NYMERIA • gardienne de lorien.

derrière l'écran

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La Lothlorien... La cité la plus belle à mes yeux. De grands arbres luxuriants... Une herbe moelleuse et fraîche... La lumière du soleil donnant vie à la flore colorée... Les papillons voletant sur la fine brise tiède... Le bruissement des feuilles... L'odeur de la terre bien alimentée... La beauté des résidences faites de bois et cohabitant avec la flore... Je suis fière d'être née au cœur de la nature où les bêtes et les elfes vivent en paix ensemble...  C'est ici que je suis née il y a maintenant 1500 ans. Mon père, Amath, faisait partit des gardes du cœur de la Lorien et ma mère, Lys, était une riche marchande de tissus de riche qualité. Je naquit au sein d'une famille de haut rang. J'étais une petite fille pleine de vie, toujours prête à faire une bêtise au grand désespoir de ma mère. Mon père était peu présent, mais lorsqu'il remarqua mon envie de toujours bouger, il se dit que j'avais bien plus de chance de travailler dans la cavalerie plutôt que de devenir une grande érudite comme le désirait ma mère. En effet, je n'écoutais jamais les histoires que l'on me lisait. Bien au contraire, je ne cessai de remuer pour échapper à ce qui était pour moi une corvée. Un avenir bien plus prometteur m'attendait... J'eus 70 ans lorsque mon père commença à me faire frapper un mannequin avec une épée en bois afin de défouler mon trop-plein d'énergie. Il me fit découvrir les écuries royales ou je fus impressionnée par les bêtes qu'elles contenaient. Ma mère tomba enceinte quelque temps après.




Ma mère mit au monde une petite sœur très fragile appelée Laurelyn. Elle naquit à mes 75 ans. Je m'intéressais beaucoup à elle. Jouant les gardes du corps quand quelqu'un voulait la sortir de son berceau. Mais en voyant que le bébé avait plus d'importance que moi en ces temps, je décidai de sortir plus souvent avec mon épée en bois afin de taper un mannequin. Les gardes qui s'entraînaient sur ceux d'à côté furent amusés en me voyant. Je les comprends... Voir une petite-fille de 75 ans se prendre pour une guerrière contre un mannequin et avec une épée en bois... C'est assez marrant. À  mes 100 ans, mon père me donna un couteau long avec lequel je m'entraînais. Un des gardes, appelé Ulfric, qui m'avait vu grandir proposa même de devenir mon mentor le temps que sa jambe soit guérie dû à une blessure de guerre. J'étais fière, croyez-le ou non ! Je me prenais déjà pour une guerrière. « Sais-tu, Nyméria, que si tu voyage dans la terre des Hommes, tu devras affronter bon nombres de jugements venant de cette races. Mais tu devras aussi affronter la mort, la douleur et les remords... » Je me souviens lui avoir répondu que je me fichais des autres et que je voulais être une guerrière peu importe le prix à payer. Laurelyn avait 25 ans et elle était destinée à devenir comme ma mère, elle aimait déjà es tissus et les livres.




Plus je grandissais, plus je remarquais les ténèbres sur Arda et plus cela m'encourageait à apprendre à me battre. J'avais 200 ans et Laurelyn en avait 125, alors que je passais la plupart de mon temps à apprendre le maniement des armes, la guérison, l'alchimie et l'équitation, Laurelyn s'occupait des tâches domestiques avec ma mère. Mon père m'encourageait, mais ma sœur ne cessait de me traiter de fille « immature » car je préférais apprendre à me battre plutôt que de faire de la couture et lire des ouvrages. Ulfric me donna deux dagues pour m'entraîner bien que je veuille surtout une épée. Mais je n'avais pas assez de force dans les bras pour les manier. « Tu es jamais avec nous ! Moi je veux ma soeur, pas une ombre ! ». Me disait souvent Laurelyn. J'étais triste pour elle, mais je devais me battre. Me battre pour les peuples libres et pour Galadriel.




A mes 400 ans, aux 325 ans de Laurelyn, Je commençais à devenir une jeune femme. Un nouveau mentor se présenta à moi. La plupart des filles devenaient femme de la cour, musiciennes, marchandes, guérisseuses ou forgerons. Mais moi, j'étais différente. L'entraînement fut énormément difficile, mon nouveau mentor était exigeant et dur. Mais je n'abandonnai pas. Toujours les critiques de ma sœur, je continuais. Mon père voulut me faire une surprise. Il m'emmena pour la première fois en voyage. Avide de beauté, j'imprimais chaque paysage dans ma tête.  On voyagea jusqu'à Mirkwood. Une cité si belle que j'en eus les larmes aux yeux. Mon père avait beaucoup voyagé et connaissait beaucoup de monde. Des elfes, des hommes et même un nain ! Un menuisier de Mirkwood me fit un bel arc à la demande de son ami Amath. Je fus heureuse de ces présents, mais ce n'était pas tout ! Après quelques jours passés à Vertbois, on reprit le voyage jusqu'à la cité d'Imladris, où mon père connaissait un très bon forgeron. Il me forgea une longue épée et deux dagues elfiques. J'étais heureuse...




Entre mes 600 ans et mes 1000 ans, je me mis à voyager afin d'apprendre le combat, l'équitation et la vie par moi-même. Je vis de mes propres yeux le Mal. Des créatures immondes, des hommes malhonnêtes... Je pus découvrir que ma race n'était pas très appréciée par tout le monde. Cela me donna un goût amère. Le monde n'était pas si beau que je ne le pensais. Je trouvais les autres races égoïstes, froids et débordant de haine. Mon premier voyage changea mon comportement quand je compris que tout s'achetait... J'appris à me débrouiller seule. Je fit mon premier meurtre pendant ce voyage, car je fut attaquée en pleine nuit pour me faire voler, un Homme évidemment. J'eus également à combattre des orcs. Quand je rentra, mon entourage remarqua mon changement de comportement...




Ma famille ne cessait de me questionner sur ce que mon voyage m'avait apporté. J'aurais voulut leur répondre : « la réalité ». Mais je ne voulais pas avouer mes faiblesses, même à ma famille. Le monde des Hommes était cruel, les gens n'avaient pas confiance en eux. J'avais reçu une claque énorme dans la figure. Mais j'avais plus que pitié d'eux, mais heureusement j'étais de bonne volonté. Je m'entendais avec bon nombre de mes semblables que ce soit à Mirkwood ou à Imladris. Mais il n'y avait pas de vol ou de meurtres, pourquoi ailleurs c'était aussi... sale ? Je revînt de ce périple bien plus mature mais aussi un peu triste. Je me mis à m’entraîner encore plus fort. Je restais silencieuse, souvent seule à admirer le paysage si réconfortant de la Nimrodel. Qu'allais-je faire ? Où se trouvait mon avenir là dedans ? Laurelyn était devenue plus gentille, plus douce avec tout le monde. Je voulais continuer de me battre pour servir mon peuple. Mais cela faisait si mal de tuer un homme, j'avais beaucoup de remords. Je devais me persuader de continuer. Après tout, j'étais devenue excellente dans le maniement des armes et étrangement dans une discipline peu connue, le fouet.




Les ténèbres avaient obscurcit le jugements de la race des Hommes, un dragon s'était installé à Erebor... Le monde devenait fou. Je voulais protéger le peu que j'avais. Je fis appel à un capitaine de la garde de la Lothlorien afin d'être encore mieux entraînée. Cet homme était horrible, il me rabaissait dès que j'échouai dans un domaine que je ne connaissait que très peu. Mon caractère était devenu plus fort, voir flamboyant. Le mentor n'hésitait pas à m'épuiser pour que je comprenne certains points. Mais je voulais entrer dans la garde, et pas n'importe laquelle... La Cavalerie. et j'y entra. Je devînt un soldat. Enfin, je pouvais me battre pour mon peuple.

Avec mon expérience, je fus gradée capitaine de la cavalerie très respectée de des collègues.  Quand je ne suis pas assignée à la Lorien, je voyage avec plaisir dans les régions que je connais ou bien je reste avec ma famille pour veiller sur ma mère. Je m'occupe également des chevaux de la royauté. Je me suis réconciliée avec Laurelyn et je l'encourage dans la voie qu'elle a choisie comme elle le fait aujourd'hui avec moi. Je fais ce que je peux pour apporter mon aide et être avec ma famille.