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Une entrée fracassante [Ft. Elladan]

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Mar 25 Nov - 18:49
Un vent un peu plus chaud que celui dont elle s'était habitué à force de errer pendant des jours et des jours dans les Terres du Milieu soulageait fortement la jeune femme, rousse aux yeux bleus clairs, sur le dos d'un étalon de couleur belge à la crinière blanche (VOIR PHOTO DU CHEVAL) qui progressait, de ses sabots claquant au sol, sur la route qui allait bientôt la mener jusqu'à Fondcombe. Elle n'en était à ce moment précis, qu'à quelques heures de ce lieu. Son ventre se mit à gargouiller, attrapant son sac pour y arracher un morceau du pain qu'elle avait avant d'y croquer dedans, mâchouillant pour prendre le temps de savourer. Elle n'avait pas mangé depuis la veille et il était donc normal que la jeune femme soit affamée. L'animal se mit à avancer plus rapidement, démontrant qu'il était vraiment pressé d'atteindre un endroit où se reposer. L'air devenait légèrement plus doux, plus chaud que dans les autres endroits à chaque pas qui la faisaient progresser sur le chemin. Et au bout d'un long moment de route, ils étaient sortit de la forêt, continuant ainsi à avancer.

Lorsqu'elle avait finit son pain, ce fut en levant le regard qu'au loin, elle fut une silhouette blanche, difforme au début, mais au fur et à mesure qu'elle s'approchait, elle devint de plus en plus net, laissant découvrir un étalon blanc aux yeux bleus clairs qui avait surprit Knox qui, lui, s'était dressé laissant glisser la rouquine de la scelle. Neesha se retrouvait bel et bien à terre, tombant sur ses fesses et le sentant bien claquer au sol, lui déclenchant un petit cri de surprise. Effectivement, elle avait beaucoup plus eut peur que de mal. Elle observait les deux étalons qui se fixaient en restant droit l'un devant l'autre avant qu'elle n'entende la voix d'un homme qui appelait son cheval.

« Oh non... Knox, n'y pense même pas... »

Parce qu'à chaque fois qu'il rencontrait un autre cheval, et que le mettre de ce dernier l'appelait parce qu'il s'était enfuit, Knox aimait particulièrement jouer avec ses derniers, de sortes à narguer encore plus l'autre maître. La jeune femme se relevait en tentant d'être rapide pour attraper son cheval, mais s'était déjà trop tard, les deux étalons s'étaient mis à courir plus loin. Et en plus de ça, avec son sac qui contenait le reste de son pain.

« Knox, non de Dieu... Revient ! »

Elle n'avait même pas rit le temps de faire attention au jeune homme qui venait d'arriver qu'elle aussi avait déjà commencer à courir après son cheval.
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Mar 25 Nov - 20:56

Une entrée fracassante


Des hauteurs de la cité, j'observe la forêt au loin, notant une fois de plus la frontière clairement établie entre la partie enneigée et la partie saine de la forêt, frontière que je sais suivre à la trace le lit de la Bruinen, comme une frontière protégeant Imladris de ce qui se passe dans le reste du monde. Soupirant de voir que ce n'est pas encore aujourd'hui que je parcourrais les plaines au delà du gué de Bruinen, je commence à descendre les escaliers menant plus bas dans la cité. Emmener Aranwë galoper dans la forêt m'aidera surement à passer outre le fait que je commence à me lasser de cette cité dans laquelle je ne suis pas resté si longtemps depuis bien des années. D'accord, la présence de Elrohir et Elinà m'aide à tenir le coup, mais je suis à peu près au même niveau qu'un alcoolique auquel on a retiré sa bouteille. Sortir d'ici au plus vite devient urgent pour moi. Mais, entre Imladris et ce maudit hiver sans fin, il se trouve que j'arrive encore à préférer ma cité natale au moindre flocon de neige que je pourrais rencontrer.

Descendu en bas de la cité, ma cape sur mes épaules et mon arc et mon carquois dans mon dos, je vais pour rejoindre les écuries quand un jeune elfe m'interpelle pour m'apprendre que Aranwë est une fois de plus occupé à brouter les parterres en dehors de son enclos. Un jour, il va finir dans ma chambre ce cheval, à force d'oublier qu'il en est un. Je remercie donc mon informateur avant de bifurquer légèrement de ma trajectoire, rejoignant l'entrée de la cité où je vois apparaitre la croupe de ma monture dépassant derrière un arbre. Bon, si il recommence à vagabonder, c'est au moins qu'il va mieux. C'est le principal non?

Aranwë se détourne soudain de la nourriture qu'il a du trouver là, se retournant de telle sorte que je vois à présent sa tête aux aguets, les oreilles dressées en avant, et je m'approche davantage pour voir venir dans sa direction une cavalière sur une monture que la mienne ne doit pas connaitre. Non, définitivement non, tu ne peux pas aller copiner avec tout ce qui ressemble à un cheval!

"Aranwë!"

L'autre cheval se cabre, projetant sa cavalière à terre, tandis que le mien reste de marbre, observant le nouveau venu avant de hennir comme à son habitude, son oeil bleu passant de son nouveau compagnon à moi avant de retourner à lui. Non, franchement, non.

"Aranwë!"

Et voilà l'autre qui démarre à fond de train, et l'étalon crème qui hésite, trépignant sur place tout en se sachant sous mon regard. Je continue mon chemin en quelques pas rapides afin de me retrouver assez près de lui pour ne plus avoir à crier, sans toutefois lâcher ma monture du regard.

"Rattrape-le. Et ramène-le."

Et voilà l'étalon partant à la suite de son camarade, le nez en l'air et la queue en panache. Sacré vantard va. Certainement qu'il va tout faire pour expliquer au cheval blond qu'il est le plus rapide de cette cité, et certainement par conséquent, le plus rapide des deux. En attendant, je rejoins la jeune femme partie vainement à la poursuite de son cheval pour l'attraper légèrement par l'épaule et l'arrêter avant de tourner le regard vers elle.

"Mon cheval est rapide, et intelligent. Il va peut-être s'offrir un galop dans la forêt, mais vous ramènera rapidement le votre. Mais, avec toute cette agitation, j'ai omis de me présenter. Elladan, fils du seigneur Elrond, protecteur de cette cité. Puis-je connaitre votre nom?"
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Mar 25 Nov - 21:45
Ce fut dans cette pauvre situation que la jeune femme qui aurait voulu rattraper son cheval se fit elle-même rattraper par l'inconnu, l'Elfe qui était présent et qui faisait de demander à son cheval d'aller rattraper le sien. Les sourcils froncés, elle écoutait ce qu'il lui disait tout en observant Knox qui venait de disparaître derrière les arbres, et donc, dans la forêt. Après quelque secondes à regarde rien du tout, elle se tournait doucement, posant ses yeux bleus dans les yeux noisettes du jeune homme d'apparence avant de faire une petite moue en coin. Elle l'écoutait qui se présentait. En face d'elle, il s'agissait donc de l'un de deux princes jumeaux d'Imladris dont elle avait entendu parler durant ses voyages. Elle laissait donc un gros blanc. Elle, elle n'était rien d'autre qu'une exilée du Gondor pour avoir voulu protéger son père en mentant. Mais comme elle n'était pas du genre à mentir, elle se présentait à son tour en lui faisant une petite révérence assez garçon manqué histoire de rester polie.

« Enchanté sir.. Hum.. Prince Elladan. Je me nomme Neesha Talfrayn, fille de Golden et de Lisha Talfrayn, une famille noble du Gondor qui n'ont jamais fait parler d'eux. Je suis exilée depuis quatre années désormais, et j'ignore si mon père est toujours en vie. »

Oui, elle ne savait même pas si son paternel, Golden Talfrayn, était toujours en vie. Elle avait elle-même faillit être mise à mort pour avoir mentis pour protéger son père contre un condamnation. Elle avait été elle-même condamné avant que finalement, au dernier moment, l'on décide de modifier son sort en l'exilant du Gondor. De là où elle est née, là où sa mère qu'elle n'a jamais connue est morte, et même là où elle avait un véritable amie que son père lui-même lui avait présenté en découvrant que Neesha savait manier l'épée et se comportait comme un garçon. Il lui arrivait souvent de prendre des vêtements appartenant à son père pour s'habiller comme un garçon en attachant ses cheveux pour pouvoir y ressembler et aller se mélanger avec les hommes. Mais depuis qu'elle était exilée, elle était tout les jours vêtue comme une femme, mais avec les cheveux en batailles par le fait qu'elle ne reste jamais au même endroit, mais aussi, parce qu'elle avait voyagé un bon moment avec des sauvages il y a trois ans, d'où elle avait fait la rencontre de Knox, sont inséparable destrier. Mais revenant au présent, sortant de ses pensées, elle se concentrait à nouveau sur son interlocuteur avant d'ajouter.

« Si votre cheval sait s'y faire avec un cheval sauvage, je peux lui faire confiance. Si au contraire il n'en a jamais rencontré, alors je dois vous dire que nous devrions les suivre. Je connais Knox, même s'il n'est pas plus rapide que le votre, il est extrêmement malin.. et une véritable boite à sottises. »

Et elle disait la vérité. La première fois qu'un elfe à envoyé son cheval à la poursuite du sien, ils n'étaient pas revenus avant l'aube du lendemain. Et elle savait de quoi elle parlait. A force, elle avait apprit à réellement connaître son cheval, et la plupart du temps, malgré le fait qu'il soit malin, et qu'il fasse énormément de bêtises, il était aussi très doué pour se faire prendre dans des marécages. Ses craintes se firent confirmés en voyant le cheval de ce dernier arriver paniqué vers son maître.

« Je vais le retrouver... »

Elle s'était doucement défaite de la main d'Elladan qui lui tenait le bras avant de se mettre à courir à nouveau, même si elle ne savait pas du tout où se trouvait l'animal.
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Mar 25 Nov - 23:11

Une entrée fracassante


Aranwë était déjà presque parvenu à rattraper l'autre cheval quand ils disparurent tour à tour à l'angle d'un arbre de la forêt. Je décide de laisser une marge de manœuvre à l'étalon pale tout en en profitant pour entamer la conversation avec la nouvelle arrivée, grimaçant aussitôt quand elle m'appelle Prince. Bon, d'accord, elle ne connait pas le mépris que j'ai envers ce titre, je vais l'excuser, pour cette fois.

"Elladan. Juste Elladan, cela m'ira très bien. Permettez moi de vous appeler Neesha, et nous serons quittes. Ces cérémoniaux ont une légère tendance à me sortir par les yeux, depuis le temps. Désolé pour votre père, j'espère que vous en apprendrez davantage à son sujet, en bien ou en mal. Il vaut mieux connaitre une sombre vérité que rester dans l'incertitude, d'après mon expérience."

Je l'écoute ensuite me parler du peu de probabilité que Aranwë sache se débrouiller de sa monture, même si, à ce qu'elle m'en dit, je trouve au contraire qu'ils se ressemblent suffisamment pour qu'ils puissent s'entendre. Je propose cependant d'une légère poussée sur son épaule que nous reprenions notre pas, appréciant de sortir un peu de la cité qui m'a vu naitre.

"Et bien, Aranwë est né en liberté, d'un troupeau de chevaux sauvages qui paissait près de la cité quelques semaines chaque année depuis de nombreuses années. Le pire du troupeau, une vraie petite carne impossible à approcher. Mais nous nous sommes finalement apprivoisés l'un l'autre, et je peux dire que je n'ai jamais été si lié à un cheval qu'à celui-là. J'ai toute confiance en lui, comme il a toute confiance en moi."

Même si nos débuts ont été plus que difficiles. Ce maudit poulain m'a fait finir dans la boue à de nombreuses reprises, et Elrohir m'a plus d'une fois répété que je m’obstinais pour rien et que certains chevaux ne pouvaient tout simplement pas être dressés. Mais je suis d'un naturel têtu, et même si j'ai attrapé la crève de l'année à passer tout ce temps dans l'enclos de ce cheval à tenter simplement de l'approcher, été comme hiver, je peux dire aujourd'hui qu'il mérite amplement la peine que je me suis donné pour lui. Alors oui, mon frère a raison, je ne devrais pas m'attacher autant à ce cheval, mais je sais aussi que je n'en retrouverai jamais un d'aussi unique que celui là.

Le bruit de sabots galopant dans le chemin me fait relever le regard pour voir revenir Aranwë, seul, ce qui me fait froncer les sourcils en me demandant ce qui a bien pu l'empêcher de revenir avec l'autre animal. Son galop devient irrégulier tandis qu'il cherche à ralentir et il s'arrête devant moi, manquant presque de m'écraser, ses naseaux dilatés tandis qu'il reprend son souffle, ses oreilles battant d'avant en arrière.

"Qu'est-ce qu'il y a?"

L'étalon piaffe d'impatience avant de se lever légèrement sur les postérieurs à plusieurs reprises, et ce n'est que quand je pose la main sur son encolure humide de sueur qu'il se calme enfin, son oreille tournant vers moi alors que je lui murmure quelques mots en elfique, sachant pouvoir le distraire de la sorte.

"Emmène-moi."

Je saute sur le dos de l'animal, m'agrippant à sa crinière alors qu'il fait demi tour pour reprendre le galop. Il parvient rapidement à la hauteur de la jeune femme, et je l'arrête pour me retourner vers elle.

"Vous montez?"
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Mar 25 Nov - 23:44
Bien avant que le cheval de l'Elfe qui s'était présenté à elle n'arrive, ce dernier lui avait donc fait comprendre qu'elle n'avait pas besoin de dire "Prince" que ce mot le gênait, le dérangeait. Alors elle hôchait la tête sans rien dire en commençant à marcher avec lui histoire de se balader un peu. Mes ses pensées inquiètes étaient rivés sur son cheval qu'elle n'avait pas en vu. Est-ce que le cheval d'Elladan le lui ramènerait sain et sauf ? Est-ce que Knox ce laisserait si facilement aller vers un cheval qu'il ne connait pas du tout ? Ou bien, est-ce qu'il lui est arrivée quelque chose de mauvais alors qu'elle ne l'avait pas en vu de surveillance ? Elle se posait des milliers des questions qui la rendaient par la suite sourde à ce que lui racontait l'elfe. Mais lorsque des sabots approchaient, cela l'avait directement sortit de ses pensées en découvrant le cheval de l'homme qui revenait tout seul, sans le sien et paniqué. C'est alors que Neesha avait tout de suite comprit. S'était-il encore coincé dans des marécages ? Ou s'était-il simplement blessé ? Elle avait observer la façon dont paniquait l'animal avant de comprendre de finalement, il s'agissait bien des marécages. Ce pourquoi la rouquine s'était mise à courir. Elle avait vraiment l'habitude de courir avec Knox.

Puis elle entendait les sabots à nouveau se rapprocher, puis Elladan qui lui disait « Vous montez ? ». La jeune femme le regardait un instant en s'étant enfin arrêtée, réfléchissant. Après tout, elle n'allait pas y arrive rapidement en courant, et il serait mieux pour elle d'être sur le cheval aussi. Ce serait déjà beaucoup plus rapide. C'est tout doucement qu'elle tendait la main au jeune homme d'apparence, avant qu'on l'aide à venir s'installer derrière. Elle s'accrochait ensuite à sa taille. Oui, à sa taille, elle était bien obligée, sinon elle risquait de tomber en arrière puisque ils allait au galop. L'animal commençait à courir très rapidement. Ils se retrouvaient ensuite dans la forêt, avançant entre les arbres tout en zigzaguant et en se dépêchant, mettant un bon moment avant d'arriver jusqu'à Knox qu'il était entrain de se faire lentement avaler par les marécages. Se stoppant, la rouquine desendait rapidement du cheval en courant vers le sien, attrapant la corde avant de reculer en tirant pour l'aider, les larmes aux yeux comme à chaque fois qu'elle le trouvait dans ce genre de situation. Ce n'était pas la première fois qu'il lui faisait le coup des marécages.

« Penche toi un peu... Ne panique pas trop, on va te sortir de là... on arrive toujours à te sortir de là.. Tu es un combattant Knox, alors sort de là ! »
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Mer 26 Nov - 0:36

Une entrée fracassante


Aranwë n'est peut être pas tout à fait assez en forme pour aller au maximum de sa vitesse avec deux cavaliers sur le dos, mais je ne peux que constater qu'il a tout de même retrouvé de son éclat. Lorsque nous sommes revenus à Imladris, j'ai cru le perdre sur le chemin du retour, et le nombre de fois où il est tombé sur les genoux, se prenant les pieds dans les congères malgré l'allure lente qu'il conservait, n'aidait en rien à ce qu'il aille pour le mieux. Aujourd'hui il avance aussi rapidement que n'importe quel cheval, malgré la double charge qu'il a sur le dos et le fait qu'il soit loin d'être aussi gras qu'il le fut au dernier printemps. J'aime à entendre ses sabots claquer sur les pavés de la route que nous suivons quelques mètres avant que l'étalon ne bifurque dans la forêt, zigzaguant rapidement entre les arbres avec un talent que je lui envie pour changer de pied à chaque virage, n’hésitant jamais sur son chemin malgré le peu d'espacement entre les arbres. Personnellement, elfe ou pas, il y a bien longtemps que je serais par terre.

La route fut longue jusqu'aux marécages, et je m'étonne de ne pas avoir encore franchi la frontière séparant le printemps de l'hiver, dans ces bois. Je descend de selle aussitôt que la jeune femme se trouve à terre avant de sortir de ma poche la corde que je réservais à Aranwë avant que les évènements s'enchainent, et je retiens d'une main Neesha, que je sens prête à se jeter à la boue à la suite de sa monture.

"Restez là, j'y vais. Et attrapez ça. Vous l'attachez solidement autour de l'encolure de Aranwë, il a plus de forces que vous malgré que ce ne soit pas évident à observer en ce moment. Mauvais hiver pour lui."

Enfin bon, mon cheval n'est pas non plus rachitique, comme il a pu l'être à son arrivée dans la cité, mais oui, ses cotes sont encore visibles, et il a tendance à paraitre dix ans de plus que son age. Et quand on sait qu'il approche plus ou moins de son quinzième anniversaire, cela peut commencer à paraitre. En attendant, je place le bout de la corde - elfique bien sur, je ne suis pas un nain - dans la main de la jeune femme avant de retirer ma cape, mon arc, mon carquois et mes bottes et me glisser dans la boue, grimaçant aussitôt comme je n'aime pas franchement la sensation que cela donne. Bon, avancer assez doucement pour ne pas se faire avaler mais assez vivement pour ne pas laisser le temps au cheval de s'énerver, c'est fait. Au fur et à mesure de mon avancée, je murmure quelques paroles rassurantes, toujours en elfique, sachant les capacités de cette langue à rassurer les chevaux les plus récalcitrants, et je finis par parvenir à poser la main sur l'encolure de l'étalon, qui tente aussitôt de se rebiffer en se cabrant, malgré qu'il soit bien englué. Bon, au moins, il n'est pas abattu de son sort. Je continue à lui parler, parvenant finalement à poser ma main sur ses naseaux avant de passer la corde autour de son cou, préférant une simple boucle à mon idée de départ, qui consistait à passer la corde dans la bride. Trop compliqué avec un cheval si méfiant.

Cela fait, je me retourne comme je le peux vers la rive, observant Aranwë et sa corde autour du cou, avant de siffler trois notes que ma monture comprend comme elles se doivent. Aranwë tire, et je peux sentir la boue se faire moins résistante sur le passage de notre ami embourbé, jusqu'à ce qu'enfin, l'animal parvienne à rejoindre la terre ferme. Bon, bien, mon tour? Aranwë, pense un peu à ton cavalier préféré, rien qu'une seconde, au lieu de me regarder resté dans la boue comme si j'étais un alien. La corde me revient finalement et je tire dessus pour m'en libérer, rejoignant la terre ferme à mon tour, avant de rejoindre ma monture sur l'encolure de laquelle je pose ma main, tapant à plusieurs reprises dessus pour le féliciter. Je détache ensuite la corde de son encolure avant de récupérer mes affaires, accrochant ma cape à l'encolure de l'étalon tout en l'étalant sur son dos, avant de prendre mon arc, mon carquois et mes bottes à la main. Oui, je suis couvert de bout jusqu'à mi poitrail, et je compte bien éviter de salir le reste de mes affaires.

"Comment se porte-t-il? Il vaudrait mieux rentrer avant que la nuit ne nous prenne. Le soleil descend vite en ce moment. Si nous échappons aux températures hivernales, nous sommes cependant contraints d'en supporter les horaires."


dsl, je coupe court à l'intrigue "embourbé dans la boue" mauvais souvenirs.
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Mer 26 Nov - 9:59
Tout en restant énormément inquiète envers l'animal qui était dans les marécages une fois de plus, elle écoutait tout de même l'elfe qui lui avait dit de rester là et qu'il y allait. Il attrapait donc la corde elfique que ce dernier lui tendait, s'approchant doucement du cheval de ce dernier, hésitant de peur qu'il la balance plus loin, mais non, il était resté calme. En même temps, il n'y avait rien d'autre à penser que de sauver la vie de Knox comme elle avait l'habitude de faire. Elle attachait donc la corde à l'animal en douceur, y liant un double noue pour être certaine que ça tienne bien avant de le voir tirer de toutes ses forces pour aider sa monture. Pour aider, elle aussi, elle tirait sur la corde. Elle en fut si soulagée de la voir sortir qu'elle allait le détacher une fois à terre, lançant donc la corde au jeune homme d'apparence qui était encore dans le marécage. Car soyons logique, la corde n'allait pas bouger comme par magie.

Si on parlait plutôt du cheval en attendant . Il y a trois ans, il était encore chez les sauvages, avec ses frères, ses sœurs. Ainsi que des hommes sauvages pour les garder, les protéger et les monter comme des sauvages pour galoper encore et encore. À cette époque, Knox ne connaissait pas encore Neesha, normal, il ne l'avait pas encore croisé. Quant à la jeune femme, elle était épuisée de la longue marche qu'elle avait entretenue de jour-là. En sortant d'une forêt, alors qu'elle s'était éloigné de quelques pas, elle était tombée. L'animal qui était le seul à l'avoir remarqué s'en était approché, curieux. La première chose qu'il avait remarquée, c'était qu'il s'agissait d'une femelle. La deuxième chose, et ce qui attirait son attention, c'était les pommes qui étaient dans le sac de cette dernière. Le petit gourmand n'avait pas pu s'empêcher d'aller lui en piquer vidant presque le sac si elle ne s'était pas réveillée à temps. Et ce fut à cet instant précis, alors qu'ils ignoraient tous les deux qu'ils allaient être inséparables dans l'avenir, ils avaient commencé à se chamailler pour le sac comme deux enfants. On aurait dit qu'ils se comprenaient, et c'était bien le cas. Elle y était restée huit mois auprès des sauvages pour se rapprocher de celui-là. Alors qu'en fait, ils se rapprochaient tous les deux mais qu'ils pensaient que l'autre ne voulait pas aller chez l'un. C'était certainement le plus beau jour de leur vie quand ils s'en étaient enfin rendu compte.

Ce souvenir-là lui revenait à chaque fois que l'animal se retrouve dans des situations dangereuses, ainsi que lorsqu'il en sortait. Un soupire de soulagement s'était échappé d'entre ses lèvres. Elle avait enfin son cheval en sécurité, et le calmait en le caressant doucement, chuchotant quelques mots en lui racontant une histoire, non pas une légende, ni un conte que l'on lui racontait quand elle était petite, non, elle lui racontait des petites anecdotes de sa vie. Elle lui expliquait tout en chuchotant tout doucement le premier jour où son père l'avait enfin remarqué.

« Quand j'avais quatorze ans, alors que mon père ne m'avait jamais remarqué, ou plutôt, n'avait jamais prêté aucune attention envers moi, je m'entraînais avec une épée en bois dans ma chambre. Je venais de casser un vase de valeur ce qui avait interpellé mon père qui avait enfin découvert que sa propre fille, à force de ne pas être éduquée par son père, était une fille avec un caractère de garçon, et qui lorsque je m'ennuyais, je pouvais taper dans n'importe quoi et casser énormément d'objets. Ce jour-là, papa avait poussé une gueulante et m'avait dit de tout nettoyé. Il avait fait en sorte que ma domestique ne vienne pas m'aider. »

Un petit rire s'échappait d'entre ses lèvres en y repensant. Mais cette journée-là, dans son souvenir, avait été vraiment géniale parce que, sans qu'elle ne s'y attende, son père s'était enfin rendu compte que tous les deux avaient énormément des points communs. Elle levait la tête, découvrant son cheval qui montrait les dents, non pas pour grogner, mais parce qu'il riait. Ce qu'elle venait de lui raconter l'amusait. Le fait qu'elle lui dise tout sur elle, ça lui permettait d'être sûr que son cheval la connaisse mieux que quiconque, et qu'ils soient tous les deux complices, comme dès leur première rencontre. Eh oui, même si Neesha n'était pas un cheval, elle adorait aussi les pommes. Enfin, elle se retournait vers l'elfe qui l'avait aidé à sauver la vie de son animal. Elle le voyait qui était pleine de boue jusqu'au milieu des cuisses, mais elle n'avait pas le temps de penser à rire de lui, parce qu'elle lui était réellement reconnaissante envers lui. Elle ne put s'empêcher de lui dire cela.

« Je vous revaudrais ça, Elladan. »
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Mer 26 Nov - 11:37

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Je laisse la jeune femme passer devant moi avec sa monture, la suivant tout en me contentant de poser une main sur le garrot de Aranwë pour toute prise sur lui. Mon cheval n'a aucune raison de s'éloigner de nous, surtout maintenant qu'il a eu le galop qu'il attendait depuis plusieurs jours déjà, et je ne vois par conséquent aucune raison de l'attacher. De plus, ma corde est à présent si boueuse que j'arriverai à lui faire la tête brune, et il suffit de voir l'état de ses jambes et de son ventre pour voir qu'il n'est déjà pas bien propre. L'ennui des chevaux clairs, un galop dans la forêt et ça y est, ils sont sales. Et pour nettoyer ça ... j'en ai pour trois heures.

J'écoute d'une oreille distraite Neesha parler à son cheval, ne faisant cependant aucun commentaire comme je sens que ces mots ne m'étaient aucunement destinés, et je ne relève le regard, parti à l'inspection du sol sur lequel je marche, que quand ses mots changent de destinataire.

"Oubliez, ça m'a fait plaisir de vous aider. Je n'aurai pas laissé un cheval dans un tel bourbier."

Le chemin retour est bien plus long que l'aller, cela est du au fait que nous marchons tranquillement alors que nous galopions à vive allure au départ, et je regarde amusé les oreilles de ma monture pointer en direction de l'autre cheval pour en laisser une revenir vers moi quand je murmure un mot ou un autre. Finir par prononcer le nom de la pouliche de Elinà me donne tout à coup toute son attention, et il s'arrête pour plonger son nez dans mes mains puis sur mon épaule, me faisant regretter sa petite taille par la force qu'il met à tenter de me faire plier pour pouvoir obtenir une position confortable de sa tête. Je souris amusé alors qu'il hennit doucement, et lui caresse l'encolure avant de dégager mon épaule comme je le peux. Ouais, bon, pas tout à fait bonne l'idée, il est lourd!

"On ne devrais plus tarder à rejoindre la route, la cité, et, en ce qui me concerne, un bon bain."

Je vais entendre parler de Elinà si je la croise sur le chemin, d'ailleurs. Enfin, pour le coup, je me moque éperdument de mettre de la boue partout sur mon passage, pour une fois que je ne me suis pas retrouvé dedans par une de mes conneries ou l'une de celles de mon frère. Ou sinon, il me reste l'option Bruinen, mais je doute que l'eau soit très chaude, même dans le bras de la rivière passant en bas de la cité. On verra en temps et en heure, pour le moment, je vais commencer par indiquer l'écurie à ma nouvelle connaissance, installer Aranwë dans le box à coté de Nerel pour être certain qu'il ne cherche pas à en sortir, et déposer mes effets près des siens. Je reviendrais les chercher plus tard.

"J'ai oublié de vous demander ce qui vous amène à notre cité. Est-ce mon père que vous veniez voir, ou vous n'êtes que de passage parce que vous étiez dans les parages?"

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Mer 26 Nov - 12:31
Lorsque vint le moment où ils reprirent la route, cette fois ci en compagnie des deux chevaux, Knox en sécurité, ils commençaient alors à marcher en prenant le chemin du retour de là où ils étaient quelques minutes plus tôt pour qu'ils puissent prendre la route pour Fondcombe. En l'entendant parler, la jeune femme s'était mise à rire tout doucement avant de secouer la tête et de poser ses yeux bleus sur l'Elfe avec un sourire des plus sincères.

« Alors excusez moi de vous tenir tête, mais j'ai des principes. Je vous le revaudrais, soyez en sûr. Alors le jour où vous aurez besoin de mon aide, et que je passe dans le coin, alors je viendrais à votre secours... Puis-je vous tutoyez Elladan ? »

Il était vrai que le vouvoiement faisait beaucoup plus poli et que tutoyer une personne se faisait rares en cet époque. Pour Neesha, ça la mettait toujours mal à l'aise de vouvoyer une personne et demander donc toujours la permission de dire le mot "tu" avant de le prononcer. Elle venait tout de même d'une famille noble, mais ayant été exilée à dix sept ans pour avoir voulu protéger son père, elle avait donc continuer à s'éduquée toute seule. Il était d'ailleurs extrêmement rare qu'une femme arrivent à vivre seule pendant plus d'une année à partir de son jeune âge. Elle avait toujours son épée sur elle, celle dont elle a donné le prénom de sa mère qu'elle n'a jamais eut la chance de connaître. Son père disait souvent, depuis qu'il l'avait remarqué, que Neesha était comme sa mère lorsqu'elle était jeune, et qu'il était tombé amoureux de la femme qui aimait se battre, manier les épées mais aussi, qui en plus d'avoir un caractère de garçon, avait participé à la guerre alors que les femmes n'avaient pas le droit. C'était même Lisha, de son nom de jeune fille, Klysin, qui avait sauvé la vie de son père un jour. Il en vint un mariage, et deux ans plus tard, une petite fille avant qu'elle ne meurt et que son père laisse les domestiques éduquer l'enfant. Il s'agissait bel et bien de Neesha. Plus elle grandissait, plus elle ressemblait à sa mère et cassait des objets de valeurs dans la maison.

A la question, elle mit un certain temps avant de lui répondre.

« J'aimerai voir le seigneur Elrond pour obtenir une permission. Je voudrais rester un peu ici afin de ne pas tomber malade comme l'hors du premier hiver de vous savez qui.. »
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Jeu 27 Nov - 11:42

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Bon, et bien soit, je ne vais pas insister davantage pour une cause perdue d'avance. J'espère juste que le fait qu'elle veuille absolument m'être redevable n'ira pas de pair avec toutes les tentatives du monde de l'être. J'ai déjà connu pareille situation, et j'ai bien cru devoir pourfendre ce maudit elfe de ma propre lame pour avoir enfin la paix. On peut être prince et ne pas avoir besoin qu'on nous accompagne pour traverser la rue, tout de même! Enfin, pas que je soupçonne cette jeune femme d'avoir par la suite un comportement similaire, mais j'avoue que je me méfierai... un jour ou deux.

"Je ne vous ferai pas changer d'idée, je suppose."

Et pourtant, repassant sa phrase dans ma tête, j'avoue me méfier véritablement. Je n'aimerai pas qu'elle me voit pris à dix contre un par les orcs et décider de venir m'en tirer. A dix contre un, je gère un minimum, surtout si aucune distraction ne vient embrouiller mon cerveau. Si je la voyais débouler tout à coup, elle ou un autre d'ailleurs, et se mettre bien plus en danger que moi, nul doute qu'une lame ennemie finirait pas traverser ma défense devant la seconde d’inattention que cela me provoquerait.

"Je vais vous refuser cette requête, désolé."

Je la regarde un instant avant de laisser mes yeux briller de la prochaine connerie qui me passe par l'esprit, ce qui a le don d'inquiéter Aranwë, qui s'arrête en couinant comme s'il avait été mordu par un autre cheval, les oreilles pointées dans ma direction. Bah, ça va, il en a jamais été la cible, de mes conneries!

"C'est que je suis un prince tout de même! D'accord, un prince bien boueux à l'heure actuelle ... [...] Plus sérieusement, seuls mes amis les plus proches me tutoient, c'est une habitude que j'ai prise depuis longtemps sans en connaitre vraiment l'origine, et à présent, je ne me vois pas faire autrement."

Les chevaux à présent placés à l'écurie, ou au paddock pour le sien, je décide de prendre le chemin des hauteurs de la cité, observant de loin ne pas risquer de tomber sur Elrohir en chemin. Non, là, j’ai juste envie d'un bain, pas des moqueries de mon frère sur mon état, même si je sais que rire un peu ne lui ferais pas de mal.

"Vous pouvez le nommer, ce mage, vous savez. Il n'y a aucun tabou à ce sujet à ma connaissance. Je me demande cependant ce que vous voulez dire par "premier hiver". Avez vous vraiment vu une autre saison entre deux? Personnellement, l'hiver m'a paru si long que je me demande encore si d'autres saisons ont un jour existé, et j'ai plus de 2800ans."

Je crois que je ne me laisserai jamais de l'expression qu'affichent les humains quand on leur donne l'age d'un elfe, surtout tel que moi. Mon père encore, il dégage une telle aura et une telle sagesse qu'il est impossible de douter de son age, mais, concernant mon frère et moi, cela est toujours un peu plus compliqué.

"Enfin, laissez moi vous conduire sur les hauteurs, c'est là que vous aurez le plus de chance de le trouver, ou qu'il vous attende, pour peu qu'il ai vu que nous arrivions."

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Lun 1 Déc - 13:38
C'était en l'observant attentivement qu'elle reconnaissait un regarde de méfiance sur le fait qu'elle lui revaudrait ça. Elle agissait un peu trop comme un garçon la plupart du temps, et puisque ça faisait quatre ans qu'elle était exilée, elle savait se battre. Et quand on l'aidait, elle gardait toujours en mémoire les noms et les visages de ces derniers. Et elle comprenait toute la signification dans le regard d'Elladan et ne put s'empêcher de le lui expliquer.

- Si vous pensez que je vous suivrai partout et que je m'amuserais à vous coller, vous avez complètement tord. Ce que je veux dire, je mémorise les noms et les visages des personnes m'ayant aidé. Le jour où ils auront besoin de moi, je n'hésiterais pas, peu importe la requête. Après tout, j'ai mon épée sur moi.

Son épée à la manche rouge, elle l'avait appelée Lisha, comme sa mère qu'elle n'avait pas connu. Et donc, elle y tenait énormément. De plus qu'il s'agissait d'un cadeau de son père qui l'avait enfin remarquer pendant qu'elle s'entraînait avec une épée en bois dans sa chambre. A cette pensée, elle eut un sourire amusé. Ah, ce temps là ! Il lui manquait terriblement, les vases qu'elle avait cassé, allant taquiner les domestiques de son père, et tant d'autres choses. Il y a des jours, où elle aurait tant préférée être un homme, un soldat. Mais il en à été décidé autrement. Et puis elle entendait sa réponse sur le tutoiement, elle hochait la tête compréhensible.

- Dans ce cas, je continuerai de vous tutoyer, Elladan.

En entendant l'âge de ce dernier, elle haussait les sourcils, vraiment très surprise comme à chaque fois qu'elle entendait l'âge d'un elfe. Ou bien d'une autre créature. Quoique quand il s'agissait des Dùnedains, là aussi, elle était vraiment très surprise même s'il était rare d'en croiser. Et puis elle hochait la tête pour montrer qu'elle acceptait de se faire accompagner, après tout, elle venait d'arriver, et elle ne connaissait vraiment pas Imladris.

- Je vous suis.
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Lun 5 Jan - 22:05

Une entrée fracassante


Je hoche la tête suite à ses paroles, tentant d'accepter le sens qu'elle compte y donner même si je garde pour moi la légère trace de méfiance qui reste à mon esprit comme l'impulsivité des hommes n'a eu de cesse de me surprendre d'intensité au cours de mes vingt-huit siècles de vie. Et pourtant, dans l'art et la manière d'être impulsif, j'arrive même à surpasser Elrohir, et pourtant mon frère est aussi connu que moi pour sa capacité à démarrer le premier. Quoique, dans le genre "je fonce dans le tas", je pense le battre à plate couture. C'est la la différence entre les armes et le cerveau, mon frère réfléchit avant d'agir alors que j'agis avant de réfléchir ... ce qui peut ne pas être mal quand on n'a clairement pas le temps de réfléchir, soit dit en passant. Chacun sa méthode, le principal est que le résultat soit le même : des orcs morts et un elfe vivant. Dans l'autre sens c'est moins sympa, même si je ne l'ai jamais personnellement essayé. De toute façon, aucun Vala ne voudrait me voir revenir si j'avais à me faire tuer. Contrairement à Glorfindel, je dois leur attirer plus de migraines que d'intérêt ... il n'y a qu'à voir l'avancée de la calvitie de notre père depuis notre enfance ...

"Je doute de vous accompagner jusqu'à vous trouver face à mon père, cependant. Dans mon état, je vais éviter de croiser trop de monde, et si je compte éviter mon frère afin de me préserver de ses moqueries, c'est pour éviter sa morale que j'éviterai mon père. Nul doute que je vais entendre une nouvelle fois que je devrais réfléchir avant d'agir et qu'une solution tout aussi efficace pour tirer votre monture de ce marais m'aurait évité de ressembler à un sanglier sauvage sortant de sa bauge ..."

Je continue cependant d'avancer au milieu des rues de la cité, tâchant, sur mon trajet, de me débarrasser du maximum de boue se trouvant sur mes vêtements et ma peau. Si j'ai épargné ma cape, mes bottes et mes armes, je sens que je vais rire deux minutes en devant m'atteler à nettoyer ma tunique dans la rivière ... et oui, on peut être prince et être de corvée de lessive, et là, clairement, je n'y échapperais pas!
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Jeu 8 Jan - 22:25
Elle marchait toujours aux côtés de l'elfe, tout en tenant bien sa monture afin que ce dernier ne s'enfuit pas une nouvelle fois. La jeune rouquine n'avait même pas vu le temps passé, bien trop occupée à discuter avec Elladan, la tête baisser pour se concentrer sur ses propres pas, qu'ils étaient déjà arrivé sur place, marchant dans les rues, l'homme étant tout boueux tout comme la monture de Neesha, tandis que l'humaine n'avait que quelques tâches par ci par là. Elle se devait quand même de nettoyer Knox et se nettoyer un peu avant de rendre visite au seigneur Elrond, histoire qu'elle soit tout de même présentable.

« Allez prendre un bain, vous le méritez amplement. Je vais m'occuper de Knox, me nettoyer un peu avant d'aller voir le Seigneur. Nous pourrions peut être se croiser plus tard, ce qui me semble inévitable, mais je ne resterais que quelques jours avant de repartir. »

Elle lui fit un signe de tête avec respect avant de se tourner dos à lui et de prendre le chemin e direction des écuries. Arrivée là bas, elle avait enfin réussit à mettre sa monture dans un box ainsi qu'à attacher la corde avant d'aller chercher de quoi le nettoyer. Elle s'approchait de l'animal, posant un vieux chiffon mouillé, commençant pas faire tomber la crasse avant de mouiller ce dernier et de commencer à frotter en douceur son cheval tout en le caressant pour qu'il ne bouge pas trop. Elle y avait prit toutes l'après midi avant de l'avoir correctement nettoyé. Elle n'avait pas eut besoin de sortir des écuries qu'elle avait eut le seigneur Elrond devant elle, s'inclinant par respect avant d'obtenir la permission. Puis quelques minutes plus tard, elle avait marché jusqu'à la rivière, enlevant sa cape couleur bordeaux qu'elle trempait dans l'eau, la nettoyant avec patience.
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