hui, j’ai réussi à me calmer assez pour simplement rester moi-même, et arrêter de taquiner les gens pour le plaisir. J’ai gagné une maturité certaine que peu de gens savent voir. Les réputations ont la dent lourde chez les elfes, malheureusement.
- Si ça se trouve, des gens sont déjà partis les prévenir. Il y a d’autres elfes en Esgaroth, certains sont peut être allé à Mirkwood. Les guérisseurs doivent déjà être en chemin, tu sais qu’ils pourront aider, et puis… Le monde ne repose pas sur tes épaules. D’autres peuvent s’occuper de ça. Tu as d’autres choses à faire, cette fois.
Je passe la main dans mes cheveux, grimaçant lorsque je bouge le bras qui est blessé, avant de soupirer et de plonger mon regard dans celui de mon amie, rassurant, mais ferme à la fois :
- Tu as tes propres plaies à panser, et les miennes aussi. Tu sais que je ne pourrais pas rester là en te sachant dehors, à la merci du premier orc venu. Ce comportement ne leur ressemble pas. Venir, délivrer un message, repartir… Non, ce n’est pas normal. Les orcs pillent et tuent jusqu’à ce qu’il ne reste rien d’autre que des cadavres et des ruines en flammes. Je suis persuadé en mon âme et conscience qu’ils vont revenir, et je refuse que tu sois dehors, seule, lorsque ce sera le cas. Le seul compromis qu’il pourra y avoir ici, c’est que tu me laisse venir avec toi lorsque tu iras soigner tes patients. Armé.
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Dim 5 Juil - 11:25
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Elle ne savait pas s'il plaisantait ou pas. Elle ne savait pas si sa demande en mariage, quelque peu bancale, était réelle ou bien si c'était juste pour se moquer d'elle. Elle ne savait pas s'il y avait des sentiments là dessous ou bien si c'était juste pour détendre l'atmosphère. Elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle était piégée, comme un loup se retrouvant entouré par les chasseurs. Mais disons que oui. Que cette discussion la mettait un peu mal à l'aise. Du moins, tant qu'elle ne saurait pas si c'était sincère ou pas. L'était-il ? C'était l'éternel question qu'elle pouvait se poser quand elle était avec Elrohir. Il faisait des blagues assez souvent, assez régulièrement. Si bien qu'elle n'arrivait pas toujours à dire s'il était sérieux. Ou bien s'il ne l'était pas. Mais, et s'il l'était cette fois ? Si, pour une fois, c'était ce qu'il voulait ? Se caser, une fois pour toute ? Et s'il avait décidé d'arrêter les bêtises et de se fixer ? Et s'il avait jeté son dévolu sur elle parce qu'il l'aimait vraiment, sincèrement, depuis tout ce temps ? Tout ce que voulait Valaina, c'était ... Et bien, c'était que ça soit sincère. Que ça ne soit pas encore un truc pour se moquer d'elle. Elle l'espérait. Sincèrement. "Ca ne veut pas dire pour autant que je dis oui. Mais oui. J'dis pas non. Après, par contre, si j'apprends que c'est une blague et que c'est pour te moquer de moi, les blessures que t'as là, ça sera rien." Est-ce qu'elle était en train de lui faire des menaces ? Ouais. Carrément même. En même temps, on ne se moque pas impunément du coeur d'une femme. On ne joue pas avec le coeur d'une femme. Non, c'esst dangereux.
La blessure à l'estomac était soignée. Mais cela ne voulait pas dire pour autant que Elrohir était sorti d'affaire. Non. Maintenant, il devait ... Et bien, maintenant, il devait se reposer. Ne pas s'en faire. Rester au calme. Et même si tout son corps lui disait qu'il y avait des choses à faire. Valaina savait qu'elle aurait beaucoup de mal à le garder tranquille. Mais elle ferait son possible pour y parvenir. "Tu sais ... Je l'ai vu ... Avant de venir à Esgaroth. Elle n'avait pas l'air dans son assiette." Valaina continuait les soins de Elrohir. "En même temps, cela faisait longtemps que je ne l'avais vue. Depuis ... la venue du dragon." Elle eut un léger hochement de la tête. "Mais même ... Cela n'explique pas tout." Quelque chose clochait avec Silyë. Elle n'avait pas eu l'occasion d'en parler avec Thranduil avant son départ. Sans doute qu'elle devrait y retourner. Et voir par elle-même comment allait la reine. Elle lui avait donné quelques consignes. Ainsi que quelques herbes qui lui permettraient de se reposer un peu et aller mieux. Mais peut-être qu'il y avait autre chose là dessous. Elle n'en savait trop rien. Mais oui. Faudrait qu'elle y aille. Quand, elle ne savait pas encore. Mais elle verrait bien.
Selon Elrohir, oui, ils pouvaient envoyer quelqu'un d'Esgaroth chercher du secours chez les Elfes. Mais également, ils pouvaient ne rien faire. Dans le sens où il était pratiquement certaine qu'ils étaient déjà au courant et que d'autres guérisseurs allaient venir. Elle aurait tant aimé être optimiste. Autant que lui. Mais elle ne pensait pas que c'était le cas. Enfin, elle pouvait se tromper à dire vrai. Et elle espérait que ça soit le cas. Un coup de main, ça ne lui ferait pas de mal. "Je sais très bien que le monde ne repose pas sur mes épaules. Et d'ailleurs, ça serait le cas, j'veux pas dire mais je pense qu'on serait dans la merde." Oui, elle était douée dans ce qu'elle faisait. C'était certain. Néanmoins, non, avoir le monde sur les épaules, elle préférait même pas y penser. De toute manière, pour Elrohir, la décision était prise. Il ne comptait pas la laisser aller dehors. Elle était blessée. Elle était fatiguée également. Elle avait été tourmentée. La journée avait été riche en émotion et avec la faute à pas de chance, c'était peut-être pas encore terminé. Pour Elrohir, l'attitude des Orcs n'était pas normale. Ils allaient revenir. Alors, hors de question qu'elle s'en aille. Qu'elle quitte la maisonnée pour aller soigner des gens. Si jamais elle s'en allait, il l'accompagnerait. "Dans tes rêves mon grand. J'te laisserais pas crapahuter dans les rues d'Esgaroth avec la blessure que tu as à l'estomac. Ca, tu peux rêver." En même temps, si elle voulait faire ce qu'elle désirait, ne lui restait plus qu'une chose : le droguer et le faire dormir. Seulement, elle risquait d'avoir besoin de toutes les herbes qu'elle avait en stock pour soigner les autres malades. "T'as de la chance que j'ai besoin de toutes les herbes que j'ai ici. Sans quoi, je n'aurais pas hésité une seule seconde à t'assommer avec une mixture." Ce qui ne veut pas dire pour autant qu'elle ne finirait pas par lui donner un petit quelque chose pour qu'il lui fiche la paix mais bon. Oui, peut-être qu'elle le ferait. Elle grogna un peu. "Content de toi ?" Parce que oui. Elle n'allait pas sortir. Du moins, pas maintenant. Peut-être qu'elle resterait bien tranquillement. Ou pas. "Pour ton épaule, c'est bon. Ca sera un peu douloureux mais tu t'en sortiras." Et c'était une bonne chose. Une très bonne chose.
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Lun 13 Juil - 21:31
HJ : c'est mon petit frère qui m'a tapé le texte donc si y'a des fautes bizarres c'est normal j'ai juste dicté sans relire x)
Bon. Au moins, on peut dire que maintenant, le terrain est un peu balayé. Parce que, si cette demande en mariage tout ce qu’il y a de plus … de moins… Bon, on ne peut pas faire pire. Mais, au moins, je peux dire que j’ai balayé le terrain. Je sais que, le jour où je m’agenouillerais devant elle, une bague à la main, elle ne sera peut-être pas totalement surprise, mais elle ne dira pas non. C’est ça le plus important. Ne pas se faire repousser. Mon fragile petit cœur d’elfe ne le supporterait pas. Enfin, pour ça il faut que je trouve le temps de fabriquer cette bague, car je ne me vois pas lui offrir quoi que ce soit d’autre que ce que j’aurais pu faire de mes propres mains. Je suis certes la pire des catastrophes niveau romantisme, mais j’ai un minimum de savoir vivre, et d’éducation là-dessus. Enfin. Pour l’heure, je crois préférer me laisser le temps de la réflexion avant de réellement chercher à séduire Valaina. Les choses devront se faire petit à petit, et j’espère quelque part que maintenant que j’ai lancé le sujet, même si mon côté clown peut faire croire que c’est pour rire, Valaina va y réfléchir. Sérieusement.
- Nous verrons lorsque je te le redemanderais dans les règles, alors.
Une ombre passe sur mon visage et je secoue lentement la tête de droite à gauche à cette pensée, sortie un peu trop vite de mes lèvres. Bon, maintenant que j’ai gaffé jusqu’au bout, j’espère que Valaina ne va pas prendre mes avances un peu trop au sérieux. C’est déjà pour moi une grande avancée que de proposer ça. Il ne faut pas non plus chercher à vouloir me tirer les vers du nez. Je l’ai toujours dis : je ne dis les choses que lorsqu’elles sont prêtes à sortir et pas avant.
Quoi qu’il en soit, une blessure de soignée, il est temps pour moi de passer à la suivante. J’en ai beaucoup aujourd’hui, et si toutes ne nécéssitent pas forcément d’être recousues, un bon nombre d’entre elles prendront le chemin de la désinfection, que ce soit Valaina qui s’en occupe ou bien moi. Hors de question qu’après cette bataille, une petite blessure vienne s’infecter et me prenne ma vie, alors que les orcs n’y ont pas réussi. Ça non. Je suis tout de même bien plus solide que ça. Et plus malin aussi, car j’en ai connu au fil de mes siècles de combat qui négligeaient les petites coupures et qui finissaient pas se retrouver entre quatre planches – ou selon les croyances sur un bucher – pour une égratignure négligée.
- Tante Silyë ?
Voilà qui m’inquiète. Nous autres, les elfes, ne tombons que très rarement malades. C’est quasiment impossible pour nous de nous retrouver atteint des microbes des humains. C’est en partie pour cela que nos guérisseurs sont souvent mandés autour du monde : là où un humain aurait de grandes chances de succomber au même mal que son patient, nous autres y sommes presque naturellement immunisés. Je n’ai jamais entendu parler de grandes périodes de pestes chez les elfes, là où j’en ai vu plusieurs passer chez les humains. Si celle qui a longtemps été une plaie dans mon cœur, pour la figure maternelle et aimante qu’elle sait si bien être, est aujourd’hui malade, je me dois d’aller la voir le plus rapidement possible, afin de faire en sorte de m’occuper d’elle. Nous nous sommes ouvert nos cœurs respectifs il y a quelques temps, et j’ai compris qu’elle ne chercherait jamais à remplacer Mère dans mon cœur, bien qu’elle souhaite y voir un peu de paix apparaitre dedans.
- Je… Elle est peut être fatiguée des combats incessants contre les araignées ?
Une explication comme une autre, au fond. Crédible ? Peut être. Je ne suis pas guérisseur, au grand dam de mon père. Cependant, lorsqu’on voit comment je fais la cuisine, je dois avouer ne pas avoir envie de mélanger herbes et onguents pour donner cataplasmes et infusions. Cela serait bien trop dangereux à mes yeux pour ceux qui subiraient mes mixtures. Non, je préfère largement m’occuper de ce que je sais faire : découper des orcs en rondelle et me retrouver entre les mains expertes des guérisseurs.
Un rire monte à ma poitrine alors que le sujet de conversation change à nouveau, passant cette fois que la venue des elfes pour aider la ville. Je finis par dire que quelqu’un doit s’être chargé d’aller les prévenir et qu’on ferait mieux de rester là. Parce que… J’ai peur, quelque part. J’ai peur que les orcs reviennent. La réaction toute spontanée de Valaina me fait donc rire, et heureusement pour moi, la mixture apaisante fait bien son effet, sans quoi je serais certainement en train de me tordre de douleur à l’heure qu’il est.
- Et heureusement qu’elle ne repose pas sur les miennes, t’as vu l’état dans lequel je finis, à chaque fois ?
Par contre, cette idée de Valaina d’aller crapahuter dans la ville pour soigner les autres, je n’arrive pas à la cautionner. Pas du tout même. Plus j’y pense, plus j’ai l’impression qu’elle est mauvaise. Je me machouille la lèvre, finissant par proposer un compromis qui me semble acceptable. Maintenant qu’elle m’a réparé, je peux la suivre pour l’aider. Et, épée au clair s’il vous plait. Je suis blessé, pas obsolète. Et, si je ne peux pas dire que j’ai combattu dans des situations pires que ça, du moins au niveau blessures, je peux dire par contre que même blessé, je saurais laisser mon épée chanter la mort et la désolation devant elle si jamais les orcs se décident à revenir. Oui, cela me semble raisonnable. Pour une fois que je le suis, hein !
Mais, visiblement la demoiselle elfe en face de moi ne l’entend pas de cette oreille, comme il ne lui faut que quelques secondes pour repousser mon idée. Allons. Je ne la laisserais pas sortir seule. JE le sais, je ne supporterais pas de la perdre si jamais quelque chose devait lui arriver, et je n’ai pas envie de la laisser partir seule. Et s’il restait un orc dans un coin, bien content d’emporter une elfe dans son agonie ? Non, c’est hors de question. Enfin, voir la demoiselle accepter de se reposer avec moi sans sortir, cela me fait sourire. Content de ma victoire plus qu’inespérée, je ne fais cependant pas le mariole, acceptant avec un simple sourire la sentence, avant de me redresser un peu pour laisser à Valaina accès à mon dos.
- Lorsque tu auras fini, je pourrais dormir un peu alors. Mais, ne t’avise pas de t’enfuir pour aller soigner tes patients pendant ce temps sinon je sortirais par la cheminée s’il le faut pour te retrouver…
L’adrénaline est en effet retombée durant cette discussion, et la fatigue qui me tombe dessus me fait regretter de ne pas voir un lit là, maintenant pour me laisser tomber dedans. Et, tant pis s’il me reste du sang – le mien comme celui, plus noir, des orcs – un peu partout. Le bain attendra demain !
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Mer 22 Juil - 9:58
listen to your heart
Un haussement des sourcils qu'elle eut. Une pointe d'étonnement. Venait-elle réellement d'entendre ce qu'il venait de dire ? N'avait-elle pas rêvé qu'il avait dit cela ? Non, apparemment, non. C'était bien réel. C'était pas un rêve. Il avait fait une demande un peu ... comment dire ... bancale ... mais il poursuivait. Il renchérissait. Voilà qu'il lui disait qu'il finirait par lui refaire sa demande. Plus tard. A un autre moment. Etait-il sérieux ? Oui. Il avait ce regard quand il était sérieux. Il n'était pas en train de lui raconter des conneries. Elle et lui ? Lui et elle ? Ca sonnait bizarre dans sa tête. Et pas qu'un peu. Ouais, ça sonnait vraiment bizarre et il n'était pas en train de lui raconter des bêtises. Que lui disait son coeur ? Est-ce qu'il pouvait y avoir quelque chose entre elle et lui ? Ils s'étaient toujours considérés comme faisant partie de la même famille. Ils s'étaient toujours considérés comme des frères et des soeurs. Pouvait-il y avoir autre chose entre eux ? Pouvait-il y avait quelque chose de plus fort ? Des sentiments qui lieraient leurs coeurs l'un à l'autre ? Et ce pour l'éternité ? Peut-être. Elle n'avait jamais trouvé chaussure à son pied. Il n'y avait jamais eu ce petit tilt, ce petit quelque chose qui aurait fait que ... et bien, qu'elle avait trouvé son âme soeur. La raison de cet échec était peut-être toute simple au final. Peut-être parce qu'elle l'avait déjà trouvée, et qu'elle était juste aveugle. Qu'elle ne voyait pas ce qu'il y avait devant elle. Qui sait ? Ca allait trotter dans sa tête pendant un petit moment. C'était certain même. Elle ne répondit rien à cela. Rien de plus. Elle avait besoin d'y penser. Elle avait besoin d'y réfléchir. Et surtout, elle avait besoin de se convaincre que c'était pas une blague et qu'il était pas en train de se foutre d'elle.
Valaina continuait à le soigner. Elle avait évoqué, sans réellement le vouloir, le cas de Silyë. La reine de Mirkwood. Elle était passée par le palais avant de venir à Esgaroth. Non pas que c'était dans ses projets. Mais elle avait trouvé le prince en cours de route. Il s'était retrouvé blessé et elle n'avait pas pu l'abonner à son sort. Ce n'était pas son genre. Du tout même. Elle aurait très bien pu lui donner quelques onguents et le laisser se débrouiller tout seul. Mais non. Elle avait préféré le raccompagner. D'ailleurs, monsieur avait été tête de mûle avec elle parce qu'il avait refusé, au départ, de monter sur le cheval. Il préférait marcher selon lui. Heureusement qu'elle avait réussi à lui faire changer d'avis mine de rien. Sans quoi, ça aurait pas été drôle pour lui. Pour sûr. Mais bon, pour en revenir à ce qui nous intéresse, oui, elle avait évoqué le cas de la reine de Mirkwood qui ne semblait pas être en top forme. Vérité ? Ou bien simple illusion ? Difficile à dire. Mais Valaina qui l'avait connue rayonnante, oui, elle trouvait qu'il y avait un sacré changement. Ce n'était peut-être que les araignées, comme venait de le dire Elrohir. Peut-être qu'elle était fatiguée de devoir repousser sans cesse les araignées. La blonde se contenta d'un haussement des épaules. "Peut-être bien. Je ne saurais dire. Peut-être que c'était simplement un mauvais jour également." Elle en doutait. Parce qu'elle avait cru lire en elle une certaine fatigue. Mais peut-être que ce n'était rien de tout cela. Peut-être qu'il y avait autre chose là dessous. Et sans doute qu'elle n'aurait pas la réponse à ses interrogations. C'était comme ça. Et pas autrement. Elle prendrait de ses nouvelles. Quand ils repartiraient, elle s'arrangerait pour qu'ils passent près du royaume. Et qu'elle aille voir Silyë, histoire de vérifier que tout allait bien.
Le sujet suivant était plus léger. Elrohir n'était pas un héros. Enfin, il l'était. Mais il ne pouvait pas se permettre d'avoir le monde sur les épaules. Il ne pouvait pas se permettre de sauver tout le monde. Parce qu'il finirait par y perdre la vie s'il déconnait trop. Et Valaina n'avait pas envie que ça arrive. Bien évidemment que si ça ne tenait qu'à elle, elle ferait en sorte qu'il n'ait pas à sauver tout le monde. Elle ne voulait pas qu'il perde la vie. Elle ne voulait pas trop y songer non plus pour autant. "Tu finirais par être tout cassé si jamais t'avais le monde sur les épaules." avait-elle dit dans un hochement de la tête. "T'es pas vraiment un cadeau quand t'es tout cassé." Et elle, c'était encore pire. Elle était terrible quand elle était blessée. Ca ne lui arrivait pas souvent. Ca ne lui était pas arrivé depuis un petit moment d'ailleurs. Quelques siècles. Elle se tenait à l'écart du danger. Elle était moins fofolle que par le passé. Oui, certains s'assagissent quand ils deviennent vieux. D'autres moins. Par exemple, Elrohir, lui, ne semblait pas être plus sage avec le temps.
En tout cas, Valaina n'avait pas envie de se reposer. Enfin si, elle souhaitait se reposer et panser ses propres plaies. Mais elle voulait également se rendre dehors. Pour soigner les gens. Et elle ne le pouvait pas. Sans quoi Elrohir allait la suivre et il allait rouvrir ses plaies. Et elle ne le voulait aucunement. Au pire, elle pouvait toujours ... Et bien, elle pouvait toujours faire passer le mot qu'elle était indisponible et que si les personnes avaient besoin de soin, ils pouvaient toujours se déplacer. oui, c'était une idée comme une autre. Oui, sans doute qu'elle allait faire ça. Qu'elle allait sortir juste quelques instants, le temps de trouver quelqu'un qui allait prévenir tout le monde. "Essaie toujours de sortir par la cheminée. Je pense que tu auras du mal." avait-elle dit dans un hochement de la tête. Elle n'allait pas sortir. Ou du moins, elle n'irait pas bien loin. Les blessures étaient soignées. Et pansées. "C'est bon. Tu es soigné. Pas guéri pour autant. J'ai une chambre d'amis dans laquelle tu pourras te reposer." Et il en avait besoin.
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Lun 27 Juil - 0:42
Quelque part, ce que me dit Valaina sur Tante Silyë m’inquiète. Vraiment. Mais, je préfère n’en rien montrer car je sais que je n’arriverais pas à gérer une dose de stress en plus. Mon regard se pose dans le vide et je tente de trouver des excuses, de me voiler la face, quelque part. Parce que c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Je hoche la tête de haut en bas, histoire de donner raison à Valaina. Oui, peut-être qu’elle a raison : On a tous nos mauvais jours. Enfin, il faudra creuser cette histoire.
Moi ? Pas un cadeau quand je suis cassé de partout ? Mais… C’est normal ! ça fait mal. Avoir mal rend tout le monde grincheux. Un sourire sur les lèvres, je me contente de l’observer, mon amie de toujours. Je l’observe et je hoche simplement la tête de haut en bas avant de secouer la tête de droite à gauche.
- On serait mal barré en plus… Ma réputation de catastrophe ambulante n’est plus à refaire. Même si je me suis calmé. Je n’ai pas fait une seule blague depuis…
Ma voix se brise. Je ne peux pas le dire. Je n’ai jamais pu en parler réellement. Par mots détournés, par des allusions. Mais, j’ai du mal à prononcer ce nom. J’ai du mal. Même avec Valaina ou mon frère, alors qu’ils sont, l’un comme l’autre aussi touchés que moi par cette perte.
Je finis par réclamer un lit. Je me sens fatigué, épuisé. Au bout du rouleau. Je n’en peux plus du tout. Mais, si je vois que Valaina essaie de s’enfuir pour aller soigner ses patients, oui je la poursuivrais. Parce qu’aujourd’hui, j’ai réalisé quelque chose que je soupçonnais depuis un moment déjà. Mon cœur tombe petit à petit amoureux de Valaina. Comme si c’était naturel. Normal.
- Par pitié, laisse-moi m’effondrer dans un lit. Je t’offrirais des draps neufs vu que je suis couvert de sang et que je n’ai aucune envie de me laver maintenant…
Une fois la dernière blessure pansée, je me relève et titube jusqu’à la porte. Arrivé là, je m’accroche au chambranle et me retourne vers Valaina pour l’observer durant quelques secondes. Je finis par prendre une grande inspiration et je penche la tête sur le côté.
- Soigne tes blessures et repose toi d’accord ?
Sans attendre sa réponse, car sur mon visage se trouve une expression bien trop inquiète pour mon propre bien, je repars, clopin-clopant, vers la chambre d’amis. Là, je ne prends même pas la peine d’ouvrir les draps. Je me laisse tomber, face la première, avant de fermer les yeux et de tomber dans un sommeil aussi profond que sans rêves.
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Mar 4 Aoû - 17:39
listen to your heart
Elrohir était soigné. Elrohir était sauf. Elrohir n'allait pas se vider de son sang. Et Valaina était contente d'avoir pu le sauver. Le voir disparaître, ça aurait été ... Non ... Elle préférait ne pas y penser à dire vrai. Elrohir allait bien. Il n'était pas mort. Il était bel et bien en vie. Pénible, certes, mais en vie. Et c'était une bonne chose. Une très bonne chose. Sa journée était-elle terminée pour autant ? Oui et non. Oui si elle décidait de se soigner et de ne pas ressortir de la maison. Non si elle décidait de sortir pour soigner les autres. Mais elle était fatiguée. Elle aussi. Elle avait des plaies à panser. Et sortir, ce n'était peut-être pas une si bonne idée. Et ce même si elle avait envie de le faire. Sans doute qu'elle allait opter pour la deuxième solution. C'est à dire envoyer quelqu'un prévenir que ceux qui voulaient des soins pouvaient venir jusqu'à elle et qu'elle ne pouvait pas se déplacer avant le prochain jour. Ouais, c'était une bonne idée. Elrohir était fatigué. Et il réclamait à corps et à cri un lit. "A ce que je sache, je ne t'empêche pas de t'effondrer dans un lit." dit tout. Elle lui avait même dit où il pouvait trouver un lit. Il devait se reposer. Elle également. Elrohir s'était éloigné, lui demandant de se reposer, elle également. Et puis, il était parti. Et elle avait cru entendre une espèce de boom dans la pièce d'à côté. Alors, par curiosité, elle avait été voir. Simplement l'Elfe qui s'était écroulé sur le lit et qui pionçait déjà. Il ne lui avait fallu guère de temps pour s'endormir. Signe qu'il était vraiment fatigué. Ce que Valaina avait fait une fois que Elrohir avait eu le dos tourné ? Non, elle n'était pas partie. Non, elle était restée. Elle avait pansé ses plaies. Et elle était restée tranquille. Enfin, façon de parler. Elle n'avait pas pu s'empêcher de faire quelques onguents et quelques baumes qu'elle distribuerait le jour suivant, une fois qu'elle se serait reposée un peu. Car même si elle ne l'avouerait pas, Elrohir avait raison. Elle avait besoin de repos. Elle avait besoin de se poser un peu. Et de réfléchir à ce qui venait de se passer. Cette discussion qu'elle avait eu avec son frère de coeur. Mais également l'échange verbal qu'elle avait pu avoir avec les Orcs. Affaire à suivre.