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| Jeu 10 Jan - 17:41 Il n’était pas rare que je parcours la Terre du Milieu pour prendre des nouvelles des différents peuples y vivant. Évidemment, je préférait aller en Forêt Noire ou à Rivendell mais il n’était pas rare que j’aille sur les terres dommes. Une fois seulement, j’avais traversé la Compté pour aller aux Havres, le Seigneur Celeborn ayant un message à faire transmettre. Cette fois-ci, je m’étais dirigé vers le Gondor. Je ne devais rencontrer personne, mais prendre des nouvelles de ce qui se passait aux frontières du Mordor. Cela faisait quelques temps que nous n’avions pas eu la visite de Gandalf le Gris, nous étions donc forcé de prendre nos nouvelles nous-même.
Le voyage s’était passé calmement jusqu’au jour où j’avais rencontré une naine. Moins fière que les autres membres de son peuple, elle avait un caractère étrange pour une naine. Curieuse de tout, je ne m’étonnais plus de l’avoir trouvée sur mon chemin, à l’entrée du Gondor. Je ne lui avait pas encore demandée les raisons de sa présence en ces lieux. Elle, par contre, n’avait cessé de m’en poser. Pour avoi la paux, je lui avait dit mon nom,mon titre et ce que je faisais – en général – en ces terres. Pas question de parler du Mordor bien évidémment.
Après une journée plus fatiguante que si j’avais été seul, nous avions fais halte dans un sous-bois. J’avais partagé une galette de lembas avec elle. Je pensais que – comme tous les nains – elle refuserait d’y goûter mais je m’était trompé. Sa nature curieuse prenait le dessus sur tout le reste. Pour l’heure, la nuit était bien avancée et elle dormait. Pour ma part, je veillai, attentif aux bruits de la nuit. L’aube n’allait pas tarder et elle serait froide. Je lançai un coup d’œil sur le feu qui se mourrait, soupirai et le relançai, pour éviter que ma compagne de route ne meurt de froid.
Quelques heures plus tard, l’aube froide et bleue était là. Je me levai – j’avais passé la fin de la nui assis, immobile – et remis quelques branches sèches dans notre petit feu. Alors que je m’éloignais de quelques pas, la naine du nom de Skÿaldi commença à s’éveiller.
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| Jeu 10 Jan - 18:17 | HALDIR & SKYALDI Qui a raté ses adieux doit s'attendre à de grandes retrouvailles. Le monde était véritablement incroyable ! Il n’y avait pas à dire, pas un seul instant, pas une seule seconde Skÿaldi ne regrettait d’avoir choisit de le parcourir plutôt que de rester enfermer sous la montagne. Depuis ses quelques années quelle avait passé à le arpenter, à apprendre de lui, elle avait murit bien plus vite qu’elle ne l’aurait pensé et était même plutôt fière d’être parvenue aussi loin. Ils avaient été nombreux, les nains qui avaient désapprouvé la décision de son père en la laissant partir ! Après tout, les naines étaient rares… et elles n’avaient sans doute pas à crapahuter pour leur bon plaisir ! La plupart des naines en effet, ne quittait jamais leurs montagnes. Mais elles n’étaient pas Skÿaldi, et elle, avait toujours plus envie d’avancer et de découvrir. D’ailleurs ses derniers temps, la pêche avait été plutôt bonne. Très bonne même, puisqu’elle était enfin tombé sur un Elfe ! A croire qu’elle n’y parviendrait jamais, car jusque là elle n’en avait jamais croisé un seul, et n’avait pas eut l’audace d’entrer en leur territoire. Alors elle avait simplement attendu et espérée, et voila que lui, Haldir de Lothlorien avait croisé sa route. Inutile alors de dire, qu’elle avait été aussi surprise qu’émue, et qu’elle n’avait eut aucune peine à dévier de sa trajectoire pour se joindre à l’Elfe… qui semblait d’une patiente d’ange devant cette naine à la limite de l’hystérie, et qui lui posait questions sur questions en le baignant d’un regard admiratif. Étonnante rencontre que celle-ci… encore plus lorsqu’elle se vit accepter par ce dernier, qui accepta sa compagnie. Skÿaldi était fière comme jamais, et si seulement ses frères nains avaient été moins stupides, elle serait rentrée chez elle ensuite pour narrer cette aventure incroyable ! Doucement, elle se réveilla après une bonne nuit de sommeil. Sans doute Haldir avait il veiller toute la nuit, ce que faisait souvent les quelques guerriers avec qui elle partageait la route. En réalité elle, dormait toujours sans jamais guetter le danger… Elle s’étira bruyamment, se sentant tout à fait en sécurité, et chercha ensuite des yeux l’elfe en question. Il se tenait debout, et s’éloignait du feu qui était toujours aussi vivace malgré la nuit passée. Elle ne connaissait pas encore les mœurs et coutumes des elfes, mais celui-ci était sans doute très prévenant. Avant même de se lever, Skÿaldi lui adressa le bonjour et s'assis en tailleur pour se réchauffer les mains… puis elle ne tint plus et enchaina avec une question, la première d’une longue liste sans doute : « Dites moi Haldir, comment se fait il que vous ayez toujours l’air si propre ? Oh ! Et les Elfes de Rivendell sont ils aussi frivoles qu’on le raconte parfois ? » |
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| Ven 11 Jan - 21:49 M’étant éloigné pour lui laisser le loisir de s’éveiller et de se lever, je fus étonné de l’entendre me saluer avant même qu’elle ne sois debout. Je lui retournai le salut, sans me retourner. Du moins pas avant d’avoir entendu q’elle se redressait en position assise. Alors seulement, je me tournai vers elle et lui adressai un signe de tête poli. J’allais ouvrir la bouche pour demander ce qu’elle comptait faire à présent – je ne tenais pas spécialement à ce qu’elle me suivent comme un petit chien, bien que sa présence me gênait moins que ce que l’on aurait pu croire, au contraire ; j’en étais le premier étonné. Mais avant que je n’ai pu prononcer une parole, elle me devança, me posant une de ces multiples questions dont elle semblait avoir le secret. Pour l’heure, sa curiosité se focalisait sur le propreté apparente de ma personne. Ou plutôt sur celle des représentants de mon peuple, en règle générale. Puis sur les elfes de la Dernière Maison Simple Je restai un instant sans voix puis esquiçai un sourire :
« Pourquoi donc les nains ont-ils toujours l’air crasseux ? Quoique ce ne soit pas votre cas… Pas trop. »
Je ne voulais pas l’insulter, évidémment, mais lui faire comprendre que sa question n’était pas spécialement appropriée. C’est pour cela que j’avais dit cela avec un sourire plutôt amusé. Quoique je ne pensais pas qu’elle soit le genre de personne à se vexer facilement, contrairement à tous les nains que j’avais pu rencontrer ou dont j’avais entendu parler à de multiples reprises que ce soit par des elfes ou par des hommes.
Je n’attendis pas avant d’enchainer sur sa deuxi ème interrogation. J’aurais pu, certes, simplement ne pas répondre, mais je sentais qu’elle ne m’aurait pas laissé tranquille avant d’avoir eu une réponse satisfaisante. Je soupirai intérieurement avant de prendre la parole, la voix la plus posée possible.
« pour ce qui est de mes cousins de Rivendell… Aucun des elfes ne sont frivoles, Dame Naine. Nous sommes bien au-dessus de cela. »
Je me retint de lever les yeux aux ciels et de soupirer. Était-ce donc là ainsi que les naisn voyaient les elfes à présent ? Il fut un temps où nous étions respectés en tant qu’être immortels et sages… Ce n’était manifestement pas le cas. Évidemment, ce n’était pas important de savoir comment les autres peuples nous voyaient – du moins, je ne pensais pas que ça ait de l’importance pour les plus âgés d’entre nous – mais cela m’étonnait tout de même. Assez du moins pour que je reprenne la parole.
« d’où tenez-vous cette information erronée, Dame Naine ? »
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