▽ Dans une situation difficile, quand tout espoir est perdu, que l'on s'aventure hors du droit chemin ou que l'on se trouve au bord du gouffre, même si c'est pour sauver les apparences, il y aura toujours quelqu'un qui nous aidera à nous relever.
Je me promenais dans cette forêt, depuis combien de temps maintenant ? Je n’en avais pas la moindre idée, à vrai dire en ce moment la notion du temps ne faisait pas partie de mes préoccupations. J’étais tout simplement ravi d’être seule, livrée à moi-même, empruntant seule et avec enthousiasme mon propre avenir. La chance. J’étais livrée à moi-même et je n’avais de compte à rendre, à personne. J’étais heureuse voir épanouie même si je savais que le chemin que j’empruntais, serait semé d’embuche, mais je n’avais pas peur d’affronter le danger et d’y faire face.
Il faisait beau. Le soleil était au zénith, la clarté du soleil cajolait ma peau d’une agréable manière. Je me surprise à fermer mes paupières pendant quelques secondes. Me concentrant sur l’espace qui m’entourait, le murmure des branches bougeant au rythme du vent, l’odeur de l’air fraiche et de l’écorce des arbres. Le vent était là sans pour autant être agressif et malveillant. J’étais sur ma monture, je tenais mes rennes dans le creux de mes mains, bougeant légèrement mon visage afin de retirer le capuchon qui me cacher le visage, dévoilant une longue chevelure brune que je n’avais pas pris la peine d’attacher dans un ordre ordonné. Quelques mèches serpentaient sur mon front, puis sur mes joues caressant ma nuque, me chatouillant légèrement. Les yeux ouverts, je me dirigeais dans cette forêt comme si je la connaissais par cœur, je n’avais pas peur de ce que je risquais d’y rencontrer, je savais me battre et je n’avais pas peur d’être face aux dangers au contraire, j’aimais bien mettre en pratique mon sang froid voir jusqu’au je pouvais tenir, face à n’importe qu’elle situation. J’ordonnais à mon cheval de faire halte, en langage elfique ce qu’il fit sans la moindre résistance. J’avais perçu au loin une biche grâce à mon regard perçant, un des avantages d’être un elfe, j’avais distingué aux travers le feuillage cette biche. A vrai dire, je ‘étais pas une jeune femme qui aimait tuer par plaisir, je tuais parce que je n’avais pas vraiment le choix et que comme tout être normalement constitué, j’avais besoin de me nourrit et de me remplir l’estomac. D’habitude je ne mangeais pas de viande, je me contentais de verdure et d‘herbe en tout genre, mais mes réservés étaient à sec et pour me nourrir je n’avais pas d’autres choix que de tuer un animal pour assouvir le manque afin d‘assurer ma propre survie. Je pointai mon arc face à moi, n’ayant point le moindre tremblement, j’y mis une flèche avec souplesse et délicatesse, me concentrant grandement et puis quelques secondes plus tard, ma flèche se laissa, transperça le feuillage sans le toucher, sans être gêner pendant sa trajectoire, je vis qu’elle avait percuté l’animal et qu’il s’était écroulé mais bien vite j’entendons autres chose au loin, je me dotais que quelqu’un avait eu les mêmes intentions que moi. Je me mis face au cheval, lui ordonnant de m’attendre ici et de ne pas faire de bêtise, puis je commençais à m’élancer dans la forêt, courant rapidement sans révéler ma présence. Qui allais-je bien pouvoir percevoir en face de moi ? Je devais à tout prix récupérer mon bien je ne permettrais pas à cet être inconnu de me la voler.
(c) AMIANTE
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Mer 3 Avr - 20:16
Plus vite ! Cette biche ne devait pas m’échapper. Cela faisait plusieurs jours que je chassais dans une forêt totalement inconnue. Honnêtement, je ne savais même pas où j’étais en pleine Terre du Milieu. J’étais comme à mon habitude en pleine errance sur les chemins quand je m’arrêtai à un village peu accueillant. Epuisé, je décidai tout de même de m’y arrêter une nuit pour reprendre des forces, et trouver un cheval pour me déplacer plus aisément, et transporter le peu de provisions qu’il me restait. Mes services n’étaient pas demandés dans ce village dont j’avais même ignoré le nom. J’avais donc repris la route jusqu’au prochain village, comme toujours. C’est dans ce village là que ma chance a soudainement dégringolé. Quelqu’un m’avait volé ma carte et le cheval que je venais d’acheter sur mes maigres ressources et j’avais dû continuer ma route sans un sou en poche et avec un estomac qui criait famine. La poisse. J’étais donc rentré tout naturellement dans la première forêt que j’ai croisée dans le but de chasser le moindre gibier que j’y rencontrerai. J’ai passé plusieurs jours à essayer de me nourrir correctement, mais le manque de gibier était étonnant dans une forêt qui paraissait aussi grande. Un ou deux lapins, accompagnés de deux ou trois champignons, rien de quoi remplir pleinement la panse d’un Homme comme moi. C’est alors que j’ai repéré les traces d’un animal légèrement plus gros. Une biche, au vu des différentes traces de pattes que j’avais croisées durant mon « séjour » en forêt. J’avais donc commencé à traquer la bête du mieux que je pouvais, vue la fatigue avancée qui m’habitait, n’ayant pas beaucoup mangé, ni dormi depuis plusieurs jours. C’est donc avec joie que je découvris enfin que je me rapprochais de la biche en question, et que faisais mon premier essai pour la tuer. J’encochais ma première flèche et au moment de décocher, un craquement de branche venant de la droite fit fuir la biche. Ni une ni deux, je commence à courir de manière un peu idiote je dois l’avouer derrière cette fichue biche. Soudainement, elle s’arrête. J’avais dû être suffisamment discret pour ne pas l’effrayer lors de ma poursuite et elle avait sans doute trouvé que le coin où elle se trouvait était suffisamment agréable pour qu’elle décide de s’y arrêter pour savourer l’herbe du coin. Le moment parfait ! Sans une hésitation, j’encoche une flèche dans mon arc, bien la seule possession que j’aie réussi à conserver lors de mon voyage, hormis mes vêtements bien sûr. Je bande mon arc. J’ajuste mon tir. Soudain, la biche s’écroule, une flèche plantée en plein flanc. Mais pas ma flèche. D’où vient cette foutue flèche ?! Cette proie était à moi ! Sans hésiter une seule seconde, je dégaine ma dague, je saute et me met à courir vers le corps sans vie de la biche. Hors de question de laisser passer une proie que je traque depuis si longtemps.
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Mer 3 Avr - 22:07
Part of unusual hunting
▽ Dans une situation difficile, quand tout espoir est perdu, que l'on s'aventure hors du droit chemin ou que l'on se trouve au bord du gouffre, même si c'est pour sauver les apparences, il y aura toujours quelqu'un qui nous aidera à nous relever.
Je sentais que je devais accélérer le pas. Mon instinct ne se trompait jamais. Je sentais que quelqu’un était en train d’agir de la même manière que moi. Reculer, revenir sur mes pas ? Il n’en était pas question. J’allais l’affronter en face et me battre coûte que coûte. Parce que c’était ma devise ne jamais fuir le danger et toujours l’affronter quoiqu’il m’en coûte. En plus mon ventre criait famine et j’avais besoin de me rassasier. Je parvenais sans le moindre mal à sauter les racines quia tout moment pouvaient me faire tomber. Les feuillages qui fouettaient mon visage, m’irritaient je devais certainement avoir quelques traces de rougeurs ou même de légères coupures sur celui-ci, mais je passais outre ses suppositions et je continuais mon élancement. Mon cœur était d’attaque et j’avais la sensation que rien ne pouvait m’arriver ni même m’arrêter. Je me sentais forte et utile, cette sensation de confiance en moi je ne l’avais jamais ressenti avant quand j’étais à Fondcombe, depuis que j’étais sur les terre du milieu, entrain de serpenter cii et là des contrées lointaines, en ne comptant que sur moi-même, j’avais puisée cette force, que je n’avais jamais soupçonnée probable chez moi. Une jeune femme frôle, purement innocente et insouciance alors qu’elle n’est qu’une enfant, une jeune adulte, avec le sang chaud parfois immature comme en ce moment. Se diriger vers u danger sans voir conscience de son visage, vous pouvez donc dire qu’elle est folle et qu’elle ne manque pas d’impulsivité. Petit à petit je pu percevoir la biche qui n’était qu’à quelques centimètres de moi. J’accentuais le pas et alors que j’étais persuadée d’être la seule sur les liens, sortant de nulle part je vis un homme, armé apparaitre devant moi. Pourtant je ne sortis pas mon arme c’est à dire mon épée pour autant, enfin pour le moment. Je m’avançais vers lui, une assurance sans borne, je le jaugeais sans la moindre hésitation, il n’y avait pas la moindre peur sur mon visage. J’étais confiante et j’avais de l’assurance. Je me moquais complétement de l’allure et la contenance que je devais avoir en ce moment. Je n’avais qu’un souhait : prendre cette biche avec moi et ‘men aller d’ici continuer mon chemin mais pour ça il fallait d’abord que je m’occupe de cet indivis qui n’avait pas du tout l’air de se sentir menacé en ma présence. Il devait certainement penser que comme j’étais une femme il ne courait aucun risque mais il ne fallait pas se fier aux apparences car elles peuvent souvent être trompeuses. Je le pointais du doigt, rajustant mes vêtements, qui me gênait il y a quelques secondes avant de me diriger vers la biche qui était étendu au sol, je sentais encore son pouls palpitait, je m’avançais vers elle, sortant mon épée, prenant grand soin de la pointait vers lui, pour l’empêcher de faire un quelconque mouvement en ma présence. Je mis donc fin à la vie de cet animal, murmurant quelques paroles elfique, apaisante puis son souffle s’éteignit dans le creux de ma paume, j’ôtais soigneusement la lame sans violence, touchant son flan avant de me retourner vers l’homme quo était face à moi. « J’ai mis fin à ses jours. Je lui ai ôté la vie. Donc elle m’appartient de droit. Vous n’avez rien à faire ici et vous devez partir. Cette biche ne vous appartiendra jamais. Homme. » - je grimaçais un peu, puis je pointais mon épée vers sa direction, il n’avait pas l’intention d’exécuter mes menaces et de les mettre en exécution, il était serein et je sentis son arme se pointait vers moi. Donc, nous allions devoir nous battre. Pourquoi pas ? Je me dirigeais vers elle, commençait à faire quelques enchaînements qui risquaient de le mettre en état de faiblesse il risquait de ne pas savoir où se dirigeait. Nous échangèrent des coups de lames, le bruit de celle si se touchant férocement se fit entendre dans la forêt, ils avait se battre mais je n’allais pas lui faciliter la tâche, nos lames formèrent un « x », et j’en avais profité pour me rapprocher de lui, scrutant son visage avec attention, mon souffle touchant sa peau, je me noyais un moment dans le bleu de ses yeux, avant de lui donnait un coup de coude ce qui eut pour effet qu’il se cambre vers l’avant, j’en profitais donc, pour lui faire un croche pied et il se retrouva allongé brutalement sur le sol recouvert d‘herbe et de feuille à la fois verte tout comme sèche. Je mettais retrouvait assis sur son ventre, ma lame sous sa gorge. Je m’adressais à lui d‘un air moqueur, gardant en maintien son dos au sol grâce au poids de mes cuisses, l’attention de ma lame se fit moins ferme. Tout simplement parce que j’avais gagné et que je l’avais emporté.
« Maintenant, soit vous me laissez partir avec la biche soit je vous tue ici et croyez moi je n’hésiterai pas. » - j’étais sincère je n’avais pas l’intention de me laisser faire. Mon regard se porta autour de moi, un moment d’égarement. Ce que je ne savais pas encore c’est que cela allait se retourner contre moi.
(c) AMIANTE
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Dim 7 Avr - 20:24
Je courais à toute vitesse à travers la forêt, sans ralentir devant les obstacles qui se présentaient devant moi. Cette biche m’appartenait ! J’aperçu un mouvement à ma gauche. Le chasseur qui tentait de me voler ma proie sans doute. Dans ses rêves ! Nous arrivâmes au même moment à côté de la biche et je la vis. Une femme ? Plutôt jeune qui plus est. Intéressant. Je ne pensais pas qu’une humaine pouvait être aussi rapide et précise. Elle dégaina son épée et la planta dans le flanc de la biche, pas encore morte. Elle chuchota quelques mots dans son oreille. Je n’entendis pas ce qu’elle lui dit mais c’était plutôt étrange. Puis elle se retourna vers moi et m’ordonna de partir sur un ton plutôt déplaisant. Hors de question évidemment. Elle pointa son épée dans ma direction. Elle voulait se battre ? Fort bien. J’étais bien entendu désavantagé par la longueur de ma lame, une simple dague, mais je ne doutais pas de pouvoir tenir en combat singulier contre une jeune femme. Erreur. Après quelques coups échangés, je me rendis compte de mon erreur. Elle était rapide et puissante. J’arrivais à tenir le rythme mais l’effet de surprise me prenait à défaut. Elle se rapprocha de moi et nos yeux entrèrent en contact. J’eu un instant d’hésitation. Elle était d’une beauté à couper le souffle. Sa vitesse me prit de court, et à la suite d’un coup de coude qui me coupait le souffle puis une balayette, je me retrouvai à terre, la lame de son épée contre ma gorge. Elle m’intima d’un ton presque moqueur de ne plus bouger sous peine de mort immédiate. Je sentais tout de même une légère hésitation, mais je sentis qu’elle était sincère. Puis son regard se détourna une seconde de moi. Grosse Erreur. Je sautai sur l’occasion : je lui attrapai le poignet, effectuai une clé de bras pour lui faire lâcher son épée, puis je lui mis un coup de tête monumental, ce qui eut évidemment pour effet de la sonner plutôt violemment. J’en profitais pour retourner la situation à mon avantage et la plaquer à mon tour au sol.
« Vous voulez toujours cette biche ? »
Elle commença à se débattre.
« Ah, les femmes ! » Dis-je d’un ton exaspéré.
Alors qu’elle continuait à se débattre de plus en plus fort, je décidai d’en finir avec ce combat. Je ne comptais pas la tuer, je ne chassais pas les humains. Je prenais ma dague et lui asséna un coup avec la poignée en pleine tempe, et elle s’évanouit. Je m’écartai de la jeune femme inerte, et m’assis un instant dans l’herbe pour reprendre mon souffle. Elle était vraiment forte et m’avait donné pas mal de fil a retordre. Puis il se leva et décida de l’examiner un instant. Ce n’est qu’à ce moment qu’il se rendit compte des oreilles pointues qu’elle arborait. Une elfe. Je venais d’assommer une elfe. J’allais sans doute avoir quelques problèmes. Bah, elle l’avait cherché après tout. Mais je ne pouvais évidemment pas l’abandonner comme ça. Plus j’attendais, et plus la nuit se rapprochait, et la forêt risquait d’être infestée de créatures plutôt malfaisantes, qui seraient peut être éloignées par sa présence et un feu. J’avais pris ma décision. J’allais rester avec elle jusqu’à son réveil. Et en profiter pour faire cuire cette délicieuse biche. J’allumai donc un bon feu et allongeai le corps de l’elfe au creux d’un arbre autour de notre campement de fortune. Pendant que la biche cuisait au-dessus du feu, je décidais je ne sais trop pourquoi de soigner les blessures de l’elfe. J’appliquais quelque herbes sur les quelques coupures sur son visage, terriblement beau dans son sommeil, à la lueur du feu, et j’appliquais également une pommade de fortune faite avec les ingrédients du coin sur l’énorme bosse à la tempe. Puis j’attendis son réveil devant le feu, ajoutant quelques brindilles, pensif. Elle se mit alors à bouger, et je sentis qu’elle se réveillait.
« Bien dormi ? »
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Dim 14 Avr - 16:52
Part of unusual hunting
▽ Dans une situation difficile, quand tout espoir est perdu, que l'on s'aventure hors du droit chemin ou que l'on se trouve au bord du gouffre, même si c'est pour sauver les apparences, il y aura toujours quelqu'un qui nous aidera à nous relever.
Je n’aurai jamais dû baisser ma garde. Maintenant je me retrouvais à être celle qui était dominée et j’avais vraiment horreur d’être rabaissée à ce stade-là. Pourtant, j’avais beau essayer de me détacher de la prise qu’il exerçait sur moi, je sentais sa force me maintenir au sol et si j’avais le malheur d’insister d’avantage, son corps se mouvait d’avantage contre le mien, s’affaiblissant encore, baissant mes chances de m’en sortir. Je décidais donc de ne point riposter et de le laisser prendre le contrôle un tant soit peu de la situation. Si je voulais toujours cette biche bien évidemment. Je l’observais intensément, serrant ma main fermement autour de sa poignet le cuir était froid quand il rentra en contact avec le out de mes doigts. Ne détachant point mon regard du sien d’un bleu intense, je me demandais comment j‘arrivais à ne pas me noyer dans son regard.
« Bien sûr que je veux cette biche, je ‘lai méritée plus que vous. Je fus la première à lancer cette flèche vous avez frappé ensuite donc elle me revient, tout simplement. » - je tentais à nouveau de me détacher de lui, mais c’était peine perdu, je fronçais légèrement les sourcils, puis me redressant un peu, relevant mon buste, mes épaules touchèrent les siennes et je noyais mon regard sombre dans la clarté de ses yeux, sans la moindre peur.
« Qu’est-ce que vous avez contre les femmes ? Ce que vous en supportez pas « mon cher » c’est qu’une femme soit plus maligne et débrouillarde de vous dans ce domaine. » - je tentais avec rage de me sorti de ses griffes, mais le coup qui allait s’enchainer je ne le vit pas venir, je me retrouvais assommer comme un animal pitoyable, être assommé c’était être inconsciente t être à la merci de la pire espèce que je connaisse : les hommes. Parfois cruel et fou à un point inimaginable, ils étaient à la fois fascinant mais parfois il était plus effrayant que l’ombre que je percevais autour de nous. Facilement influençable et parfois dépourvue de cœur. Je n’avais plus qu’à prier que mon sort ne soit pas aussi pitoyable que celle d’un animal que vous dépecez.
Pourtant, je sentais juste une chaleur agréable me parcourir, je n’avais pas cette peur ni ce froid que je pensais connaître ce soir. Petit à petit je commençais à reprendre le contrôle sur mon inconscience, mais le point de ma fatigue et ma faim, m’avait légèrement affaiblis, je ne revins pas aussitôt consciente. Je sentais des heures touchaient ma peau, mon visage, là où quelques palies avaient dû prendre congé lors de l’affrontement que j’avais eu avec lui. Mon visage bougea légèrement sous la douceur de ce contact même si je sentais qu’il n’était point habitué à la douceur dans ses gestes c’était mieux que rien. Au moins il n’était pas dépourvu de cœur. Puis au bout de quelques minutes, je sentais une odeur de nourriture entrain de cuir, et la chaleur m’enveloppait plus intensément, je rouvrais les yeux en douceur, tenant de me redresse, je fis élancer par un mal de tête qui me fit grimacer de surprise. J’avais quelques courbatures mais rien de bien méchant, je tentais vainement de me redresse, la tête me tournait légèrement, le paysage autour de moi tournoyait pendant quelques secondes, alors que j’entendis une voix masculine j’eus du mal à lui répondre aussitôt. Puis quand l’image se stabilisa, je vis la biche qui était en train de dorer sous les flammes et puis mon regard se tourna vers l’homme qui s’était adressé à moi, celui qui m’avait assommé mais qui était tout de même resté avec moi jusqu’à ce que je me réveille. « Pourquoi êtes-vous encore là ? Qu’est-ce que vous voulez bon sang ? Vous m’avez assommé vous auriez dû me laisser là as, parce que souvent devant un acte comme celui-ci les gens attendent autres choses en retour et ne comptait pas sur moi pour vous le procurer. » - je grimaçais un peu, touchant mon visage, plus précisément la bosse puis je grimaçais à nouveau. Je lui lançais un regard interrogateur.
« A moins que vous éprouviez des remords par votre gestes, vous souhaitez sans doute vous faire pardonner en partageant ce repas avec moi ? » - je l’interrogeais puis je me levais, traînant des pieds légèrement, m’approchant trop près du feu, ce qui eut pour malchance de brûler quelques peu mes pieds, puis que la fumer n’entrent dans mes narines et me brûlent les yeux, je m’entrôpais et je me trouvais à moitié allongé sur lui. Comment est-ce que cela était possible ? Avait-il fait en sorte de me retenir pour ne pas que je ne tombe. En tout cas, j’en profitais pour observer plus minutieusement son visage, il était beau, et puis son regard l’hypnotisa. Je posais sa main sur sa cuisse puis l’autre autour de sa nuque, je réaffirmais ma prise, pourtant cette proximité ne me mis pas mal à l’aise.
« Vous êtes beau pour un homme. C’est la première fois que je vois un homme aussi beau que vous. » - sans doute trop sincère, mon regard était trop intense c’était peut-être le coup que j’avais reçu sur la tête qui me jouait des tours et qui me faisait baisser la garde. « Souhaitez-vous que nous partagions ce bien ? » - je tentais de me redresser avec peine je dus me maintenir à lui, afin de pouvoir m’asseoir à ses côtés.