Après avoir voyagé pendant deux longues semaines, j’avais réussi à trouver mon cher frère et à lui parlé. C’était au sein de la Comté, pays des Hobbit que je l’avais retrouvé. Il semblerait qu’un hobbit allait les rejoindre, sinon jamais ils auraient fait se détour. Cela m’avait soulagé de pouvoir le voir et d’entendre sa voix. C’était tout ce que j’avais besoin. J’aurais aimé pouvoir voir mes fils, mais je savais très bien rien qu’à la vue de leurs visages je n’aurais pas eu la force de repartir. Il en était mieux ainsi. La discussion qu’on avait eu avait été fructueuse en tout cas, j’avais pu exposer mes ressentit et mon avis et il l’avait pris en compte. Pourtant cela ne changeais rien à l’angoisse que je ressentais à l’idée de cette aventure. Le quittant j’étais retourné à l’auberge hobbite où je m’étais installé. J’y suis resté une journée, à réfléchir à ce que mon frère m’avais dit. Je pouvais lui être utile d’après lui, même si personnellement je ne voyais pas en quoi. Bien que j’aie compris ce qu’il me proposait, je doute pourtant de ce que je pouvais apporter et de mes compétences. Il fallait pourtant prendre une décision. J’avais passé cette journée à réfléchir à ce que je pouvais bien faire. Tout un dilemme. Pour moi il semblait important d’avoir soit du soutient ou au minimum ne pas avoir d’hostilité qui rendrais la chose encore plus difficile. Je partais du principe que la chose serait plus simple si les héros envoyer n’avait pas un quel qu’on que peuple sur le dos. C’était donc décider, il fallait que j’aille à la rencontre des grands peuples et seigneurs (la majorité elfe bien sûre), pour voir s’il y avait possibilité d’une aide au mieux, ou d’une neutralité totale au pire afin de ne pas être attaqué.
J’avais donc quitté la Comté, reprenant mon chemin à l’envers, décidé d’aller à Imladris, première citée Elfe de ma liste. Je ne sais pas ce que j’espérai, mais j’avais espoir qu’au moins le Seigneur Elrond m’écouterait. Après un long voyage de deux autres semaines j’ai fait une halte au Mont Venteux. Bien que ce fussent des ruines, un endroit abrité pour dormir ne ferait pas de mal. J’avais aussi profité d’un passage à Bree pour faire le plein de vivre et revigoré mon poney. De la haut, on avait une belle vue sur une vaste zone de l’Eriador. A force je commençais à m’habituer à la solitude, moi qui la détestais par-dessus. J'avais laisser Caramel en haut et j'avais descendu cette grande colline pour cueillir des fruits sauvage. Pas simple avec se froid qui perdure et cette neige qui recouvre. décidément ça aussi c'était vraiment étrange.
