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| Dim 12 Avr - 3:27 What do you want ? Realy ?
Il y avait de ces jours où il ne fallait mieux pas être debout. Très franchement à quoi cela pouvait servir d’être debout si tôt en allant coucher si tard. C’était à tomber sur la tête et à ne plus comprendre le pourquoi du comment. Franchement, il ne savait même pas ce qu’il faisait là. Dans n lit assez confortable. Durant toute son aventure, cette couchette devait être la meilleure d’entre tous, mais il avait des doutes désormais. On voyait très bien la montagne, le but de la compagnie était plus que proche et il n’avait qu’une crainte s’était d’échouer dans sa quête. D’ailleurs quel était le sens de cette dernière dans le fond. Quand il trouverait la pierre des rois. Devrait-il retourner vivre dans la Conté ou bien pourrait-il rester avec ses compagnons ? Il faudrait qu’il en parle avec Balin, ce dernier à l’origine du contrat pourrait éluder la question et lui donner la meilleure des réponses possibles. En fait, il n’avait pas peur que de cela, le Hobbit avait en plus d’échouer de décevoir ses amis, chose qui dans le fond l’importait bien plus que ne pouvoir trouver cette maudite pierre dont Thorin avait tant fait l’éloge durant leur voyage. Et la pierre par ci et la pierre par là. Jamais d’encouragement pour le maître cambrioleur qui devrait la trouver. Le Hobbit sourira et se retourna sur le côté en soupirant. Il avait la grande envie de bouder et d’abandonner pour rentrer chez lui et prendre le thé finalement. Mais il était devenu trop fidèle aux nains pour les quitter maintenant. D’ailleurs, ce sont les jacassements des hommes dehors qui eurent le don de le pousser à la fenêtre. Certes, de dehors on ne pouvait voir qu’une paire d’yeux et une tignasse frisée d’un roux presque blond. Mais Bilbo aimait bien observer son environnement avant de s’y aventurer. D'ailleurs, c’était surement le côté de sa mère qui ressortait dans ce moment-là. Alors qu’il allait pour se recoucher, ce fut Nori qui l’invita à prendre le petit déjeuner. Chose qu’il n’aurait refusée pour rien au monde. finalement, il y avait du bon à partir à l’aventure !
Cependant, on ne pouvait dire que la nourriture était des meilleures qu’il eut mangées de toute sa vie. Et en fait, il n’avait presque pas touché à son assiette, la boule au ventre devant les treize debout et rieur, impatient de retrouver leur montagne. Il avait tellement peur de ne pas être le cambrioleur qu’ils avaient recherché durant si longtemps avant de partir pour ce jour de Durin. Bilbo était un hobbit anxieux, il n’y avait pas à le dire pour le voir tant il tordait dans tous les sens la tranche de lard qu’il avait dans son assiette. Tranche qui lui sembla être un bon prétexte pour râler après Kili qui venait de lui piquer sous prétexte qu’il ne la mangerait jamais à ce rythme. Il fulminait de colère et de peur, et le hobbit quitta la table comme une donzelle qu’on aurait contrariée, en arrière-plan de rires de ses camarades, ce qui malgré tout lui arracha un sourire, alors qu’il claquait la porte pour se rendre dehors. Le temps bien qu’habituel pour la saison le fit frissonner alors qu’il réajustait sa veste bleu marine, la boutonnant de part en part. Ses petits pieds touffus avaient au moins l’avantage de résister au froid et finalement il n’aurait pas de gros rhume, car de toute façon, ça serait l’humidité de cette ville qui le rendrait malade et pas le vent qu’il avait côtoyé durant toute sa route.
Alors qu’il vagabondait dans les allées marchandes, il sortit un sou qu’il gardait depuis juin pour acheter un gâteau chez le boulanger. Il y avait longtemps qu’il n’en avait mangé, mais on lui offrait, sa différence attendrissant le vieil homme qui semblait ravi de voir la compagnie de Thorin allait reprendre la montagne. Malgré le fait qu’il insistait en honnête hobbit qu’il était, Bilbo n’eut pas d’autre choix que d’accepter et de prendre son dû continuant de flâner de bon matin. Mais tête en l’air malgré tout, il parvint à se perdre dans la cité humaine. N’ayant aucune idée d’où pouvait être l’habitation qu’il occupait avec ses amis, mais il était bien décidé à trouver quelqu’un qui pourrait l’aider. Il allait et venait, ne trouvant personne d’assez libre pour l’aider. En fait, Bilbo préférait laisser travailler ses honnêtes gens plutôt que de les déranger avec ses questions. Finalement, c’est un homme descendant d’une embarcation qui attira son attention. Il marcha à grands pas de Hobbit dans sa direction, s’arrêtant à quelques pieds de lui, alors que l’humain faisait au moins deux fois sa taille. Il tira de quelques petits coups secs sur le bas de son manteau en demandant : « Veillez m’excusez Monsieur, mais j’aurais besoin de votre aide. Je ne suis pas ici depuis longtemps et je suis perdu, seriez-vous disposez à m’aider. » Il le regarda de sa petite personne en ajoutant. « Si vous le désirez, je pourrais même vous donner quelques sous pour vous dédommager du temps que je vous aurais fait perdre. » En effet, il ne les avait pas utilisés chez le boulanger, alors il pouvait se permettre d’être généreux ce matin-là. « Néanmoins, si vous n’avez guère de temps à m’accorder, je ne m’en offusquerais pas. » Bilbo lui accorda un petit sourire franc, il avait finalement besoin d’aide ce matin, et ce n’était pas ses amis qui viendraient le chercher avant le jour de Durin.
code by Silver Lungs | |
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| Mer 13 Mai - 3:28 |
What do you want? Really?
Bilbo Baggins et Bard l'archer | "when a hobbit and a man meet" | En temps que bâtelier, j'avais un horaire de travail assez libre. Je pouvais choisir de partir à l'heure que je voulais, tant que je ramenais tous les tonneaux à temps. Ce matin, je m'étais levé tôt. Parait-il que la cargaison allait être plus grosse aujourd'hui. Allez savoir ce qu'avait fait le roi Thranduil la veille. Sans doute un grand banquet ou quelque chose dans ce genre. Après avoir pris un petit déjeuner rapide et avoir souhaité la bonne journée à mes trois enfants, j'étais descendu chercher ma barque pour le travail. Mais alors que j'allais quitter Esgaroth pour me rendre vers les limites de la forêt noire, je réalisais que j'avais laissé arc et flèches à la maison. Je rebroussais donc chemin. On ne sait jamais, cela peut toujours être utile. Qui sait sur quoi j'allais tomber aux abords de Mirkwood?
De retour à l'intérieur de la petite ville, j'amarrais mon embarcation là où il restait de la place et mis pied à terre. J'allais me diriger vers mon chez moi lorsque je sentis quelque chose tirer sur l'un des pans de mon manteaux. Je baissais les yeux et remarquais la présence d'un petit homme roux qui me demanda de l'aider, me proposant même de me dédommager avec de l'argent. L'idée pouvait être intéressante. La vie à Esgaroth n'était pas toujours facile et parfois l'argent manquait. « Je peux peut-être vous accordez d'un peu de mon temps mon bon monsieur. Dites-moi où vous souhaitez vous rendre. » Le petit homme était au bon endroit pour demander de l'aide, surtout s'il proposait un dédommagement. À Esgaroth, rare étaient ceux qui refusaient de l'argent. Les temps étaient durs, il fallait bien avoir de quoi faire vivre sa petite famille. De plus, je ne pratiquais pas le métier le plus payant du monde...
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