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Ça me fait étrange, de revenir parmi les humains ♫ [Feat. Cyrielle]

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Ven 12 Déc - 10:12





Ça me fait étrange, de revenir parmi les humains !
Neesha Feat. Cyrïelle



Alors qu'un vent frais soufflait dans à peu près toutes les terres du Milieu, pas très loin d'Esgaroth se trouvait une jeune femme de la vingtaine sur le haut de sa monture qui claquait ses sabots au sol tandis qu'ils progressaient sur leur route. Elle portait une longue cape couleur bordeaux, capuche couvrant sa petite tête, tandis que l'on pouvait tout de même voir quelques plient de sa robe en bas. Robe de couleur violet, mais très sombre. Elle avait été cousue par une vieille femme qui avait prit soin de la garder auprès d'elle et la soigner d'une forte fièvre qui aurait pu lui coûter la vie si elle n'avait pas été là pour la trouver en pleins milieu d'une forêt, très malade. Elle avait aussi de longs cheveux roux, qui avaient sans aucun doute poussés sur les quatre années passée à errer dans les Terres du Milieu. Elle en avait fait des rencontres, par exemple, Danel Cenak, il y a environ un an parce qu'elle était venue lui prévenir que l'emplacement qu'il avait choisit était risquer, que des trolls ne tarderaient pas à sortir de leur grotte et venir attaquer les chevaux, voir même ses gardes et peut-être même eux deux. Ne disons pas plus sur ce qu'il s'était passé, mais il y avait bien eut de l'action. D'ailleurs, il lui arrivait même de penser à le revoir, cet homme du sud partit pour le Rohan. Un jour, elle s'y rendrait, mais comme ce n'était pas vraiment loin du Gondor, elle n'était cependant pas du tout prête.

En quelques temps, elle arrivait enfin là bas, à Esgaroth. Mais comme Knox, son cheval de couleur beige avait peur de l'eau, elle descendait donc, le laissant se balader dans les alentours comme d'habitude alors qu'elle regardait une barque qui approchait. Elle leur faisait signe avant qu'ils ne s'arrête devant elle. Elle leur donnait un peu d'argent afin qu'ils l'emmènent jusqu'à Esgaroth. Ils acceptèrent de l'emmener, et ce fut ainsi qu'elle put se rendre là bas. Ça allait faire tellement longtemps qu'elle ne s'était pas rendu chez les humains, chez son espèce. Elle était humaine, mais elle avait l'interdiction de s'approcher du Gondor. Heureusement pour elle, Esgaroth en était bien loin.

Elle était enfin rentrée à l'intérieur de la ville, et avait passée les contrôles avant de pouvoir avancer, ainsi, elle remerciait les pêcheurs tout en sortant rapidement de la barque pour mettre ses pieds sur la terre plate. Enfin, elle put marcher un peu dans les ruelles, visitant un peu les endroits. Neesha ne s'était rendue que deux ou trois fois à Esgaroth pendant ses quatre dernières années d'exile. Ils l'a connaissaient déjà. Et disons que s'il y avait une rébellion ici, elle suivrait Bard. Elle ne le connaissait pas vraiment, vu le peu de fois où ils s'étaient croisés. Il fallait bien savoir que la rouquine ne restait jamais à un endroit très longtemps. Soit deux jours, soit trois, mais rarement plus d'une semaine. Elle passait au niveau du marché, regardant si quelque chose pouvait lui plaire, mais ce qui était sûr c'était qu'elle allait voir si elle pouvait manger. Riant doucement, elle s'arrêtait devant un marchand qui vendait des pommes. Elle en avait bien besoin. Pour elle, mais aussi pour son cheval.




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Sam 13 Déc - 16:53

Neesha & Cyrïelle

C'est de moins en moins étrange de vivre avec les tiens
C’était toujours la même chose à quoi bon ? Depuis quelque temps, l’air était frais et tu avais peu de temps à toi pour sortir te promener. Ce n’était pas comme chez toi, couvert dans les grands arbres, dans votre ville, à Mirkwood vous étiez souvent au haut sans jamais vous soucier de ce qui pouvait tomber sur votre tête, protégé comme vous ne l’étiez pas les arbres millénaires. Et pourtant, ce n’était plus ton cas. Certes, tu n’avais pas toute cette volonté de vouloir participer convenablement à la vie de la communauté… Et alors ? Qu’est-ce que ça pouvait bien faire dans ta vie et celle des autres, tu avais cette petite vie de marginale qui n’avait rien d’autre en tête que de faire la fête. En quoi cela était-il un mal ? Tu ne la savais pas vraiment, mais le résultat était tel que tu étais là à supporter le froid d’Esgaroth et son odeur de poisson. Ce qui était un véritable défi à ton arrivée, cette odeur était du genre abominable et les hommes infects, du moins, tu avais vite compris que c’était la misère de cette petite ville, qui en était à l’origine. Tu n’étais certes pas plus compatissante malgré l’année passée à coudre ici et là pour cette femme qui prenait « soin » de toi. Et soin était un bien grand mot, elle te donnait le gite, mais tu devais te débrouiller pour le couvert. Mais tu vivais malgré tout avec quelques connaissances.

Sur ton ouvrage depuis tôt ce matin, tu regardais le ciel pourtant agréable malgré le froid qui s’abattait sur le pays entier. D’un bleu azur ravissant, il avait le don de s’accorder avec tes yeux et cela te fit sourire un instant avant de te replonger sur ta couture. Non pas furieuse d’être là et de recoudre quelques voiles de bateaux ou quelques culottes de riches. Le maître avait le don de vous donner toute cette horrible besogne sans que cela te ravisse. C’était certes de coûteux tissus qu’il portait, mais à quel prix ? Celui d’accabler de taxes ses habitants jusqu’à ce qu’ils en meurent parfois de faim. Une triste réalité. Ce n’était pas que tu avais pitié de ces adultes aigris par le froid, devenu avares par le manque d’argent, ainsi qu’avide de richesse. Ce qui peut-être avait poussé ton choix. Tu n’étais que Cyrïelle, l’orpheline, rien de plus. Certainement pas la fille de Val, un homme noble de Mirkwood. Qui ne tenterait pas d’avoir ton cœur pour quelques pièces ? Chaque homme à marier peut-être ?

Enfin, soupirant longuement, tu finis ta couture avec méticulosité avant de poser ce pantalon de toile sur le tas que tu faisais pour la matinée te retournant sur ce qui te restait à faire, tu remarquas l’ouvrage de ton amie Erika sur ta pile. Tu haussas les épaules. Cette petite humaine était enceinte jusqu’au coup et elle avait de plus en plus de mal à tenir un rythme convenable, donc tu l’aidais malgré tout. Ce qui ne soit n’aurait jamais été ton genre. Mais tu avais cette fibre avec les enfants et cette nette envie de les protéger, peu importe qui ils étaient. C’était ce manque de fibre maternelle qui te donnait cette envie. Du coin de l’œil, tu la regardas un instant avant de reprendre avec le sourire. Tu terminas cette robe avant de te lever, étirer tes bras endoloris par des gestes répétitifs, tu te levas et regardas les pêcheurs revenir de leur mâtiné chargé, des fruits et légumes arriver d’ici et là. Alors, tu pris un chandail bien chaud avant d’avertir ton amie que tu sortais acheter de quoi mangé pour ce midi. Certainement qu’elle se demandait comment tu pouvais toujours rapporter de bonnes choses avec le peu d’argent que tu avais. Et pourtant, tu recevais une petite bourse bien garnie toutes les semaines, dont tu pourrais nourrir une dizaine de personnes avec cette dernière.

Dehors, le vent soufflait légèrement, ébouriffant tes cheveux blonds. Rapidement tu les rabattais sur tes oreilles, un secret pouvait être bien vite découvert à cause de ces dernières, alors tu ajustas ton chandail le plaçant un peu sur ta tête, ta cachant ainsi du vent hivernal. Corset apparent d’un brun foncé impeccable, placé au-dessus d’une robe bordeaux, aux manches longues et amples. Serré à tes poignets pour les faire bouffer, cela ne choquait personne qu’une couturière soit bien habiller puisqu’elle faisait à longueur de journée des vêtements. Te dépêchant tout de même sur les rues faites de planches de bois, tu atteignais et non sans mal l’endroit le plus commerçant d’Esgaroth, bousculant quelques personnes avant de te trouver devant l’étalage de fruits fraîchement arrivé. Tu avais le choix vraiment. Dans ta petite main, quelques pièces trônaient alors que tu faisais ton choix. Tu demandas tout de même quelques pommes et du raisin pour votre repas, te disant que tu passerais chez le boulanger pour acheter une miche de pain cuit de ce matin.

Là à tes côtés, une autre femme était vêtue d’une cape d’une couleur similaire à ta robe. Tu ne l’avais jamais vue en un an de vie dans cette ville et pourtant, ici tout le monde connaissait tout le monde. Innocemment, tu la regardas un instant en ajoutant à son adresse : « C’est un tissu de choix dont votre cape est faite, Madame. Puis-je me permettre de vous demander où vous avez eu une cape d’une aussi bonne qualité ? La couleur en plus d’être sublime, rend très bien avec le tissu utilisé. ». Tu étais curieuse et tous le savaient ici.


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Dim 14 Déc - 1:45





Ça me fait étrange, de revenir parmi les humains !
Neesha Feat Cyrielle



Alors qu'elle achetait quatre pommes avec ses sous, une voix féminine à ses côtés l'interpellait. La rouquine, par curiosité de savoir qui lui offrait tant que compliments concernant sa fameuse cape, qui au contraire n'avait pas été faites par la vieille femme qui l'avait recueillie autrefois. Non. Elle avait appartenu à sa mère, qui était avant de mourir, un Dunedain. Qui aurait cru que la naissance d'un enfant la ferait tellement souffrir que sa pauvre vie s'échapperait ? Personne. Et pourtant c'était bien le cas. Neesha tenait plutôt de son père, un humain normal tout comme elle aussi l'était. D'après son père, d'après ce que sa mère avait racontée à son père sur son passé, cette cape là avait été faîte à Mirkwood. Elle n'avait jamais dit le prénom de l'elfe qui l'avait tricoter, ou si elle lui avait dit, son père avait du peut être oublié.

Elle observait pendant une moment cette inconnu qui semblait bien trop curieuse, mais ça ne lui ferait pas de mal de discuter un peu avec quelqu'un et de faire de nouvelle connaissance. Et puis si ça se trouve, elle pouvait bien s'entendre avec cette jeune femme. Il s'agissait d'une magnifique blonde aux yeux bleus comme le ciel et portant de beaux vêtements. Était-elle noble ? Oh, ça, seule l'inconnue pouvait le savoir. Puis finalement, elle avait à son tour prit la parole, répondant à ta question.

« Cette cape appartenait à ma mère qui l'avait reçu en présent par une elfe de Mirkwood dont je ne connais pas le prénom. Ma mère est morte à ma naissance, et mon père me la donc offerte pour que je me sente proche d'elle. »

A cette pensée, elle eut l'air très absente, se demandant à quoi pouvait bien ressembler sa mère. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle était rousse aux yeux bleus, et qu'elle était la plus belle femme que son père avait connu, dont il était tombé amoureux, s'était marié et avait mit au monde Neesha qui lui ressemblait vraiment. Elle avait l'habitude d'entendre son père lui dire "Neesha, plus tu grandis, plus tu ressemble à ta mère". Et a chaque fois, elle lui répondait "comment était maman quand elle était encore en vie ?" et s'en suivait à chaque fois une longue discussion au sujet de Lisha Talfrayn, Knox de son nom de jeune fille.




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Dim 14 Déc - 19:03

Neesha & Cyrïelle

C'est de moins en moins étrange de vivre avec les tiens
Il faisait toujours aussi froid, mais l’agglutinement des personnes autour de cette petite étale rendait un peu plus vivable l’air. Il y faisait presque bon malgré le vent. Esgaroth était une petite ville bien mignonne quand on enlevait l’odeur prédominante de poissons frais ou moins frais. Alors pourtant, tu avais appris à vivre parmi les hommes et les femmes qui n’étaient pas de ton royaume d’elfes. Certains étaient bons, d’autres mauvais. Tu ne faisais pas encore la différence complète. Ta naïveté ne t’aidant pas forcément sur ce point. Mais en recevant ton dû et en payant le marchand, tu avais émis quelques compliments sur la cape d’une femme à tes côtés. Elle avait un de ses tissus que tu connaissais presque, les méthodes de tissages elfiques n’étant pas vraiment rependues parmi les hommes. De plus, la couleur était magnifique. Attendant sa réponse, tu passas une main dans tes cheveux, t’écartant légèrement pour laisser passer un homme qui voulait lui aussi des fruits. Elle t’accorda un regard, dévoilant des prunelles tout aussi bleues que les tiennes, encadré par des cheveux d’un roux ravissant, qui s’alliait très bien à sa peau, mais aussi à ses vêtements. Elle avait du goût, c’était certain. Et pourtant, elle n’était pas d’ici, une femme comme celle-ci, on en parlerait et tu l’aurais déjà croisé une fois dans la ville. C’était une vagabonde ou une nouvelle fraîchement arrivée à Esgaroth. Elle aurait des soucis à se faire si elle était nouvelle parmi les hommes. Mais à sa taille, tu compris que ce n’était pas une naine, ni un elfe au vu de ses oreilles. Donc tu en déduisis peut-être que c’était une humaine ou bien un mage.

En pleine conversation, c’est presque comme si tu t’éloignas de la foule pour être à côté de l’échoppe pendant qu’elle te contait l’origine de sa cape. Bien funeste malgré tout, tu avais cette même lueur dans le regard quand tu parlais de ta mère, alors tu le comprenais un peu. Savoir que c’est en partie parce que l’on vient au monde que l’on perd la personne qui nous à porter pendant tant de temps, cela pouvait meurtri un enfant plus qu’il n’y parait. Mais cette triste réalité était commune de notre temps. Toi-même, tu seras la petite chaine d’argent, gardant bien au chaud ton pendentif nommé lótë. Il révélerait que trop bien ton appartenance à la haute société elfique et au marché, ce n’était pas une bonne chose. Tu évitais au mieux les regards pourtant, tu regardas l’humaine en ajoutant : « On est trop souvent victime de ce genre de malheur malgré nous. Votre père est quelqu’un de très compréhensif, il n’a pas tenté de l’effacer de votre vie malgré la perte, tout en vous faisant un magnifique cadeau » Ce qui n’était pas le cas du tien qui avait tout fait pour effacer la présence de ta mère dans ta famille, le seul présent que tu avais reçu d’elle était sa tiare d’argent et de gemmes blanches. D’un rare raffinement dans les cercles de ta société.

Tu resserras contre toi ton étole, ton paquet dans les bras, la regardant toujours, la comprenant malgré le fait que vous vous parliez depuis juste deux minutes. Ces situations étranges avaient le don de te mettre dans le doute, mais tu relevas tout de même le dialogue sur le lieu de fabrication de ladite cape : « Les elfes font néanmoins de merveilleuses choses qui vivent malgré les âges, comme eux en outre. » C’était bien te vanté, toi qui avait presque trois millénaires. « J’ai connu quelques couturières de Mirkwood, pour ma curiosité, permettez-vous que je recherche la tisseuse de votre cape, j’aimerais beaucoup apprendre à coudre de cette façon. » Tu lui souris en haussant un peu les épaules, paraître agréable et mignonne comme on te l’a enseigné durant ta jeunesse. Comme tu avais envie de l’être en face de Bard quand il venait te demander un service. Mais bon, tu chassas son visage de tes pensées en ajoutant timidement : « Au fait, je ne vous ai jamais vue à Esgaroth, je m’appelle Cyrïelle, humble courtière, d’où ma vive curiosité. Je m’en excuse si je vous ai importuné, vous aviez peut-être de plus pressentes affaires à résoudre.  »

Tu avais ce malheureux dont de trop parler quand tu étais curieuse. Et c’était un peu ce qui t’avait rendue agaçante dans ta ville natale. Alors, tu tentais de te retenir en vain, mais les histoires d’aventures et d’autres choses insolites étaient te passionnaient malgré toi. Pourtant, tu t’approchas d’elle regardant ces pommes et elle : « M’accompagnez-vous jusqu’au maître boulanger de la vile, la compagnie se fait rare de nos jours et je pense que son pain sera tout aussi preneur dans vos bras, vous semblez revenir d’un bien long périple. » Ce qui en soit ce voyait presque sur son visage qu’elle écumait les routes, car ici, personnes ne mettait de capes sauf pour une loin voyage, on se contentait comme toi d’étole ou d’autres châles pour se tenir bien au chaud le temps d’aller d’une maison une autre. En attendant son avis, une réponse de sa part, tu passas une main dans tes cheveux, touchant du bout des doigts ton oreille pointue et cela te fit doucement sourire.

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Mar 16 Déc - 9:47





Ça me fait étrange, de revenir parmi les humains !
Neesha Feat. Cyrïelle



Le vent frais qui soufflait à Esgaroth avait le dont de faire légèrement frissonner la jeune femme qui avait très froid en cet instant précis, ayant l'habitude d'être dehors, à force de trop voyager et de ne jamais rester longtemps dans une ville. Peut être qu'un jour se trouverait-elle un endroit qui lui plairait, un endroit où elle se sentirait comme chez elle, un endroit qu'elle ne quitterait plus jamais. Mais le plus important, c'était de savoir si son père était encore en vie. Car la lettre qu'elle avait vu par le passé pendant son exile, après avoir été sauvée par un vieil ami de sa défunte mère, portait bien l'écriture qu'elle ne connaissait que trop bien. Celle de son père. Comment ne pas le reconnaître ? Mais si cette lettre lui était parvenu il y a quelques années, alors où était-il passé ? Était-il resté au Gondor ? Ou bien lui aussi aurait été exilé ? Si c'était bien le cas, pourquoi ne l'avait-elle toujours pas retrouvée ? Elle n'avait d'ailleurs pas encore été dans les villes naines. Ni dans la Moria, ni ailleurs. Elle même ne savait pas encore pourquoi n'y s'était-elle pas encore rendue là bas.

En écoutant l'inconnue, elle comprit qu'il y avait un sous-entendu de déjà vu, et que cette jeune femme avait du avoir un père qui voulait lui effacer tout souvenir de sa mère. Ce qui fit légèrement grimacer la rouquine qui se sentait mal d'avoir parlé de sa mère.

« J'ai été totalement élevée par une domestique jusqu'à l'âge de quatorze ans où mon père s'est enfin rendu compte que j'étais une enfant génial. Parce que je sais me servir d'une épée. »

De plus, en entendant parler la jeune blonde en face d'elle, Neesha se demandait si elle était réellement humaine puisqu'elle avait sa capuche sur la tête, elle ne pouvait point confirmer cela. Cependant, la façon qu'elle avait de parler des elfes était comme si elle ne était une aussi, comme si elle s'en vantait un peu. La rouquine eut un petit sourire amusée en pensant à ça, puis secouait la tête avant de répondre encore.

« Je n'ai pas d'affaire urgente, ne vous en faîtes pas, je vais rester à Esgaroth pour seulement quelques jours, je ne reste jamais bien longtemps. Deux ou trois jours me suffiraient amplement avant de repartir. »

En l'entendant parler de pain, le sourire de la jeune femme s'était directement élargir espérant qu'il y avait quand même un peu de chocolats dans leur boulangerie. Elle posait ses yeux bleus dans ceux de la jeune femme, ces derniers pétillants par le fait que ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas mangée de pain. C'est alors qu'elle hochait doucement la tête, tout en rangeant ses quatre pommes dans son sac avant de se mettre entièrement droite.

« Je veux bien vous accompagner. Le pain du maître boulanger doit être un délice, ça me fait bien longtemps que je n'en avais pas eus. »




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Mar 23 Déc - 0:15

Neesha & Cyrïelle

C'est de moins en moins étrange de vivre avec les tiens
L’hiver avait beau être parti il y a de cela quelques semaines, le fond de l’air restait tout de même bien froid selon toi. Bien que malgré tout, tu ne sois pas contrainte comme les hommes aux maladies et que ton métabolisme te permettait de ne pas avoir trop froid, tout comme ta touffe de cheveux blonds. Et pour dire, tu l’aimais définitivement, en plus de te tenir chaud, elle cachait les oreilles pointues de ta petite personne. Ce qui en soit était bien trop utile pour toi. Alors un instant tu repensas à Erika et son mal fou à être en bonne santé alors qu’elle attendait un enfant, rien de bien sorcier. Mais pour l’enfant ça devait être une épreuve à passer en plus. Tu en perdis un instant le sourire devant cette nouvelle rencontre. Alors, tu relevas les yeux sur la rouquine en face de toi, elle avait eu selon ses dires une enfance sans mère, comme toi. Comme énormément de gens, mais qui en parlais avec autant de facilité à des inconnus. Cette femme devait être d’une générosité sans normes. Elle devait aimer le contact et les gens, ce pour quoi elle aimait converser sans doute. Pourtant, elle te fit délicatement rire, un rire joyeux et cristallin, qui avait le don de ravir ton père quand il sortait de ta bouche, telle une vraie dame, tu cachas tes lèvres en riant. S’intéresser à sa fille parce qu’elle sait manier une épée, ce père était vraiment étrange malgré tout. Pourtant, tu ajoutas : « Vous avez bien de la chance, manier une épée de nos jours, c’est presque un don, je ne sais même pas manier l’arc et j’avoue que mon père en aurait été ravi. Je sais juste échapper quelques sons mélodieux des cordes d’une harpe, ce qui en soit est un art comme le maniement de l’épée, vous êtes tellement gracieux quand pour vous battez avec ce genre d’arme, mais ce n’est que mon avis. »

Oui, tu avais eu ce loisir de voir les hommes de la garde du roi des forêts s’entrainer et tout trouvait cela complètement fascinant en oubliant presque le monde autour de toi malgré tout ce qui s’y passait, alors que pourtant, tu vivais bien. Les regarder était plus qu’un passe-temps, c’était une façon de voir ce que tu ne serais jamais, il y avait tant d’elfes qui magnaient les armes pour faire plaisir à leurs parents. Mais ton père n’avait jamais voulu que tu en manies une pour ta propre sécurité, il ne voulait pas te voir sur un champ de bataille, il t’aimait surement trop pour te perdre, alors il avait tenté de faire de toi une érudite. Ve qui avait en soi moyennement marché, tu étais devenue une érudite relativement arrogante de savoir bon nombre de choses. Alors bon, voici le pourquoi du comment tu te retrouvais ici avec une humaine à parler d’épée et de quêtes. Alors pourtant, tu ne te braquas pas quand, elle ne répondit pas à ta question indirecte pour connaître son prénom, ce qui en est était important dans une conversation. Simplement, elle t’apprit qu’elle n’avait pas de port d’attache et qu’elle ne restait pas bien longtemps au même endroit.

« Vous allez loger dans l’auberge j’imagine ? C’est un bon établissement à ce qu’on dit, mais on est toujours mieux chez soi. Je suis d’ailleurs surprise que vous n’ayez pas de port d’attache, pas une ville, ni village que vous préférez entre tous pour vous y installer définitivement. ». Toi qui était là par la force, tu ne pouvais que savoir ce que c’était avoir le mal du pays, oui, tu rêvais de pouvoir revenir à Mirkwood un jour et pourtant, tu t’étais presque attaché à cette petite bourgade et à son odeur de poisson, au cri des enfants qui se chamaillaient pour une livre de beurre et au rire de ta douce Erika, ça serait certainement la première personne qui te manquerait si tu devais partir d’ici à l’heure actuelle. Alors pour passer le temps, tu commenças à marcher en invitant la rouquine à te suivre chez le boulanger. En te faisant sourire, elle salivait du regard rien qu’à entendre le nom de la profession de ce vieil homme au ventre rebondi, un homme généreux qui savait donner à ceux qui n’avaient rien quand le froid était ici. Alors, en rangeant ses provisions, elle accepta de te suivre en disant qu’elle n’avait pas mangé de pain durant un certain temps. Tu lui souris en l’invitant à te suivre dans les dédales de petites rues faites sur des pilotis. Un véritable labyrinthe pour les petits nouveaux, mais il t’avait semblé qu’elle était déjà venu par le passé alors tu ne dis rien, te contentant de porter ton paquet de pomme et d’autres légumes que tu avais pu acheter.

L’odeur du pain chaud flottait dans les alentours quand tu osas demander directement à cette petite rouquine son prénom : « D’ailleurs, je suis relativement mal élevé, je ne vous ai pas demandé votre prénom. » Cette voyageuse devait bien en avoir un sauf si elle l’avait oublié avec les nombres de lieux qu’elle avait pu parcourir seule en pleine nature.


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