Kiris Grindal et ses liens

Kiris est la fille d’un noble guerrier des Collines de Fer. Sa mère est également une guerrière. Elle a hérité des cheveux de sa mère et des yeux de son père. Elle est née à un moment où il y avait peu de bataille, ces parents furent donc présent durant son enfance, et purent s’occuper d’elle correctement. Kiris est la première et dernière enfant de ses parents. Kiris n’était pas une enfant très remuante, elle s’est toujours montrer calme, parfois trop calme pour certains, elle avait tendance à se laisser faire, elle se soumettait facilement. Elle n’avait pas hérité du caractère combatif et battant de ces parents. Elle a été rapidement attiré par les activités calme qui nécessité de la patience, des activités féminines. Cela déconcerta ses parents qui ne s’attendaient pas à cela de leur enfant, ils avaient espérés qu’elle deviendrait comme eux des guerriers.

Au début Kiris n’était pas destinée à devenir guérisseuse. Elle ne supportait pas la vue du sang et préférait des activités moins stressantes, moins répugnante. Dans son enfant, elle eut un gout très prononcé pour la musique. Elle adorait chantonné des chansons, soufflé dans un flûte ou gratouillé une lyre. Elle semblait être passionné par cela alors que ses parents pas du tout. Mais cela les attendrissait. Bien que leur fille soit complètement différente d’eux, ils découvraient de nouvelles choses avec elle. Elle leur montrait le monde en dehors de la guerre et de la violence qu’ils connaissaient. Sa mère lui donna rapidement un surnom. Petite lune à cause de ses cheveux argentés et de sa douceur candide. On pouvait dire que Kiris eu une enfance douce et heureuse.

Mais toutes les histoires ont un côté sombre ou triste. Kiris ne fait pas exception à cette règle. Son père étant un soldat, il lui arrivait d’aller patrouiller. Kiris et sa mère avait l’habitude de le voir partir quelques jours puis de le voir revenir. Kiris devait être âgé d’une trentaine d’année tout au plus, lorsque son père partit pour patrouiller. Malheureusement ce dernier ne revint pas vivant, du moins quasiment mort. Il était tombé sur des gobelins et il s’était pris une flèche dans la gorge. Sa mère alla immédiatement quérir un guérisseur tandis que la jeune naine tentait vainement de stopper l’hémorragie alors que le sens l’effrayer. Lorsque sa mère revint, elle avait les mains rouges et des éclaboussures sur tout le visage. Son père vivait encore mais était bien faible. Le guérisseur prit la relève, mais il ne réussit pas à sauver. Kiris fut très affectée par cette perte, elle en voulut au guérisseur qui n’avait rien fait, selon elle, pour le sauver. Et depuis ce jour, elle comprit qu’elle était sa voie, son destin. Sauver des vies pour éviter le deuil à des familles.

Sa mère n’était pas pour ce choix. Elle avait pris l’habitude de voir sa fille calme, paisible, un peu peureuse sur les bords. Et la voir faire une activité qui n’était pas rempli de tendresse et de belle chose à voir tous les jours, l’inquiétait. Sa petite lune n’était plus, maintenant Kiris était déterminée à devenir guérisseuse. Elle se documenta sur les différentes plantes médicinales, sur les techniques de guérison. Durant son apprentissage, elle fut une élève on ne peut plus sérieuse et appliquée. Sa patience et sa curiosité lui permettait d’apprendre rapidement ce qu’il y avait à savoir. Mais elle voulait aller plus loin, elle cherchait elle-même de nouvelle façon de guérir telle ou telle blessures, une certaines maladies. Elle voulait pouvoir sauver des vies dans n’importe qu’elle situation. Elle apprit en plus, à manier l’arc et une petite dague pour pouvoir se défendre. Elle se montra être une excellente tireuse mais bien piètre en combat au corps à corps. Mais elle étaiti vive et agile ce qui lui permettait de s’en sortir régulièrement.

Un jour sa mère dut partir en patrouille. Cela rappela à Kiris le jour où son père était parti. Elle voulut l’accompagner. Celle-ci refusa disant que c’était bien trop dangereux pour une naine aussi jeune. La jeune fille essaya d’expliquer ses motivations à sa mère et passa sous silence ses craintes. Sa mère refusa catégoriquement. Mais il en fallait plus pour l’arrêter. Elle suivit alors de loin sur son poney la patrouille. Et ce qu’elle craignait arriva. Ils tombèrent sur une bande de gobelin. Kiris réagit au quart de tour. Elle tira des flèches de loin en poussant son poney sur le chemin. Elle sauta à terre et alla droit vers le premier blesser. Sa dague dans sa main, prête à fendre gorges, pieds, jambes, ventres pour protéger son blessé et elle-même. Alors que ce nain aurait dû mourir si elle n’avait pas été là, il survécut. Sa mère était certes en colère, mais elle était également fière de sa fille.

Kiris a maintenant soixante ans, et elle a décidé d’arpenter les terres des nains pour être prête à sauver une vie au détour d’un chemin.