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L'homme et le gueux [pv Aodhán]

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Ven 1 Mar - 23:08
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Il pleuvait à forte goutte dans ce petit bourg de l'Eastfold. Les nuages noirs voilaient la lune, et seul les torches offraient de la lumière aux rues, pourtant vides, les habitants ayant trouvé refuge chez eux ou à l'auberge, se contentant d'un repas chaud, de couvertures et d'un feu dans l'âtre. Les ombres pouvaient circuler librement sur la voie.

Voilà une semaine que Theovryn était recherché pour le meurtre du fermier. Quelle erreur avait-il fait ! Tout cela à cause de son père et sa jalousie compétitive. Et Dilna, la fille du défunt, celle qu'il aimait secrètement, elle lui en voulait maintenant. La pauvre s'en souviendra toute sa vie, ce jour funeste.

Le sort s'était acharné sur Theovryn. Il était alors trempée, crasseux, rejeté, exilé, seul, affamé, fatigué, et pourtant, l'envie de vivre lui donner le cran de tout affronter. Dernièrement, il n'avait mangé que des racines et un lapin à moitié dévoré par une bête. Ces conditions insupportables l'avait poussé à retourner à la civilisation. Il désirait tant croquer une pomme savoureuse et juteuse, ainsi qu'une poule cuite au feu de cheminée. Il avait parcouru les plaines comme un mendiant, son épée était perdu, et le hasard l'amena en ce bourg. Il passa par les champs pour ne pas être vu d'éventuels gardes, puis emprunta la voie principale.

Personne n'était sur la route heureusement ; il longea les chaumières dont les fenêtres témoignaient d'une lumière jaunâtre et chaleureuse, et trouva une écurie à côté d'une auberge. Que faire ? Il ne pouvait pas rentrer, il serait repéré. On a sûrement placardé des affiches partout dans les villages. Toutes les boutiques étaient fermées bien évidemment, donc impossible de voler de la nourriture. Quelle erreur d'être venu ici ! Il ne pouvait pas manger et était à la merci de la garde.

Un homme apparut sur la route et semblait se diriger vers lui. Ni une ni deux, Theovryn sauta dans un box de l'écurie pour ne pas être vu. Le passant ouvrit la porte de l'auberge, dégageant des odeurs de cuisine et des éclats de voix avant de se refermer. Un souffle réchauffa la nuque du jeune homme. Theovryn, surpris, fit volt-face et se retrouva nez à museau à un étalon noir. Il ferma les yeux pour faire passer cette frayeur. Soudain une idée lui vint. Il pourrait le voler. Le cheval était muni d'une scelle, il était prêt à être monté. Il quittera cette ville avec, puis, installé dans un lieu tranquille, il fera un feu. Là, il tuera le cheval, et enfin, il le mangera.

Peu importe le déshonneur que cela pourrait lui apporter, Theovryn n'était plus un rohirrim ! Un bon festin s'offrait à lui !

«  Doucement, mon beau, dit-il en approchant la main de son encolure pour le caresser. Je ne te veux aucun mal. »
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Dim 3 Mar - 15:23




L'homme et le gueux

La pluie tombait sans relâche depuis des jours sur les plaines du Rohan, mettant les rivières en crues et barrant certaines routes souvent fréquentées par les gens de passage. Le moindre petit bourg était prit d’assaut par une floper de voyageur cherchant a se réconforter auprès d’un bon feu, d’un cochon de lait rôti et d’une pinte de bière. Se voyant lui aussi contraint et forcé de faire une halte, Aodhán trouva un bourg perdu dans l’Estfolde. La nuit était tombée depuis peu mais déjà des gardes surveillaient la porte principale, s’abritant au possible sous leur capuchon arrêtant les voyageurs qui leurs semblaient louches. Aodhán se fit lui aussi arrêter. Emmitouflé dans une longue cape sombre, une capuche recouvrant la quasi-totalité de son visage, pas étonnant que les gardes se soient montrés méfiant a son égard. Mais l’insigne de la Garde du Gondor frappé sur la selle , le filet du cheval et brodé sur la capé dût sans doute suffire pour étancher leur curiosité et ils ne demandèrent même pas son nom. Coup de chance pour Aodhán , rien de plus.

Les rues du bourg étaient désertes mais on entendait les chants et les rires derrières les volets clos des maisons et des auberges. Réussir à avoir une chambre ce soir tiendrait du miracle, et il devait sans doute se faire à l’idée qu’il dormirait surement dans une écurie. Si lui n’avait pas de chambre, il allait remué tout le bourg pour que Gondor dorme au sec. Apres quelques heures de vaines recherches, un aubergiste lui donna l’autorisation de mettre son étalon dans son écurie mais que son auberge était complète et qui devrait sans doute dormir dans la réserve de foin au dessus. Aodhán remercie l’aubergiste et alla mettre Gondor dans l’écurie. Il ne le descella pas toute de suite car l’appelle de l’estomac fut plus fort, il enleva juste ses sacoches accrochées a la selle et les amena dans la réserve de fois. Un simple plancher de bois construit juste en dessous du toit de l’écurie, laissant a peine la place pour qu’Aodhán se tienne debout. Posant ses affaires, il redescendit ensuite à l’Auberge, donnant au passage du foin et de l’orge à sa monture.
La chaleur d’un bon feu, l’ambiance conviviale qui y régnait firent presque oublier qu’il n’avait pas descellé son cheval. Quittant la table qu’il partageait avec d’autres voyageurs, il vida son reste de pinte . et sortie de l’auberge à la suite d’un homme qui lui y entrait. Il resta quelques secondes sous la pluie, savourant la fraicheur de l’eau après la chaleur moite et presque étouffante de l’intérieur. L’entrée de l’auberge donna sur celle des écuries dont le premier box était celui de Gondor. Une ombre à l’intérieur éveilla son attention.
Approchant à pas de loup, il contourna le box pour se cacher dans un coin du mur, guettant la silhouette inconnue. Un homme, sans doute dans la vingtaine semblable à un mendiant, se tenait aux cotés du cheval, le caressant et lui parlant. Portant la main à sa ceinture, il dégaina sa dague, un doigt sur la lame pour éviter qu’elle ne vibre en sortant de son fourreau. La discrétion, c’était ce qu’on apprenait en premier dans l’Organisation, et cela s’avérait fort utilise, surtout quand un gueux tente de voler votre cheval.
Il se glissa en silence derrière l’homme et du bout de sa dague, appuya sur sa nuque.
« Otez vos mains de mon cheval ou c’est votre tête que j’ôterais de vos épaules » dit il d’un ton étonnement calme. On lui donnait comme défaut son impulsivité maladive mais dans des situations comme celle-ci, il pouvait faire preuve d’un calme presque déconcertant. Aodhán se dit que l’Homme devait être fou ou désespérer pour tenter de voler un cheval…N’avait il pas vus l’arbre blanc du Gondor gravé sur la selle ?

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