Ça ne faisait que quelques jours que mon père, ma domestique et moi étions sur Minas Tirith pour rendre visite à la tombe de ma mère et lui offrir des fleurs pendant sept jours, c'était ce qu'elle avait toujours voulu d'après son père, lors de cette semaine précise de l'année. Bien que Neesha ne l'ait jamais connu, ce moment là dans l'année lui tenait bien à coeur. Si sa mère ne serait pas morte en accouchant, comment serait la vie avec elle ? Est-ce que la jeune Talfrayn serait un peu plus féminine dans son caractère, sa façon de faire ? Est-ce qu'elle aurait préférée prendre soin de ses vêtements et des objets de valeurs qui ornaient les couloirs de chez elle ? Ou bien peut être était-elle destiné à être un garçon manqué, préférant utiliser l'épée, se fichant de si elle à un ongle cassé ou non.
C'était une après midi ensoleillé suite à trois jours de pluie. La jeune femme n'avait pas put attendre qu'elle était déjà partie dans un coin tranquille de Minas Tirith en sachant qu'elle allait être tranquille et seule. Elle état bien sûr accompagner de son épée histoire de pouvoir s'occuper un peu.
Sur place, il n'y avait personne pour l'instant, heureusement pour elle, elle allait pouvoir s'amuser toute seule. Neesha n'avait que dix sept à cette époque là, et elle adorait s'entraîner tout les jours avec sa fameuse épée au manche rouge choisit par son père, pour elle. De plus, elle lui avait donné le prénom de sa mère : Lisha. Elle se mit donc à bouger dans tout les sens, s'imaginant un scénario comme si elle était en guerre et qu'en face d'elle, il y avait des milliers d'hommes prêt à l'écorcher vif à tout moment. Et elle commençait à frapper. A se battre. Mais de vue extérieur, elle se battait contre rien du tout.
Six ans, cela fait exactement six longues années que tu es partis et mon cœur continue à souffrir en silence. Ton sourire hante ma mémoire, ta voix résonne encore dans mon esprit comme-ci tu n'avais quitté hier. C'est une journée ensoleiller comme je les aime. Pourtant, le cœur n'y est pas, la joie à quitter mon visage, même si un sourire apparaît de temps en temps. La pluie avait envahi ma belle cité blanche, heureusement qu'elle n'a pas duré. Je souris doucement, alors que je laisse mes pas me guider vers mon jardin secret. Cet endroit est celui, où je cours me cacher pour laisser mon chagrin. Il m'arrive aussi de m'endormir sous l'arbre où l'on se retrouvait de temps. Je me laisse alors, envahir par les délicieux souvenirs de l'homme que j'aime.
C'est difficile de vivre ainsi, pourtant, ce fut mon choix, celui de ne rien lui dire, de l'aimer en silence. Un silence qui devient difficile à gérer, je dois l'avouer. C'est dernier temps, ma mère n'a pas trouvé mieux que de me présenter à certains hommes, elle dit que j'ai l'age pour me marier. Mais, moi ; je désire qu'une seule personne et jamais je ne trahirais cet amour. J'ai dû avouer mes sentiments pour Maenyc à ma mère pour qu'elle arrête avec cela. Elle n'a pas compris comment je pouvais aimer un homme qui était parti et qu'il ne reviendra peut-être jamais. Je sais qu'elle s'inquiète pour moi ; qu'elle désire avoir des petits enfants ou que sais-je d'autre ? Pour ma part, elle a beau dire tout ce qu'elle veut, je sais qu'il reviendra, je ne sais pas comment je le sais, mais je peux simplement dire que je le ressens. Son retour bien entendu pourras prendre des années, ce qui compte, c'est que j'attendrais son retour.
Alors que je me dirige vers mon endroit préféré ou se trouve pas mal de souvenirs. Surtout, ma première rencontre avec mon ange gardien. Je continue a sourir pendant que je marche. J'espère trouver le réconfort dans le paysage et calmer la douleur de mon cœur.
J'arrive enfin à destination, mais avec grande surprise, je découvre qu'aujourd'hui, je ne serais pas seule. Je stoppe mon mouvement pour admirer la jeune qui combat le vide. Cela me rappelle étrangement de bons souvenirs. Les jeux que nous fessions qu'en j'étais encore une petite fille. Je me souviens qu'a cette époque, les plus grands m'embêtaient souvent. Jusqu'au jour, ou il est arrive tel un gardien, mon gardien. Oui, ma vie à changer grâce à lui et plus jamais elle a été la même. Je continue à regarder dans la direction de la jeune fille, je ne sais pas trop que faire. M'en approcher ou la laisser continuer son jeu ? Je n'ai pas pour habitude de m'introduire dans les conversations et encore moins interrompre un combat, même fictif soit-il. Le spectacle, me rappelle Maenyc, je me souviens de l'avoir vu faire la même chose pour s'entraine à certain combat. Peut-être est-ce-cela ? Cette personne s'entraine ? Du coup, je n'ai pas le droit de l'interrompre. Je m'approche doucement sans bruit et vais m'asseoir sous mon arbre et continue ainsi de profiter de la scène que m'offre la demoiselle. Sans doute finira-t-elle par se rendre compte de ma présence ?
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Dim 14 Déc - 1:16
Quatre ans plus tôt !
Feat. Aerin
Au début, Neesha était tellement à fond dans ce qu'elle faisait, avec son épée. S'entraînant en imaginant qu'elle était attaquée, c'était sa façon de faire. Elle s'adaptait à toute sorte de situation, imaginant des boucliers, des flèches se dirigeant sur elle à toute vitesse, plusieurs hommes l'attaquant. La totale. Tout ce qu'elle pensait trouver dans une guerre, et bien sûr, elle était certaine que devait avoir oubliée d'autres armes, mais peut importe. Elle tranchait le vent de son épée, n'utilisant aucune force, seulement la vitesse, ce qui laissait entendre quelques sifflements avec le vent. Ses cheveux étaient presque décoiffée à force de bouger ainsi depuis quelques bonnes heures. C'est en offrant un coup final que ses yeux s'ouvrirent en grand. En face d'elle, contre un arbre, se tenait une jeune femme, bien habillée, très féminine. Quant à la rouquine, elle avait piquée les vêtements de son père, un peu trop grand mais qui lui allaient tout de même très bien. Bien sûr, la rouquine était un véritable garçon manqué même avec ses longs cheveux.
Elle rangeait son épée dans la protection, se redressant correctement avant d'hocher simplement la tête par politesse. En tournant la tête, elle grimaçait. Sans s'en rendre compte comme d'habitude, elle avait cassée un vase où étaient rangées de magnifique coquelicot. Elle se baissait alors rapidement pour ramasser les débris en jurant à haute voix. « Oh non, pas encore.. que suis-je bête.. J'aurai du faire attention.. » Lorsqu'elle eut terminé, elle sortie un vieux sac vide pour mettre les débris dedans et s'en occuper plus tard. Là, pour le moment, elle était observée par une inconnue juste au niveau de l'arbre. Il fallait bien qu'elle se présente, et une nouvelle rencontre pour la jeune fille de dix sept ans allait surement lui faire un grand bien. Elle ne connaissait pratiquement que des hommes, et n'était pas vraiment féminine, se comportant parfois comme si elle était un garçon.
En face de l'inconnu, elle se baissait rapidement et légèrement pour lui la saluer avant de finalement la scruter des yeux et commencer à se présenter à elle. « Je suis Neesha Talfrayn, je ne suis là que depuis quelques jours, donc je ne connais pratiquement personne. » Et d'ailleurs, elle n'allait pas rester longtemps à Minas Tirith. Neesha venait de Emyn Arnen, une chaîne de collines de l'Ithilien en Gondor, qui se trouvait en vue de Minas Tirith. Elles se situaient au sud de la vallée de Morgul. Et la jeune femme allait bientôt y retournée.
Alors que j'observe en silence la jeune fille en silence accouder à notre arbre. Cet arbre est pour moi très important, c'est ici que nous venions jouer quand nous étions encore des enfants, moi et Maenyc. Depuis, qu'il est parti, je viens souviens souvent me reposer contre lui à la recherche du moindre souvenir. Son absence se fait pesante, mais il m'a dit qu'il reviendrait et je sais qu'il tient toujours ces promesses. Notre amitié est si importante, qu'il n'a pas pu l'oublier. C'est étrange, il m'arrive encore de me souvenir de son sourire, de ses yeux. Je m'imagine courir dans ses bras et laisser parler mon cœur. Bien sur ce n'est qu'un rêve, un souhait en quelque sorte que j'aimerais voir se réaliser. Je m'en veux un peu de l'avoir laissé partir sans lui avoir dit la vérité sur mes sentiments a son égard. Mais, cela aurait changé quoi ? Que se serait-il passé s'il avait su ? Il serait peut-être resté et certainement malheureux. C'est un prix fort à payer l'amour. Ce sentiment qui vous donne cette impression de voler dans les airs, comme-ci des ailes blanches étaient accrocher à votre dos et vous donner cette force d'être capable de pouvoir affronter n'importe quel danger.
Une injure vient de me sortir de mes pensées, certaines la jeune femme. Je n'ai pas l'habitude d'entendre ce genre de chose, je n'ai même jamais osés dire des grossièretés. Je la regarde toujours, je la vois ramasser quelque chose, de là où je me trouve, j'ai un peu du mal à distinguer ce que c'est. Sans importance d'une certaine. Elle est curieuse, l'inconnue, habiller comme un homme, surprenant à première vue. Je souris alors que je la vois ranger son épée dans son fourreau et doucement, elle s'approche de moi. Elle arrive à ma hauteur pour ensuite venir se présenter. Je l'écoute attentivement ; écouté, ce que l'on a à me dire est toujours important, ne pas interrompre est une sorte de respect envers la personne qui me parle. J'ai toujours fait comme cela et je pense que cela ne changera pas. Comme le faite que je sois amoureuse de mon meilleur ami. Il est parti, mais il n'a pas emporté avec lui mes sentiments, ils sont toujours là. Bien encrer dans mon cœur. Je l'aime et je l'aimerais toujours et je l'entendrais le temps qu'il lui faudra pour revenir.
Je lui souris timidement ; je suis toujours ainsi, je me présente à mon tour ;
" Enchantée ; je m'appelle Aerin Thistlewool, je suis une des guérisseuses de la cité. Ce qui veut dire que je connais pas mal de monde, si vous voulez, je peux vous faire le tour des présentations ? "
Ce qui était bizarre, c'est que même si j'étais timide, j'arrivais à parler sans complication face aux personnes que je rencontrais. La seule personne dont j'avais du mal était celui qui hantait mes rêves. Je pense que si j'agissais comme cela face à lui, c'était certainement dû à la peur. Celle de tout lui dévoiler et du coup, j'hésitais sur ce que je devais lui dire. D'une certaine façon.
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Mar 16 Déc - 9:22
Quatre ans plus tôt !
Feat. Aerin
Avant ses quatorze ans, la rouquine avait été élevée uniquement par sa domestique qui lui avait elle même offert une épée en bois lorsqu'elle était encore petite. Son père n'avait pratiquement pas le temps, et cherchait des excuses pour être éloigné d'elle. Neesha pensait qu'il la haïssait pour la mort de sa mère le jour où elle était venue au monde, mais elle ignorait que son père faisait cela car il ne savait pas vraiment comment agir avec une petite fille. Et pourtant, ce fut lorsqu'elle avait quatorze ans que son paternel découvrit que son enfant était un garçon manqué, qu'elle aimait le maniement des épées. Pour la perfectionner au combat, son père avait demandé à un soldat auquel il avait totalement confiance de s'occuper de sa fille pour l'entraîner. Cette dernière avait osée se couper les cheveux court et s'était faîtes engueulée par son père qui lui pardonnait au bout de même pas avant la nuit. Décidément, Neesha avait tendance à se comporter réellement comme un garçon. Bien sûr, au cours des années qui défilaient, ses cheveux repoussèrent.
En face de l'inconnu qui semblait plutôt réservé, elle avait été étonnée de voir qu'elle arrivait à répondre comme quelqu'un qui savait se qu'elle disait, faisait, quelqu'un qui n'avait pas peur. Peut être était-ce parce qu'elles étaient entre femmes pour le moment et que personne d'autres n'était autour d'elles. Elle souriait grandement avant de lui demander « je peux m'asseoir ? » avant de tranquillement s'asseoir en ne lui laissant pas le temps de répondre à sa question. Parce que d'ailleurs, Neesha avait énormément bougé et elle avait au moins besoin d'être assise quelques minutes avant de faire quoique ce soit d'autres. « Disons que je ne viens pas très souvent ici, juste pour la tombe de ma mère. Mais sinon, mon père et moi vivions à Emyn Arnen. » En entendant qu'elle était guérisseuse, la rouquine se tournait vers elle en haussant les sourcils. « J'ai déjà rencontré des guérisseurs, mais c'était soit lors d'un voyage avec mon père, soit pendant que j'étais en chemin pour venir ici, ou d'ici jusqu'à chez moi. » Elle riait doucement en penchant la tête en arrière, le visage joyeux. Neesha ne cachait rien de sa véritable personnalité. Elle s'assumait entièrement, et lorsqu'elle était très proche d'une personne, qu'elle la connaissait bien ou très peu, elle en devenait surprotectrice. Même si cette personne se retrouve condamner à mort, elle pourrait demander à échanger leur place. « Ça ira, je les rencontrerai moi-même. Mais bon, ça ne doit pas être facile tout les jours pour vous les guérisseurs.. »
Être timide de naissance n'est pas facile. On ne sait pas toujours comment réagir exactement. C'est compliquer de pouvoir faire une simple conversation correctement, avec le temps, j'ai pris un peu plus d'assurance. Enfin, c'est se que je croyais. À vrai dire, je connais presque tout le monde dans ma belle cité. Alors, discuté avec ses personnes est devenue un peu moins compliqué. Ce n'est pas que je ne suis plus timide, non, c'est simplement parce que je les connais et eux me connaissent. Ils sont devenus des connaissances et non de simples inconnus. Ce qui n'est pas le cas de la jeune femme qui vient d'asseoir à mes côtés. Elle m'a pourtant demandé si elle pouvait et sans avoir attendu de réponse de ma part. Dans, un sens, elle s'est assise à côté de moi, elle a bien fait. Cela ne me dérange pas du tout. En y pensant encore, c'est un bon exercice si j'arrive à converser avec elle. Cela me permettra aussi de ne pas trop pensée à celui qui hante mes rêves. Son absence se fait pesante, je sais qu'il reviendra et moi, je l'attendrais le temps qu'il faudra. De toute façon, je n'en veux pas d'autre, c'est lui que j'aime et je crois que mes sentiments dureront toute ma vie.
Je l'écoute attentivement, j'ai toujours fonctionné comme cela, les autres passent avant moi. Surtout, un en particulier. Je lui souris à mon tour. Ses paroles m'ont touché. Elle vient de me parler de la tombe de sa mère, c'est triste, mais c'est dernier beaucoup de personnes sont malheureusement passées parle. " Je suis désolé pour ta mère. " Dans ses cas-là, je ne sais pas vraiment que répondre. C'est toujours un sujet délicat. Je la laisse alors continuer la conversation. Elle me parle des guérisseurs qu'elle a rencontrés, à l'entendre, elle en a fait des voyages. J'aimerais parfois avoir cette assurance, celle de pouvoir être assez forte pour quitter Minas Tirith et partir à la recherche de l'homme que j'aime, mais hélas, je suis bien trop fragile pour cela.
Je crois que la vie extérieure n'est hélas pas faite pour moi, je sais d'avance que je ne survivrais pas hors de ma cité.
" Tu as raison, ce n'est pas toujours facile. On essaye de faire de notre mieux, de les aider comme on peut, mais malheureusement, nous ne sommes pas des dieux et parfois, il nous arrive même de ne rien pouvoir faire. En tout cas, c'est gentil de montrer autant d'intérêt à nos égards. "
J'étais contente de moi, j'avais réussi à prendre un peu sur moi et avoir une conversation plus ou moins correcte avec Neesha.
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Lun 22 Déc - 21:37
Quatre ans plus tôt !
Feat. Aerin
Il était vrai que Neesha admirait le travail que faisaient les guérisseurs afin de sauver des personnes. Si elle avait pu apprendre auprès des guérisseurs, elle l'aurait fait. Seulement, elle avait choisis l'épée qu'elle maniait depuis son enfance. Elle n'avait jamais cessée de s'entraînée à l'épée tellement qu'elle n'avait que pour ami, son père, un homme de Dol Amroth, un garde l'ayant aidé à se perfectionner à l'épée, et bien évidemment, une seule et unique fille qui venait elle aussi de temps en temps à Minas Tirith. D'ailleurs, elle ne l'avait pas croisée depuis un bon moment, il ne lui tardait de la revoir et d'à nouveau passer du temps avec sa seule amie fille de pratiquement son âge.
Ses pensées revenaient sur la brune à laquelle elle était entrain de discuter. Elle avait l'air plutôt réservée et timide, mais ça ne l'empêchait pas de répondre concernant les guérisseurs. Neesha se demandait en même temps comment pouvait être une ville en tant que guérisseuse, mais n'osait pas poser la question. Cependant, il y avait quelques fragments de secondes où Aerin avait l'air très lointaine, comme si quelque chose, quelqu'un lui manquait. Restant attentif, la rouquine penchait la tête sur le côté en l'écoutant. « Il est vrai que parfois, les guérisseurs ne peuvent rien faire lorsque la mort gagne du terrain. On ne peut pas tout faire, c'est certain. L'important, c'est d'avoir essayé. » Elle souriait sincèrement, étant compréhensive contrairement à certaines personnes qui auraient agressé un guérisseur qui n'avait pas put sauver la vie d'un proche. Mais c'était la vie. « Vous attendiez quelqu'un peut être ? » demandait-elle en continuant de la regarder dans les yeux avant de finir par regarder le ciel, laissant le temps à la brune de lui répondre.
Discuter un peu de la sorte même avec une étrangère, me fis du bien. Dans un sens tend que je peux trouver quelque chose à faire, pour ne pas pensée à celui qui me manque tant. S'il savait à quel point son absence se fait ressentir, je ne voudrais qu'il se sente coupable de quoi se soit. J'aurais aimé que les choses soient différentes, mais hélas, je ne peux pas changer le passe. Je peux seulement me permettre de pensée à l'avenir, celui où mon bel ami reviendra. Je lui ai dit que j'allais l'attendre et je suis prête à l'attendre le temps qu'il lui vaudra pour revenir. Je sais que c'est douloureux, mais la souffrance disparaitra des sons retour et laissera certainement la place à une joie immense.
Plongée dans mes pensées tout en lui répondant timidement. Ma timidité ne s'en est pas allé avec le temps. J'ai peut-être pris un peu plus d'assurance envers ceux que je côtoie tous les jours, mais par contre, je suis toujours la même. C'est étrange que même les années, ne m'ont pas changer. Enfin, si mon corps à changer, mon visage est marqué un peu par la fatigue de ses derniers temps, normal d'une certaine façon, puisque je me suis plongé dans le travail, pour ne pas avoir le temps de pensée à celui qui occupe en permanence mon esprit, qui hantent mes nuits. C'est horrible comme il peut me manquer, mais je n'ai pas le choix, je dois vivre avec ce poids.
Alors que je lui explique en quoi consiste la vie pour nous guérisseurs, j'écoute ensuite avec attention sa réponse. C'est touchant ce qu'elle dit, c'est vrai que je n'avais jamais vu les choses de cette façon. "L'important, c'est d'avoir essayé." Je lui souris alors qu'elle reprend la conversation, je dois dire que je n'attendais pas à sa question, j'ai presque failli m'étrangler. Cela se voit donc tant que cela que j'attends quelqu'un ? C'est possible. Je sais que ma mère, m'a plusieurs fois, fait la remarque tout en disant que je devais arrêter. Mais, elle ne sait pas que je ne peux pas, parce que je l'aime et que malheureusement, je n'aimerais personne d'autre.
J'aurais pu lui mentir, mais je ne suis pas comme cela. Je rougis doucement tout en pensant à lui. Pendant un instant, je revois son visage souriant, j'attends l'écho de sa voix qui murmure à mes oreilles de gentil mot. Je nous revois à cette taverne avant qu'il me fassent ses adieux. Une larme discrète glisse le long de ma joue tout en remémorant mes dernières passées à ses côtés. Ces instants furent magiques et je les garde grave dans ma mémoire.
"Oui, j'attends bien quelqu'un, le seul problème, c'est que je ne sais pas quand il reviendra... " Je termine ma phrase dans le vent, la larme qui se faufiler sur ma joue à laisser place à d'autre larme, la douleur de son absence se fait ressentir. Ho, comme tu me manques.
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Mar 6 Jan - 19:10
Quatre ans plus tôt !
Feat. Aerin
Il était vrai que souvent, Neesha ne faisait pas du tout attention à la timidité de certains et avait toujours tendance à les mettre à l'aise quoiqu'il arrivait. Il y a deux ans, elle avait rencontrée un pauvre petit garçon, orphelin, sans argent et affamé. Ce petit bout n'osait pas approcher la rouquine, qui s'était aussitôt bougée pour acheter trois pommes au marché, et revenir vers l'enfant pour les lui offrir. Ce petit garçon était si timide qu'il avait la tête baissé, et n'osait jamais plonger ses yeux dans le regard d'une personne qui l'abordait. Comment s'y était-elle prise pour lui montrer qu'il pouvait se lâcher un peu avec elle ? C'était simple. Lui ayant donné une pommes, elle avait attirée son attention en jonglant avec les deux restante. Les yeux de l'enfants brillaient en découvrant le talent cachée de la jeune femme qui n'avait à cette époque seulement quinze ans. Elle avait stoppé la première d'une main, et de son autre main, sortait une dague afin de couper en deux la deuxième pomme qui tombait. Elle avait bougée rapidement afin de pouvoir attraper les deux morceaux et de les lui tendre. Et il lui avait même demandé de recommencer plusieurs fois, au point même où elle avait utiliser beaucoup d'argent pour des pommes. Pleins d'enfants s'étaient ajouté autour d'elle pour recevoir des morceaux de pommes, et quant aux adultes, ils avaient simplement regardé la scène de là où ils étaient.
La réponse de la jeune femme à ses côtés la sortait de ses dernières pensées. En posant ses yeux sur elle, très attentive, elle en découvrait une arme qui osait rouler sur ses joues, mais elle ne fit rien, ça pouvait faire du bien de se lâcher lorsque l'on en avait réellement besoin. « Qui est cette personne que vous attendez ? Où est-il partit ? Si vous voulez, le jour où je pourrais monter à cheval, je vous y emmènerai. Dîtes, vous voulez que je vous change un peu les idées ? ... Auriez vous des pommes ? » avait-elle dit en souriant chaleureusement, adorant faire des petits tours par ci par là.
Une fois, elle avait rencontré un magicien lorsqu'elle était petite, elle adorait ses tours de magies, mais ne se souvenait plus du tout de son prénom. Peu importe. Alors elle avait apprit à faire des tours de magies, sans magies, avec un chapeau, des draps, des objets, et bien sûr, elle avait eut de l'aide de la part de sa domestique qui découvrait en même temps qu'elle ce genre de choses. « Où auriez vous des objets et un tissu ? Je sais faire des petits tours par ci par là ! ¯. Elle avait eu un petit rire, avant de s'adosser correctement au tronc d'arbre, reposant un peu son dos.
C'est surprenant comme cela fait du bien de pouvoir se confier de la sorte à un inconnu et encore plus quand on se sent en confiance avec la personne.
C'est-ce que je sens en compagnie de cette jeune femme. Pendant que je réponds à sa question, je sens couler le long de ma joue, une petite larme. Je la laisse descendre le long de mon visage, ne pas résister à cette tristesse qui naît dans mon coeur, quand je pense à lui. S'il savait comme il me manque. C'est long, mais je sais qu'un jour, il sera de retour et peut-être que je n'aurai plus peur de lui avouer mes sentiments pour lui.
L'amour peut parfois faire mal, je le sais maintenant, mais je sais aussi parce qu'ai me la toujours dit que la patience est normalement récompensée, je souhaite de tout mon être que cela soit vrai.
« Qui est cette personne que vous attendez ? Où est-il partit ? Si vous voulez, le jour où je pourrais monter à cheval, je vous y emmènerai. Dîtes, vous voulez que je vous change un peu les idées ? ... Auriez vous des pommes ? Où auriez vous des objets et un tissu ? Je sais faire des petits tours par ci par là ! »
Sa question ne me surprend pas, je pense que je l'attendais. Un sourire timide apparaît alors sur mon visage. « Il est celui que j'aime en silence et je ne sais pas ou il se trouve, je n'ai rien fait pour le retenir parce que je suis amoureuse de lui et que ce qui comptait le plus pour moi, c'était son bonheur. Pourquoi pas, c'est une excellente idée et sortir un peu d'ici pourrait peut-être me faire du bien. » La suite de sa question me surprend pourquoi des pommes...
« Non, malheureusement, je n'en aie pas de pomme sur moi, par contre un morceau de tissus, je pense en avoir un. » Et tout en lui disant cela, je pris ma cape que j'avais sur les épaules pour le lui tendre.
Est-ce que cela te confie et pour un objet, je te propose cela. Je retirai le collier que j'avais au coup. je devais dire que j'avais hâte de voir ce qu'elle avait en tête, mais au moins cela fera disparaître cette tristesse qui m'envahit causée par l'absence de ma meilleure amie.
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![Quatre ans plus tôt [Feat Aerin] 650984dchir](https://2img.net/r/hpimg11/pics/650984dchir.png)
