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| Jeu 8 Jan - 1:13 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Je finis par lui sourire, vaincu, et accepter de me faire trainer jusqu'à l'étendue gelée, mes yeux restant plantés dans les siens durant tout le temps que prend la traversée infernale, avant qu'à peine arrivés de l'autre coté elle me pousse dans la neige dans laquelle je tombe sur le dos. Je me relève sur un coude pour voir mon elfe s'enfuir en courant et je me relève pataudement, la main sur laquelle je comptais m'appuyer s'enfonçant dans la neige, avant de lui courir après pour la rattraper. Il me faut plusieurs mètres de course pour la rattraper et l'entrainer dans une nouvelle chute suite à laquelle elle se retrouve dans la neige alors que je la bloque, installé au dessus d'elle. Avec un sourire amusé, je lui vole un baiser avant de l'embrasser à la mâchoire, puis dans le cou. L'embrasser, je pourrais faire ça toute ma journée. Je finis tout de même par me redresser, laissant mon regard flirter avec le sien un instant avant de l'embrasser de nouveau, plus passionnément que la première fois. Je ne libère ses lèvres que pour reprendre mon souffle avant de me relever à demi au dessus d'elle, passant la main dans ses cheveux pour en libérer son visage, le sourire aux lèvres, avant de plonger la main dans la neige et la relever au dessus de son visage pour égrainer la neige sur elle.
"Tu m'as balancé une boule de neige en pleine face, tu te souviens?"
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| Mer 14 Jan - 0:32 Nous sommes de vrais enfants. Des gamines de presque trois mille ans, mais tout de même… Nous sommes l’un comme l’autre capable de rester si sérieux alors que la situation l’exige, cependant, à la seconde où nous pouvons redevenir nous même, le sérieux disparait au profit d’autre chose, de plus naturel, de plus spontané. Et, cette relation sans artifices, nous l’avons toujours eue, du moins jusqu’au départ de Celebrian pour les Terres Immortelles. Là… cette relation s’est un peu étiolée, mais c’était normal. C’était normal au vu de la peine qu’il ressentait, et de cette quête de vengeance dans laquelle il s’est perdu. Cependant, j’espère aujourd’hui pouvoir apaiser son cœur, et lui apporter autre chose, de plus doux, de plus tourné vers l’avenir et la construction, lui qui encore aujourd’hui sait si bien se perdre dans le passé.
Et, pour revenir à cette journée, à ces jeux, je dois avouer être heureuse de le voir sourire à nouveau, comme autrefois, même si sa tête lorsque je l’ai poussé dans la neige valait largement le coup. Pour être franche, la boule de neige a peut-être été la goutte de trop, pour lui qui ne voulait plus entendre parler de neige jusqu’à la fin des temps. Mais, je savais parfaitement qu’elle serait aussi le début des hostilités. Quelques baisers échangés, des rires, et me voilà à mon tour sur le dos dans la neige, un Elladan passablement joueur qui me laisse tomber de la poudreuse dessus, goutte à goutte.
- Hey ! C’était une boule de neige, pas la totalité de ce que tu peux porter dans les bras !
Mais la poudreuse finit par tomber sur mon visage, alors que j’essaie de me débattre, et elle fond petit à petit et des gouttes d’eau gelée tombent et glissent le long de ma peau pour finir dans mon cou, mouillant mes vêtements. J’ai froid, maintenant. J’ai froid, et je me mets à trembler, avant de lever un regard de chaton mouillé vers Elladan. Je n’ai plus envie de rester là, j’ai envie de rentrer au chaud et de me blottir sous la couverture bien chaude, avec Elladan contre moi. Et, ma vengeance pour sa réaction toute disproportionnée viendra, bien sûr. Quand il n’y pensera plus.
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| Lun 26 Jan - 22:39 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Je prend un malin plaisir à faire tomber la neige de la main presque flocon par flocon sur son visage, admirant les gouttelettes d'eau fondre sur ses joues roses avant de l'embrasser de nouveau, un sourire tel que je n'en ai pas eu depuis longtemps accroché aux lèvres. L'insouciance d'une bataille de neige, cela fait bien longtemps que je n'y avais pas gouté et j'avoue apprécier d'en profiter, comme Elinà seule sais me faire sortir de la tête, pour quelques instants du moins, tous les combats qui ont rythmés et rythment encore ma vie. Enfin, mon combat, ici et maintenant, c'est de la faire rester dans la neige, alors que ses yeux de chat potté me poussent à la libérer du poids que j'exerce sur elle pour la maintenir au sol. D'un autre coté, voir la féroce Elinà supplier du regard pour que je la laisse se relever, je crois que je ne raterai ça pour rien au monde ... pour une fois que ce n'est pas moi qui suis dans sa situation, avec mon frangin sur le dos! Je l'embrasse une nouvelle fois avant de me reculer, lui offrant ma main pour l'aider à se relever avant de l'attirer contre moi à peine sommes nous debout, lui offrant un nouveau sourire alors que je passe mon bras derrière ses épaules pour placer son capuchon sur ses cheveux. "Tu sais ce dont j'ai envie là? J'ai envie de voir revenir ces fleurs que tu m'as décris, le soleil se reflétant dans les feuilles d'or des arbres, et pouvoir t'épouser après l'avoir rêvé tant de fois."
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| Mer 28 Jan - 0:03 Je lui fais le regard de chaton le plus chaton possible, mais rien n’y fait. Il préfère s’amuser à me verser flocon après flocon sur le visage et le haut du corps, jusqu’à ce que j’n sois transie de froid. Oh, qu’il s’attende à une vengeance est plus vengeresses celui là… Je vais le priver de gâteaux au miel et aux amandes pendant dix ans au moins. Oui, au moins. Finalement, ses lèvres viennent voler les miennes une nouvelle fois, avant que je le sente me tirer jusqu’à ce que je sois debout pour m’embrasser à nouveau. Un sourire radieux monte à mes lèvres alors que mon regard plein d’étoiles et de promesses à peine contenues se relève pour remercier le ciel et les Dieux de m’avoir enfin octroyé réponse à ces prières que je leur envoyais chaque jour. Mon nez se niche dans le creux de son épaule, alors qu’il remet mon capuchon sur mes cheveux pour me protéger de la neige qui tombe.
- Ah, parce que maintenant, tu en rêvais aussi ? Je ne t’aurais pas cru si fleur bleue, mon aimé…
Oh, que ces mots me font bondir le cœur dans la poitrine. Que j’ai l’impression qu’il va finir par me sortir de la peau, celui là. Je sais bien que ce n’est pas possible, je sais bien que c’est une chose scientifiquement impossible, mais je ne peux que songer qu’il va s’en rendre compte un jour.
- Pourtant, j’ai souvenir que c’est moi qui t’ai demandé de m’épouser… J’ai souvenir que tu as même eu un air de panique sur le visage lorsque j’en ai parlé. Et là, tu souhaite retourner dans ce rêve que je t’ai conté ?
Je m’éloigne de lui pour plonger mon regard vert dans le sien, malicieuse, et puis je me hisse sur la pointe des pieds pour arriver jusqu’à son oreille où je murmure quelques mots de plus :
- Dans mon cœur, je suis déjà ta femme, Elladan, et ce jour ne sera qu’une formalité qui permettra simplement au monde entier de le savoir, car je veux le leur crier, et leur envoyer le bonheur qui m’habite lorsque je suis près de toi au visage.
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| Mar 3 Fév - 16:48 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? J'en ai rêvé oui, chaque nuit depuis que Elinà a pris l'initiative de ce mariage, me ramenant à une époque où j'étais bien davantage le jeune elfe insouciant inspirant la terreur dans le cœur de chaque elfe de Imladris que le guerrier vengeur et l'archer d'exception que je suis aujourd'hui. Cette époque où mon arc me servait davantage à expliquer à Elrohir et Legolas que c'était moi le meilleur tireur de la bande plutôt qu'à abattre un par un ces créatures toujours plus nombreuses jour après jour que sont les orcs, cette vermine dont mon frère et moi nous sommes juré de voir l'extinction même s'il nous faut nous éteindre nous-même pour cela. Mon sourire se montre tout à coup un peu faux, habité par cette espèce de nostalgie d'un passé perdu qui me prend de plus en plus souvent ces derniers temps, et je suis content que Elinà ne puisse pas lire sur mon visage comme le livre ouvert que je suis avec elle, cachée contre mon épaule qu'elle l'est. Je soupire, autant amusé de sa réponse que pour éliminer ces sombres pensées de mon esprit, avant de lui offrir une moue telle que la lui aurait offerte un enfant pris en faute. De toute façon, il parait qu'avec la non moins fameuse "j'ai rien fait, allez voir mon frère", c'est l'expression que mon visage connait le mieux.
"N'interprète pas trop mes paroles, tu pourrais être déçue du résultat. Tu m'as mis ces idées dans la tête, et toi seule est responsable de mes rêves. Bien que je ne puisse nier les préférer aux cauchemars qui hantent nombres de mes nuits..."
Ma main sur sa joue, mon regard ne parviens à voir rien d'autre que le sien alors que je tente de m'expliquer en sentant que je suis capable de commettre à la sortie LA gaffe de l'année qui va nous séparer fâchés alors que telle n'était pas mon attention. Parler ouvertement à quelqu'un n'est clairement pas mon fort, surtout de sujets que je tiens à garder particulièrement secrets, comme ce qui tourmente mes nuits. Elrohir seul vit une vie suffisamment proche de la mienne, étant passé par les mêmes épreuves que moi, pour savoir ce qui me passe par l'esprit quand je me réveille au beau milieu de la nuit, que cela soit à Imladris ou au beau milieu de la forêt. Le seul qui me cause tels cauchemars, également, comme, malgré toute la confiance que je place en lui, je ne peux m'empêcher de m'inquiéter suffisamment à son sujet pour alimenter de nouveaux cauchemars. Quand il ne s'agit pas de notre mère, des orcs, de toute autre créature aussi malsaine ou d'images apocalyptiques semblant sur le coup primordiales pour n'être plus que vagues souvenirs à mon réveil, c'est pour mon frère que je m'inquiète, même si cela est l'un des rares secrets que j'ai pour lui. Sa fierté ne l'accepterait pas, tout comme la mienne n'accepterait pas d'entendre qu'il se fait du souci pour moi. Avec Elinà, les rêves me semblent plus doux, et je dirai même que sa présence à mes cotés semble éloigner les fantômes avec lesquels je vis au quotidien... Le jour où je reprendrais la route, le retour à la réalité sordide de ce monde risque de faire mal, j'en ai pleinement conscience, mais mon esprit semble avoir décidé de profiter de cette paix providentielle.
Mon regard se retrouve dans le vide, n'ayant plus son horizon vert à observer, alors qu'elle quitte mon champ de vision pour s'approcher de mon oreille, me glissant quelques mots me faisant sourire alors que mon bras passe autour de son épaule, ma main venant se glisser derrière sa nuque, malgré la barrière de son capuchon recouvrant ses cheveux. Je me redresse pour reculer mon visage du sien avant de fermer les yeux, posant mon front gelé contre le sien - le capuchon aurait été une bonne idée, mais j'ai laissé ma cape chez moi, c'est ballot... - avec un sourire figé sur les lèvres, ne trouvant rien de plus à répondre à ses paroles que quelques petits mots qu'elle connait déjà.
"Je t'aime. Définitivement. Et si l'on me laissait la possibilité de choisir à nouveau, c'est encore toi que je choisirai."
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| Mar 3 Fév - 22:37 - Et, je suis fière de moi, pour le coup.
Non, je ne relèverais pas cette histoire de cauchemar. Non, je ne veux pas qu’il m’en parle, pas maintenant, pas alors que nous sommes réellement l’un avec l’autre, fiancés, en plein projets d’avenirs, en pleine préparation du mariage. Oh, nous avons eu la bénédiction et de ma famille, et de son père, nous avons tout. Nous pouvons avancer, nous pouvons construire quelque chose. Et, quelque part, même si je sais à quel point ses cauchemars sont violents, pour avoir été là quand il en faisait, parfois, pour l’avoir senti dans des auberges, alors qu’il était dans le lit d’à côté. De longues heures durant, ensuite, je suis restée immobile dans mon lit, lui tournant le dos, incapable de décider si je devais aller le voir pour le prendre dans mes bras ou simplement rester là, à lui laisser un peu de fierté, alors que toute sa nuit se passait entre cauchemars violents et périodes de veille où sa respiration rapide me serrait le cœur. Mais, peut être que j’aurais dû. Peut-être que j’aurais dû sortir de mon lit et aller simplement me blottir dans ses bras pour l’apaiser. Peut-être que j’aurais dû oublier cette fierté étrange qui le possède en permanence. J’aurais dû marcher sur cette fierté, quitte à prétendre que c’était moi qui avait eu un cauchemar et qui avait besoin de lui.
Alors, non, je ne veux pas parler des cauchemars. Je ne dois pas en parler. C’est une des choses dont j’ai envie de le guérir, petit à petit, pas à pas. Je veux qu’il se tourne vers l’avenir, je veux qu’il se tourne vers autre chose. Vers nous, vers notre avenir, nos futurs enfants, notre futur ensemble. Notre immortalité. Et, au fond, je crois que si je dois rester là, en Imladris, et ne jamais plus voyager, pour qu’il soit rassuré, pour qu’il arrête de tourner en rond et pour qu’il soit sûr et certain que je suis ici, en sécurité, dans la cité des elfes. Je suis certes une grande voyageuse, je suis certes une guérisseuse qui aime son métier, mais, pour lui je pourrais essayer. Je pourrais essayer de faire en sorte que les choses aillent mieux pour lui, pour le rassurer. Même si cela me coute réellement. Même si voyager fait partie de ma vie.
Quelques mots dans son oreille, alors que mon regard s’emplit d’étoiles. Oh, comme j’ai l’impression de perdre toute ma pudeur en lui disant ça… Mais, les lèvres d’Elladan me font tout oublier. Les lèvres d’Elladan sur les miennes me font partir vers une autre contrée, où mon cœur explose de joie dans ma poitrine. Finalement, au bout de quelques trop courtes secondes, il s’éloigne de moi et il pose son front glacial contre le mien, pour me murmurer quelques mots qui étirent mes lèvres en un sourire qui monte jusqu’à mes oreilles.
- Alors, si tu dois tout recommencer, ne me fait pas attendre trois mille ans…
Ma main monte caresser sa joue et je frissonne un peu :
- On rentre ? J’ai plus envie de jouer dans la neige. J’ai envie de passer la soirée dans tes bras avec des gâteaux, du miel et du thé brûlant.
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| Sam 7 Fév - 23:00 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Je lâche un rire amusé quand Elinà me dit de ne pas attendre trois-milles ans avant de recommencer, si j'avais à repartir de zéro avec elle. Je pourrais préciser que sans elle, nous aurions pu attendre trois-milles autres années avant que je ne me réveille, mais je vais éviter de m'enfoncer davantage avec un fait que nous connaissons aussi bien l'un que l'autre. Sa main est froide contre ma joue mais je ne la retirerai pour rien au monde, malgré que je finisse par m'écarter pour passer à coté d'elle et laisser mon bras s'installer autour de ses épaules pour la serrer contre moi alors qu'elle me propose de rentrer. Vu la température extérieure, je suis parfaitement d'accord pour rentrer me mettre au chaud devant la cheminée, et si c'est avec Elinà dans les bras, c'est encore bien mieux. Bon, avant de songer à la cheminée brulante, il va falloir que Elinà me redonne un bon coup de main pour traverser la rivière. Étonnamment, je ne me suis pas amélioré en "patinage" au cours de la dernière demi-heure, et j'aurai autant besoin de son aide au retour qu'à l'aller.
Une traversée laborieuse plus tard, nous reprenons le trajet en direction d'Imladris, mon bras de nouveau installé autour de ses épaules, la température se réchauffant nettement maintenant que nous avons traversé la rivière en sens inverse. Ce n'est pas pour cela que je m'éloignerai de Elinà, cependant, et je ressers davantage mon bras autour de ses épaules pour rapprocher davantage encore Elinà contre moi.
"Chez toi ou chez moi? Quoique ... chez toi, on aurai ni mon frère ni mon père sur le dos, en fait..."
Je porte le regard vers elle, m'arrêtant presque sur ma route pour tenter de croiser son regard en attendant sa réponse, bien que je sois à peu près certain qu'elle sera d'accord avec moi. Il n'y a aucun doute que nous aurons plus de tranquillité chez elle que chez moi, où mon frère n'a jamais su s'arrêter devant ma porte fermée, ou mon père me convoquer pour une raison ou une autre alors même que je viens de me poser.
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| Jeu 12 Fév - 0:30 J’aide donc Elladan à traverser la rivière gelée, et je le guide pas à pas, son regard dans le mien, jusqu’à l’autre côté de la rive, avant de récupérer nos affaires et de prendre le chemin de la cité, blottie contre lui, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Parce qu’au fond, même si notre couple n’a que quelques semaines, c’est devenu la chose la plus naturelle du monde. Car, oui, c’est quelque chose que j’ai réellement voulu durant des années, être dans les bras d’Elladan, pouvoir plonger mon regard plein d’étoiles dans le sien sans avoir honte ou peur de ces sentiments qui m’habitent depuis si longtemps que j’en ai oublié l’origine. Ma tête finit par se poser sur l’épaule de mon elfe alors que nous avançons vers l’entrée de la cité tous les deux. Et puis, finalement, nous arrivons à l’entrée de la ville.
- Chez moi. Ma servante est de congé ce soir, on sera tranquilles. Et, oui il n’y aura ni ton frère, ni ton père, même si je pense qu’Elrohir pourrait comprendre que tu préfère passer la soirée dans les bras de ta fiancée qu’à prévoir votre prochaine chasse à l’orc… N’est-ce pas plus agréable ?
Un sourire mutin monte à mes lèvres alors que nos pas nous amènent rapidement jusque chez moi. Là, ma servante est justement partie, me laissant sur la table un plat de lasagnes encore chaud. Je quitte – à contrecoeur – les bras d’Elladan pour sortir une seconde assiette que je dispose en face de la mienne avant de me tourner vers l’elfe qui m’accompagne :
- Tu as faim ? J’ai mangé un sandwich en t’attendant, au bord de la marre, donc… Je peux attendre quelques heures, et je dois avouer que je préfèrerai largement réchauffer tout ça et passer quelque temps dans tes bras plutôt que de manger tout de suite…
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| Ven 13 Fév - 16:32 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Ok, chez elle si elle le souhaite. Pour tout dire, ça m'arrange. Pas mal même. Déjà, ça fait moins de route à faire. Eh, râlez ou pas, faut la monter la cité pour aller rejoindre la demeure de mon père, et donc par conséquent, chez moi! Mais bien sur que ce n'est pas la seule raison pour laquelle je préfère aller chez elle, autrement, je me serai fiancé à l'elfe qui habite le plus en bas de la cité ... Bon aller, direction chez elle, où mon frère ne viendra pas me chercher avec les derniers plans de bataille concernant les nouvelles avancées orques de la semaine... quoiqu'en fait, penser qu'il n'irait pas me chercher là-bas est le sous-estimer, et je ne commettrait jamais l'erreur de sous-estimer mon frère...
"Dis comme ça, ça promet d'être plus agréable oui. Même si je doute qu'Elrohir ai de telles préoccupations à l'esprit. Si il juge ses dernières idées intéressantes à suivre, il viendra me chercher aussi surement que je viendrais le chercher dans le cas inverse."
Je ne m'éternise cependant pas sur le sujet, comme nos pas finissent par nous mener chez Elinà, où une odeur de cuisine et de plat chaud fait rappeler à mon estomac que j'ai oublié de manger ce midi. Bah, ce ne sera ni la première, ni la dernière fois que j'oublie de manger, comme, étonnement, les orcs n'ont jamais accepté de faire une pause en plein combat quand l'heure du repas arrive. C'est bizarre hein, mais en général, non, y a rien à faire, même en posant ses affaires par terre et en allumant un feu pour casser une graine, ils ne s'y installent jamais, autour de ce feu. Ok, à vrai dire, ça me ferait bien chier de casser une graine en compagnie d'un orc, sérieusement. Je préfère de loin sauter un repas, et même celui d'après, occupé à réduire en cendre les carcasses de ces créatures, puis oublier de dormir une partie de la nuit pour être certain de n'en avoir oublié aucun dans un trou de renard... Un rythme de vie digne d'un citadin lambda? Assez peu pour moi. Alors, quand Elinà me propose de manger tout de suite ou d'attendre et passer un peu de temps avec elle, le choix est plus que rapide. Je m'avance dans sa direction pour la serrer contre moi, lui laissant à peine le temps de poser ce qui lui reste dans les mains avant de la faire reculer pour l'éloigner de la table, mon visage un instant enfoui dans ses cheveux avant de relever la tête pour croiser son regard.
"Me crois-tu vraiment à un repas près? Je préfère de loin passer encore un siècle ou deux à me perdre dans ton regard plutôt que de manger..."
Ok, un siècle ou deux... je risque d'avoir faim d'ici là, quand même. Juste un tout petit peu, presque rien...
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| Mer 18 Fév - 17:13 Je lève les yeux au ciel alors qu’Elladan me rappelle, non sans vérité, que son frère est du genre à décider de le chercher partout dans la cité et aux alentours lorsqu’il a quelque chose à lui dire. Mais, pour le coup, j’espère que mon futur beau frère saura tempérer ses ardeurs et sa fougue, pour me laisser profiter d’Elladan, de l’avoir rien que pour moi. Alors, pour ne pas envenimer la situation, je préfère ne rien renchérir sur ces paroles, me contentant de faire un sourire amusé. Quand on épouse l’un des jumeaux, il ne faut pas oublier qu’il est livré avec son clone, et donc apprendre à faire avec. Les deux sont tellement liés par deux mille huit cent ans à tout partager que les retrouver séparés serait une chose tout à fait étrange. Inconcevable, même. En fait, je n’ai même pas envie d’essayer.
Au fond, je crois que je les envie, ces deux là, toujours liés, toujours là l’un pour l’autre. J’ai grandi sans parents, et ce même si ma tante a essayé de se comporter comme une mère pour moi, je crois que jamais elle n’a réussi à totalement envahir mon cœur. J’ai aujourd’hui beaucoup de respect pour elle, mais je n’irais pas non plus dire que je l’aime comme j’aurais aimé ma mère. Non, ceci m’est impossible. Au contraire car même si j’ai beaucoup de respect pour elle, je sais au fond de mon cœur qu’elle ne pourra jamais remplacer celle ont j’ai assisté à la mort, cachée dans mon buisson. Et, parfois… Parfois j’aurais aimé avoir un frère, ou une sœur dont j’aurais pu être proche, comme Elladan l’est d’Elrohir ou d’Arwen.
Mais, nous voilà donc chez moi, où la chaleur d’un feu de bois et l’odeur d’un repas brûlant me font un peu gargouiller l’estomac, malgré ce que j’ai mangé il y a quelques heures. Je propose cependant à Elladan de choisir lui-même, entre rester collé contre moi sur le canapé ou manger quelque chose. Et, le plat manque de m’échapper des mains alors qu’il me serre contre lui. Un sourire monte à mes lèvres, et je niche ma tête contre son épaule, avant de le sentir s’éloigner et de le laisser plonger son regard dans le mien.
- Oh… Elladan. Ce n’est pas bien.
Je mets mes mains sur les hanches et je prends mon air sévère, avant de l’observer de bas en haut.
- Nous allons avoir toute l’éternité pour que tu te perde dans mes yeux. Si tu as faim, dis le. Dis le et nous mangerons. Nous sommes des elfes, et si personne ne nous tue, nous avons encore des milliers de millénaires à vivre. On peut prendre dix minutes pour manger tout de même !
Je m’esquive de ses bras pour sortir de quoi le servir, et me servir aussi par la même occasion, avant de m’installer à la table, comme si de rien n’était, et de lui désigner la chaise en face de moi. Allez, à table, monsieur l’elfe.
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| Lun 2 Mar - 22:48 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Sincèrement, j'ai pas besoin de me nourrir quand je peux passer un peu de temps seul à seul avec Elinà. Je mangerais mieux demain va. Je préfère quand même sauter un repas pour passer du temps avec elle que sauter un repas parce qu'on trouve une troupe d'orcs à descendre à midi moins le quart. Zut, moi préférer être à Imladris qu'au milieu d'un champ de bataille? Elinà, qu'est-ce que tu m'as jeté comme sort? Je croise le regard de Elinà quand je l'entend poser la condition que personne ne nous tue à notre immortalité et au temps qui nous est donné, et je caresse rapidement son bras avant qu'elle ne m'échappe pour mettre le couvert et s'installer à table, restant un instant immobile le regard dans le vide, une nouvelle fois hanté par des souvenirs que je préfèrerais savoir mettre de coté une bonne fois pour toutes. Le pire dans la disparition de ma mère n'a finalement pas été son départ, mais le sentiment d'avoir failli en ne parvenant pas à la sauver à temps, associé au souvenir du calvaire par lequel elle est passé durant près d'un an. Un coup d’œil rapide en direction de Elinà me ramène finalement à de meilleures pensées, et après un soupir ayant pour but officieux de me sortir définitivement du trou, pour but officiel de lui signifier que j'ai autre chose à faire d'intéressant que de manger, je finis par la rejoindre, posant un baiser sur son front avant de m'installer en face d'elle.
"Alors, mangeons vite et mangeons bien alors. Qu'est-ce qu'elle nous a préparé de bon ta servante?"
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| Mar 3 Mar - 0:26 - Du poulet au miel et aux épices, en gratin, avec des carottes et des pommes de terre.
Calinà sait que j’adore ce genre de choses, elle sait que j’aime les épices sous toutes leurs formes, surtout celles qui savent révéler les saveurs d’un plat. Alors, oui : je vais manger. Surtout si Elladan n’a rien mangé. Je me fiche qu’il soit du genre à sauter un deux ou dix repas, moi j’ai l’intention de lui apprendre qu’il peut y avoir une vie agréable, ici, près de moi, loin des orcs et de la dangerosité de la route, et des souvenirs affreux qui remontent à ses pensées lorsqu’il pense à sa mère. Je l’ai vu même s’il a tenté de me le cacher. Je l’ai vu, parce que j’ai observé, au fil des siècles, chaque expression de son visage, pour l’apprendre la comprendre… Je suis définitivement foutue pour la cause, lorsque je réalise cet état de fait. Trop amoureuse pour mon propre bien et j’aurais pu attendre mille ans de plus si je l’avais pu. Mais non : j’ai obtenu ce que je voulais, finalement. Lui. Nos fiançailles. Notre futur.
- Et, en dessert, j’ai des gâteaux au miel dans mon sac, que j’ai faits en Lorien chez ma tante. Ils n’ont que deux jours, ils sont donc particulièrement moelleux, pour une fois.
Ces gâteaux ont toujours été meilleurs après deux jours, mais Elladan ne leur a jamais laissé le temps de vieillir. Non, il les a toujours dévorés, les uns après les autres, jusqu’à s’en faire exploser le ventre.
- Mais, pour ça, il faut manger le plat !
Je souris et sers les deux assiettes, avant de soupirer un coup, et de me mettre à manger en silence. Dehors, le soir tombe enfin, et je n’ai pas envie de voir Elladan repartir dans la demeure de son père pour y passer la nuit, comme le voudrait la bienséance. Alors, au bout de quelques minutes, je me mets à jouer avec ma fourchette dans mon assiette, tout en la fixant, avant de prononcer quelques mots, sans relever la tête :
- Tu dors ici, ce soir ?
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| Mer 4 Mar - 0:11 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Tout ça promet d'être délicieux. Bien mieux que quand Elrohir et moi tentons de faire la cuisine. Si nous arrivons sans trop trop de mal à nous faire griller un lapin sur le feu quand nous nous arrêtons bivouaquer, on ne tentera pas de sitôt de nous lancer dans la haute gastronomie. En l'occurance, je vais laisser ça à Calina, en fait. Et avec Elinà sachant parfaitement me parler en évoquant ses gâteaux avec lesquels je me ferait trois indigestions d'affilée avant d'y revenir quand même, ça ne peux qu'être un bon repas. Même si j'aurai aimé que l'elfe ne précise pas aussi vite que les gâteaux sont pour le dessert et que le plat passe avant le dessert. Bon bah, manger le plat pour avoir le dessert alors...
Elinà remplis nos deux assiettes et je mange un moment en silence jusqu'à relever les yeux vers elle quand elle me demande si je compte dormir chez elle cette nuit. Je pose ma fourchette tout en lui souriant avant d'avancer la main à travers la table pour la poser sur la sienne.
"Si tu veux bien de moi, bien sur."
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| Jeu 5 Mar - 0:45 Oh, quel enfant ! Un sourire amusé monte à mes lèvres alors que je nous sers sans pourtant aller le taquiner pour le coup, parce que je n’ai pas envie de le taquiner pour le moment. J’ai juste envie de me retrouver avec lui dans ses bras. Oh, il m’a manqué. Il m’a réellement manqué. J’ai eu l’impression que ces quelques jours que j’ai pris pour prendre le temps d’aller annoncer mes fiançailles à ma tante et à mon oncle ont duré une éternité. Pourquoi … Pourquoi attendre avril ? Nous sommes à peine en octobre… Avril est si loin ! Je veux tout, tout de suite. Combien de fois ai-je pensé que ce jour n’arriverait pas, sans pourtant perdre l’espoir de réussir à voir ce jour arriver. Il est là, il est devant moi et je n’arrive pas à y croire. Mais, je veux qu’il se retrouve là, devant moi, pour échanger nos anneaux… Nos anneaux ? Mais je n’en ai même pas. Est-ce que si je lui fabrique un truc avec un bout de corde ça irait ? Certainement pas. Un sourire monte à mes lèvres, et je commence à manger, jusqu’à … Jusqu’à ce que quelque chose sorte de ma bouche, sans que je comprenne d’où ça vient.
Des fois, je dis des choses sans réussir à comprendre d’où elles viennent. Je souris un coup et je je garde la tête baissée sur mon assiette jusqu’à ce que la main d’Elladan vienne recouvrir la mienne et que je relève les yeux un air contrit sur le visage, sourire qui monte jusqu’à mes oreilles.
- Si je ne le voulais pas, crois-tu que je te l’aurais demandé ?
Oh, nous avons déjà partagé des chambres d’auberges quand nous voyagions, mais… Mais d’un autre côté, il n’est pas possible pour nous… Je veux dire, il n’est pas possible que les gens pense à autre chose qu’à… Enfin…
- Tu ne pense pas que… Les gens vont jaser ? Je veux dire… On ne peut rien cacher trop longtemps aux notres, et … La nouvelle va se répandre. Tu ne crois pas que..
Je m’arrête et puis je soupire un coup.
- Au fond, je m’en fiche totalement, mais… Tu me connais, il y a toujours trop de choses dans ma tête, des choses contradictoires.
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| Jeu 19 Mar - 1:27 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Je lui souris alors qu'elle me dit qu'elle ne me l'aurai pas proposé si elle ne voulait pas que je reste avec elle pour la nuit. Ouais, bien sur, logique logique, comme dirait l'autre. Et comme nous sommes en pleine logique, Elinà embraye aussitôt sur les hypothétiques ragots qui risquent de courir si je reste effectivement passer la nuit chez elle, pour, chose plus illogique, finalement déclarer qu'elle s'en fout. Attend une minute, faut te suivre là déjà.
"Sincèrement? Si je comprend bien, ça fait un millénaire que les gens jasent parce que j'suis pas foutu d'ouvrir les yeux sur toi, ils vont quand même pas se mettre à jaser parce que je dors avec toi six mois avant de t'épouser, non?"
Quoique, avec la logique de ceux de notre race, si, en fait, ils en sont parfaitement capables. Bof, ça ne fera qu'une connerie de plus de l'un de ses fils qui remontera aux oreilles de mon père. Qu'il ne s'inquiète pas de trop, d'une manière ou d'une autre, y a aucune chance qu'on ne lui donne un petit fils dans les six prochains mois (ou alors ça serait un sacré foutu prématuré!) donc les vieilles ragoteuses n'auront pas à discuter de ça pendant dix millénaires ...
"Bon. Met toi d'accord avec ta petite tête trop pleine pendant qu'on finit de manger alors, je tombe de sommeil..."
Je lui offre un bâillement largement exagéré en complément de mon commentaire avant de lâcher sa main pour venir poser la mienne sur sa joue, passant mes doigts sous sa mâchoire que je caresse doucement.
"Je t'aime... et si tu veux mon avis, on préfèrera de loin me savoir avec toi qu'au beau milieu de la campagne contre le flanc de mon cheval, à la merci de n'importe quelle attaque. Je dirai même qu'on te suppliera de m'empêcher de repartir ... je te souhaite bon courage d'avance si tu en viens à essayer, au passage!"
Amusé, je la libère de ma main afin de pouvoir l'utiliser de nouveau pour manger, achevant assez rapidement de finir mon assiette. Bon, y avait pas un bon dessert de prévu?
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| Jeu 19 Mar - 23:56 Il n’a pas tort – pour une fois, c’est un jour à marquer d’une pierre blanche – sur le fait que les gens jasent déjà sur lui et son incapacité flagrante d’ouvrir les yeux sur ma petite personne. Oui, pour une fois, il a raison et je dois bien avouer que je ne suis pas tout à fait certaine que les laisser parler, vu que dans tous les cas, ils vont parler, soit une bonne chose. Je soupire avant de lever les yeux au ciel et un sourire monte à mes lèvres alors qu’il reprend, pour me dire de me mettre d’accord avec moi-même. Non mais… Oh ! Je lui lance ma serviette à la figure quand il fait semblant de bailler :
- Heureusement qu’elle est pleine, ma tête, parce que ce n’est pas sur la tienne qu’on va pouvoir compter.
Il vient finalement s’approcher de moi au travers de la table pour passer sa main sur ma joue, ce qui me fait frémir, comme à chaque fois qu’il me touche, tandis qu’un sourire tendre monte à mes lèvres, même si ses dernières paroles me font lever un sourcil outré :
- Oh, arrête un peu de croire que je vais vouloir te garder pour moi. Une semaine de lune de miel, et ensuite je te renvoie sur les routes à coups de pieds au derrière pour avoir la paix et pouvoir faire ce que je veux. De plus, je n’ai pas non plus l’intention d’arrêter de voyager. Mon métier, c’est de sauver des vies et d’enseigner ce que je sais aux hommes. Alors, bon courage si toi tu essaie de me retenir ici.
Ah, ça, il peut se fourrer le doigt dans l’œil, et bien profond, s’il espère me voir rester bien sagement à l’attendre encore et encore pendant que monsieur s’amuse avec les orcs ? Certainement pas. C’est hors de question. Déjà que, lorsque je tomberais enceinte, et puis ensuite que je devrais élever nos enfants, je serais coincée ici… qu’il ne compte pas me voir me sédentariser avant que je n’ai pas d’autre choix.
Je me relève pour aller chercher les gâteaux et les poser à côté de moi sur la table. Loin, très loin d’Elladan. Parce qu’après tout :
-Tu voulais pas aller te coucher toi ? T’es sûr d’avoir encore l’énergie pour mes petits gâteaux miel et vanille ?
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| Ven 20 Mar - 0:48 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Je réceptionne la serviette d'une main placée à temps devant mon visage avant de la mettre de coté, n'ayant pas vraiment prévu de lui rendre son arme.
"Tu sais bien que ma tête est trop occupée à penser à toi. Elle peut pas être partout à la fois."
Je lui offre un sourire en coin quand elle me dit qu'elle sera la première à me foutre dehors, bien que je n'aime pas plus que ça l'idée de la voir continuer à voyager aux quatre coins du pays. Je suis égoïste, je le sais, à ne pas vouloir perdre ma liberté sans désirer lui laisser la sienne, mais je n'aime pas l'idée de m'inquiéter pour elle à chaque minute qu'elle passera je ne sais trop où. Oui, je suis infect, je le sais, merci, mais, après avoir perdu ma mère de telle manière, je ne tiens pas à perdre Elinà. Seulement, je sais bien que si je tente un seul mot à ce sujet, cela ne fera que la convaincre de le faire, rien de plus.
"T'en fais pas, pour tes gâteaux, j'ai toujours de la place."
Je n'avais même pas remarqué qu'elle s'était éloigné tellement j'étais perdu dans mes pensées en fait. Va falloir que je soigne cette foutue manie de lâcher prise avec la réalité, parce que le jour où ça me prend en plein combat, je serais dans de beaux draps... Enfin, en attendant, je tend le bras vers le plat pour tenter de choper un gâteau, me recevant une tape digne de ce nom sur les doigts. Aieuh. Bon, ok, message compris.
"Dis? Tu veux bien me passer un gâteau ou deux, s'il te plait?"
Voilà, c'est mieux demandé comme ça? Bon, Elladan, fait de beaux yeux de chat potté histoire de la faire craquer une bonne fois pour toutes ...
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| Dim 22 Mar - 20:10 Je l’observe quelques secondes quand il me dit qu’il est trop occupé à penser à moi pour arriver à penser à quoi que ce soit d’autre, et mon regard de pose sur les poutres du plafond, alors que je suis à deux doigts de me mettre à lui hurler dessus. Je retiens un soupir et je secoue la tête de droite à gauche avant soupirer. Oui, j’ai envie de lui jeter des choses à la figure, parce qu’il n’est pas possible d’être aussi… Aussi Elladan. Bon, si c’est possible, puisque je l’ai en face de moi, et je lui fais bien entendre que, s’il espère me voir rester à la maison bien sagement, c’est hors de question. Si lui ne répond rien pour le coup, je vois parfaitement qu’il n’a pas réellement l’intention de me laisser faire, ou plutôt que… Qu’il semble réticent. Ha mais, mon cher amour, autant dire que notre couple va marcher dans les deux sens. Si tu peux partir au loin pour taper des orcs, moi j’ai le droit de m’éloigner pour aller soigner mes patients, au sud, au nord, à l’est et à l’ouest d’Imladris.
- Vraiment ? Toujours de la place ?
Je prends un gâteau et je croque dedans tout en l’observant, incapable que je suis de dire quoi que ce soit de plus, prête à le faire tourner en bourrique, encore et encore, sans jamais m’arrêter. C’est, après tout, ainsi que sera notre vie, maintenant que nous sommes fiancés. J’ai hâte de voir nos disputes, elles seront absolument épiques, totalement mémorables. Les habitants d’Imladris vont devoir d’habituer à me voir le mettre dehors à coups de pied dans le derrière lorsqu’il ira trop loin. Pas question que je sois la bonne et gentille petite femme qui l’attendra à la maison. Pas question que je me retrouve à l’attendre, encore et encore pendant qu’il ira se faire tuer. En plus, c’est moi qui vais m’amuser à le recoudre ensuite.
Mes doigts frappent la main d’Elladan alors qu’il s’approche de mon petit paquet de gâteaux, et je croque dedans sans même le regarder. Finalement, il me demande la permission pour avoir une douceur, et je l’observe quelques secondes tenter de m’avoir avec son regard de chien battu. Au bout de quelques secondes, je me décide finalement à lui tendre l’assiette et je le laisse se servir. Pendant ce temps, je débarrasse la table et dépose tout dans l’évier, où ma servante fera la vaisselle demain matin. Moi ? Oh moi, je ne m’occupe pas de ce genre de chose. Plus depuis un moment.
Je finis par faire le tour de la table pour me diriger vers la porte, fatiguée de cette longue, trop longue journée. Pensez bien : j’ai voyagé depuis la Lorien jusqu’ici, passé l’après-midi à jouer dans la neige avec mon promis, avant de finalement prendre un dîner frugal mais indispensable si je ne voulais pas me relever. Je me penche au passage pour déposer un baiser sur la joue d’Elladan :
- Je monte me coucher. Tu viens ?
Un pas, l’autre, je sors de la cuisine, tourne à droite dans le couloir et prends l’escalier jusqu’à ma chambre, au premier étage. Elle donne directement sur la cascade, sans aucun vis-à-vis, et le soleil qui rougeoie l’emplit de teintes d’or magnifiques. Mon premier réflexe, comme à chaque fois que je rentre dans cette pièce, est de m’approcher du balcon pour laisser mon regard se perdre dans tous ces détails extraordinaires qui se passent sous mes yeux. Comme toujours, après quelques secondes, je me détourne et je rentre dans la chambre. Mes doigts montent à mon corset, alors que pensive, j’en détache les lacets. Je retire le corset par le dessus de ma tête avant de le poser sur une chaise devant la coiffeuse. Je retire les lacets de ma robe quand Elladan entre dans la pièce, et si je ne le remarque pas tout de suite, le rouge qui envahit mes joues me semble totalement idiot.
Nous sommes fiancés, n’est ce pas ? D’ici quelques mois, il me verra nue. Alors, qu’il me voie en chemise de nuit… Ce n’est pas non plus si étrange. Mon regard de pose sur lui et je laisse la robe tomber sur le sol, avant de m’avancer vers lui, vêtue uniquement de cette tenue d’un blanc presque transparent. Mes mains se posent sur ses épaules et je me hisse sur la pointe des pieds pour l’embrasser, comme s’il n’y avait rien d’autre au monde que cette pièce nimbée d’or, lui et moi. Il n’y a d’ailleurs rien d’autre. Rien d’autre que ses mains sur mes hanches, ou les miennes autour de son cou.
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| Mer 1 Avr - 0:55 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Je parviens enfin à obtenir quelques gâteaux et je n'attends pas plus longtemps que ça pour m'en rassasier pendant que Elinà s'occupe à débarrasser la table. C'est pas que je ne compte pas l'aider, c'est juste que ... décidément non, je ne sais pas résister à ses gâteaux. Bon, le chemin va être long si je veux réussir à obtenir quelque chose de sa part sans qu'elle n'en obtienne le triple ou le quadruple de la mienne... première mission, savoir résister à ses gâteaux. Deuzio, savoir résister à ses yeux de chat potté. Tercio, savoir lui résister tout court. Impossible je sais, mais je l'aurai un jour, je l'aurai. Et peut importe comment, ni combien de temps cela prendra - longtemps, assurément -, après tout, l'important n'est pas la chute, mais l'atterrissage.
Je décide cependant de mettre tout ça de coté pour ce soir, j'aurai de toute façon bien assez le temps pour réfléchir à ça plus tard, et finis la dernière bouchée de gâteau qu'il me reste avant de la suivre quand elle dépose un baiser sur ma joue avant de monter l'escalier. Je monte les marches à sa suite, m'attardant un instant à observer cette partie de la maison dans laquelle je ne m'aventure d'habitude pas, avant de pénétrer dans sa chambre, où je la trouve occupée à retirer sa robe. Je ne peux m'empêcher de l'observer avant d'éloigner rapidement le regard quand elle me fixe, ses joues rosissant comme jamais. Elle achève cependant de retirer sa robe avant de s'approcher de moi, m'attirant contre elle avant de m'embrasser, et je pose mes mains le long de ses hanches avant de répondre à ce baiser. Je finis ensuite par m'écarter d'elle le temps de me débarrasser de ma cape et de ma tunique, ainsi que de mes bottes, restant simplement en pantalon face à elle, avant de me rapprocher de nouveau pour prendre son visage en coupe entre mes mains et l'embrasser, la faisant reculer pas après pas en direction de son lit, avant de profiter d'un besoin de souffler pour m'en justifier dans un murmure.
"T'as dit avoir besoin de sommeil, et je te connais, si je ne t'y pousse pas, tu vas retarder encore et encore, et encore et encore ... Alors ce soir tu dors, et je suis à tes cotés, et demain matin tu te réveilleras et je serais encore à tes cotés. Que demander de plus au monde?"
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| Jeu 9 Avr - 23:57 Je me découvre ce soir une étrange pudeur que je n’aurais jamais soupçonnée auparavant. Je soupire un coup, mon regard perdu dans celui d’Elladan avant de traverser la pièce pour l’embrasser. Je suis en chemise de nuit, toute simple, et même si j’ai déjà nagé nue dans la rivière avec lui et son frère, à l’époque nous n’étions que des enfants insouciants. Nous n’avions rien à voir avec toute cette histoire que nous créons aujourd’hui petit à petit. Alors, oui, il y a une certaine pudeur dans mon cœur, alors que je n’arrive pas à me décider sur quoi faire. Il faut dire que voir Elladan se déshabiller ne m’aide pas réellement à me concentrer. Allons, je l’ai vu ainsi vêtu des dizaines et des dizaines de fois, alors que je le soignais pour une blessure ou une autre. Pourquoi est-ce que soudainement tout a changé ? Mon cœur n’arrête plus de battre et je n’arrive plus à rester calme, alors que mes yeux détaillent chaque muscle avec une avidité étrange.
Les mains d’Elladan finissent par se poser sur mon visage pour le relever, alors que le rouge envahit mes joues. Ses lèvres s’emparent des miennes et je le laisse me repousser jusqu’au lit, pas après pas, sans interrompre le baisser, jusqu’à ce qu’il finisse par me murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille. Ma main monte pour caresser sa joue et je souris avec un air mutin sur le visage.
- Finalement, je n’ai plus tellement sommeil… J’ai juste envie de parler, parler encore, jusqu’à ce que tu n’en puisses plus et que tu me bâillonnes pour me faire taire…
Je lève les yeux au ciel avant de me laisser tomber en arrière sur le lit et de rouler sur le côté pour aller prendre ce qui a toujours été « ma » place, à côté de la petite bibliothèque où sont rangés certains des cadeaux que m’a fait Elladan au cours des siècles. Les autres proviennent de mes autres amis : Valaina, Calinà, mes servantes humaines successives. Tous les soirs que j’ai passés ici, en Imladris, je les ais passés à m’endormir en observant ces objets. Je ferme les yeux et je me tourne sur le côté alors que les ressorts du lit bougent. Je rouvre les yeux pour faire face au visage d’Elladan à côté du mien, et un sourire éclatant envahit mon visage. Oh, certes nous avons déjà partagé nos capes sous une pluie battante, entre deux cheveux. Nous avons aussi dormi dans le même lit miteux d’une auberge miteuse durant une nuit d’orage. Et, nous avons fini encore et toujours par roupiller à moitié en attendant l’aube pour repartir au plus vite. Là, nous nous retrouvons seuls. Dans ma chambre. Dans une vraie chambre confortable. Fiancés. Mon esprit s’emballe totalement. Mon esprit est à la fois totalement vide et plein de trop d’idées et d’envies étranges. J’avance la tête pour la coller contre l’épaule d’Elladan et je me laisse aller sur le dos, alors que dehors, la nuit est aussi sombre que possible, et que le seul bruit qui nous parvient est celui de la cascade qui coule, inexorablement dehors.
- Je crois qu’il n’y a rien d’autre à demander au monde… Juste toi, moi et l’immensité du monde…
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| Mar 14 Avr - 10:29 Elladan ∞ Elinà Tu m'as manqué, tu sais? Elinà s'installe finalement dans son lit et j'hésite un instant avant de l'y rejoindre, comme si j'attendais l'autorisation de le faire. En fait non, pas 'comme ci', au départ je l'attends vraiment, avant d me rappeler que si elle ne voulait pas de moi ici elle m'aurait mis à la port à la seconde où je suis entré dans cette pièce.
"Tu sais bien que je ne me lasserais jamais de t'entendre parler, encore t encore..."
J'observe par dessus son épaule l'étagère sur laquelle je reconnais les babioles que j'ai un jour pu lui ramener, cadeaux que je faisais à l'époque à une amie, sans autre arrière pesée la concernant. Et apparemment, je n'étais mas le seul à lui en faire. Elinà aurait donc plusieurs chats lui ramenant leurs souris sur le tapis du salon? Je vais être jaloux!
Elle se retourne finalement vers moi, avec l'un de ses sourires illuminant son visage, de ceux me faisant regretter d'être parti à chaque fois que je quitte la cité. Je l'écoute parler, un léger sourire naissant sur mes lèvres, avant que je ne porte la main à ses cheveux que je caresse doucement, observant leur contact sur mes doigts largement plus habitués à manipuler l'arc ou l'épée, avant de rapprocher mon visage du sien pour l'embrasser une nouvelle fois. Relâchant enfin ses lèvres afin de nous donner l'opportunité de respirer de nouveau, je laisse mon visage descendre le long de sa mâchoire avant de venir se caler dans le creux de son épaule, où je l'embrasse avant de simplement y enfouir mon nez, pendant que je passe un bras au dessus d'elle pour venir me saisir de sa main, où j'entrecroise mes doigts aux siens. Je ferme les yeux, me laissant bercer par le rythme régulier de sa respiration, tout en me traitant une nouvelle fois intérieurement de fou de n'avoir pas su la voir plus tôt.
"si, y a un truc de plus à demander... la tranquillité. J'veux pas avoir à bouger de là pour les dix prochains siècles"
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