Que peut donc faire un elfe haut de son petit millénaire d’entrainement alors qu’il est coincé à Mirkwood, hein ? C’est la question que je me pose depuis quelques jours, jouant avec une balle pleine de sable pour jouer avec, l’envoyant vers le plafond encore et encore. Non, décidément, je ne sais pas quoi faire en cet après midi morne. Elladan est parti avec Legolas pour tenter de déterminer une bonne fois pour toute celui qui est le meilleur à l’arc. Autant dire que j’ai refusé de m’y joindre : ça fait douze fois cette semaine qu’ils se lancent dans ce fichu défis, et on n’est que mercredi. Un soupir monte à ma poitrine, et je finis par me lever, et par me rendre au marché, où j’observe l’un après l’autre tous les étals, m’achetant une petite dague qui trouve immédiatement sa place dans ma botte, et je récupère un lot de flèches neuves pour mon frère. A force d’en casser avec Legolas, il va en avoir besoin rapidement.
Je finis par m’arrêter pour acheter une tourte à la viande de sanglier, puis je m’amuse avec quelques gamins, à compter les points pendant qu’ils cambriolent les étals pour me ramener le fruit de leur larcin, avant d’aller ranger le larcin à sa place sur l’étal, comme s’il était possible que personne ne les voie. Finalement, l’un d’entre eux m’a défié d’en faire autant avec deux pommes, et un sourire aux lèvres, je me redresse pour aller chiper une première pomme en passant devant l’étal, sans être vu, avant de m’arrêter devant les poires, le temps de mettre la dite pomme dans ma poche. Et voilà. Ni vu ni… Oups ?
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Sam 23 Aoû - 19:35
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
C'est incroyable parfois ce qui peut arriver dans un journée. Je venais d'avoir une grande discutions avec ma mère. Disons que mon escapade en foret pour ramasser mes fruits, s'étaient terminer avec des vêtements trouer et presque une jambe casser. Mais, sinon tout allait bien. Du coup, j'avais pris du retard sur les autres marchants. Pendant que j'installais mes fruits dans leur panier, j'observais le vas et viens des marchands. Il y avait du monde, c'était beaucoup trop pour moi. J'aurais aimé mettre mon étale à l'écart des autres. Hélas, mon endroit habituel était déjà occupé. Du coup, je devais me contenter de ce qui restait.
J'étais plongé dans mes pensées quand j'avais remarqué que quelque gamins s'amusait à voler aux étales pour ensuite ramener leur butin, là ou il l'avait pris. C'était vraiment étrange comme jeux. Parce que je supposais bien entendu qu'il s'agissait de cela. Je ne voyais pas d'autre explication que ça et puis pour qu'elle autre raison, il agirait de la sorte. Curieux, tout de même et je devais avouer que leur comportement m'intriguait. Dans un sens, cela donnait un peu plus d'ambiance que celle qui y régner d'habitude sur le marcher. C'était vraiment bizarre de réagir de la sorte, le plus drôle, c'était que personne n'avait remarquer leur petit jeu. Enfin, presque personne. Avec ma discrétion et mon sens de l'observation, on ne fessait quasi jamais attention à moi et de coup parfois, je participais à des scènes dans ce genre. C'était un avantage en somme de passer inaperçu et du coup, je pouvais observer en silence et tout ça sans me faire remarquer.
Les gamins en question devaient drôlement s'amuser, je les regardais faire tout en continuant mon travail. Ne les quittant pas des yeux, un d'entre eux se dirigea dangereusement en direction de mon étale. J'avais compris que c'était au tour de ma marchandise de disparaitre et revenir comme par magie. Bon, la magie était qu'un simple jeu, mais le résultat en valait certainement la chandelle. Ce n'était que mon avis.
Ne quittant pas le futur voleur, se dit en passant qui n'en était vraiment pas un. Prendre une de mes pommes et la voir disparaitre dans sa poche, il voulut en faire autant avec une deuxième, mais sans compter sur le fait que j'avais décidé d'intervenir dans leur jeu. Parce que même si c'était un jeu, tôt ou tard, si quelqu'un d'autre que moi aurait pu s'apercevoir ce faux vol, cette personne ne l'aurait certainement pas perçue comme moi et cela se serait certainement mal terminé.
Avec un sourire sur les lèvres, j'attrapai sa main au moment même où celle-ci rencontra ma deuxième pomme.
" On ne vous a jamais dit que ce n'était pas bien de voler. " Lui dis-je dans un murmure avec un clin d'œil. Ce petit geste était simplement pour lui faire comprendre que j'avais compris de quoi il s'agissait, mais en même temps, il fallait qu'il arrête avant que cela tourne mal et j'avais murmuré dans le seul but de ne pas qu'il ait d'ennuis.
Zut. Pris la main dans le sac. Avec un sourire, je laisse ressortir la première pomme de ma poche, et je la lance à la demoiselle, sans regarder si elle va la rattraper ou pas. Dans mon dos, les rires des gamins retentissent, et je me retourne vers eux pour m’incliner, un sourire sur le visage, amusé par la situation. Non, vraiment, je ne pensais pas me faire prendre, mais pour le coup, j’en connais qui vont se moquer de moi pendant des siècles. Ha, il est beau, le prince d’Imladris, même pas capable de faire la tâche simple qu’il demande à ces gamins. L’un d’entre eux s’approche en courant de moi, attrapant la lanière de ma saccoche.
- Perduuuuu ! Tu nous dois un repas à la taverne ! - En effet. Et voilà de quoi le payer.
Je tire de ma bourse quelques pièces d’or que je donne au gamin qui s’enfuie en courant sans demander son reste pour certainement aller rejoindre ses amis. Je le suis quelque peu du regard, puis je me tourne vers ma vendeuse, qui semble attendre des explications.
- C’était un jeu, basé sur la discrétion. En Imladris, mes maitres m’ont inculqué quelques leçons intéressantes avec ce genre de méthodes peu conventionnelles. Certes je ne devais pas voler à l’étal d’un honnête marchand, mais plus d’aller récupérer des objets dans une pièce pleine de gens qui ne devaient pas me voir. Enfin, il n’y a pas de vol, puisque nous avons tout rendu, n’est ce pas ?
Un sourire amusée sur le visage, je me penche sur l’étal et j’attrape cette fois une poire, lançant en même temps une piécette à la demoiselle, avant de croquer dans le fruit.
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Ven 3 Oct - 11:22
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
J'étais mal à l'aise face à ce jeune homme. Quand il avait été pris sur le fait au moment du vole qui soit dit en passant n'en était pas vraiment un. Je savais au fond de moi que sent n'était pas un. Je ne pouvais pas expliquer la raison au fait que je le savais, je pouvais simplement dire que je l'avais tout simplement deviné d'une certaine façon. Alors qu'il me lança ma pomme dans ma direction que je réceptionna en pleins vol. Je ne le quitta pas des yeux. Les gamins un peu plus loin, ceux-là même qui avaient jouer à ce jeu avant lui se mirent à rire. Ont aurait dit qu'ils moquaient de lui, ce n'étais pas gentil du tout. J'étais vraiment mal à l'aise, je m'en voulais un peu. Je savais que c'était un jeu et pourtant, j'avais intervenu. Curieux n'est-ce pas ? Je pense que c'était simplement parce que je ne voulais pas qu'on les accuse à tort et à travers et puis je l'avais deviné, mais je ne pense pas que ce serait le cas des autres marchands. Donc dans un sens, il fallait y mettre un terme. Un des gamins qui riaient s'approcha de mon faux voleur et lui réclama son dû. Les paroles de l'enfant ne firent que confirmer ce que je savais déjà, ce qui me mit encore un peu plus mal à l'aise. Alors que je rangeais mon étale sans le quitter des yeux, au fond, il me devait une explication à son geste. Ce qu'il fit d'ailleurs tout en se retournant dans ma direction.
" C'était un jeu, basé sur la discrétion. En Imladris, mes maitres m'ont inculqué quelques leçons intéressantes avec ce genre de méthodes peu conventionnelles. Certes, je ne devais pas voler à l'étal d'un honnête marchand, mais plus d'aller récupérer des objets dans une pièce pleine de gens qui ne devaient pas me voir. Enfin, il n'y a pas de vol, puisque nous avons tout rendu, n'est-ce pas ? " Me dit-il un sourire amusé sur le visage. Puis, il se pencha sur mon étale pour attrapa cette fois-ci une poire et me lançant en même temps une pièce avant de croquer dans le succulent fruit.
Je me mis à rire tout en attrapant la pièce, mais je devais faire tout de même quelque chose, me faire pardonner peut-être ? Au fond, je ne savais pas grand chose de lui, de cet inconnu. Pourtant, j'avais l'impression de l'avoir déjà vu, mais où ? Et quand ? C'était tout simplement étrange ce sentiment. Je devais avouer que cela m'avait changé un peu les idées. Pendant ce court instant, j'avais oublié la tristesse de ma mère, mais aussi tous ces sentiments qui m'envahissaient parfois et qui me rendaient malade.
" Exact, il n'y a pas de vol. " Lui répondis-je avec un sourire. Mais, j'étais intrigué par ses paroles. D'habitudes, je n'aurais rien rajouté de plus mais j'avais cette envie de passer un peu de temps avec lui et de connaitre un peu plus sur lui et ce impression de déjà vue me perturbait un peu, je devais savoir si cette impression était fonder.
Ce fut avec une voix timide et très calme que je me permis de lui demander avec ma politesse habituelle.
" Pardonnez-moi mon impolitesse, mais j'ai l'impression de ne vous avoir déjà vu quelque pas. Je ne sais pas ou ni quand mais ce sentiment ne me quitte pas. C'est étrange et je ne sais pas comment vous le dire, mais je me sens un peu coupable de votre dette envers cet enfant..." Je me tue, je devais surement être rouge, j'avais pour habitude de rester discrète et d'observer en silence. Pourtant, aujourd'hui, c'était plus fort que moi. J'avais besoin de comprendre ce sentiment. J'avais besoin de m'expliquer, de m'excuser aussi.
"... Disons que j'avais deviné que c'était un jeu, j'aurais pu vous laisser faire et gagner, mais j'avais peur que cela tourne mal. Alors, je vous dois des excuses et je dois vous avouer aussi que ce n'est pas dans mes habitudes d'intervenir de cette façon et encore moins de parler de la sorte, sincèrement, je préfère la discrétion.".
J'étais si gêner par ma façon d'agir que je finis par me taire, un sourire gêné sur les lèvres pour tout autre paroles. En y réfléchissent, je me demandais si ce n'était pas possible que c'était au château que j'avais pu le voir quand je me rendait de temps en temps pour apporter un repas à ma mère quand elle travaillait encore au palais.
Installé sur mon étal, en train de croquer dans la pomme, j’observe la jeune elfe à mon côté, et je souris, amusé. Alors, s’il n’y a pas eu de vol, et qu’elle le reconnait elle-même, pourquoi est-ce qu’elle m’embête, hein ? Elle me fait passer pour un idiot devant mes petits disciples, et ça, ce n’est pas gentil du tout. Qui va devoir payer un repas à la taverne à tout ce beau petit monde, hein ? C’est bibi, pas elle. Bon, pas que je manque d’argent, loin de là : je suis le fils d’un Seigneur, alors… Croyez-moi, je ne manque de rien. Mais, pour le coup, il faurait retourner en Imladris pour avoir de quoi renflouer mes poches, et je ne pense pas que Père soit content de m’y voir de retour aussi tôt. D’ailleurs, je ne suis pas tout à fait certain de savoir quoi lui dire si je devais rentrer là tout de suite maintenant. Pas grand-chose, en fait ?
- Je me serais souvenu de votre tête, dame elfe. Vous avez du croiser mon frère jumeau, Elladan. On se ressemble comme deux gouttes d’eau, mis à part que lui, il a un arc, et moi une épée. Les gens nous confondent souvent.
D’ailleurs, je me demande bien où peut être ‘Dan à cette heure-ci ? Certainement en train de penser à sa belle elfe. Je secoue lentement la tête de droite à gauche, alors que je réalise une fois de plus qu’il ne voit rien venir, là où tout le reste de la population elfe sait qu’il y a bien plus entre Elinà et Elladan qu’une simple amitié profonde et sincère. Ces deux-là, ça fait des années qu’ils se sont choisis, et j’espère bien qu’aucun orc n’aura eu ma peau avant que l’un ou l’autre se décide à avouer enfin ses sentiments, parce que : croyez-moi, au train où c’est parti, ça peut bien durer dix ans comme dix siècles.
- Mais, ne vous en faites donc pas, dame Elfe, il n’y a aucune dette. Demain, je trouverai un nouveau jeu, qu’ils perdront, et tout sera oublié. Il faut bien les laisser gagner de temps à autre, sans quoi ils se lassent, et la leçon que j’essaie de leur donner ne servira à rien.
Car oui, sous ces histoires de jeu se cache un réel entrainement pour les enfants Certes, nous autres, elfes, avons ce pouvoir étrange, cette rapidité hors normes, mais le but de ce petit jeu que je propose à ces enfants est d’apprendre à utiliser cette rapidité, d’apprendre à contrôler avec une précision hors normes chaque geste que nous faisons, même lorsque nous atteignons cette vitesse. La plupart des nôtres l’utilisent avec un certain instinct, pour attraper dans leur dos une nouvelle flèche, puis viser durant une minuscule seconde avant d’envoyer sa flèche droit au but. Mais, pourtant, il faut avouer une chose : bien peu des nôtres sont réellement capables de le faire à chaque geste. Déjà parce que c’est extrêmement fatigant, même après cent longues années à s’entrainer jour et nuit, mais en plus parce que… Eh bien, fondamentalement, ça ne sert pas à grand-chose. Juste à … He bien, rechercher ses propres limites. C’est exaltant. Amusant. Et puis, quelques fois, ça peut servir, au combat. Enfin, pour moi qui utilise des épées, ça m’a déjà servi, d’être totalement adroit de chaque parcelle de mon corps. Mais, ceci ne va pas réellement venir sur le tapis. C’est mon petit secret. Et, à part à Elladan, je ne compte pas réellement en parler à quiconque.
- Oh, mais ne vous en faites pas. Je comprends parfaitement votre point de vue. C’est à peu près celui de la totalité du reste du monde, en fait. Mais, je n’ai pas du tout le même point de vue. Loin de là, même.
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Ven 17 Oct - 13:47
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
Alors que j'essayais tant bien que mal à me faire pardonner pour ma réaction face à son faux vol, je lui demandai en même temps si c'était possible que je l'avais déjà vu quelque parts. Il me fit comprendre d'une certaine façon que ce n'était pas lui que j'avais pu apercevoir, mais sans doute, son frère jumeau. Peut-être avait-il raison, j'avais le sens de l'observation, je pense donc du coup, c'était possible que ce soit son frère jumeau que j'ai pu apercevoir un jour au palais.
Pourtant même si j'essayais de lui faire mes excuses ; j'étais toujours aussi mal à l'aise face à ma réaction. D'abord, je ne comprenais toujours pas la raison de mon comportement face à lui et de plus le faite de savoir qu'il avait perdu à cause de moi ne m'aidais pas du tout à me rassurer sur ma fichue réaction.
Décidément aujourd'hui, je ne comprends pas ce que j'avais. Peut-être encore une fois ma maladresse qui me jouait un mauvais tour ? Probablement. Quoique je n'en étais pas certaine.
Le jeune elfe avait beau me rassurer, pour ma part, je lui devais quelque chose. Comme-ci dans un sens, c'était ma dette qu'il avait payée, bien que ce ne 'fût pas mon jeu. Ce qui était étrange dans tout ça, c'était que je ne comprenais toujours pas mon attitude. C'est quelque chose qui n'a rien à voir dans mes habitudes. J'ai peur dans un sens qu'on me prend pour ce que je ne suis pas. Je l'écoute alors, c'est très utile dans un sens comme leçon, mais remettent-ils ensuite leur trésor en place ? Je n'ose même pas poser la question du coup.
Cet acte commis n'est pas du tout moi, j'ai beau me creuse la tête pour trouver ce que j'ai. Mais, rien ! Qu'est que je peux faire finalement. Je réfléchis un peu, alors que le jeune homme continu de répondre à mes excuses :
" Oh, mais ne vous en faites pas. Je comprends parfaitement votre point de vue. C'est à peu près celui de la totalité du reste du monde, en fait. Mais, je n'ai pas du tout le même point de vue. Loin de là, même."
Comme je viens de le dire, j'aimerais faire quelque chose, mais que faire ? Le fait de savoir maintenant que le jeu auquel j'ai mis fin d'une certaine façon et qu'en plus par ma faute, il a perdu n'apaise pas mon cœur. Heureusement dans un sens que pour le moment, je ne ressens aucune émotion parce que du coup, il me prendrait certainement pour une folle. Je fichue don qui fait partie de moi, je ne sais pas le contrôler, c'est bien dommage parce que j'aimerais tellement savoir ce qu'il pense de moi. Je pense que simplement savoir qu'il ne prend pas pour une idiote ou encore mieux, une elfe qui ne s'occupe pas de ses affaires ou que sèche encore. Encore, une fois, je suis étonné de mon comportement. Toujours à me poser cette fichue question, mais qu'est-ce qui m'arrive bon sens ! C'est ahurissant.
Je lui souris alors timidement, regardant mes fruits un instant comme pour chercher une réponse à une question invisible. Réfléchis, ma belle, réfléchis...
Au bout de quelque petite seconde, je pense avoir trouvée et sans réfléchir d'avantage, je lui dis :
" Je comprends mieux maintenant votre jeu, du coup, je me sens encore un peu plus coupable. " Je lève mes yeux vers lui pour continu sur ma lancée."...Elle travaille au palais comme femme de ménage et femme de chambre, je pense, disons que je ne suis plus certaine de son travail tout compte fait."
Je finis par me taire, parce que je viens tout simplement de me rendre compte que je passe d'un sujet à un autre et que me sens toute bête. Franchement, il y a un problème dans ma conduite aujourd'hui. Le meilleur à faire pour moi serait de prendre mes jambes à mon cou et d'aller me cacher dans un grand trou. Mais, je ne le fais pas. Je reste là, comme une imbécile à lui sourire. C'est cela ma belle continue de te comporter de la sorte et c'est lui qui finira par te prendre pour une fille étrange. Bien que dans un sens, je le suis un peu aujourd'hui.
Ne comprenant toujours pas ce comportement et sans m'en rendre compte. Je lui demande ;
" Étant donner que pars ma faute, vous avez dû payez un repas, que dirais, vous que je vous en offre un à mon tour. "
Quoi ? C'est vraiment ce que je viens de dire ! Non, mais sincèrement, je viens d'inviter un inconnu. J'ai vraiment un problème-là moi. Qu'est qui m'arrive. Je n'ose même plus le regarder dans les yeux, j'aimerais tellement que le sol qui se trouve sous mes pieds s'ouvre d'un seul coup et n'emporte. Bien entendu, cela n'arrivera jamais.
Et la gaffe, malheureusement, vient d'être commise, il me reste du coup plus cas essayer de la réparer et puis en y réfléchissant un peu, je me dis que je n'ai fait que vouloir me faire pardonner dans un sens. Maintenant, il ne me reste plus qu'a espère qu'il ne me teindra pas rigueur et que d'une certaine façon qu'il accepte cette invitation pour que je paraisse moins bête d'un coup. Parce que J'ai pu apercevoir de la surprise, sur le visage de certains marchant, eux qui me connaissent, savent que ce n'est pas dans mes manières d'agir de la sorte et puis cela empêchera aussi a ce marchant là-bas, se trouvant un peu plus loin au stand de viande sèche d'arrêté de me draguer, parce qu'il n'est pas mon style et puis je ne l'aime pas. Et puis, je dois dire, que j'aimerais tout simplement comprendre ce qui m'arrive en sommes.
Allons, allons. Cette demoiselle ne pouvait pas continuer à se flageller comme ça. Rien qu’en la regardant réfléchir, j’avais l’impression de voir les rouages de son esprit se mettre en marche et tourner, jusqu’à en faire de la fumée. Puisque je lui ai dit qu’il n’y avait rien, mais rien du tout ! En plus, ça ne me dérangeait pas. Gagner tout le temps contre les enfants, ce n’était pas drôle pour eux. Et puis, le but réel de ce jeu, c’est de les entrainer sans qu’ils ne s’en rendent compte. Quand c’est moi qui gagne deux ou trois fois d’affilée, alors… Alors ça les motive à travailler plus pour avoir leur part du gâteau par la suite. Mais, lorsque je gagne des dizaines de fois d’affilée, ça les lasse. Ça les lasse tout simplement et ils n’ont plus envie de gagner. Alors… Alors il fallait bien que je les laisse gagner. Il fallait bien que je fasse en sorte qu’ils avancent des fois. Parce que ça les motivaient.
Alors, non. Au contraire, on pouvait même dire que la demoiselle leur avait donné une sacré leçon sans réellement le vouloir. A force d’être trop sûr de soi, on finit toujours par tomber à côté et par se faire prendre. Je pourrais me servir de ça pour mes petits étudiants, tient. Alors, il fallait vraiment qu’elle arrête de se retourner le cerveau comme ça. Je soupire.
- Arrêtez un peu avec ça. Il ne sert à rien de se flageller pour un fait passé. Il vaut se concentrer sur la suite, sur ce que vous allez pouvoir faire de votre vie, comment avancer… Il est hors de question que je vous laisse vous en vouloir pour un simple jeu qui tourne mal. C’est idiot.
Je souris à la demoiselle, et je levais les yeux au ciel, avant de baisser la tête pour observer la jeune femme, mes yeux ronds comme des billes. Mais, qu’c’est ce qu’elle racontait là ? Un sourire sur les lèvres, je fronce les sourcils, j’ouvre la bouche et j’essaie de … J’essaie de comprendre ce qu’il venait de se passer. De quoi … Pardon, de qui me parlait-elle là ? J’avais du mal à recoller les morceaux entre eux. Elle était… vraiment bizarre, cette demoiselle. Vraiment étrange. En fait, j’avais du mal à la cerner. De qui me parlait-elle ? De mon frère ? Mais, non : elle avait employé le pronom ‘elle’. Et puis, Elladan, femme de chambre ? Allons, ça lui irait bien ça tient.
- Mais… De qui parlez vous ?
Ma stupeur doit certainement se lire sur mon visage. Je n’ai jamais été doué pour les cacher. Enfin, ce n’est pas grave, au moins, peut être comprendra-t-elle qu’elle vient de me faire un retournement de situation des plus amusants. Et, la proposition suivant termine d’achever mon cerveau. J’ouvre la bouche, la referme et finit par secouer la tête de droite à gauche avant de hausser les épaules. Elle est étrange, celle là, mais… Mais ce n’est pas dramatique. Je vis avec pire. Mon frère. Elladan.
- Oh, un rendez vous ? Vous m’invitez à la taverne ? Mmmh … Voyons… Vous ne m’avez même pas dit votre nom, dame elfe. Et si on commençait par là ?
Je saute donc sur le sol et je pose une main sur mon cœur pour m’incliner devant la jeune femme, un rire amusé sortant de ma gorge. Là, c’est moi qui la fait tourner en bourrique mais… Que voulez-vous, je suis comme ça.
- Je suis Elrohir, fils d’Elrond d’Imladris. Et vous êtes, dame-étonnante ?
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Lun 27 Oct - 20:30
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
Confuse ; oui ; c'était l'état d'esprit dans lequel je me trouve face à ce jeune elfe. Je pouvais même rajouter que j'étais surprise de me voir agir de la sorte. Je l'écoutais attentivement pendant qu'il essayait de me faire comprendre que je devais arrêter de me torturer de la sorte. Il m'avait aussi expliqué que c'était peut-être son frère jumeau que j'avais pu rencontrer au palais. J'étais étonné par ses paroles, parce qu'il n'avait pas du tout tort sur tout ce qu'il avait pu dire. Toutes ses paroles me firent comprendre que je devais arrêter de me faire tant de mal et pour rien. Et puis dans un sens me flageller de la sorte ne ferais que me mettre d'avantage mal. Pendant qu'il me souriait tout en continuant ses paroles rassurantes. Je voulus lui dire que c'était peut-être bien son frère que j'avais pu apercevoir au château probablement lorsque j'étais passé porter le repas à ma mère. Mais, j'étais tellement ébahie par mon comportement que sans m'en rendre compte, je mis à mélanger tout ce que je disais. Bien entendu, je ne m'en étais pas rendu compte directement. C'est uniquement au moment où il me demanda de qui je parlais que je m'en était aperçue.
J'étais vraiment gêné et mal à l'aise. Le pauvre, je devais passer pour une idiote ou encore pire une jeune elfe bizarre. Je devais au moins essayer de rattraper les gaffes que je n'arrêtais pas de commettre depuis notre rencontre.
Je finis par lui sourire timidement et me décidai de lui répondre d'une voix un peu gêner : " Toutes mes excuses, je vous parlais de ma mère. En fait, j'essayais de vous dire que c'était bien possible que j'ai pu rencontrer votre frère au palais. C'était surement quand je suis passé porter le repas de ma mère qui travaille là-bas. "
Baissant les yeux embarrasser par mon attitude. Je ne savais plus très bien ou me mettre. Par tous les moyens, il fallait que je fasse quelque chose. D'abord parce même s'il m'avait fait comprendre que je ne devais plus m'en vouloir pour mes actes et ensuite pour ses fichues maladresses que je n'arrêtais pas de commettre. Décidément, je ne me reconnaissais pas du tout. J'étais, d'habitude, si discrète. Alors, c'est tout simplement incompréhensible que je réagisse de cette façon.
Alors que je me creusais la tête pour trouver une solution à mes étourderies, je me permis de lui demander sans vraiment faire attention ;
" Étant donner que pars ma faute, vous avez dû payer un repas, que dirais, vous que je vous en offre un à mon tour. "
Ce n'était pas croyable, je me tu aussi vite que je pus. Non, mais sincèrement, je n'allais pas du tout bien. Je ne savais pas ce que j'avais, mais une chose était certaine, je me comportais vraiment d'une manière inexplicable aujourd'hui. Je voyais de la surprise sur son visage, j'avais compris que je devais surement paraitre étrange face à lui et mes gaffes, commises les unes après les autres ne m'aidais pas du tout. De plus, la maladresse ne décide jamais du bon moment pour apparaitre et puis, si elle apparaissait quand on le voudrait, je pense que cela ne s'appelait plus une gaffe. Bon soit, il fallait que je réfléchisse et que je me concentre à l'avenir sur ce que je voulais dire ou faire.
Je vu soulager tout de même quand il répondit : " Oh, un rendez-vous ? Vous m'invitez à la taverne ? Mmmh ... Voyons... Vous ne m'avez même pas dit votre nom, dame elfe. Et si on commençait par là ? "
J'avais un sourire sur les lèvres, les joues en feu quand je préparais à lui répondre, mais c'était sans compter qu'il face le premier pas et d'une manière si surprenante que j'avais l'impression d'avoir été bluffer. C'était les yeux écarquiller de surprise que je le regardais sauter sur le sol et poser une main sur son cœur pour s'incliner devant moi, un sourire amusé sortant de sa gorge. Là. Je ne pouvais plus bouger et curieusement, j'avais beau ouvrir la bouche aucun son ne voulais sortir. Je ne pouvais pas faire autrement que l'écouter :
" Je suis Elrohir, fils d'Elrond d'Imladris. Et vous êtes, dame-étonnante ? "
À ces paroles, je restais là un bon petit moment pour me remettre de mes émotions. Je me demandais si j'avais bien entendu ? J'avais devant moi le prince d'Imlaris. J'étais encore plus mal qu'avant, j'avais tout de même une petite idée pour m'aider à me sortir du pétrin dans lequel je venais de me fourrer. Parce que passer pour un curieux personnage devant un être d'une telle noblesse n'étais pas vraiment encouragent pour mon avenir.
J'avais le rouge aux joues. J'allais aux finales faire jouer l'enfant qui était en moi en espérant que cela puisse me faire mieux voir par Elrohir. Se fut un sourire léger sur les lèvres et d'une voix très douce que je lui répondis à mon tour ;
" La dame étonnant votre majesté se prénomme Nessa Surion, simple vendeuse de fruit et surprenante gaffeuse. " Je rajoutas à mon tour une référence pour rajouter ;
" Aimerais vous demander si vous acceptiez son invitation pour un délicieux repas que j'aimerais vous offrir. "
C'était avec une joie immense que je terminais ma phrase. Je n'avais pas assez d'argent en poche pour l'inviter à la taverne, mais par contre, j'aimerais tellement lui préparer cette fameuse tarte au fruit dont j'avais le secret. Se serais aussi une bonne occasion de le connaitre un peu mieux et lui montrer que je n'étais pas du tout si étrange que cela. Je me mis à croiser mes doigts contre mon cœur pour qu'il accepte mon invitation. De cette façon pour une fois, je ne mangerais pas seul.
Autant vous le dire clairement : c’est bien la toute première fois que j’ai l’impression de faire autant d’effet à une femme de ma vie. Moi qui ne suis rien d’autre qu’un asticot insignifiant qui passe sa vie entière à s’amuser, je n’ai que rarement des contacts avec la gente féminine. Et, laissez-moi vous dire que, si elles sont toutes à bafouiller et à me retourner le cerveau comme ça, je vais vite préférer mon canasson – pardon : mon pur-sang – à la compagnie des gens de ma race, quels qu’ils soient. Parce que, certains hommes – Lindir ? Vous avez dit Lindir ? - sont du genre à bafouiller dès qu’ils me croisent. Ou croisent mon frère. C’est épuisant à force. C’est vraiment épuisant. Et puis, je me contente de soupirer un coup avant de hausser les épaules lorsque la demoiselle me parle un peu plus en détails de sa mère. Parce que c’est une chose intéressante que celle là. Une mère. Je n’ai pas vu la mienne depuis un sacré moment, et parfois j’ai envie de retourner en Imladris pour aller lui rendre visite. A elle, autant qu’à mon père en fait. Un sourire monte sur mes lèvres et je fais une nouvelle pirouette face à la jeune femme en face de moi.
- Votre mère ? Peut être. Certainement. Je ne l’ai pas rencontrée. Je ne crois pas.
Je n’ai rien d’autre à dire, en fait. Parce qu’il n’y a rien à dire. Rien du tout. Un sourire sur mes lèvres, je mets les mains dans mes poches et je grimace lorsqu’elle me propose de m’inviter à déjeuner. Mouais. Bon. Quand est ce que je lui dis qu’en fait, j’avais dans tous les cas prévu de perdre le jeu ? Parce que, c’est amusant hein mais… Les gamins n’apprennent rien s’ils perdent à tous les coups. Alors, des fois, il faut que je perde aussi pour qu’ils aient l’impression de progresser. Ou alors, je lui dis pas et je mange gratos un de ces quatre ? Non, quand même pas. Je ne suis pas méchant à ce point. Enfin, et si on commençait par lui demander qui elle est, cette demoiselle. Enfin, je vais commencer par me présenter moi-même non ? Croyez-le si vous voulez, mais ça pourrait être utile, non ? Mais si, je vous jure. Parce que, je ne vais pas l’appeler ‘ma petite vendeuse’ jusqu’à la fin des temps, ça c’est moi qui vous le dis ! Et, autant dire que sa réponse… elle me scotcha tout simplement sur place.
- Attends… quoi ? Votre ma … Non … non… Non.
Je croise les bras. Et j’observe la demoiselle de bas en haut puis de haut en bas. Parce que quand même, ça c’est du cocasse. Et après, c’est moi qui suis un pitre… Non mais sérieusement. Vous m’avez vu ? Moi ? Me faire appeler ‘votre magesté’ et tout le toutim ? Non mais sérieusement. Je crois que j’ai jamais eu autant envie d’exploser de rire à la tête de quelqu’un, et autant de mal à ne pas le faire. Parce que c’est quelque chose qu’on ne m’avait jamais faite.
- Ok. Alors, là je t’arrête mais tout de suite. Je suis Elrohir. Point. Pas de ‘votre majesté’ et autres conneries du même genre. J’ai pas choisi de naitre dans la famille d’Elrond, et en plus de ça, je fais tout pour que tout le monde me considère comme un sale diable. Pas comme un prince. Mais alors vraiment pas. Donc, on va arrêter les courbettes. Et puis le vouvoiement. Et toute autre idée saugrenue qui pourrait te passer par la tête.
Non mais vraiment. Je n’ai pas l’intention de me retrouver à être obligé de jouer les princes moi. Et puis quoi encore ?
- Ensuite, une fois que tu auras arrêté toutes ces histoires, peut être qu’on pourra reparler de ce repas. Mais, pas aujourd’hui. Ce soir, je dois aller participer à un truc… Un banquet à la noix donné en l’honneur de je ne sais même pas qui. Si tu veux prendre ma place par contre, tu peux. Je te la laisse avec plaisir.
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Lun 17 Nov - 18:34
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
Me voilà bien maintenant, je l'écoute et je le salue à mon tour ; j'espère rattraper le coup, de cette fichue maladresse. De savoir qu'il est un prince, rajoute un peu plus de mal être, mais ce n'est pas une raison de continuer à me comporter de la sorte. Il faut que je fasse quelque chose, que je lui montre que je ne suis pas cette fille étrange qu'il semble avoir devant lui.
Il n'aime pas qu'on l'appelle sa majesté, j'en suis surprise. À ma connaissance pas beaucoup de nobles, n'aiment pas ça. Non, lui préfère certainement qu'on le respecte pour ce qu'il est et je le comprends tout à fait. Je souris et j'essaye de rattraper l'une nouvelle fois le coup tant que je peux, mais ce n'est pas évident surtout quand la personne se trouvant face à vous, n'a vu que le mauvais côté de votre personnalité.
Par politesse, je le laisse continuer sur sa lancée et l'écoute sans l'interrompre. Ont moins, je me dis qu'il pourrait se dire que je ne suis pas si mal éduquer que cela.
[color:dfc7=#095228" Ensuite, une fois que tu auras arrêté toutes ces histoires, peut être qu'on pourra reparler de ce repas. Mais, pas aujourd'hui. Ce soir, je dois aller participer à un truc... Un banquet à la noix donné en l'honneur de je ne sais même pas qui. Si tu veux prendre ma place par contre, tu peux. Je te la laisse avec plaisir."
Encore, une fois je suis surprise par sur le fait qu'il reporte mon invitation, non parce qu'il n'a pas dit non. Ce qui dans un sens me prouve qu'il acceptera cette invitation. Du coup, pourquoi ne pas lui dire ou elle se trouve pour que de cette façon, une fois qu'il aura le temps. Il n'aura qu'à lui laisser un mot ou que sais-je encore pour lui dire quand est-ce que l'invitation tombera bien.
C'est avec un sourire aux lèvres que je lui réponds " Pas de problème, je comprends...Par contre je connais pas mal de personne qui ne diront pas non pour prendre ta place et je doute fort que même si j'y allait à ta place, on m'accepterais. Et ensuite, je n'ai rien à me mettre. Mais, à t'entendre cela ne doit pas toujours être rose au palais. Tu sais, pour la plupart d'entre nous vivre au palais est un rêve. Je pense que ces personnes devraient se retrouver à ta place pour se rendre compte dans un sens de la chance qu'ils ont de ne pas avoir autant de responsabilité. "
Je ne savais pas trop ce que je pouvais rajouter, j'avais simplement laissé parler l'enfant qui fessait partie de ma personnalité.
Puis, je rajouta gentillement :
" Je suppose que tu ne refuses donc pas mon invitation, mais plutôt que je devrais la remettre pour un autre jour ? Ainsi, on pourra discuter de ce repas, enfin, je ne t'oblige pas. " Tout en lui tendant un morceaux de papier ou je lui griffonner mon adresse. " Je ne sais pas, si cela te servira à quelque chose, mais voici ou me trouver. Ainsi, on pourra discuter de ce repas, enfin je ne t'oblige pas. " J'étais gêné, lui parler comme-ci je parlais à un ami, me rendait un peu mal à l'aise. J'avais l'habitude de vouvoyer les personnes de rang noble.
La voilà choquée, ma petite vendeuse de fruits. Un sourire monte sur mes lèvres. Et oui, j’ai beau avoir un papa super célèbre pour ses hauts faits dans les diverses guerres qui ont martyrisé ce monde, mais d’un autre côté, je n’ai réellement jamais été du genre à me vanter de mon père. Donner son nom quand je me présente, ou celui de la cité d’où je viens, c’est devenu un automatisme. Parce que tout le monde fait ainsi. Mon regard se fait cependant lointain, puis revient vers la demoiselle. Nous parlons banquet, et puis, je la vois commencer à hésiter un peu. Parce que, je sais qu’elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas que je sois aussi simple, moi qui suis né dans un palais, moi qui suis le petit fils d’une Reine multimillénaire. Non, elle ne comprend pas ce qu’il se passe, car d’ordinaire… D’ordinaires, les nobles sont bien plus… Bien moins… comment dire en fait ? Plus sûrs de leur ascendance et de leur position ? Moins simples ? Car, après tout, mis à part l’épée qui orne ma taille, et le médaillon sur lequel sont gravées les armoiries de ma famille, il n’y a rien qui démontre mon appartenance à la noble caste. Et encore, Aranruth, l’épée en question se trouve la plupart du temps dans un fourreau simple et sans fioriture, et sa garde est recouverte de minces bandelettes de tissus, qui me permettent d’éviter les cals et les ampoules lorsque je la manie.
- Eh bien, je laisserai donc ma place à ce banquet à n’importe qui souhaitera enfiler mes vêtements d’apparat, avoir le cou coincé dans une de ces chemises tellement serrées où on ne peut pas respirer, sans une arme à portée de main. Je suis un guerrier. Je n’ai rien d’un prince. J’ai grandi dans un palais, certes, mais on m’a mis une dague dans les mains très tôt, comme Elladan a eu un arc dès qu’il a su tenir debout. Je n’ai pas été élevé en Prince.
Un sourire narquois sur mes lèvres, je hausse les épaules.
- Et, si tu n’as rien à te mettre, on ira piquer dans les placards de Nàriel, ou de ma tante. Je suis certain qu’elles ne s’en rendront pas compte. Parce qu’elles ont tellement de tenues qu’elles ne se rendront pas compte qu’il en manque une.
Voilà. Maintenant, j’ai envie de l’emmener. Mais pas ce soir. Ce soir, c’est réellement pas possible, je n’aurais pas le temps de trouver ce qu’il faut pour la faire passer pour une noble. Et puis, je vais devoir lui apprendre à utiliser les couverts dans le bon ordre. Bref, il y a tout un tas de préparation à faire. Mais, c’est une blague dans laquelle je compte bien emmener Elladan, car je suis certain qu’il l’appréciera.
- Non, je ne refuse pas ton invitation, dame-vendeuse.
Mon sourire monte à mes lèvres, et j’attrape le papier pour le faire disparaitre dans ma bourse sans même le lire. De toute façon, avec la mémoire que j’ai actuellement, ça ne sert à rien. Je ne le retiendrais jamais. Et puis, cette cité, je la connais comme ma poche, donc au pire, je réussirais bien à trouver le moyen de la revoir, même si je perds le papier en question.
- Je viendrais dès que j’ai un moment. Mais, ne t’étonne pas si je n’arrive que dans un an. Je sais que Père sera présent ce soir, et peut être voudra-t-il qu’Elladan et moi on rentre à Imladris pour une raison ou une autre. Je sais qu’il aime nous avoir près de lui de temps à autre, même si nous étudions ici.
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Mar 9 Déc - 13:13
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
Surprise, c'est le premier mot qui vient à mon esprit. Sa façon de se comporter, de parler est assez étrange pour un prince, mais jamais je ne me permettrais de juger qui compte sur sa façon d'agir. Du coup, aussi étrange que cela puisse paraitre, je ne le respecte pas uniquement parce qu'il est prince. Non, parce que comparer à certaines personnes de son rang, il n'a pas une minute cacher ce qu'il était réellement et je trouve cela, merveilleux.
Alors que je réponds à ses gentilles paroles. C'est vrai beaucoup de filles rêves de retrouver à ce bal, dans des tenues les unes plus belles que les autres. Alors qu'a son tour, il me répond. Ses paroles me touchent au plus profond, je le trouve de plus en plus sympa. Comme-ci, il était ami pour moi, comme-ci nos différences de rang n'avait aucune importance.
Je le vois souris alors qu'il rajoute ;
" Et, si tu n'as rien à te mettre, on ira piquer dans les placards de Nàriel, ou de ma tante. Je suis certain qu'elles ne s'en rendront pas compte. Parce qu'elles ont tellement de tenues qu'elles ne se rendront pas compte qu'il en manque une."
Encore une fois, je suis subjugué par ce qu'il vient de dire. Jamais, je n'aurais pus imaginer qu'un prince irait même voler une robe pour me permettre d'y aller. C'est touchant.
Je lui souris à mon tour avant de lui répondre ;
" C'est vraiment gentil Elrohir, je ne m'y attendais pas. Être capable d'aller voler une robe à une dame rien que pour permette à une simple vendeuse de pouvoir y participer. C'est extraordinaire tout simplement, mais dans un sens, si la robe en question retourne à son propriétaire à la fin du bal, moi, je dirais que ce n'est pas du vol, mais un simple empreint. "
J'étais trop aux anges à pensée qu'un jour peut-être, j'irais à ce bal. Pourtant, je ne voudrais pas du tout changer ma place. Je crois que je ne supporterais pas la vie au château. Enfin, disons que je ne peux réellement savoir exactement ce don, je serais capable au pas, sans l'avoir vécue réellement.
La suite est encore plus merveilleuse, puisqu'il n'a pas refusé mon invitation. C'est fantastique tout simplement. Mon ami, est un prince, je n'ai pas beaucoup d'amis, enfin, je n'en avais pas du tout avant sa rencontre et de savoir que désormais, je peux le conter parmi ses personnes chères à mes yeux est presque faite par miracle.
Je l'écoute attentivement, j'ai le sourire sur les lèvres. Je suis heureuse, parce que pour une fois, on m'accepte.
" Tu seras le bienvenu quand tu le voudras, que se soit un an, même deux si tu veux. Pour le moment, la vie ici me plais énormément, du coup, je n'ai pas l'intention de quitter ma vie natale et puis, les souvenirs de mon père y sont graver et tant que ma mère continuera de souffrir, je ne pourrais pas l'abandonner. " Je me tus un moment, le regard plonger dans le brouillard du peu de souvenirs que j'ai du chevalier qu'était mon père avant de mourir en sauvant le royaume. Malheureusement, c'est tout ce qu'il reste du vaillant chevalier qu'était mon père. J'ai l'impression parfois qu'on l'a oublier. À moins, que c'est ma faute, en ayant refuser de travailler au palais. J'aimerais parfois qu'on voie en moi, la fille d'un des héros qui est mort en combattant pour sauver une partis du royaume et non c'est vendeuse de fruits ou cette jeune fille maladroite.
" J'attendrais même si tu veux que tu reviennes et que je te préparerais un superbe repas, pour le retour de mon ami. " Se fut avec un sourire que je terminai ma réponse, pour la première fois, j'avais laissé parler mon cœur.
Je suis un être plein de contrastes. Si je ne supporte pas qu’on me traite comme un prince, et qu’on me fasse des ronds de jambe et que je dois avouer aussi que je préfère rester dans l’anonymat, j’aime aussi lorsque les gens ont entendu parler de moi… Mais, pas comme étant le prince d’Imladris. Malheureusement, dans cet étrange monde, le nom des deux fils d’Elrond semble être connu de tous les elfes. Mais pourquoi n’est-ce dont pas les bêtises et les chasses à l’orc dont Elladan et moi-même sommes les instigateurs qui arrivent aux oreilles des gens, hein ? Pourquoi est-ce que c’est simplement notre naissance qui intéresse le monde, hein ?
- Nàriel n’est pas vraiment une dame tu sais. Elle est… Un peu bizarre. Oui, c’est moi qui dit ça. En fait, je crois qu’elle ne s’est jamais remise de la mort de ses parents. Elle passe ses journées plongées dans des dessins, et elle n’en sort que rarement. Alors, je ne pense pas qu’elle remarquera qu’on lui a pris une robe avant… un ou deux ans. On aurait largement le temps de la faire nettoyer et de la lui rendre.
Nàriel est étrange, oui. Elle passe ses journées à dessiner, elle n’a que peu d’amis, et parfois, j’ai même l’impression qu’elle ne reconnait pas les gens qu’elle croise. Elle sourit toujours, mais elle reste le plus souvent plongée dans ses pensées. Si elle commence une conversation, rares sont les fois où elle ira jusqu’au bout. Car, elle se retrouve encore et toujours perdue en plein milieu, pour aller dessiner quelque chose qui est né dans son esprit, ou simplement parce qu’elle aura suivit une idée, et puis une autre, sans jamais se rendre compte qu’il y a quelqu’un en face d’elle. Si moi, je parais lunatique par bien des côtés, Nàriel, elle, est une créature étrange à mes yeux. Vraiment étrange. Adorable pendant dix minutes, elle est capable de prendre la mouche parce qu’elle n’aura entendu qu’une chose ou une autre dans une phrase, et mal compris le sens.
Mais, revenons à cette demoiselle. Je croise les bras, et quelque part, dans mon cœur, je me promets une chose : un jour je l’emmènerais à un bal, pour la simple et bonne raison que j’ai du mal à comprendre pourquoi tout le monde n’a pas le droit de s’y rendre. Là, il est un peu tard pour l’inviter pour ce soir, trop de choses sont à faire, comme lui apprendre à manger avec les nombreux couverts qu’on nous met à table.
Par contre, la suite de sa phrase me met la puce à l’oreille. Son père décédé, sa mère est en train de se laisser mourir, petit à petit. C’est une situation que je ne souhaite à aucun elfe. Je pose la main sur mon cœur et je secoue lentement la tête de droite à gauche.
- Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais je pense que ta mère devrait prendre l’un des navires qui retournent à Valinor, la terre natale des elfes. Elle souffrirait moins, et même si son absence te serait difficile, il est mieux pour elle qu’elle vive en paix là bas, plutôt qu’elle se laisse dépérir et que sa mort t’atteigne.
Je souris tristement, en me dandinant sur place, avant de sourire face à ce que me dit la demoiselle.
- Fais attention, je suis un gros mangeur… Je vais te prendre au mot, et débarquer sans prévenir un soir de Noël pour festoyer avec toi !
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Ven 12 Déc - 19:44
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
C'est vrai, c'est surprenant de savoir qu'un prince pourrait commettre un vol pour permette à une demoiselle sans rang ; tel que moi de pouvoir y participer. Le plus drôle dans tous cela, c'est que la plupart du temps, on ne fait jamais attention à ce genre de comportement dans la noblesse. C'est comme-ci, ils étaient tous des êtres parfaits. Mais, Elrohir est l'incarnation parfaite qui pourrait contredire tout ce qu'on imagine sur un prince. Pourtant, malgré le fait que nous avons toute cette vision pour un noble. On sait tous que la perfection n'existe pas, on la cherche partout, mais à quoi bon. Puisque en somme, personne n'est parfait. Nous avons des défauts et des qualités, si la perfection existaient et bien les défauts disparaîtraient et je ne veux même pas imaginer un monde fait que de perfection. On peut simplement se dire, que certains y croient à cette incarnation. Encore, une fois, je continuerais à dire que cela n'existe pas tout simplement.
Je l'écoute alors qu'il m'explique certains détails concernant Nàriel. Ce qui me fait sourire un peu en même temps, je plains tout de même le jeune fille vu la façon dont il l'a décrit et la comprends un minimum, vu ce qu'il a rajouté à propos de ses parents. Je dois dire que si je me retrouvais face au même cas, je ne sais pas dans quel état je serais. Je sais déjà, ce que c'est de perdre son père, le fait de ne pas l'avoir connue ne m'aide pas beaucoup dans mon deuil. En y pensant, je trouve que c'est curieux tout de même de se rendre compte que finalement nous les être de basse classe ne sont pas si différents que ceux de la noblesse. Je viens de me rendre compte que j'adore parler avec lui. Je le considère comme un ami, celui que je n'avais jamais eu. C'est fou, ce que ma maladresse me donne de beau CADEAU qu'en j'y repense à tout ça.
Du coup, je lui confie pour la raison pour laquelle je ne peux pas partie de ma ville Natale.
La suite de ses paroles me touche au plus au point parce qu'il a parfaitement raison. Ma mère aurait pu y aller, mais, elle a décidé se rester à causse de nous. Disons que Midona, sait très bien se débrouiller toute seule, la preuve, elle est toujours sur la route, c'est rare les fois où je peux la voir. Pourtant, à chaque retrouvaille, c'est magique. Le problème en vérité, il vient de moi. De mon don pour être plus précise. J'ai un don dont je dois apprendre à utiliser correctement, le plus drôle, c'est que je l'ai hérité de ma mère. " Non, c'est tout à fait en ton honneur de me dire ça. Mais, ma mère ne veut pas y aller et je crois que le problème vient de moi. Pour être franche, je possède un don dont je n'arrive pas encore à contrôler. Il se trouve que c'est le même que ma mère possède... Je ne sais pas trop comment expliquer, mais je vais essayer... " Je lui souris tout en cherchant mes mots, j'ai besoin d'une petite pause. Je souffle un petit coup et puis je continue...Je ne sais pas pourquoi,pour une fois, j'ai envie de laisser aller ce que j'ai sur le cœur depuis déjà trop longtemps. " Donc, au départ, j'étais beaucoup trop jeune et puis Midona, ma sœur n'était presque jamais là. Je pense que la mort de mon père la tellement toucher, qu'elle fait son deuil à sa façon. Après, qu'en j'ai découvert mon pouvoir, elle a décidé de rester pour m'aider. Je suis Empathie, pour ceux qui ne connaissent pas très bien ce que sais, c'est le fait de ressentir les émotions et les sentiments des autres. Pour ma part, tout ce mélange quand cela arrive. Du coup, cela me rend malade. Ma mère ; m'aide à le contrôler, mais ce n'est pas toujours facile pour elle. Parce que je ressens ce qu'elle ressent et elle le sait. Peut-être pense-t-elle que comme tout se mélange, je pourrais croire que ce sentiment est celui de quelqu'un d'autre. Je sais que c'est elle qui s'ouvre. Voilà, la raison qu'elle ne s'en va pas. Je suis la fautive tout simplement et cela m'attriste beaucoup."
J'avais quelque larmes qui ruisselaient sur mes joues après lui avoir exposé la raison du non-départ de ma mère. J'aurais tellement aimé, qu'elle aille là-bas, mais personne ne peux décider pour elle, elle est en somme sont propre maître d'une certaine façon.
J'essuie alors ma joue du revers de ma main et écoute le reste de la conversation. Ce qui me retire un autre sourire. "Un gros mangeur " dit-il, ces mots ne sont pas tomber dans les oreilles d'une sourde. J'ai toujours l'habitude de préparer plus qu'il en faut et le plus souvent cela me sert de repas pendant quasi trois jours. Puisque, je mange toujours seule pour finir. Bien sur ma mère en mange à son retour de son travail, une petite quantité même que je dois parfois forcer pour la voir prendre un repas correct. Du coup, cela me fait penser qu'on inverse les rôles. C'est marrant et triste en même temps. Si seulement, je pouvais trouver quelqu'un pour m'aider avec mon don, ma mère pourra s'en aller en paix et je n'aurais pas à jouer ce rôle.
" Je te prends au mot et puis tu sais, je prépare toujours trop, que soit pour NOEL où un autre jour. Parce qu'au final, j'ai préparé pour un régiment et je me retrouve seule pour le déguster. Alors, tu n'as pas à t'inquiéter ton estomac ne risquera pas de crier famine et je crois même qu'il en sera ravi." Je termine avec un clin d'œil.
- Un don ? Et à part cette maladresse et cette naïveté, quel don pourrait-tu avoir ?
Au fond… Peut être que je connais quelqu’un qui pourra l’aider. Père est guérisseur. Et, ma grand-mère est… On va dire totalement flippante quand elle s’y met. Mais, elle maitrise ses dons à la perfection, et elle ne peut qu’aider les autres pour s’en sortir. Alors, oui, si je peux aider cette demoiselle, je le ferais je pense. Pas que ce soit vraiment dans ma nature non plus. Oh, que Nessa s’attende à être victime de mes blagues autant que de mes preuves d’amitié.
- On dit Empathe.
Cette étrange demoiselle naive m’attendrit un peu. Comme une petite sœur. Presque comme Arwen, en fait. Mais, presque hein. Parce que, Arwen elle a le droit à bien pire que ce que pourra avoir Nessa. C’est ma petite sœur après tout. C’est le genre de personne que j’ai l’obligation de torturer en tant que grand frère. C’est pour çaa que je me dois de lui montrer à quel point je suis un grand frère aimant. Oui oui, je l’aime donc je lui fais des crasses. Vous n’avez jamais eu de petite sœur ou quoi ?
- La solution est simple : il te faut un maitre en empathie. Ça doit se trouver. Je demanderai à Père, ou à Galadriel.
Et puis, la demoiselle m’indique qu’elle va ensuite me préparer un repas un jour ou l’autre, et je m’incline légèrement en avant, avant de tourner les talons et de soupirer un coup pour revenir vers elle. Un sourire sur les lèvres, je finis par mettre mes mains dans les poches avant de l’observer une seconde.
- Je vais prendre congé, demoiselle. Je me dois d’aller me préparer pour ce fichu bal. J’essaierai de voir avec Nàriel si elle veut bien te prêter une robe pour la prochaine fois.
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Ven 26 Déc - 13:46
Elfe taquin et gentille petite victime...
feat Elrohir & Nessa
Cela fait du bien de se confier à quelqu'un, surtout quand on a confiance en cette personne. C'est vrai que je le connais que depuis quelque heures, mais une amitié s'est installée entre nous deux. Quelque chose de particularité. Cela ne mettait jamais arrivé et je dois avouer que cela fait du bien de ne pas toujours se retrouver seul dans son coin. Je me rends que ce beau cadeau tombé du ciel d'une certaine façon me fait comprendre à quel point c'est important de pouvoir avoir des amis. Chose que je ne connaissais pas jusque maintenant.
J'admire Elrohir pour tout ce qu'il est. Pour ses défauts, toutes ses qualités, je l'admire surtout parce qu'il n'a pas peur de montrer ce qu'il est réellement et c'est quelque chose de très courageux.
Je décidé de lui confier certaine de mes craintes, de lui parler de ce don qui me rend malade et que j'aimerais apprendre à contrôler. Je n'ai pas le temps de continuer sur ma lancer qu'il me réponds à son tour ;
" Un don ? Et à part cette maladresse et cette naïveté, quel don pourrais-tu avoir ?"
Ses paroles me font rire, je ne savais que la maladresse pouvait être un don, c'est curieux, mais pourquoi pas, puisque le plus souvent cette fichue maladresse m'a plus d'une fois sauver la vie et puis en même temps c'est paroles me donne du courage pour continuer sur ma lancé
Je finis pour lui avouer la raison que ma mère ne s'en va pas, je me sens si coupable de cette situation que c'est un soulagement de se confier à un ami. Oui, c'est désormais un ami, quelqu'un sur qui je peux compter. Je ne savais pas très bien comment appeler mon pouvoir et c'est avec une gentillesse qu'il me reprend sur le nom de mon don. Je lui souris alors encore une fois
" Merci, je ne savais pas le nom exact, grâce à toi, je le sais maintenant."
Je le laisse à son nouveau me répondre, oui, il a entièrement raison, mais ou fais-je bien pouvoir trouver un Empathe ; ce n'est pas donner à tout le monde de posséder ce genre de don. Mais, je peux aussi être aidé par des télépathes d'une certaine façon. Je lui souris donc encore, que puis-je faire d'autre de toute façon que lui sourire.
Je suppose qu'il en existe même si c'est un don rare, enfin, c'est que ma mère m'a dit, j'aimerais t'accompagner le jour où tu iras leur demander ? Enfin, si bien entendu, j'en ai la permission ? Je ne voudrais pas paraitre impolis.
Je ne sais pas trop ce qui m'avait pris de lui demander une telle chose, mais cela me concernait et du coup, je trouvais normal de me permettre de le lui demander. C'était troublant tout de même que ma timidité du départ, c'était transformer en une telle confiance. Cela me fit rire davantage.
Je lui répondis encore une fois que je lui préparais un repas. J'étais aux anges, j'avais un ami. Au moins, je pouvais être fier de certaine de mes qualités, telles que la cuisine. C'est certainement un atout de pouvoir préparer de bon petit plat et c'est encore plus merveilleux de les partager et justement, cela est très rare, puisque Midona est rarement là ; ainsi que ma mère qui préfère, c'est dernier temps, travail pour ne pas pensée à son chagrin. Se serais beaucoup plus simple qu'elle prenne ce fameux bateau et qu'elle ne souffre plus, mais hélas, je ne peux pas décider pour elle. Je ne peux que la regarder souffrir en silence, presque impuissante face à cela.
"Bon bal, alors Elrohir, j'ai hâte que cela puisse arriver. Je te promets que le jour où j'irais au bal, j'essayerais de mettre ma maladresse dans une boite et d'être à la hauteur et avant que tu t'en ailles, je voulais te dire, que je suis heureuse d'avoir fait ta connaissance. "