Pomme et moi marchions au pas depuis des jours, nous avions rencontré la Compagnie qui était dirigée par Thorin, un roi Nain très impressionnant. Je les ai quitté après que Gandalf ait repris la relève. J’étais très heureuse d’avoir retrouvé mon vieil ami, le Magicien Gris. Gandalf avait toujours été très important pour moi, il était comme un oncle, quelqu’un aussi très paternel en mon égard, même s’il préférait me donne des conseils que de jouer le rôle de père. J’ai ainsi marché à dos de ma jument de traie vers Esgaroth. Je connaissais ces contrées, ayant séjournée quelques jours après une attaque, on m’a soigné et remis sur pied assez rapidement. Etant restée quelques jours, j’ai ainsi rencontré quelques bons jeunes gens, ainsi qu’un archer très talentueux, aussi bien gentil que séduisant. Je suis partie avec la promesse de revenir un jour. Je reviens non pas comme la première fois, c’est-à-dire blessée, mais pleins de vie et d’entrain. Ce que je trouvais adorable, fut les enfants qui m’accueillaient avec joie. Je souris, gênée et vit cependant quelques humains me sourire et me saluer avec tant de gentillesse. Ils m’avaient aidé pendant un moment précis de mon existence et je ferais tout pour leur rendre la pareille. J’arrivais près d’une auberge, je descendis de ma jument et la confia pour qu’elle soit mise dans un box. Là, j’entre pour pouvoir me prendre une chambre, où je m’installe afin de poser quelques instants mes affaires, ainsi que ma cape qui me gênait. Soupirant, je me couche juste quelques instants dans ce lit douillet dont je finis par tomber de fatigue. Quelques instants plus tard, je me réveille. J’étais bien reposée. Décidant de me laver, j’ai demandé à ce que ma robe soit lavée et propre, après que j’eusse donné les pièces d’or pour le traitement. Quelques instants plus tard, j’étais propre et sèche, j’avais une autre robe de magicienne d’une couleur verte, je l’avais acheté à un séjour chez les elfes … oui je vous l’avoue, je suis une magicienne coquette. En attendant, je sors sèche, habillée avec le sourire aux lèvres et c’est en sortant de l’auberge que j’aperçois un homme, certainement beaucoup plus grand que moi. D’un pas docile et les mains derrière le dos, je m’approche de cet homme qui me tourne le dos, mais dont j’ai reconnu le physique immédiatement, ainsi, je me met à ses côtés tout en lui souriant « Bonjour Bard l’Archer, comme vas-tu depuis la dernière fois ? », lui demande je avec un large sourire bienveillant
Il y a des jours où vous rencontrez des personnes dont n’oublierez jamais le nom, que celles-ci vous marquent à jamais par leur personnalité et leur caractère. Ces personnes, bien que vous n’ayez passé que peu de temps en leur compagnie, vous sauriez les reconnaitre parmi une foule. Parfois, il vous arrive de repenser à ces personnes et aux bons moments passés avec eux, un simple objet insignifiant aux yeux des autres vous rappelle ces personnes et vous souriez, vous demandant où en sont ces gens si spéciaux. C’est justement ce dont un Homme, Bard, était en train de faire. Il se remémorait sa rencontre avec une jeune fille, une mage, du nom d’Azalyra. Cette dernière était arrivée à Lacville blessée, mal en point, mais les gens du village l’avait guérie et l’archer en avait fait la rencontre.
Bard marchait de son pas souple au travers du village, écoutant les conversations. Non qu’il était indiscret, il faisait cela pour s’informer, être au courant de tout, car ainsi, en en sachant beaucoup, il lui serait plus facile de se préparer à un danger imminent. En ce moment, il entendait surtout des gens parler d’Azalyra. On la disait revenue à Lacville il y a peu. Bard se dirigeait donc vers l’auberge du village, s’arrêtant devant celle-ci et discutant avec un vieil homme qui l’interpellait. Ils discutèrent tous deux quelques minutes, puis le vieillard prit congé de l’archer. Ce fut quelques secondes plus tard qu’il put entendre cette voix familière le saluer. Bard ce tourna vers cette voix, faisant face à une jeune fille vêtue d’une robe verte de magicienne qui lui seyait très bien. « Azalyra, quel plaisir de te revoir! » Il lui sourit sincèrement avant d’enchainer : « Je vais très bien. Et toi, comment vas-tu? »
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Sam 16 Nov - 22:58
Quand on retourne sur des terres bienveillantes
bard & azalyra
Je lui souris, heureuse de le revoir, cela faisait longtemps et j’étais contente d’être revenue ici. Bard était rapidement devenu un très bon allié et je peux vous assurez qu’il a tout fait pour que je sois bien traitée au sein de son royaume. Il peut se dire que je serais toujours là pour lui, il était vaillant et très bon avec moi, pourtant, je ne lui avais rien demandé. J’étais arrivée ici au hasard du temps, la Nature m’a voulu dans ces lieux pour que je me restaure et on m’a soigné pour me laisser partir une fois que je fus mise sur pied. Aujourd’hui, des enfants couraient dans les rues hurlant que je fusse de retour. Je me souviens leur avoir montrer quelques tours de magie, ils me faisaient rire de par leur innocence, leur pureté d’âme et cela m’avait fait chaud au cœur. J’adorais voir leurs yeux s’illuminaient. Aujourd’hui, Pomme marchait au pas, me laissant faire mes quelques tours de magie pour les rires et les sourires des enfants. Je suis de retour pour me restaurer et non demander des soins cette fois-ci. Ma quête est longue et périlleuse en ces temps sombres. J’accompagne en ce moment un ami elfe, mais il a dû partir prendre une autre direction et nous nous sommes donnés rendez vous à quelques lieues de là. Ma halte n’était pas fortuite, je passais dans les environs et puis, donner des nouvelles, cela fait toujours du bien, surtout lorsque je suis accueillie par des sourires bienveillants ! Ayant retrouvé Bard, je lui souriais à mon tour, heureuse de le revoir. « Et bien, je vais fort bien, cela fait du bien de revenir, mais cette fois-ci, sans égratignures ! », lui dis je en souriant. « Que racontes-tu depuis que je suis partie ? », lui demande en voulant quérir des nouvelles fraiches de mon ami, que je trouvais d’ailleurs très charmant soi-dit en passant, mais je voulais être concentrée sur ce qu’il me disait
Bard sourit face à la remarque de la jeune femme. Oui, cette fois elle était revenue en parfait état et en bonne santé. Il pouvait voir les jeunes enfants courir dans leur direction pour vérifier qu'Azalyra était bien de retour. Ils s'étaient attachés à elle et c'était bien à voir. C'était fou de voir à quel point ils étaient devenus amis rapidement. Ils ne s'étaient vu que quelques jours et il faut croire qu'Azalyra et Bard étaient faits pour s'entendre.
La jeune femme demanda à l'archer ce qu'il racontait de bon depuis qu'ils s'étaient vus pour la dernière fois. Eh bien... que raconter? Chacun d'eux avaient sans doute bien des choses à se dire depuis. « Oh... Je suis toujours capitaine de ma compagnie d'archer, cela n'a pas changé depuis. » il prit une pause et sourit à Azalyra avant de continuer. « Des bruits courent que le nain Thorin Oakenshield et sa compagnie reviennent par ici, mais ce ne sont que de simples rumeurs pour l'instant. Bard fronça légèrement les sourcils. Il se demandait pourquoi les nains revenaient par ici. Voulaient-ils reconquérir la montagne? Smaug le terrible régnait toujours sur son or, ce serait un acte de folie que d'aller l'affronter. Mais il devait cesser de penser à cela. Azalyra était ici, ce n'était pas le moment de se remettre en question sur les actes des nains. « Et toi, quoi de bon depuis la dernière fois? » Tout en disant cela, il sourit doucement à son amie.
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Jeu 26 Déc - 23:05
Quand on retourne sur des terres bienveillantes
bard & azalyra
Les enfants courraient tout autour de nous en riant, totalement heureux que je sois revenue parmi eux. La dernière, même si j’étais arrivée blessée, sur pieds, je leur avais montré quelques tours de passe passe que je connaissais, quelques pouvoirs du vent ça a suffit pour qu’ils s’émerveillent. J’adorais leur petit regard brillant, leur sourire aux lèvres et leurs rires, c’était si doux à entendre et à voir. Aujourd’hui, le temps était au beau fixe, même si le soleil était au-dessus de nos têtes, il faisait légèrement froid. Je portais ainsi ma robe verte, elle me réchauffait et c’était agréable. Et pendant que ma jument de trait Pomme se restaurait, je discutais avec Bard, l’archer de cette ville. Je suis heureuse de le voir. Bien que le mois nous ont séparé, car je suis partie de contrée en contrée, revenir ici, était quelque chose d’agréable. En discutant, Bard m’informa avoir entendu parler de la Compagnie de Thorin, le Roi Nain. J’accompagnais ces dires par un léger hochement de tête et un faible sourire. « Je sais, je les ai déjà rencontré. Disons que, c’était la nuit, les orcs les ont attaqués par surprise, sauf que je suis arrivée à temps pour les soutenir dans ce combat. Ils sont accompagnés de Gandalf, bien qu’il quitte de temps en temps la Compagnie pour espérer de l’aide aux alentours ou espérer des chemins plus sûrs. Je les ai quittés il y a quelques jours de cela. Nous avons dû nous séparer. ». Mon ton était calme, sûr et serein. Je finis par me dire qu’il craignit peut être que les orcs ont eu l’idée de me suivre, je le regardais alors avec un regard doux « Je t’assure que personne ne m’a suivit. Le vent est mon allié, il m’aurait annoncé si les ennemis me traquaient » , lui dis je. Le vent était un ami, mon élément, il faisait parti intégrante de ma vie et quoi que je fasse, quoi je dise, il sera toujours en moi et avec moi. Un ami qui me chuchote au creux de l’oreille des informations très précieuse lors de mon sommeil, de mes rêveries ou alors que je suis tout simplement éveillée. Il m’informe de tout. Je peux dire que j’ai des yeux derrière la tête, bien que ma vue n’est que de 180 degré comme les humains, mon ouï est à l’écoute de tout. J’étais donc sûre et certaine de ce que je venais de lui dire.
L’archer sourit, voyant les enfants qui gambadaient autour d’eux. On pouvait constater qu’Azalyra leur avait manquée. En même temps, elle avait été si gentille avec eux, leur montrant quelques-uns de ses tours de magie. Elle s’était vite fait appréciée d’eux. Azalyra informa Bard comme quoi elle avait déjà rencontrée la compagnie de Thorin, les aidants lors d’un affrontement avec une tribu d’orque. Des orques? Bard fronça les sourcils. Ces orques auraient bien pu suivre son amie alors qu’elle venait par ici. Bard allait répliquer lorsqu’Azalyra prit les devants et lui affirmant, avec un regard doux, que les orques ne l’avaient pas suivie et que si cela avait été le cas, le vent, son allié, l’en aurait informé. « Tu m’en verras soulagé. » dit-il avec un léger sourire qu’il voulait convaincant. Bard avait confiance en Azalyra, il savait qu’elle disait vrai, mais Bard gardait toujours un soupçon d’inquiétude, car il arrive à tout le monde de se tromper.
Bard tourna la tête, vers le ciel, observant le temps. Il faisait beau, bien qu’un peu froid, mais la journée était parfaite. C’est alors qu’une blague plus ou moins drôle lui traversa l’esprit. Bard fronça les sourcils tout en souriant un peu de cette idiotie. Quel lien y avait-il entre le temps et cette blague? Absolument aucun. « Cela peut paraitre étrange, mais ce temps m’inspire une blague, bien qu’il n’y ait aucun lien entre les deux. » L’archer tourna la tête vers Azalyra, hésita un instant, puis lui conta ladite blague.
« Un gars dit à un autre : - J'ai fait couper la queue de mon chien la semaine dernière car ma belle-mère vient samedi. - Ah oui ? Je ne vois pas le rapport. - Tu vois, je ne veux surtout qu'elle pense que quelqu'un soit content de la voir. »
Bard ne dit rien pendant les quelques secondes suivantes, observant la réaction de son amie. « Je ne sais même pas pourquoi cela m’a traversé l’esprit, cette blague n’est pas si drôle… Je ne suis certainement pas un humoriste né. »
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Dim 19 Jan - 12:21
Quand on retourne sur des terres bienveillantes
bard & azalyra
Ne supportant pas le mensonge, j’ai préféré dire la vérité à Bard et lui dire que j’ai sauvé la Compagnie d’Orcs. Gandalf n’était pas là, mais le vent m’avait dit qu’il était arrivé quelques temps après mon départ, dire que j’aurais pu rester pour le voir, mais ce n’est pas grave, un jour, le vent nous réunira. J’ai un grande affection et un grand respect pour lui. Pour vous dire, le magicien bleu Pallando est mon père, et bien j’aurais préféré que se soit Gandalf mon père, hors nous ne choisissons pas la famille, on choisit seulement nos amis. Cependant, ce n’est pas grave, je sais que je peux retrouver Gandalf a tout moment de son aventure et qu’il peut murmurer au vent mon aide, je viendrais aussitôt au triple galop au dos de Pomme. Bard me tira de mes pensées. Il voulait me dire une blague alors, je le regarde curieuse, lorsqu’il me la raconta. Je peux vous dire que … je l’ai trouvé un peu étrange, mais j’eus un visage triste « Ah non ce n’était pas drôle … pauvre chien ».Oui je suis assez sensible, il ne faut pas que Bard oublie qu’il a à faire à une magicienne en face de lui, surtout une magicienne adoratrice des animaux « Oui je confirme … je me fiche de la belle mère mais pauvre chien … certes ce n’est qu’une histoire, mais imagine qu’on le fasse vraiment. Sa queue est un outil pour cet animal, un équilibre … sans ça, il peut être perdu, c’est le mutiler pour rien ». Je regarde Bard et racle ma gorge en baissant ma tête « Désolée je … prends beaucoup de choses au pied de la lettre » dis je avec un air désolé et en déglutissant. J’espérais ne pas avoir mis un froid entre nous se serait embarrassant. Nous les magiciens, sommes adorateurs de la nature, notre magie puise de sa force. Après, je suis certainement beaucoup plus susceptible que d’autre par rapport à tout cela, je ne sais guère « Pardon, je ne voulais pas jeter un froid ou quoi que se soit », lui dis je en me pardonnant et en rougissant
Bard regretta aussitôt sa blague, voyant l'air d'Azalyra. Cette dernière avait le visage triste et lui dit que la blague n'était pas drôle, plaignant le chien. Ces paroles et cette triste mine remémora à Bard que son amie était assez sensible lorsqu'il s'agissait d'animaux et il se demanda pourquoi il n'y avait pas pensé avant d'ouvrir la bouche pour raconter cette blague de mauvais goût. Azalyra ajouta que c'était mal de couper la queue du pauvre chien, lui expliquant que c'était un équilibre pour l'animal. L'archer se passa une main derrière la nuque. Pourquoi n'avait-il pas réfléchit avant de parler? Maintenant son amie semblait vraiment déçue.
À sa grande surprise, Azalyra s'excusa. Bard sourit doucement. Décidément la mage était plus sensible qu'il ne croyait et elle semblait s'en vouloir d'avoir pris au pied de la lettre la blague de l'archer. « Ne t'en fait pas, c'est moi qui devrait m'excuser. » Bard sourit un peu plus en voyant Azalyra se pardonner une seconde fois tout en rougissant. Ne voulant pas la faire se sentir mal, Bard s'expliqua gentiment en posant une main sur l'épaule de la jeune femme. « Au contraire, tu n'as créé aucun froid. J'aurais dû réfléchir un peu plus avant de te raconter cette blague. Sur le moment, j'avais oublié à quel point les mages sont des amoureux de la nature et des animaux. Je ne voulais pas te blesser en disant cela. »
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Dim 23 Mar - 21:56
Quand on retourne sur des terres bienveillantes
bard & azalyra
J’étais peut être un peu naïve pour ne pas avoir comprit ce que m’avait dit Bard, je me sens même mal à l’aise face à cette blague qui ne m’avait fait nullement rire. Regardant l’homme qui me surpasse de par sa taille, je lui souris avec maladresse et remet ma mèche derrière mon oreille. Je m’excuse alors de mon inculture face à ce genre d’humour et Bard s’excusa à son tour. Allons bon si tout le monde s’excuse, on ne va pas aller loin n’est-ce-pas ? Je finis par sourire et rire face à ce quiproquo assez amusant au final. Je souris et regarde Bard s’excuser une nouvelle fois, justifiant ainsi le reste. Il est vrai que les maiar aiment énormément les animaux, la nature, les éléments et la magie de la lumière, du moins, la plupart. Je sais que Radagast est un adorateur et un très grand ami des animaux et cet humour lui aurait fortement déplu. Je regarde mon ami et hoche la tête légèrement de côté « Rassures toi, tu as juste de la chance de tomber sur moi. Un autre mage, très ami des animaux, aurait été très … comment dire … en colère si j’oses dire par rapport à ça, donc ne t’inquiètes pas, je dois être certainement trop naïve encore à la culture de ton peuple humain » lui dis je en souriant. Je connais que très peu de peuple et je voyage énormément, du coup, j’ai beaucoup de mal à me poser, car la curiosité de ce monde me pousse à butiner de peuple en peuple et apprenant de tout de rien. Avec sérénité, modestie et sagesse, je sais être respectueuse de peuple beaucoup plus froid, tel que certains elfes qui ne sont guère friands de visiteurs, surtout de nain. Et beaucoup me compare à une naine, plus belle certes, mais je suis classée dans cette catégorie et lorsque j’évoque mon prénom, un symbole très important pour moi, car il m’a été donné par les nains, peuple dont j’affectionne beaucoup, on croit que je fais partie de l’un des leurs. J’ose me permettre de narrer mon histoire, enfin, le peu de choses, telle mon arrivée sur la Terre du Milieu. Je regarde le village de mon ami et finit par tourner mon visage vers Bard « J’ai eu ouï dire que ton village a eu une époque de prospérité », dis je doucement, regardant les ruines de ces lieux, ruines vivants qui tentent désespérément de se tenir debout « Pourrais tu me conter son histoire ? » lui demande je d’une voix douce. Je n’avais pas osé le lui demander la première que je fusse arrivée ici. On m’a soigné, nourris et logé, je n’avais pas eu l’occasion de demander quoi que se soit sur ces lieux, alors aujourd’hui, je veux en avoir l’occasion
Face au quiproquo qui venait de se produire, Bard put voir son amie sourire et même rire. C'était beaucoup mieux de la voir ainsi! Azalyra le rassura aussi, affirmant que l'archer avait eu de la chance de tomber sur elle et non sur l'un de ces amis mages qui était adorateur des animaux et dont qui la blague aurait pu mettre en colère. « Non, tu n'es pas trop naïve, ne dis pas cela. » répondit Bard en souriant légèrement à la mage. Il regarda ensuite autour de lui, perdu dans ses pensées. Les jeunes enfants courraient autour, s'arrêtant pour vérifier qu'Azalyra était bien de retour, puis repartant avertir leurs compagnons. Oui, il faut dire qu'elle leur avait manqué et qu'elle savait se faire aimer des gens.
Justement, la voix de la mage le fit sortir de ses pensées et il posa à nouveau son regard sur elle, souriant doucement. « Oui, tu as raison. Il fut un temps où Lacville était prospère, mais c'était il y a longtemps... » Bard regarda tout autour de lui. Le village était en triste état. La majorité des maisons tombaient en ruines et la population vivait dans la misère, à l'exception peut-être du Maitre et de son second, Alfrid. Ces deux là occupaient la plus grande bâtisse et ne manquaient pas en nourriture ou en boissons. « Disons que la ville fut prospère dans les temps où Erebor était encore occupées par les nains et où Dale était sur pieds. Le commerce entre les Hommes, les Nains et les Elfes était florissant à cette époque. Malheureusement, je ne l'ai pas connue. » Il prit une pause, puis reprit. « Mais lorsque le Dragon attaqua la montagne, le commerce ralentit, devant presque inexistant. C'est là que Lacvilles sont entrés en difficulté et que l'économie a chutée. Cela n'a pas vraiment repris depuis le temps. » Bard laissa échapper un léger soupire. Tout irait tellement mieux si l'économie n'avait pas ainsi dégringolée.
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Dim 13 Avr - 18:28
Quand on retourne sur des terres bienveillantes
bard & azalyra
Je pensais être naïve, je le suis certainement, mes coutumes ne sont pas les mêmes que celles des autres peuples de la Terre du Milieu. Je ne suis qu’une voyageuse, juste, de passage. Mettant ma mèche derrière mon oreille assez gênée au final de la situation. Je déglutie et regarde finalement autour de moi, remarquant que derrière la générosité de ce peuple, ce cachait un douloureux passé. Je fus curieuse et demanda à Bard ce qui était advenu du passé de sa ville. Son visage se ferma soudainement et mon cœur aussitôt déchiré. C’est en silence que je l’écoute. Un dragon avait dévasté ces lieux, laissant un paysage désolé. Un commerce en triade entre trois peuples posait une certaine harmonie en ces lieux. Un partage entre Nains, Humains et Elfes. Tout était parfait jusqu’à ce que cette créature mythique vienne tout bouleverser. Je déglutie une fois encore « Pardon d’avoir éveillé un passé sombre … bien que tu ne l’ai pas vécu, tu vis dans le futur de ce passé. J’ai dans l’espoir que les choses s’arrangeront », lui dis je avec un sourire bienveillant et en lui touchant amicalement le bras. J’étais toujours très optimiste, même auprès d’un dragon, pour moi il est évident que l’on peut le vaincre. J’en suis certaine. Même moi, petite mage, je pouvais accomplir de grandes choses que peu de personnes ignorent. Magie de l’air, magie de la guérison et de beaucoup de cataclysme, j’espère être à la hauteur pour me battre contre les ennemis, contre des créatures maléfiques. Mais souvent les mages plus grands que moi me sourient et me disent que quoi que je puisse penser, je serais toujours à la hauteur, si ce n’est plus, de leurs attentes. Alors, je continue mon voyage de peuple en peuple, tout en essayant d’être utile, attendant aussi en silence que les mages aient besoin de moi et me demandent auprès d’eux
« Tu n'as pas à être désolée. » dit Bard en souriant doucement à Azalyra. « Comme tu dis, je n'ai pas vécu ce passé. Il m'affecte, oui, mais je garde toujours l'espoir que cette ville resplendira de nouveau et que ses jours sombres seront effacés. »
Il posa amicalement sa main sur celle de la mage, confiant. Oui, un jour Esgaroth redeviendrait une ville resplendissante au commerce florissant. De nombreux voyageurs s'y arrêteront pour s'y reposer et faire des achats. Le commerce entre les elfes, les nains et les hommes reprendrait peut-être aussi, mais à quel prix? Le dragon dormait toujours dans la montagne et des nains étaient en route vers cette dernière pour la reconquérir. Nombreux étaient ceux qui croyaient le dragon mort, mais Bard, lui, savait pertinemment que c'était faux. Un dragon dort sur son trésor aussi longtemps qu'il vit et un dragon, ça vit longtemps et on ne peut pas le tuer si facilement. Pour cela, il faut une flèche noire, mais encore là, une flèche noire ça ne se trouve plus. Il doit bien en rester une seule et c'est celle que Bard a eu en héritage, la dernière flèche noire que Girion, son ancêtre, n'a pas lancée.
« Combien de temps comptes-tu rester? »
Spoiler:
Désolé pour le retard :$ Je n'ai juste vraiment pas eu le temps de passer le mois dernier.
