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| Sam 2 Mai - 17:28 Gobelin puant pour nid détruit Krieg & Isil Krieg n'avait pas son cheval avec lui. La cause était la suivante. Il l'avait laissé dans une étale d'une aimable personne. Après tout, il pouvait l'être, Krieg se trouvait actuellement dans la forêt-noire pour vérifier les dires de ses personnes. Il n'était pas très sûr de ce qu'il allait trouver, mais au moins la forêt était dense et son don pourrait le guider. Il avait pris soin de prendre toute sa panoplie de dagues. Krieg avait une demie-douzaine de dague à lancer, deux dagues courbes qu'il a autour de sa ceinture derrière son dos, deux dagues longues courbés uniquement à l'extrémité qu'il a sur le côté de sa ceinture ainsi que deux petites dagues caché dans ses bottes.
Le fermier avait souhaité bonne route à l'aveugle. Celui-ci ne l'aurait surement pas dit s'il connaissait vraiment ses yeux. Quoi qu'il en soit, Krieg s'était engagé dans la forêt-noire et ôtait son bandeau une fois bien avancé. Il pouvait profiter pleinement de son don en suivant des traces de chaleurs corporelles s'il y avait lieu dans être. Krieg comptait bien aider cet homme s'il y avait bien des araignées géantes dans les parages. Néanmoins, pour cela, il comptait bien détruire le nid en question.
Continuant sa route lentement en marchant sur le sentier, Krieg ne savait pas trop vers où il allait et ne s'en méfiait même pas. Pour lui, traquer ses proies était la seule raison qui le poussait à aller de l'avant. Et bien qu'il en ait une autre depuis plusieurs années, il se focalisait pour l'heure sur son objectif actuel. Grâce à la densité de la forêt et à leur feuillage, Krieg pouvait voir aisément dans le noir et aussi mieux distinguer les formes grâce à la chaleur corporelle. Or, en continuant son avancée, il remarquait plusieurs signaux de vie. Néanmoins, plus il s'approchait et plus il se rendait compte qu'il ne s'agissait pas d'araignées, mais de forme humanoïdes au nombre de huit.
Krieg s'avançait alors discrètement jusqu'à un bon point d'observation et souriait en voyant des gobelins puants. Son envie de les tuer et de voir s'ils étaient forts ou non n'était pas négligeable, mais il n'eut pas le temps de vérifier que des araignées arrivaient à plusieurs (5) en se fondant sur eux. Il y avait donc bien des araignées. Krieg souriait et les laissait faire en suivant les traces de leur pattes jusqu'à leur nid.
- Il est temps de s'occuper de ses bestioles. Krieg disait cela en courant en arrivant non loin de Dol Guldur jusqu'à voir le nid des araignées... Code by Gali. Tu touches, tu redistribue... je te mange tout cru. | |
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| Sam 2 Mai - 18:07 Isil courrait déjà depuis un bon moment, elle avait pris ses jambes à son cou avant même de se retourner pour savoir à quoi ressemblait la chose qui la pourchassait depuis la tombée de la nuit. Mais par chance, après avoir empruntés quelques chemins sous le couvert des arbres, la guerrière écarlate avait néanmoins réussit à semer la bête. Elle se retrouva très vite dans une zone où de la vie fourmillait. Même si le cœur de la jeune femme ne s'était pas encore tout à fait remis de sa dernière course, Isil n'avait en cet instant aucune autre envie que de se défouler sur ces vermines. Araignées et gobelins s'étaient lancés dans une joute. Ajoutez à cela une guerrière discrète et quasiment invisible de par sa souplesse de déplacement...
Sa nyctalopie lui permettait de voir admirablement bien. Lorsqu'elle sortit son épée courte de son fourreau, le crissement du métal sembla rester en suspens dans l'air frais de cette nuit noir. Une araignée attirée par le bruit sauta sur Isil, qui d'un revers agile l'embrocha propre et net. Puis elle glissa telle une ombre derrière un gobelin paniqué. En une fraction de secondes, la tête de l'immonde créature vola dans les aires avant d'atterrir entre les crochet d'une autre araignée.
Un rictus d'amusement sur les lèvres, Isil roula de justesse sur le côté pour éviter l'assaut d'un autre gobelin, puis d'un coup bas, elle lui trancha ses deux petites jambes et ne manqua pas de lui retourner un bon coup de poing au visage histoire qu'il se la ferme. L'horrible petit être tomba inerte sur le sol. Une araignée s'approcha d'Isil, cette bête là la voyait sans doute mieux que ces stupides gobelins. Alors que la bête de taille moyenne lui fonçait dessus, Isil plongea en arrière pour éviter ses crocher et lui trancha tout le dessous de l'abdomen avant de se relever pour ne pas se faire écraser.
La nuit s'annonçait distrayante. Mais alors que des gobelins prenaient la fuite, une énorme araignée fit son apparition, s'approchant doucement. Sur ses gardes, Isil recula de quelques pas. L'Araignée devait bien faire 2 ou 3 mètres et cette imposante bestiole ne semblait pas encore avoir remarqué la présence de la guerrière à la longue tresse blonde.
« Oh... j'avoue que parmi toutes les araignées que j'ai vue, tu es la plus moche... »
Étrangement, Isil ne riait plus. Du coin de l'oeil, elle cru voir une silhouette se mouvoir non loin. Sans doute une autre créature. Même avec une lame aussi aiguisée que la sienne, si elle n'arrivait pas à atteindre la tête du monstre velu dans les plus bref délais, elle risquait de finir momifiée pour le restant de la nuit.
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| Sam 2 Mai - 19:26 Krieg était devant le nid des araignées et il n'en doutait pas au vu des toiles qu'il y avait autour de lui. Ce qui était sûr pour lui, est qu'il faudra qu'il fasse attention. Bien qu'il ne soit s'en doute pas très prudent. Regardant de nouveau autour de lui, il s'apercevait que les œufs n'étaient pas là, il faudra donc qu'il cherche afin de les détruire pour ne pas revenir de sitôt dans ses bois. Des bois qu'il ne déteste pas tant que ca d'ailleurs. C'est alors qu'il entendait un bruit de combat. En revenant vers les araignées et les gobelins, Krieg remarquait quelqu'un qui se battait et souriait. Il n'était pas question qu'on lui vole la charcuterie d'araignée qu'il voulait faire. Hélas, il n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit. La rapidité et les mouvements de la personne étaient semblables à ceux d'un elfe.
Krieg ne s'avançait pas jusqu'à voir une araignée plus laide que les autres. On aurait dit une araignée ayant eu la pire face au monde. Quoi que, les orcs n'étaient pas mal non, surtout certains. Même les gobelins avaient une tête affreuse. À croire que tous ceux qu'avait torturé Sauron avait une sale tronche. Krieg ne réfléchissait plus du tout et prenait deux dagues de jet qu'il avait autour de son torse grâce à une lanière afin de les lancer avec précision sur la jonction de deux pattes de celle-ci. Puis après cela, il courait vers l'araignée en prenant ses deux dagues longues. Krieg avait visé juste sur les deux pattes. Ces deux dagues s'étaient plantées sur ses pattes, le faisant sourire.
L'araignée se retourna brièvement avant de voir qu'une autre dague volait vers elle. Elle se protégeait avec sa patte, mais Krieg prenait une dague courbe qu'il avait derrière son dos. Fonçant droit sur l'araignée, il faisait une glissade sous celle-ci. Il se trouvait alors à côté de la personne ayant attaqué les gobelins. D'ailleurs, d'autres araignées attaquaient ainsi que les gobelins. " Je te laisse la bestiole". Sur ces mots, il s'occupait de trancher vif la gorge d'un gobelin en donnant un coup de pied pour qu'il aille sur une araignée. Rangeant sa dague longue, il prit sa deuxième dague courbée afin d'être prêt à tuer n'importe lequel d'eux. Il n'avait pas remarqué qui était cette personne combattant la bestiole, mais s'en moque pour l'instant.
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| Sam 2 Mai - 22:10 Alors qu'elle croyait que la nuit allait se terminer ici, des dagues volèrent et s'enfoncèrent brutalement dans la chair de la bête hirsute. Une forme courrait non loin, mais Isil avait le regard trop occupé à pister le déplacement des longues pattes de l'araignée pour tourner la tête. Et puis elle n'avait pas à s'inquiéter puisque la silhouette s'attaquait à la même cible qu'elle. Mais avant qu'elle ne s'élance à l'assaut de la bête, son cœur rata un battement. Cette voix, si profonde, si grave, si spéciale...
la dernière fois qu'elle l'avait entendu c'était... Pas le temps de réfléchir, l'araignée géante déséquilibrée par l'assaut de l'inconnu lui offrait la plus belle ouverture possible. Isil prit de l'élan, sauta sur un rocher afin de se retrouver au dessus de la tête du montre à plusieurs pâtes. Alors qu'elle chutait, elle serra sa lame de toute ses forces, prenant la garde entre ses deux mains. Le métal s'enfonça proprement et dans un craquement sinistre en pleine tête de l'araignée. Alors qu'Isil restait cramponnée a sa garde, le monstre s'affaissa mollement au sol.
Retirant sa lame avec précipitation, Isil fit une roulade pour quitter la cadavre de sa plus grosse victime et elle se retrouva non loin de cet homme qui affrontait les gobelins. Elle se releva précipitamment pour exterminer une autre araignée et en profita pour jeter des regard indiscrets dans la direction de l'autre combattant. Il était plutôt très habile et maniait subtilement ses armes. Au bout de quelques instants, Isil aperçut le reflet d'une lance gobeline se rapprocher dangereusement du dos de la personne qui lui rappelait de plus en plus quelqu'un. Elle se surprit même à hurler.
« Krieg derrière toi !! »
Krieg ?! Oui, cette voix lui rappelait celle de l'homme condamné à mort qu'elle avait délivrée il y a de cela plus de 20 ans. C'était bien lui, cette corpulence et cette voix, elle la reconnaîtrait entre mille. Quand bien même ce n'était pas lui, au moins il comprendrait que le danger était dans son dos. Mais pourquoi avait-elle réagit ? D’ordinaire elle se moquait pas mal de savoir si les personnes de son entourage s'en sortait ou non. Distraite, Isil manqua de peut de se faire mordre par une autre araignée. Sans doute étaient-ils proche d'un nid pour qu'il y en ait autant au même endroit ! Lâchant un juron en langue noir, elle ne cessait d'être en mouvement. Glissant par mégarde, elle se retrouva subitement à reculer afin d'éviter les glandes à venin de la bestiole agressive.
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| Dim 3 Mai - 13:52 Krieg s'amusait surtout contre les gobelins qui l'attaquaient. Ils devaient surement pensé avoir plus de chance avec lui qu'avec les araignées, mais ils se trompaient lourdement. Krieg était très sournois en plus d'être plein d'imprévisibilité. Il restait un gobelin et quelques araignées. Il pourrait s'en doute en venir à bout facilement, mais quelque chose le dérangeait. Une mauvaise impression le faisait grimacer pendant un instant avant qu'il ne plante sa lame sous la ceinture du gobelin et de remonter celle-ci pour faire une profonde et longue entaille. Le sang giclait à flot du corps sans vie de la créature hideuse. Bien qu'il fût moins hideux que la grosse bestiole.
Krieg soufflait un peu et regardait autour de lui en voyant l'étendue du massacre. Il était assez satisfait de tout cela, mais le nombre d'araignées ne cessait de croître. N'ayant plus trop le choix, il prenait en main ses deux dagues courbées et fonçait vers ceux-ci. Ce pari était complètement fou, mais Krieg s'en moquait éperdument. Il utilisait son agilité pour éviter les coups de patte ou les sauts des araignées. Cela était vraiment difficile pour lui, mais il souriait en ayant du sang de gobelin et d'araignée sur son corps. Les combattre ne le dérangeait pas et il esquivait, parait ou contre-attaquait en plantant sa lame sur leur patte.
C'est alors qu'il entendait son nom et se baissait aussi rapidement que possible à temps. Une araignée était arrivée par-derrière. Il en avait d'ailleurs profiter pour planter une dague sur son abdomen la faisant hurler de douleur. Prenant une petite dague se trouvant dans sa botte, pour s'en servir en tant qu'arme. Les araignées encore plus ou moins indemnes partaient et celle ayant la dague dans l'abdomen l'attaquait avant de recevoir la seconde dague courbe en pleine tête. Tout cela finis, il respirait un peu en ramassant petit à petit ses dagues et rejoignant la personne. Et lorsqu'il la voyait, il resta un instant figé.
- Orbb Elgg Isil ? Dit-il dans le langage alfe.
Il disait cela subtilement et d'un ton neutre en regardant son état actuel. Il transpirait et avait du sang sur lui. Krieg ota donc son haut et déchira une manche de sa tenue pour s'essuyer en la regardant. | |
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| Dim 3 Mai - 14:33 Isil se battait toujours comme une tigresse face aux araignées. Un moment de calme lui permit de se rendre compte que l'homme qui combattait non loin était juste à côté d'elle. Lui aussi semblait reprendre son souffle. Il n'y avait aucun doute, c'était bien Krieg cet homme qu'elle avait sauvé d'une mort certaine à Minas Tirith. Et ils semblaient surprit tout autant l'un que l'autre de se retrouver ici, couverts du sang d'un ennemi commun. Ce qui pétrifia Isil fut le fait qu'elle voyait les yeux du chasseur plantés dans les siens, un peut comme s'il la voyait parfaitement alors qu'il n'y avait pas la moindre source de lumière dans les environs.
Le cœur de l'Alfe rata une seconde fois un battement lorsque l'homme lui posa une question dans sa langue natale. Un étrange frisson sans raison apparente parcourut l'échine de la guerrière écarlate. Comment étais-ce possible ? Comment pouvait-il connaitre cette langue ? Elle qui avait toujours crue qu'il était un humain. Ce n'était pas possible, les Alfes ne couraient pas le monde. Combien de fois lui avait-on répété qu'elle devait sans doute être l'une des dernière de son espèce ?
Resserrant son emprise sur la garde de son épée, Isil garda le silence. Puis d'un revers habile, elle trancha deux petites araignées qui s'étaient un peut trop approchées d'elle. Du coin de l’œil elle ne manqua pas d'observer le chasseur se débarrasser de son haut et nota combien ses muscles étaient saillants. Même couvert de sang et de transpiration, il lui paraissait cent fois plus propre que les orcs qu'elle avait eut l'habitude de côtoyer auparavant.
« Pourquoi j'ai l'étrange impression que tu arrive à me voir alors qu'il fait totalement nuit ? J'aurais du m'en douter, tu te battais trop bien pour n'être qu'un simple humain... »
L'air perturbée, Isil agita une main devant elle comme pour essayer de vérifier si le regard de l'homme réagissait aux mouvements. Et en même temps, elle n'arrivait plus à détourner le regard, c'était un peut comme si les yeux de Krieg l'hypnotisait.
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| Dim 3 Mai - 15:45 Krieg s'essuyait la sueur avec la manche préalablement découpée tout en enlevant le sang par la suite. Il ne pourrait pas tout enlever sans aller vers une rivière en se lavant, mais bon. Il aura au moins enlevé une partie du sang qu'il avait sur lui. Pour s'aider dans sa tâche, il contractait ses muscles du torse tout en essuyant avec la manche qu'il avait et lorsqu'il remarqua que celle-ci ne servait plus à rien, il arracha l'autre manche pour faire la même chose. Il avait écouté Isil et elle n'avait tort tant qu'au fait qu'il n'avait pas besoin de voir avec ses yeux.
Krieg avait beau avoir un don pour voir les formes grâce à la chaleur corporelle que dégageait les corps des êtres vivants, il pouvait ne pas l'utiliser et regarder avec ses yeux d'Alfes. Cependant, cela était bien utile la nuit. Utile dans le sens où il ne se fera pas surprendre par des créatures ou des humains souhaitant l'attaquer. Il ne savait pas comment lui répondre. Il passait alors sa main avec la manche contre sa joue en la regardant toujours avec ses yeux d'argents.
- Jal khel sseren phuul kul'gobuss dal solen.
Krieg lui avait répondu et s'approchait d'elle en sentant son odeur. Le sang des orcs et des araignées se faisaient sentir, mais il avait aussi une mission à remplir. Il devait trouver les œufs des araignées et les détruire. Il regardait donc le sol en repérant les traces des araignées, mais se n'était vraiment pas facile. Krieg se demandait s'il ne pouvait pas trouver des traces moins brouillées. Si cela se trouve, il avait écrasé des œufs dans la bataille. Bien qu'il en doute grandement.
Ne pouvant plus essuyer son corps, il profitait de ce répit pour nettoyer ses dagues et la regarder en se demandant si elle ne devrait pas enlever les quelques traces de sang qu'elle avait sur elle. | |
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| Lun 4 Mai - 14:37 La blonde se força à détourner le regard lorsqu'elle se rendit vraiment compte que le chasseur la dévisageait de ses yeux d'argent. Non, elle ne pouvait pas en croire ses oreilles, c'était un rêve, ce n'était pas possible. Peut-être avait-il appris cette langue, rien ne lui prouvait qu'ils appartenaient tout les deux à la même espèce. S'il était vraiment un Alfe, il n'aurait pu être aussi beau, il aurait été bien plus effrayant. Elle savait l'histoire de son peuple et était persuadée que tout les Alfes n'étaient que des êtres torturés... Furibonde, elle aussi avança vers son interlocuteur et d'un doigt ganté menaçant, elle lui tapota le torse.
«Assez ! Je refuse d'entendre un mot de plus ! Ce... c'est une langue morte, je t'interdit de prononcer quoi que ce soit d'autre ! Tu n'as pas le droit... Si c'est pour te moquer de moi, ça ne fait rire personne ! »
Elle avait parlé plus froidement qu'elle ne l'aurait pensé, mais ce n'était pas de sa faute, au fond, elle refusait de voir la vérité en face. Une lueur de férocité dans le regard, elle tourna les tallons et s'éloigna de quelques mètres quant son pied passa à travers quelque-chose de solide et de gluant."CRAC !" Lâchant une fois de plus un chapelet de juron en langue noir, la guerrière s'essuya les pieds dans l'herbe et observa longuement ce sur quoi elle avait marché. Une coquille brisée et gluante reposait sur le sol. A côté de celle-ci il devait y en avait un bon paquet, de plusieurs taille dont des très petits, semblables à des cailloux. Elle se pencha et en ramassa un. Une sorte de toile recouvrant la surface de l’œuf vint se coller sur ses gants de cuir déjà salit par le sang de gobelin.
«Orbb Elgg... »
Murmura-t-elle pour elle même avant de se retourner vers l'homme presque propre. Lui qui avait pris tant de mal à essuyer toutes ces giclures de sang sur son corps et sa tenue, il n'avait même plus de haut... Isil observa un bref instant sa propre cuirasse et remarqua qu'elle était couverte d'un mélange de sang de gobelin, de sang jaunâtre d'araignée et de toiles collées. Sans parler de son pied qui était désormais tout collant et couvert d'un liquide verdâtre inodore mais répugnant. Une lueur de malice passa dans le regard de la partisane des ombres dont le visage se marqua d'un sourire carnassier. Puis elle tira de toute ses forces dans la direction de Krieg, le prenant pour cible à l'aide de l’œuf d'araignée.
«C'est pas ça que tu cherchais ? »
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| Mar 5 Mai - 17:29 Krieg regarda toujours autour de lui à la recherche des œufs des araignées. Avoir chassé et tué la plupart d'entre eux n'étaient pas suffisants à ses yeux. Il n'en dit rien pour le moment, mais puisque cela semblait la troubler qu'il parle dans son langage natal, il comptait bien en remettre une touche. Et malgré qu'il cherchait, son attention était reportée sur Isil. Jamais il n'aurait pensé la revoir ici. Néanmoins, une chose était claire pour lui. Pas question de la laisser partir. Krieg allait faire tout son possible pour qu'elle reste avec lui et ceux, jusqu'au bout. Il ne s'avoua toujours pas à lui-même qu'il l'aimait. Krieg était de loin quelqu'un de brusque, impatient et imprévisible. Néanmoins, sa timidité le bloquait assez. Surtout qu'il ne savait jamais quoi penser avec elle.
Lorsqu'elle parlait, il souriait et la regardait jusqu'à ce qu'elle parle du fait qu'il s'agissait là d'une langue perdue. Krieg ne souriait plus et se doutait de ce qu'elle était aussi. Il n'en dit rien pour le moment, mais puisque cela semblait la troubler qu'il parle dans son langage natal, il comptait bien en remettre une touche. Après tout, Krieg n'avait pas pour habitude de discuter avec quelqu'un et de surcroît dans son langage natal. Pour sûr qu'il allait donc en profiter. Un bruit alors se faisait entendre non loin, tout près d'Isil et à peine eut il le temps de regarder qu'elle lui lançait un objet rond après avoir parlé.
Krieg se penchait alors en arrière et donnait un coup de pied projetant l'œuf plus loin pour finir sur la tête d'une araignée. Krieg la remarquait et évitait de justesse la patte qui allait surement le balayer. Cette araignée poussait un cri bizarre et qui ne lui faisait pas peur pour autant. Toutefois, l'araignée n'eut pas le temps d'attaquer qu'un worg monté par un gobelin était arrivé pour la tuer. Krieg ne savait pas d'où il venait avant de voir un gobelin blessé le désigner. Il n'était pas le seul gobelin montant un worg. Deux autres étaient là.
- Elgg ogglin naut xunor. Jal khaless zhah waela
Krieg insultait les gobelins dans son langage natale et il sortait ses dagues en léchant une des deux qu'il avait pris et regardait Isil avant de regarder les worg.
- Usstan zhah Kreig Ust Drow. Oloth plynn DOS! Il était fin prêt pour le combat et les affronterait. | |
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| Mar 5 Mai - 19:09 Loupé, pesta silencieusement la blonde. Krieg avait bien plus de réflexe qu'elle ne se l'était imaginé, ce qui la faisait encore plus pencher pour le fait qu'il devait être un véritable alfe. Bien qu'au fond, elle refusait d'y croire. Mais alors qu'elle était confuse et emprunte à des questionnement existentiel, de nouveaux ennemis firent leur apparition dans la zone. Des gobelins montant des worgs. Quel gâchis, pensa la jeune femme. L'odeur de la fourrure salle des bêtes rappelèrent de bon souvenir à la demoiselle.
C'était plus fort qu'elle, Isil ne put se retenir de lâcher un rire amusée lorsque l'homme se mit à insulter les assaillants. Ces imbéciles de gobelins étaient sans doute trop stupide pour comprendre n'importe quelle langue de toute manière, mais le ton employé aurait du leur mettre la puce à l'oreille. L'appel du combat, Isil en position, genoux légèrement fléchis et épée brandie, son sang bouillonnait dans ses veines. Son regard se perdit une fraction de secondes dans les yeux d'argent de Krieg. Lui aussi ne voulait qu'une chose, abattre l'ennemie de la manière la plus sale qui soit. Redevenant arme de combat, Isil ne faisait même plus attention à la langue employée par le chasseur. La dernière réplique de ce dernier sembla rester en suspens dans l'air environnant tant sa voix était profonde. La guerrière était convainque que si ces gobelins n'avaient pas eut une telle monture pour leur garantir autant d'assurance, ils auraient tournés les talons en quatrième vitesse en entendant pareil menace.
« Ori'gato uns'aa plynn l'zet-rah suul ! »
Lâcha inconsciemment Isil dans le feu de l'action. Avant que l'un des gobelins ne réagisse, elle avait sortit sa dague d'on ne sait trop où et ouvrant les hostilités, l'avait lancé avec tellement de violence que l'on pouvait voir le bout de la lame dépasser de l'autre côté du crâne de la petite créature sournoise. Un cavalier en moins. Si Krieg s'occupait de l'autre, Isil allait prendre un malin plaisir à "jouer" avec le warg. Ce n'était pas le premier qu'elle rencontrait, elle connaissait leurs points faibles et leurs points forts, elle savait comment ils réagissaient pour avoir eut à en dresser et à en affronter quelques-uns auparavant. Un large sourire marquait à présent ses lèvres alors qu'elle rengainait sa lame courte et se redressait tout en faisant craquer ses phalanges sous le regard fou du warg.
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| Ven 8 Mai - 9:48 S'ils n'ont pas compris ce qu'il a dit tant pis pour eux, ils n'avaient qu'à s'instruire davantage. En tout cas, ce n'était pas lui qui allait leur faire un cours. D'autant plus qu'il était sûr qu'il ne comprendrait pas leur langage ni comment l'utiliser à bon escient. Krieg les regardait et se demandait lequel attaqué en premier. D'autant qu'il était torse nu et qu'il n'avait plus d'armures. Il faudra donc qu'il les attaque rapidement et avec efficacité. Le plus efficace serait donc de tuer le worg afin que ceux-ci ne vienne pas le menacer avec leur griffe ou leur mâchoire. Les gobelins faisaient pâle figurine comparer au worg ou aux araignées.
Etant décidé, il tuerait les worg. Il avait encore sur lui ses deux petites dagues et quelques dagues de jet qu'il avait posé au sol après les avoir nettoyées. Krieg était suffisamment agile pour en tuer, mais combien, là était la vraie question. C'est alors qu'Isil parla dans la langue des Alfes. Au moins, plus de doute n'était permis maintenant. Elle était aussi une alfe. Prenant en compte sa demande, Krieg lui laisserait celui qu'elle souhaitait. Se penchant doucement en regardant continuellement le worg qu'il attaquerait ainsi que le gobelin le chevauchant, il avançait une main pour prendre deux dagues de jet. Quant à son autre main, il l'amena vers ses bottes en cuir afin de prendre une des deux petites dagues.
Le worg réagissait rapidement et fonçait vers Krieg. Cependant, celui-ci n'avait pas pris en compte les réflexes de l'alfe. Krieg avait pris de l'impulsion avec ses pieds et fonçait aussi vers le worg sur la droite en ayant ramassé ses dagues de jets qu'il projetait avec précision sur le worg. Il visait ses yeux, mais le gobelin aida sa monture. Lorsque le worg bondissait, Krieg fit une glissade au sol en mettant sa dague, lame vers le ciel et entailla le worg. Une longue entaille se trouvait sur le ventre du worg, le faisant souffrir avant qu'il ne meurt. N'y prêtant pas attention, Krieg se dirigea vers un second worg en prenant la deuxième petite dague qu'il avait dans son autre botte.
- Lil alurl velve zhah lil velkyn uss. | |
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| Ven 8 Mai - 17:34 Isil lança de temps en temps des regards vers Krieg, observant brièvement ce qu'il faisait ou s'il n'avait pas de problèmes. Elle le vit du coin de l’œil, lui aussi était désormais occupé avec un worg. Celui qu'elle affrontait était de couleur gris. Ses babines retroussées dégoulinantes de bave ainsi que les poiles hirsutes de son dos indiquaient qu'il n'appréciait vraiment pas la jeune femme. Dommage, elle qui aimait tant les bêtes, cela lui fendrait presque le cœur de devoir l'abattre. D'autant plus que le warg était d'une taille assez imposante, il aurait fait une puissante monture. Tout deux marchaient en rond, l'un ne quittant pas les gestes de l'autre tel deux lions en cage. Puis soudain, le monstre sauta sur Isil qui l'évita d'une habile roulade sur le côté.
La bête tenta un second assaut gueule ouverte, cette fois-ci l'alfe pivota de trois quart et lui arracha une énorme touffe de poile sur le flanc, faisant rugir de plus belle le warg. Cette fois-ci il se mit à claquer des mâchoires, manquant à chaque assaut de mordre la jeune femme qui semblait jouer avec lui. Alors que la tête de la bête se trouvait assez proche du sol, Isil lui envoya un coup de pied sauté d'une violence tel que la bête recula, sonnée. Mais elle ne resta pas bien longtemps sonné et d'un coup de patte rapide, le warg lacéra l'avant bras droit d'Isil. Le laçage du bras de sa cuirasse fut sectionné ainsi que le cuir rouge. La peau qui était en dessous fut aussi touché un mince filet de sang dégoulina le long du gant intacte, ce qui arracha un étrange soupire de douleur à la jeune femme. L'avant bras droit complètement à l'air, on put y voir parfaitement les traces de griffures et le sang mais il y avait aussi une autre marque, intacte et plus ancienne, un symbole sans doute gravé au fer rouge.
« C'est comme ça que l'ont sait que l'on est en vie ! »
La blessure n'était pas profonde et il lui en fallait plus pour lui arracher un véritable crie de souffrance. L'alfe regarda un bref instant son avant bras puis son sourire effacé, elle s'élança vers le cadavre du gobelin et récupéra précipitamment sa dague. Roulant sur le dos, elle évita l'assaut du warg, aterissant sous lui mais toujours à portée de gueule. Et d'un coup, Isil planta sa dague là où devait se trouver le cœur du warg. La bête s'écroula dans un râle alors qu'Isil tentait de s'extirper. Coincée sous la fourrure poisseuse de la bête, elle ne pouvait plus bouger les jambes si ce n'était en faisait quelques petits mouvement, mais cela ne servait à rien. Heureusement elle pouvait respirer bien que la partie inférieur de son corps se faisait de plus en plus engourdie. S'accrochant de toutes ses forces à la fourrure de la bête morte, l'alfe tirait sur ses bras afin d'extirper son corps.
Mais rien ne voulait bouger. Reprenant son souffle, Isil lâcha tout, et resta là allongée sur le sol. Elle ne voulait pas appeler Krieg, elle était bien trop fière et avait l'habitude de ne dépendre que d'elle. Impossible, elle préférait rester là jusqu'à ce qu'une plus grosse bête vienne bouger celle-ci.
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| Sam 9 Mai - 17:19 Krieg s'avançait vers le seconde worg sans prendre gare au gobelin qui avait la jambe bloquée par le loup de guerre qu'il avait tué juste avant. Ses deux dagues en mains, il marcha de plus en plus vite vers le worg devant lui. Cependant, il ne s'attendait pas à recevoir un coup avec les pattes arrières du worg. Cela le protégera en arrière en le faisant rouler au sol jusqu'à la carcasse de l'araignée géante hideuse. D'ailleurs, lorsqu'il avait été propulsé, son dos avait éraflé une lame qui l'avait entaillé. Pas trop profond, mais une blessure à ne pas négliger. Il devait donc rapidement se faire soigner afin de guérir au plus vite et pour cela, Krieg devait tuer au plus vite le loup de guerre.
Le worg s'était retourné peu après l'avoir projeté avec ses pattes arrières. Il marchait doucement avec le gobelin qui souriait, lame sortie et prêt à s'en servir. Krieg essaya de se relever, mais il était encore pas mal sonné. Il prêtait donc toujours attention au worg devant lui. Lorsque Krieg remarqua qu'il ne bougea plus et qu'il avait tourné la tête, il en fit de même. Le loup de guerre regardait Isil sous le cadavre d'un worg. Celui-ci s'avança alors vers elle et je ne voulais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Puisant dans les forces qui lui restaient pour se relever, Krieg resserra sa prise sur ses deux dagues et fonça sans réfléchir.
Krieg courait comme s'il avait le feu de l'enfer derrière lui et se jeta devant le worg en plantant sa dague dans sa gueule. Sa main et son avant-bras se retrouvèrent dans celle du worg, mais son attaque a été si rapide qu'il n'eut le temps de refermer trop profond sa mâchoire. Cependant, il avait une belle marque de blessures à cause des dents du loup qu'il venait de tuer. Ne s'arrêtant pas là-dessus, il lançant sa petite dague sur le gobelin arrivant vers eux et peu après avoir retiré sa main de la gueule du loup, il planta son autre dague sur le crâne du gobelin restant.
- Khaless nau uss mzild taga dosstan
Après quoi, il aida Isil en soulevant le worg en perdant du sang de son dos et son avant-bras. | |
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| Dim 10 Mai - 7:35 Quelque-chose s'approchait d'elle et elle ne pouvait rien faire. Son épée était dans son fourreau, coincé sous la bête. Entendant un sale bruit, Isil en conclut que Krieg devait s'être fait blesser, mais elle ne pouvait pour l'instant voir où il se trouvait. Le cadavre du warg commençait à peser son poids et la jeune femme avait de plus en plus de mal à sentir ses jambes. Son coeur se mit subitement à s'accélérer lorsqu'elle vit enfin le chasseur. Croyant dans un premier temps qu'il venait de se faire gober le bras par l'un des warg encore vivant, Isil retint sa respiration sans le vouloir. Que faisait-il ? Pourquoi s'était-il mit en travers du chemin du monstre et de la jeune femme ? Un second bruit de métal transperçant de la chair et des os confirma à l'alfe femelle qu'une des dagues de Krieg venait de s'abattre sur le dernier gobelin. Et pourquoi ne s'arrêtait-il pas de parler dans cette langue, Isil commençait à avoir la tête qui tournait.
« J'aurais très bien pu m'en sortir toute seule. »
Dit-elle tandis que Krieg soulevait la bête morte afin de l'aider. Non, elle ne voulait pas d'aide, personne ne l'aidait d'habitude hormis son soigneur, le seul qui prenait la peine d'obliger le bataillon à la sortir de situations incongrues. Combien de fois s'était elle retrouvée en mauvaise posture sans que ses "frères" d'arme ne l'abandonne et ne rentrent au camp pour qu'elle ne se se débrouille seule ? Combien de fois s'était-elle traînée à demi-inconsciente sur de longs trajets ? Ce n'était certainement plus le moment de jouer les fortes têtes. Quelque-chose vint perturber soudainement ses réflexions, une odeur de sang. Alors elle leva les yeux sur son "sauveur" tandis qu'elle s'éloignait du cadavre avec peine, elle découvrit qu'il saignait abondement. Restant assise sur le sol car ses jambes ne voulait pas tout de suite la porter, le souffle haletant, elle retira son petit sac de voyage de son dos et le laissa tomber mollement devant elle, par terre. Son avant bras droit dégoulinait de sang à chaque fois que ses doigts bougaient. Elle retira alors ses gants et fit signe à Krieg de s'asseoir devant elle.
« Je... laisse moi te soigner, profitons que l'ennemi ne soit pas là. »
Lâcha-t-elle quasiment à voix basse sans lever les yeux. Certes elle n'était pas guérisseuse, mais elle savait quoi faire pour soigner les blessures de combat. D'autant plus que cet endroit semblait sure, la bête morte leur apportait un bon moyen de rester un minimum cachés. Isil sortit une petite sacoche en cuir marron de son sac, elle la déballa, dévoilant une aiguille recourbée, une bobine de fil, un flacon opaque et une pièce de tissus faisant penser à de la gaze. Puis elle sortit un autre bocal plus gros, de son sac et une poignée de feuilles séchés. Toujours sans le regarder, elle gardait son calme bien que son souffle était saccadé, préparant le nécessaire de soin en attendant sa réaction. Prenant le tout petit flacon, elle l'ouvrit et en versa quelques gouttes sur la gaze.
« Les morsures de warg peuvent apporter des maladies, si on ne te soigne pas tout de suite, dans une semaine il faudra te couper le bras. Ca serait dommage... »
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| Mar 12 Mai - 5:26 Krieg venait d'aider Isil pour la simple et bonne raison qu'il ne pouvait pas la laisser sous le worg. Et bien qu'elle ait pu s'en sortir toute seule, il ne voulait pas la laisser faire. Après tout, elle était sa proie. D'ailleurs, elle lui faisait remarquer qu'elle s'en serait très bien sorti toute seule. Quoi qu'il en soit, en soulevant le worg, les blessures qu'il avait reçu laissait le sang couler plus abondamment qu'avant. Rien qui ne peut l'empêcher d'aider Isil, mais qui serait assez contraignant pour la suite. Bouger sera s'en doute difficile et très pénible pour lui pendant un moment.
Pour lui, l'aider n'était pas une façon de l'amadouer ou pour une autre chose. La seule est unique raison qui l'avait poussé à faire cela est qu'il ne supporterait pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, exception faite si cela vient de lui. Une fois qu'elle était dégagée de sous la bête cadavérique, il relâcha celle-ci et resta sur place. La blessure au dos était supportable, mais celle au bras l'était un peu moins. Il avait pris le risque qu'il fallait pour ne pas que le worg mange ou découpe Isil. Mal lui en a coûté, mais en ayant fini par payer. Krieg regardait alors son bras et constata la perte de sang. Son souffle devenait saccader. Trop combattre n'est jamais bon et pourtant, il souriait. Grâce à cette rumeur qu'il avait entendue, Krieg avait enfin pu retrouver sa proie. Nul doute qu'il ne compte pas la laisser partir.
Krieg laissait son bras retomber au sol et regardait autour de lui. Il n'y avait plus âme qui vive. Il ne restait juste qu'un cimetière de bête qu'ils avaient tué. Au moins, il avait rempli sa part de marché envers la personne lui ayant demandé de l'aide pour les araignées. Alors qu'il pensait à cela, Krieg remarqua Isil lui demandant de s'asseoir. Ne voyant pas pourquoi il refuserait, il s'adossa contre la bête morte et ferma les yeux. Isil lui proposait de soigner ses plaies. Krieg n'était pas en mesure de refuser quoi que ce soit pour le moment. Il s'en saurait très bien sorti. La regardant faire et la regardant surtout elle, il souriait.
Isil venait de lui expliquer la raison pour laquelle elle faisait cela et il comprenait pourquoi elle s'était proposé de le soigner. Il est vrai qu'il était toujours sur les routes toujours en quête d'action pour aider les personnes, mais bon. Pas question d'avoir un bras en moins pour combattre. Cela serait contraignant. La regardant toujours avec ses yeux, Krieg ne pouvait s'empêcher de lui répondre à sa petite remarque.
- Embêtant pour qui ? Pour toi ? Cela va s'en dire...
Krieg souriait à sa remarque, mais il n'avait pas pu s'empêcher de la sortir. | |
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| Mar 12 Mai - 16:00
« Euh... Quoi ?! Mais... Non, pas du tout, c'est faux. Pourquoi dis-tu ça ?! Oh je vois clair dans ton jeu. Tu essaye juste de me déstabiliser... Mais ça ne marche pas sur moi. »
Ou peut-être qu'il faisait tout simplement référence à cette fois où elle lui avait tenue le bras pendant un très long moment dans la prison de Minas Tirith. Alors qu'elle passait le tissus imbibé de désinfectant sur les plaies de son bras, elle croisa malencontreusement son regard mais ne s'y attarda pas, préférant détourner les yeux. Elle eut tout de même le temps de remarquer qu'il lui souriait tel un parfait effronté, ce qui l'irrita quelque peut. Elle préféra ne pas répliquer, bien trop mal à l'aise pour savoir quoi dire de plus. Néanmoins, Isil sentait qu'il la dévorait des yeux. Concentrée sur ce qu'elle faisait, elle posa le tissus imbibé de sang et versa quelques gouttes du flacon sur l'aiguille courbée, puis elle coupa une bonne longueur de fil avec ses dents et le passa dans le chas de l'aiguille. Après quoi elle attrapa le bras musclé de Krieg, appuyant bien ses doigts dessus, elle lui susurra sournoisement
« Je ne suis pas couturière mais j'aime les défis. »
Autrement dit, elle ne vas pas y aller de main morte. Le souffle de l'homme était déjà saccadé, il allait être servit avec Isil comme guérisseuse improvisée. Peut-être se régalerait-elle de voir la souffrance sur son visage imberbe, pour une fois que c'était elle le bourreau et un homme la "victime". Mais étais-ce vraiment une bonne chose ? Que ce soit chez autrui ou chez elle, ne ressentait-elle pas toujours un certain frisson lorsqu'il était question de souffrance ? " C'est comme ça que l'ont sait que l'on est en vie ! " était la première réplique qui lui venait à l'esprit. Sans demander son reste et en prenant grand soin de ne plus regarder le visage de son interlocuteur pendant le début de l'opération, Isil agita l'aiguille et la fit passer au travers de la peau épaisse de l'homme puis elle tira sur le fil faisant se resserrer les chairs de la plaie ouverte, puis elle répéta l'opération plusieurs fois afin de refermer la première plaie. Puis elle passa a la seconde et gronda à moitié Krieg.
« Ne regarde pas l'aiguille !!... Aïe ! »
Dans son mécontentement, elle venait de se piquer le doigt dans l'aiguille. Après tout on ne peut pas être habile dans tout, elle avait beau être une alfe, tenir une aiguille courbée demandait du doigté.
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