Ice Shield. [Elinà & Elladan] [Quête Aléa]

Un baiser. Un simple baiser au goût du vent qui balaye les plaines sur mes lèvres, et ma vie a changée. Depuis, je n’ai que peu dormi, et à chaque instant je repense à cet instant magique qui a tout changé. Depuis mon enfance, je reste persuadée que, malgré ma noble naissance, jamais l’elfe qui a volé mon cœur à la seconde où je l’ai vu ne saura tourner le regard sur moi, néanmoins pour oser me regarder comme une femme et non comme l’enfant qui a partagé ses jeux et qui a su grandir à ses côtés, en se montrant à la fois discrète et présente quand il en avait besoin. Il nous avait fallu une énième dispute il y a quelques semaines, où j’étais partie en claquant la porte, puis cette nouvelle aventure à l’autre bout du monde pour qu’enfin les sentiments qui hantent nos cœurs depuis si longtemps finissent par trouver le chemin de nos bouches, et que cet unique baiser soit échangé avant qu’un corbeau ne rappelle Elladan à Imladris avec de mauvaises nouvelles.

J’avais, à ce moment-là, repris pour ma part la longue route qui m’a ramenée à Caras Galadhon, dans la patrie qui m’a vue grandir, et une fois arrivée, je suis restée presque tout le temps seule, allant me balader dans la forêt aux bois d’or. Mes pas me portent chaque jour dans un nouvel endroit qu’enfant, j’affectionnais, et j’y passe de bons moments, un livre à la main, profitant de la disparition de la neige et du retour de la douceur. L’été semble enfin pointer le bout de son nez, même si je sais que nous allons passer sous peu à un automne que j’espère doux et long, avant le retour de la rigueur de l’hiver. C’est alors que je me trouve dans un endroit reculé de la forêt, mon livre sur les genoux, qu’un bruit me met mal à l’aise. Il y a quelque chose dans les fourrés. Un mouvement sec de mon poignet suffit pour faire sortir les lames de mon katar rétractable, et qui sont toujours cachées le long de mon avant bras. Le livre désormais oublié chute lentement au sol, et je tire une dague courte de ma ceinture, prête à vendre chèrement ma peau contre la créature qui se cache là.

Quelle n’est donc pas ma surprise de voir surgir d’un fourré l’homme de ma vie, seul. Un sourire monte à mes lèvres, et la dague finit elle aussi sur l’herbe rase pendant que je me jette à son cou. Les trois lames du katar sont toujours de sortie, mais la seule que je risque de blesser alors que mes lèvres se joignent aux siennes, c’est moi. Iluvatar ce qu’il m’a manqué.

J'avais escompté pouvoir passer davantage de temps avec Elina. A vrai dire, je dirai même que je n'avais absolument pas prévu de remettre les pieds à Imladris avant un moment. Cela avait été sans compter le corbeau envoyé par Elrohir qui m'avait fait rejoindre ma cité natale dans les plus brefs délais, et avoir une discussion à peu près houleuse avec mon jumeau. D'ailleurs, sa connerie du moment, quoique j'ai pu en dire au final (ouais, le rp est en cours sur l'autre chaine), je ne l'ai pas franchement avalée, et non, je ne comptais rester ni dans la cité ni à proximité immédiate de lui pour le moment. J'ai besoin de réfléchir, et la Lorien est un endroit tout indiqué pour cela. Comment cela, j'ai appris en chemin que Elina s'y trouve actuellement? D'accord, c'est peut-être possible, je l'avoue.

En tout cas, Aranwë me remerciera du rythme de ce voyage, bien moins effréné que celui qui m'a mené à Imladris, bien que l'étalon aurait bien profité d'une journée de repos avant de repartir. A peine arrivé en Lorien, j'ai donc offert à ma monture le repos qu'elle mérite avant de me présenter devant mes grands-parents et me renseigner de la présence effective de Elina dans les environs, m’éclipsant dès que l'occasion s'en présente.

Connaissant cette forêt comme ma poche pour y avoir bien trop trainé mes bottes étant enfant, et même il n'y a pas si longtemps encore, il ne me faut que peu de temps pour rejoindre l'endroit du bois où ma grand-mère me dit supposer que l'elfe se trouve, et, après l'avoir repérée, je m'arrête dans les fourrés environnants quelques instants, l'observant en silence. Même parmi les nôtres, je la trouve magnifique, et j'ai pour sœur Arwen Undomiel, considérée comme l'une des plus belles des nôtres par bien des mortels, donc j'ai à peu près idée de ce que l'on appelle beauté.

Néanmoins, mon approche se révèle si discrète, ou son instinct si aiguisé, qu'elle ne tarde pas à se trouver sur la défensive, l'arme au poing. Et merde. Je finis donc par sortir des fourrés devant elle, n'ayant que le temps de la réceptionner contre moi que nos lèvres s'unissent dans un baiser trop attendu, et lorsque nos lèvres se séparent à regret, c'est avec un grand sourire que je prend la parole.
"Tu m'as manqué. Ça fait longtemps que t'es arrivée là?"
Comment ça, je cherche juste à savoir si elle a fait un détour pour venir ici comme je connais la distance, en journées de chevauchées, séparant la Lorien d'à peu près toutes les terres du milieu? Totalement faux!

Les bras autour de son cou, je le serre le plus fort possible, appuyant par la même occasion sur le bouton qui range les lames sur mon avant-bras. Lorsqu’enfin il me relâche, je plonge mon regard dans le sien. Il ne m’a que trop manqué, même si nous n’avons été séparés que trois semaines. Sa question me tire un sourire et je secoue la tête de droite à gauche avant de m’éloigner de lui, les mains sur les hanches.

- Alors, on m’espionne maintenant ? Vraiment ? tu sais très bien que tu n’as pas besoin de ça…

Je relève une main pour caresser sa joue avant de m’éloigner de lui pour récupérer mon livre, et mon regard est attiré par un reflet dans le fourré. Que fait donc une potion de vérité par ici ? Je la montre à Elladan avant de secouer lentement la tête.

- Tu crois qu’il y a d’autres objets cachés dans les fourrés ? On va voir ?

Je range la fiole dans mon sac et me dirige vers les fourrés, le laissant là, à me suivre ou à rester en arrière. J’avance lentement dans les herbes hautes, mon regard attiré par tout et n’importe quoi, espérant tomber sur d’autres trésors laissés là par la neige. Qui sait, on trouvera peut être la source du pouvoir du Mage Bleu par ici ? C’est beau de rêver, n’est ce pas ?

Mes pas finissent par me porter dans le coin le plus sombre de la forêt aux arbres d’or, et je peine à me frayer un chemin dans les ronces. Vais-je tomber sur une tour se hissant vers le ciel, dans laquelle se trouverait une princesse oubliée depuis des siècles ? Non, certainement pas, j’ai lu bien trop d’histoires pour que mon esprit, cependant, accepte facilement de rester centré sur le moment présent. Dans mon dos, le bruit des pas d’Elladan me suit, et sa présence m’est rassurante. Je porte lentement mes doigts à mes lèvres où un sourire nait à la pensée du baiser que nous venons d’échanger. Un de plus, mais qui, je l’espère ne sera pas le dernier. Je me retourne pour jeter un coup d’œil par-dessus mon épaule et je m’avance à nouveau dans les ronces, tombant finalement sur une clairière que je ne connais pas. C’est une chose étrange quand on sait que j’ai grandis par ici.

Je souris amusé de la réplique de Elina, ne trouvant rien à y répondre comme elle me coupe dans mon envie de répliquer en se penchant au sol pour ramasser une fiole de potion, et, l'instant d'après, me proposer de la suivre à la recherche d'autres objets.
Je n'hésite pas une seconde avant de la suivre, et, si mon arc ne quitte jamais mon épaule, c'est pour une fois détendu que je marche à sa suite, connaissant la Lorien comme l'un des tous derniers endroits de la Terre du Milieu où je peux me permettre de marcher désarmé sans guetter mes arrières.

Pourtant, nos pas nous mènent dans une partie de la forêt assez reculée pour que le pouvoir des elfes qui rend magnifique la plus grande partie des arbres ne l'atteigne pas, et ma main finit par se porter à mon arc, puis à mon carquois, pour en tirer une flèche que je garde à proximité de la corde de mon arc. Je préfère être prêt à toute occasion. Les ronces se font plus oppressantes et j'avoue me trouver content lorsque nous parvenons à une clairière éclairée, où nos mouvements se font plus libres, bien que, ne connaissant pas l'endroit, la pointe de ma flèche, prête à être tirée, se place au devant de Elina, examinant les alentours.

"Tu connais cet endroit? J'étais persuadé qu'Elrohir et moi avions fait le tour de chaque arbre de cette forêt..."

Ma main aurait aimé se glisser dans celle d’Elladan, mais au bout de quelques mètres seulement, il se décide soudainement à tirer son arc, alors que nous progressons dans les ronces. Allons, nous ne sommes que dans la Lorien, la forêt de la grand-mère d’Elladan. C’est un endroit où nous ne pouvons pas nous faire attaquer : nul ne peut passer les limites de la Lorien avec de mauvaises intentions sans que Galadriel le sache et n’envoie quelqu’un éliminer la menace. Alors, pourquoi sortir son arc ? Déformement professionnel ? Un soupir résigné monte à ma poitrine et je finis par tomber sur une clairière étrange.

- Et tu sais très bien que la magie de ta grand-mère peut lui permettre de changer les lieu comme elle le veut. C’est tout à fait possible que vous n’ayez pas tout vu.

Je m’avance vers l’arbre et j’en fais le tour, un sourire fixé sur mes lèvres, avant de me cacher derrière, espérant détendre l’atmosphère. Cachée là, adossée à l’arbre, je ferme les yeux un instant, puis je les rouvre, au moment où je sens Elladan proche de moi, m’enfuyant en courant vers les arbres. Je dévale le sentier, jusqu’à tomber sur une autre clairière, vide elle aussi. Au milieu trône un coffre étrange. Je m’en approche, et j’en fais le tour, intriguée.

- ’Dan ! viens m’aider à l’ouvrir. Il doit y avoir un trésor là dedans !

"Pourquoi placer le trésor à coté du coffre?"
C'est du moins l'étrange question qui se chuchote ente mes lèvres lorsque je trouve au sol un lot de fioles que je n'identifie pas, mais que je met de coté en vue de les montrer à ma guérisseuse attitrée pour m'intéresser à ce qu'elle me dit, et au coffre qu'elle tente d'ouvrir.
"Je connais la magie de ma grand-mère et ses effets sur cette forêt, Elinà. J'y ai bien trop trainé mes bottes pour que le contraire soit possible. Montre-moi ça."
Je tire une dague de ma botte avant de m'agenouiller à coté du coffre, tentant de forcer la serrure avec ma lame, que je ne parviens qu'à casser dans l'entreprise. Et merde, j'commençais à bien l'aimer cette dague... Je jettes les débris dans un coin avant de me saisir de l'une des flèches placées dans mon carquois, la tenant près de la pointe avant de fouiller dans la serrure avec, jusqu'à entendre un cliquetis me faisant bien plaisir. Je retire la flèche de la serrure pour la replacer dans mon carquois et achever de déverrouiller le coffre, dont seul le couvercle reste fermé, posé.
"Bon, plus qu'à. Hum... Ecarte-toi un peu, j'ai pas envie que l'un de nous se prenne un carreau d'arbalète, pour peu qu'il soit piégé..."

Je m’approche de l’étrange coffre et j’en fais le tour, sans réellement arriver à trouver par où il peut bien s’ouvrir au premier regard. Enfin, finalement, je découvre la serrure, toute fine, et je tente d’ouvrir le coffre, tout en plaisantant avec Elladan. Je laisse l’elfe de ma vie tenter d’ouvrir le coffre à ma place : après tout, c’est lui le mâle dans cette histoire. Le bricolage, c’est son domaine, et ça n’a jamais été le mien. Je n’ai pas envie de me casser un ongle en essayant absolument de tout ouvrir pour montrer que j’en suis capable.

Alors, je me recule, et je l’observe, un petit sourire sur les lèvres, casser sa propre dague, avant de soupirer un coup. Raté. On va devoir rentrer bredouilles. C’est dommage. Mais, Elladan ne s’avoue pas aussi vite vaincu que moi, en faisant en sorte de crocheter la serrure. Bien, très bien. Mais, Elladan me repousse avant d’ouvrir le coffre, en parlant d’objet piégé.

- Oh, arrête un peu. Pour éviter le piège, on se met derrière le coffre, et on ouvre

Joignant le geste à la parole, je lève le couvercle, et regarde Elladan se jeter sur le côté alors qu’une fléchette sort à toute vitesse du coffre. Ouais bon. Je contourne le coffre pour m’approcher de lui et vérifier qu’il n’a pas été touché, avant de soupirer et de l’embrasser en multipliant les excuses.

- La prochaine fois, je t’écouterai !

Néanmoins, il est temps d’aller regarder ce qu’il se trouve dans ce coffre, avant qu’une nouvelle chose incongrue ne nous tombe dessus.

C'est pas comme ci je l'avais dit hein... Je me jettes au sol de coté lorsque le cliquetis d'une arbalète vient à mes oreilles à la seconde où elle soulève le couvercle du coffre avant d'observer le carreau achever de vriller dans un tronc d'arbre juste en face. Aucun doute, j'étais sur la trajectoire avant de me décaler, c'est dans ces cas là que je remercie mes réflexes d'être toujours si efficaces.
Elina se précipite dans ma direction, vérifiant au moins trois fois que je n'ai pas été touché tout en s'excusant à peu près un millier de fois, et je l'embrasse autant pour la calmer que pour la faire taire, trouvant ses excuses inutiles. Si j'avais reçu la flèche, oui, j’aurai demandé des excuses... et encore.
Je finis cependant par éloigner mes lèvres des siennes, trop tôt à mon goût, pour m'intéresser au contenu du coffre, retirant précautionneusement l'arbalète s'y trouvant pour la poser dans l'herbe à coté de nous après avoir vérifié (chose stupide quand je sais qu'elle vient d'être déclenchée) qu'elle ne risque pas de tirer de nouveau. A l'intérieur, quelques pièces, deux trois babioles à première vue sans importance, et un bouclier... euh, quel intérêt de mettre un bouclier dans un coffre? Une épée encore, j'veux bien, mais un bouclier...

Je me perds dans les baisers d’Elladan, m’assurant par la même occasion un demi million de fois qu’il va bien, et m’excusant tout autant. Finalement, Elladan met fin à ce moment de tendresse pour aller assouvir sa curiosité dans le coffre. Je le suis, avec un peu plus de lenteur, et je finis par me retrouver à côté de lui, à plonger la tête dans cet étrange coffre à mon tour. J’en retire quelques babioles amusantes, et je finis par attraper le bouclier pour le tourner dans tous les sens.

- Pas très utile pour un archer et encore moins pour une combattante au corps à corps comme moi… Tu penses qu’on peut en tirer un bon prix ?

Au fond, peut être qu’Elrohir aurait accepté ce bouclier, mais… Elladan n’était pas vraiment en bons termes avec son frère en ce moment, alors mieux valait que j’évite de prononcer son nom. Je me contente donc de prendre un bracelet et de l’enfiler avant de tendre ma main devant moi et de contempler l’effet que ça donne.

- Mouais, je préfère les bagues. On prend tout ça pour le montrer à ta grand-mère ?

"Totalement inutile, tu veux dire. J'sais pas, montre moi ça."

Je prends le bouclier entre mes mains, le tournant et le retournant pour le regarder de plus près, même si je dois bien avouer ne rien y connaître en boucliers. Même avec une épée, je ne me suis jamais encombré d'un tel équipement, et je n'ai même pas souvenir d'avoir vu Elrohir s'en encombrer au cours des deux derniers millénaires, malgré que l'épée soit son arme de prédilection.
Je détourne le regard vers Elina quand elle parle de bague, levant un sourcil en la voyant observer l'effet d'un bracelet à son poignet.

"Il te va bien, tu devrais le garder. Pour le reste, si il se trouve une dague là dedans, je la garde, en dédommagement de celle que j'ai perdu pour ouvrir ce coffre. [...] Tiens, justement..."

Je retire du coffre un poignard dont je jurerais la garde sculptée dans une défense de Mumack, l'examinant un instant avant de le glisser dans ma botte.

"Ouais aller, on emmène tout ça et on verra avec elle ce que ça vaut."

Ma petite pique sur la bague tombe à l’eau et je lève les yeux au ciel, un sourire amusé aux lèvres. Cet elfe est totalement réellement bouché. Je le laisse sortir le bouclier et je fouille un peu à côté, récupérant un lot de trois fioles dont je reconnais le contenu ambré. Des fioles de vérité. Voilà qui peut être utile. Je me redresse, m’étirant un peu, et je commence à m’éloigner.

- Alors rentrons à Caràs Galadhon.

La cité de lumière nous attend. Je commence à revenir sur nos pas avant de réaliser que je ne me rappelle plus par où nous sommes venus. Il faut avouer que nous avons totalement avancé au hasard, recherchant à s’amuser plus qu’autre chose. Je reviens donc en arrière, attrapant le bras d’Elladan, un petit air innocent sur le visage.

- Tu te rappelle par où on est venus ?

Moi pas. Clairement pas. Peut-être par-là, vu que quelques branchages sont brisés. Oui, allé, par là. Je tire mon elfe par le bras et avance lentement. Et puis, si on se perd, ce n’est pas grave : au moins je passerai du temps avec Elladan.

Je confis le bouclier à Elina avant de me relever, le reste du contenu du coffre dans un sac que je passe par dessus mon épaule - bien que je ferais mieux de laisser libre accès à mon arc et mes flèches... - avant de suivre l'elfe quand elle donne le signal du départ ... pour la voir revenir sur ses pas quelques secondes plus tard, comme une gamine prise en faute, pour me demander sa route. Elina perdue?! Attendez, faut que j'la refasses... Elina perdue??!! C'est assez surprenant pour être noté, il faut dire.

Je regarde les arbres alentours, tentant de reconnaitre un tronc ou une branche quelconque, avant de l'entrainer à ma suite, persuadé d'être - pour l'heure - sur la bonne route. Le ravin nous arrêtant cependant après quelques centaines de mètres, digne de certains reliefs que l'on ne trouve qu'en Forêt Noire, me fait cependant comprendre mon erreur... ok, on est peut-être bien perdus... dans un forêt que je me vante depuis des années de connaitre comme la paume de ma main... pas terrible.

"On aurait du venir avec les chevaux. Ils n'ont aucun souci de boussole, eux. Bon, attends une minute."

Je dépose mon sac à terre pour sauter dans l'arbre le plus proche et l'escalader en vue de pouvoir observer la position du soleil bas de cette fin de journée. Cela me donnera, dans les grandes lignes du moins, la position de la cité.

"Bon, le soleil est là-bas, donc faut qu'on aille à l'opposé, si j'me trompe pas"

Comme si j'étais bon en orientation solaire... Disons juste que le soleil m'a servi de nombreuses fois où j'étais égaré en Forêt Noire... et sérieusement, qui sait retrouver son chemin en Mirkwood sait le retrouver en Lorien, un peu de logique bon sang!