Cela faisait plusieurs jours que Glorfindel voyageait avec son fidèle compagnon Asfaloth.En effet, entendant les ravages qu'avait créé le dragon et les divers choses se tramant en terre du milieu, l'elfe avait décidé que sa retraite n'avait que trop durer. Emportant Sa grande cape noire à capuche, il décida de partir pour les Havres Imladris. Ne voulant pas passer par les mines de la moria ou le col de Caradhras, ce qui l'aurait obligé d'abandonner son cheval, il partit vers l'isengard, pour atteindre le gué de l'Isen. Son déguisement fonctionna, car il ne fut ni arrêté par les orcs traversant la région, ni par les hommes du pays de Dun. Il traversa l'Eregion, longeant les montagnes pour enfin arriver au défilé de Fondcombe. Il entra dedans sous l'apparence d'un cavalier noir sur cheval blanc. Il fut évidemment arrêté aprés quelques centaines de mètre par 4 archers. Depuis la perte de l'anneau par Elrond, chacun en ces lieux était devenu plus prudent, sur leurs gardes.
"Qui êtes vous et que venez vous faire aux havres Imladris?"
Glorfindel les regarda tour à tour, il avait certes entendu une brindille casser, mais le reste de l'équipe fut silencieuse à souhait, il ne pouvait même pas savoir si quels qu’autres elfes restaient derrière, embusqué. Tenant à sa vie, il dévoila son visage. Celui-ci était fin, beau et dans son regard, les sentinelles pouvaient y voir briller la lumière d'Aman. Ses longs cheveux blonds tombant jusque sous ses omoplates finirent par mettre la puce à l'oreille des elfes. Ceux ci se courbèrent en signe de respect:
"Seigneur Glorfindel, nous ne vous attendions pas, bienvenue à Fondcombe"
Glorfindel les salua à leur tour et passa son chemin. N'aimant pas être reconnu de tous, il remit sa capuche et continua son voyage. Les arbres y étaient dorés et orangés, l'elfe trottait au bord d'un ravin dans le fond duquel coulait un torrent. Il tourna et vit enfin apparaitre, au loin, les arcs et les gracieuses courbures des bâtiments de Fondcombe, il était enfin revenu chez lui. En ce jour, régnait une forte activité au sein de la ville, Glorfindel entra dans la masse, surplombant les autres habitants grâce à son cheval.
Cela fessait quelque mois que ma mère avait disparu et le chagrin que je ressentais au fond de mon cœur étaient devenue insupportable.
Les nuits étaient toutes pareilles, elles étaient peuplées de cauchemars. Il m'arrivait de pensée à cet elfe que j'aimais en silence et que je n'avais pas encore osé avouer mes sentiments. Alors que j'avais promis à ma mère de tout faire pour être heureuse, mais je ne voulais pas briser son départ dans l'Au-delà. Du coup, je lui avais promis avant qu'elle ferme les yeux que je ferais mon possible pour être heureuse. Et puis, je savais que quel que soit l'endroit où elle se rendra, elle sera enfin heureuse. Sa souffrance disparaîtra à jamais. Je me mettais à l'imaginer comme dans les souvenirs que j'avais construits suite aux histoires que Midona qui m'avait contée. J'en garde des traces dans ma mémoire qui me réchauffe le cœur.
Pourtant, le matin quand je me lève, la couche de ma mère est déserter. Elle a disparu en laissant un grand vide dans mon cœur. Cette sensation est si puissante que j'en ai des difficultés à la contrôler. Trop de souvenirs m'envahissent. J'aimerais aller le trouver et lui dire que j'ai mal. Mais, je n'ose pas. Comment avouer à celui que vous aimer discrètement que votre cœur pleure, parce que votre mère n'est plus là. Je ne veux pas détruite la joie qu'il a dans son cœur et qu'elle soit remplacer par cette noirceur. Non, je ne désire que son bonheur.
J'éprouve le sentiment de devoir partir, loin d'ici. Loin de cette ville. Je dois m'aérer l'esprit. Changer d'air. Hier, j'ai entendu des marchants discuter entre eux. Ils parlaient d'aller vendre certains de leurs objets à Fondcombe. Ce n'est pas une mauvaise idée. J'ai discuté avec eux et avec leur accord, j'ai décidé de les rejoindre et de partir. Disons que je prendrais juste la route avec ses hommes pour ne pas faire le chemin seul. Avant de partir, je me fais la promesse de revenir. J'essaye toujours de tenir mes promesses. Celle que j'ai faite à ma mère, je la teindrais même s'il me faudra du temps pour qu'elle se réalise. C'est le cœur lourd que je laisse un mot à ma sœur au cas où elle revendrait à la maison. J'aimerais passer chez lui et laisser un mot, afin de dire que je reviendrais. Mais, comment le prendra-t-il ? Pour le moment, il n'est pas là. Je souris en lui écrivant tout en me disant qu'il l'aura surement à son retour. Bien entendu, je ne lui dirais pas ce que je ressens, je lui dirais simplement que j'ai besoin de trouver un moyen de gérer mon pouvoir et qu'ici, je n'y arrive pas. Ce n'est pas un mensonge, c'est en partie la vérité. Je ne lui parlerais pas non plus de cette douleur qui m'habite. C'est peut-être mieux ainsi.
Les marchants sont là, ils préparent leur affaire. De mon côté a pars mon arc, ma cape et un petit sac, je n'ai pas grand chose à emporter avec moi. Tout est prêt. Nous prenons enfin la route. L'un d'entre eux à un cheval. C'est ainsi qu'à tour de rôle, nous montons sur le dos de celui-ci. Nous nous évitons trop de fatigues ainsi. La route est longue jusque Fondcombe. Nous passons plusieurs nuits à la belle étoile. Nous devons économiser nos forces, si nous voulons arriver au petit matin.
Après plusieurs jours de marche et quelques nuits de repos, nous voilà enfin arrivés.
Fondcombe est magnifique. J'ai l'impression d'être dans un rêve. C'est vrai, c'est une jolie ville, mais elle n'est pas aussi belle que celle de ma naissance. En tout cas à mes yeux.
Nous sommes arrivées juste à temps pour déposer nos marchandises sur les échoppes. Les quelques jours de repos pris avant d'arrivé ici. Mon permis de ramasser des fruits. J'ai gardé les plus frais pour vendre et les autres, nous les avons mangés pour ne pas mourir de faim en route.
Je mettais installer pour vendre mes fruits un peu à l'écart des autres. Je ne voulais pas trop attirer l'attention, c'est avec discrétion que j'observais les vas et viens des gens se baladent d'échoppe à échoppe. Je me concentrais sur mes fruits. Les sentiments que je ressentais m'envahissaient l'esprit en longueur de journée. Je pensais que venir dans une autre ville, m'aiderais avec mon pouvoir. Non, ce n'était pas le cas. Avoir le pouvoir d'Empathie n'est pas toujours agréable, surtout quand on apprend seulement à vivre avec. Je n'en pouvais plus, les émotions, venaient de tous les côtés.
Je ne savais pas encore les séparer les unes des autres, j'avais beau suivre le conseil que ma mère m'avait donné et essayez de me concentrer que sur une seule personne, mais voilà laquelle ? Et pour tout dire, je n'étais par certaine que cela fonctionnerais ? Sans doute, la fatigue de la marche, mes émotions mélanger aux leurs. Je n'en savais rien.
N'en pouvant plus, tout ça était devenu ingérable, je ne pouvais pas retourner chez moi. Enfin, pas toute suite en tout cas. Tout d'abord, la route était trop longue pour que je me permette de la faire toute seule et puis, je n'étais pas venue ici pour repartir immédiatement. Je ne savais pas vraiment ce que je devais faire pour contrôler tous ses sentiments. La seule chose qui me vient à l'esprit à ce moment précis était que je voulais que cela cesse. Je mis mes mains sur mes oreilles, espérant que cela stoppe toutes ses émotions. Mais, je savais au fond de moi que cela ne fonctionna pas. Parce que ce n'était pas entendre que je faisais. Non, c'était ressentir les émotions. Ce qui n'est pas pareil. Qu'est-ce que je devais faire ? J'étais loin de chez moi, dans une ville que je ne connaissais pas. Sans même un abri pour y passer la nuit.
Nimuë était revenue depuis plus d’une semaine déjà à Foncombe. Au vu de ce qu’il s’était passé pour le Seigneur des lieux, sa place était avec les siens et nul part ailleurs. Malheureusement, son stock de végétaux qu’elle utilisait pour ses remèdes allait manquer. La jeune elfe n’avait donc pas le choix et devait aller aux abords de la cité afin de trouver ce dont elle avait besoin. Prenant sa cape de voyage en velours bleu et s’en alla afin de sortir de la ville. Cette dernière semblait animée en jour, puisque beaucoup d’elfes se trouvaient dans les rues à vaquer à leurs occupations, papotant joyeusement bien que le retour de leur Seigneur blessé et dépossédé de son anneau ne semblait les inquiéter. Certains l’aperçurent, vinrent lui faire un baisemain tandis que cette dernière les remerciait d’un sourire éclatant tout en poursuivant sa route. Certains se proposèrent même pour l’accompagner, ce qu’elle déclina gentiment d’un mouvement de main afin de leur signifier que ce ne serait pas tellement nécessaire.
En effet, Nimuë était assez grande pour pouvoir aller chercher ce dont elle avait besoin, aussi elle ne voyait pas tellement l’utilité d’être accompagnée même si de la compagnie ne lui ferait pas de mal, en réalité. Se frayant un chemin parmi les personnes présentes, la jeune femme remarqua qu’un cavalier allait dans le sens opposé au sien, dominant de sa monture les elfes qui se trouvait autour de lui. La personne était encapuchonnée dans une cape ressemblant à celle que portait la demoiselle, qui se demanda qui cela pouvait être. C’est vrai qu’à Fondcombe, croiser des voyageurs étaient tout de même courant, néanmoins pas ceux qui étaient emmitouflé de la sorte. Si la Dame ne savait pas qui cela pouvait être, celle-ci allait faire en sorte de connaître l’identité de ce dernier.
« - Joli cheval, que vous possédez-là ! Fit-elle d’un air neutre en regardant le cheval de l’intéressé. Vous devez vous en occuper avec soins, n’est-ce pas ?»
Entrée en matière en somme. Nimuë espérait que l’inconnu allait faire une halte pour parler avec elle. D’ailleurs, pour le forcer à s’arrêter parmi les habitants de Foncombe, la Dame se permit même de s’emparer avec douceur de la tête du cheval afin de le caresser.
« - Oh, oui c’est le cas ! dit-elle en couvrant l’animal d’un air doux. Je me nomme Nimuë, Dame de Foncombe. Et vous ? On n’a l’habitude des voyageurs, mais aucun ne s’est encore présenté de la sorte. »
Elle fit un mouvement de tête pour indiquer la capuche qui recouvrait le visage de l’inconnu. Certes des étrangers portaient souvent des capes eux aussi, mais aucuns ne mettait sa capuche lorsqu’ils traversaient la cité. En posant des questions, la jouvencelle espérait que l’autre serait consentant à vouloir lui répondre et ainsi entamer une discussion. Tant pis pour ses ingrédients de soins, ils attendront. L’inconnu avait réussi à l’intéresser quelque peu, autant donc essayer de le garder ici, du moins durant un petit moment. Alors que son regard était posé devant elle, la donzelle aperçu une personne à part.
«- Hmm... fit Nimuë en regardant fixement un point derrière l'inconnu et son cheval. Il semblerait que quelqu'un ne soit pas bien. Pourriez-vous venir avec moi ? J'en ai seulement pour quelques secondes. »
Inquiète, l'elfe s'était écartée de l'animal pour s'approcher de la personne seule dans son coin. Son sac de médecine sur son épaule, Nimuë s'accroupit pour se mettre à s ahauteur.Cette dernière ne semblait pas être bien, cela n'était pas quelque chose de difficilement notable puisque la jeune elfe avait les mains sur les oreilles, comme si quelque chose la tourmentait et qu'elle n'avait pas...
« - Bonjour. dit Nimuë en regardant l'autre d'un air doucereux. Vous n'avez pas l'air d'aller bien... Je suis Nimuë et suis guérisseuse. Puis-je faire quelque chose pour toi ? »
La Dame regarda l'autre, ses prunelles d'un bleu profond posé sur l'autre d'un air calme et empreint de douceur. Nimuë adopta cette expression de grande douceur justement afin de ne pas effrayer cette jeune elfe qui semblait perdue. Au vu de son état, il fallait dans un premier temps la rassurer, puis peut-être que cette dernière pourrait lui répondre une fois qu'elle serait mise en confiance.
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Ven 22 Aoû - 18:03
Mon histoire
citation au choix
Alors qu'il se baladait tranquillement au milieu du marché en direction de sa demeure, qui, devait être légèrement poussiéreuse depuis la dernière fois. Soudain, une dame vint se placer devant Asfaloth. S'adressant à la personne qui le montait cette dernière dit:
« - Joli cheval, que vous possédez-là ! Vous devez vous en occuper avec soins, n’est-ce pas ?»
Évidemment qu'il s'en occupait avec soin, surtout d'un cheval tel que celui-là, connu pour être un des plus rapide de terre du milieu voir le plus rapide si l'on excluait Grispoil. C'était étrange pour une elfe d'ainsi accoster quelqu'un dans la rue, sans même le connaitre. Alors qu'Asfaloth allait la contourner, elle attrapa la bride de celui-ci et continua:
« - Oh, oui c’est le cas ! Je me nomme Nimuë, Dame de Fondcombe. Et vous ? On n’a l’habitude des voyageurs, mais aucun ne s’est encore présenté de la sorte. »
Glorfindel sourit sous sa capuche, cette demoiselle n'avait décidément pas la langue en poche, il commençait à se sentir obligé de répondre lorsque celle-ci se détourna le regard pour observer quelque chose derrière son interlocuteur.
«- Hmm... f. Il semblerait que quelqu'un ne soit pas bien. Pourriez-vous venir avec moi ? J'en ai seulement pour quelques secondes. »
Il regarda dans la même direction et vit une jeune elfe, les cheveux châtain, légèrement ondulé, se tenir la tête derrière son échoppe. Celle-ci étant légèrement à l'écart des autres, personne ne l'avait remarqué, personne mis à part Nimüe et le cavalier. C'était étrange, bien que le bruit ne semblait pas étourdissant, la marchande de fruit avait l'air de souffrir d'un maux de tête. Glorfindel suivit Nimuë qui c'était désormais accroupie devant la jeune elfe, il descendit de son cheval et s'approcha de la scène. Nimuë dit:
« - Bonjour. . Vous n'avez pas l'air d'aller bien... Je suis Nimuë et suis guérisseuse. Puis-je faire quelque chose pour toi ? »
Glorfindel, trouvant que l'heure n'était plus à la discrétion retira sa capuche. Il dévoila ainsi ses cheveux blonds dorés, si rare pour un elfe Noldo. Il se mit à la même auteur que Nimuë, posa une main sur l'épaule de l'elfe en détresse, se voulant réconfortant et dit d'une vois douce:
"Pour ma part, je me nomme Glorfindel, si je peux vous être d'un quelconque secoure, j'ai moi aussi quelques dons en guérison."
Il tourna ensuite son regard vers l'elfe guérisseuse et dit:
"Désormais nous sommes quitte, enfin pas encore tout à fait, vous m'avez dit être Nimuë, dame de Fondcombe, je vous répond donc: Je suis Glorfindel, seigneur elfe de la maison de la fleur d'or, capitaine de Gondolin."
Les présentations faites, il attendit la réaction de la marchande, car certes il aurait pu entrer dans sa tête en utilisant son pouvoir de télépathe afin de comprendre le problème, mais cela aurait voulut dire casser l'intimité de la personne, ce qu'il voulait à tout prix éviter.
J'étais bien trop concentrer sur toutes ses émotions qui m'envahissaient l'esprit de tous les côtés que je n'avais pas fait attention que sans le vouloir, j'avais fini par attirer l'attention de quelqu'un. Toujours les mains sur mes oreilles, essayant tant bien que mal à essayer de me concentrer sur quelque chose. Je sentis une présence prés de moi
« - Bonjour. . Vous n'avez pas l'air d'aller bien... Je suis Nimuë et suis guérisseuse. Puis-je faire quelque chose pour toi ? »
La voie était celle d'une femme et très rassurantes, j'avais compris entre deux émotions qu'elle était guérisseuse. Pourtant, hélas, je savais qu'elle ne pouvait pas guérir cette douleur. Parce qu'elle n'était pas causée par une blessure. Non, ce mal de tête en quelque sorte était le résultat de mon pouvoir que je n'arrivais pas encore à contrôler parfaitement.
Quelque seconde plus tard se fut une main qui se déposa sur mes épaules. Ce contact avait fait disparaitre d'un seul coup tout ce qui envahissait ma tête. C'était étrange qu'un simple geste et toutes les émotions, c'étaient évaporer d'un seul coup. Je ne comprenais pas trop ce qui venait de se passer. Mais, ce qui était certain. C'était qu'au moins je ne souffrais plus. En tout cas pour le moment.
"Pour ma part, je me nomme Glorfindel, si je peux vous être d'un quelconque secoure, j'ai moi aussi quelques dons en guérison."
J'ouvris enfin les yeux, baissant les mains. Je levai la tête vers les deux inconnus qui s'inquiétait pour moi. Un sourire sur les lèvres. J'écoutais leur conversation sans les interrompre. J'aurais pu répondre, mais j'avais toujours appris de ne pas couper en pleins discutions :
"Désormais nous sommes quitte, enfin pas encore tout à fait, vous m'avez dit être Nimuë, dame de Fondcombe, je vous répond donc: Je suis Glorfindel, seigneur elfe de la maison de la fleur d'or, capitaine de Gondolin."
Pendant, qu'ils parlaient. Je pouvais largement les observer. C'était d'ailleurs ce que je savais faire de mieux. En me concentrant un peu sur ce qu'ils se disaient, j'avais pu comprendre qu'ils étaient tous les deux des nobles. Je souris doucement. J'étais aussi un peu gêner de m'avoir fait remarquer de la sorte. Comprenez que je ne suis qu'une paysanne face à eux. À leur grandeur. Moi, qui suis déjà plus petite que la plupart des autres elfes, du coup face à ses deux nobles, je me sens encore plus petite.
La jeune femme avait des cheveux noirs, rien que par sa tenue, on pouvait remarquer qu'elle appartenait à la noblesse. J'avais toujours trouvé leur robe magnifique. Moi, je me contentais soit d'une simple robe, ressemblant plus à un sac que nous avait rassembler pour en faire une robe. Bien que de temps en temps, ma mère nous confectionner d'autre robe un peu plus belle. Pour l'heure actuel, je portais ma tenue préférer. Une chemise beige, sur laquelle se trouvait un bustier brun accompagner d'un pantalon de la même couleur. Rajouter, à me tenue une cape. Je portais cela tout d'abord, parce qu'elle était confortable et ensuite, elle était assez légère et facilitait mes mouvements.
L'homme, quant à lui, me surprenait un peu. Disons que c'était rare de voir un elfe avec des cheveux couleur de l'or.
J'attendis poliment qu'ils eurent fini pour répondre à mon tour.
" Vous êtes tous les deux vraiment gentils, mais j'ai peur que vous ne puissiez rien faire pour m'aider. "
Je ne voulais pas paraitre impolie envers mes sauveurs. Mais, que pouvais-je faire d'autre. À part leur dire tout simplement la vérité. C'était vrai d'une certaine façon, ils ne pouvaient pas m'aider à moins de posséder le même pouvoir que moi ou être un télépathe. C'était vrai d'une certaine façon, ils ne pouvaient pas m'aider à moins de posséder le même pouvoir que moi ou être un télépathe. Elle m'avait dit que pour m'aider à contrôler mon pouvoir, je devais faire appel à une personne possédant le même don et qu'elle pouvait m'aider à le contrôler. Je me souviens alors, avoir lui avoir répondu que je ne conduisais aucun elfe possèdent ce pouvoir. C'était donc peine perdu. Elle m'avait sourie et avait rajouté." Détrompe-toi, ce n'est pas perdu. Si tu ne trouves pas de personne avec le même don. Tu peux alors faire appel à un télépathe. ". Je ne sais plus ce que je lui avais répondu, mais tout ce que je me souviens, c'est le temps que nous avions passé ensemble.
Je réfléchissais un petit instant, je devais leur expliquer. Mais, voyez-vous, parler n'est pas mon point fort. J'aime la discrétion et surtout observer. Ce qui est de me confier ou engager une conversation, je ne suis pas doué dans ce domaine. Pourtant, prenant mon courage, je rajoutai par politesse.
" Veuillez m'excusez. Je ne voudrais pas paraitre impolie à votre égard. Vous êtes tous les deux si gentils. Ce que je veux dire pars-là. C'est ... que...que... Je ne sais pas trop comment vous expliquer..."
C'était vraiment mal parti. Je n'arrivais pas à trouver les mots exacts pour expliquer mon problème. Je devais calmer l'affolement de mon cœur. Une fois fait. Je baissai les yeux vers le sol. Puis, doucement relevant la tête, je repris la conversation. En espérant que j'arrive à leur explique correctement :
" Je suis Emphatique, je ressens les sentiments des autres. Mais, le problème est que je n'arrive pas.... pas à con... contrôler mon pouvoir. Alors, se sont toutes les émotions que je ressens à la fois et la seule personne qui pouvait m'aider n'est plus là."Je terminai ma phrase avec des larmes aux yeux. Le souvenir de ma mère était encore frais dans mon esprit. Comme elle me manquait.
Maintenant, j'espérais seulement qu'ils m'avaient comprise. J'étais confuse par tout cela que j'avais complétement oublié de me présenter à mon tour. Vu, la situation, il fallait juste souhaiter qu'ils ne me portent pas rigueur et puis, je pouvais certainement encore rattraper ma gaffe. Quelque chose d'autre m'instiguait à vrai dire, c'était que je ne comprenais pas pourquoi quand l'elfe aux cheveux d'or avait déposer sa main sur mon épaule tous les sentiments qui m'avais envahis avait disparut comme par magie. C'était tout simplement dans un sens impossible et pourtant c'était bien ce qui c'était passée. C'était un mystère que j'aimerais bien comprendre.
La jeune elfe à part semblait tellement souffrir que la Dame décida d’aller la voir. Cette dernière le fit donc savoir à l’inconnu et ce dernier choisis de lui emboîter le pas. Une fois à la hauteur de la « malade », Nimuë se présenta à elle pour lui indiquer ensuite qu’elle était guérisseuse et demander si elle pouvait faire quelque chose pour l’aider à aller mieux. L’homme, quant à lui, s’était agenouillé également comme la jeune elfe de Fondcombe, mettant cependant sa main sur l’épaule de l’elfe histoire de tenter de l’apaiser. Curieusement, les paroles de la demoiselle ne semblèrent pas avoir eu de l’effet contrairement au geste qui avait été exécuté. En effet, s’être fait touché l’épaule de la sorte avait visiblement détendu l’inconnue qui ne semblait plus souffrir autant qu’elle ne le faisait quelques instants auparavant. Nimuë en prit conscience, avant que l’homme se tourne vers elle pour se présenter à son tour sous le nom de Glorfindel, Seigneur de la Maison des fleurs d’or et capitaine de l’armée de Gondolin. L’elfe guérisseuse ouvrit alors des yeux ronds, tandis que ses pupilles bleuté venaient de se poser sur le guerrier. Le nom de cet homme lui disait vaguement quelque chose, Nimuë était quasiment sûre d’en avoir déjà entendu parler une fois, dans un lointain passé. Car oui, avec plus de six-milles années d’existence, la donzelle avait appris beaucoup de choses et le nom de Glorfindel ne lui était donc pas inconnu, loin de là même.
« - Vous… murmura-t-elle en dardant l’autre elfe de ses prunelles abyssale. C’est…C’est impossible ! Vous devriez être mort ! »
D’aussi loin qu’elle s’en souvenait, le Guerrier maître de la Maison des Fleurs d’Or perdit la vie lors d’une guerre. Cela était presque impensable que ce dernier ait pu survivre… Sauf si évidement ce dernier avait une particularité qui lui avait permis de revenir parmi les vivants. La jeune Dame venait de manquer de tact, néanmoins la surprise fut tellement grande que celle-ci en oublia les bonnes manières. Cela étant, elle savait que l’autre ne manquerait pas à lui expliquer par quel genre de miracle il ait pu revenir avec eux. Pour l’heure, il y avait quelqu’un qui avait besoin d’aide et il fallait avant toutes choses s’en occuper avant de se lancer dans de grandes tirades qui expliqueraient le pourquoi du comment de la réincarnation du Guerrier de Gondolin. Bref, la jeune elfe semblait s’être calmée, remerciant les deux autres pour leur gentillesse. Si Nimuë sourit à ces mots, ses lèvres reprirent bien vite leur état de neutralité. En effet, l’autre venait de dire que malheureusement les deux elfes ne pourraient l’aider.
Ce fut assez étonnant, parce que cette dernière semblait souffrir d’un mal incurable. Certes ils existaient des malades pour lesquelles on ne pouvait pas faire grand-chose, néanmoins depuis qu’elle était dans les Terres du Milieu, la guérisseuse n’avait jamais été impuissante lorsqu’il s’agissait de soigner des malades. Cela étant, elle te tarda par a expliquer ce qui la rongeait, hésitant toutefois à se lancer. Finalement, elle y parvint au bout d’un petit moment, expliquant à ses aînés qu’elle était une emphatique, c’est-à-dire un être capable de ressentir les émotions des gens qui l’entouraient. Ce pouvoir était plutôt rare même chez un elfe, ce qui surprit une nouvelle fois Nimuë. L’elfe continua ses explications, disant qu’en réalité, cette dernière ne contrôlait pas encore son pouvoir et c’était la raison pour laquelle la jouvencelle ne se sentait pas bien.
C’est clair qu’en étant enseveli sous les sentiments et émotions des autres, cela était compliqué pour celle-ci de rester stoïque face à tout cela. Cependant, il était évident qu’il fallait qu’on l’aide et la Guérisseuse réfléchit quant à ce qu’il fallait faire pour que l’autre puisse se sentir mieux et ainsi contrôler ses pouvoirs. Un sourire éclaira néanmoins le visage de la Dame qui prit doucement la main de l’autre afin de lui montrer qu’elle se trompait en disant que ni Glorfindel, ni elle ne pouvait l’aider. Nimuë savait également ce qui pouvait apaiser ses pouvoirs. Elle avait tellement appris durant tous ces millénaires qu’aucun problème qui lui était donné n’obtenait pas de réponses. La guérisseuse savait donc que pour calmer les pouvoirs d’une emphatique, la présence d’un télépathe était essentielle. Aussi, elle n’avait pas hésité à s’emparer de la main de la jeune elfe afin de tenter de l’apaiser.
« - Ne vous inquiétez pas. Dit Nimuë en souriant d'un air confiant. Il se trouve que je peux quand même vous aider en trouvant un télépathe, n’est-ce pas ? Il s’avère que vous vous tenez devant deux êtres capables de lire dans les pensées des gens. »
Elle avait inclus Glorfindel, puisque ce dernier l’était également. En repensant à ce qui pouvait calmer les emphatique, le moment où le guerrier avait posé sa main sur l’épaule de la gamine et l’avait apaisée instantanément lui était également revenu en mémoire. Cependant, même si elle savait plus ou moins qu’ils étaient capables d’aider l’autre elfe, il n’empêche que la Dame n’avait encore jamais essayer de genre de pratique. De ces deux spécialités, la guérison avait toujours été plus puissante que sa faculté à lire dans les pensées des autres, même si elle utilisait ce don de temps à autres… En tout cas, elle posa son regard profond sur l’elfe, histoire qu’elle comprenne qu’on pouvait l’aider.
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Sam 23 Aoû - 21:12
Mon histoire
citation au choix
Lui, mort? Bien sûr que non, il était bien vivant et prêt à reprendre du service afin d'aider les peuples libres de terre du milieu. Mandos ne l'avait pas renvoyer de ses cavernes pour rien, il avait une mission et c'était bien trop attardé à Fangorne. Car, même si la compagnie des arbres et des Ents était plaisante, un dieu n'attend pas. Mais Nimuë, Nimuë dame de Fondcombe, il connaissait Arwen, mais pas cette dernière. enfin, cela faisant certes longtemps qu'il n'était plus revenu en ce lieu, beaucoup de choses avaient du changer. Nostalgique, il se rappela du jour ou Elrond lui proposa la régence de ces lieux, qu'il avait refusé, épris de liberté ne voulant pas de tâche aussi lourde à porter, car il en avait déjà assez, ou du moins assez eu par le passé. Glorfindel remarqua tout de même le regard étonné que lui adressa Nimuë, certes il était ressuscité, mais il n'était pas encore n état cadavérique malgré son age avancé.
Sur ce, il retourna son attention vers la jeune elfe assise qui semblait, par le contacte de sa main, s'être calmée et sa douleur s'être arrêtée. Étrange, pourtant Glorfindel c'était bien gardé d'utiliser quelques pouvoirs de guérison ou de télépathie, que c'était il passé? De plus, cette dernière leur disant que son mal ne pouvait être guéri par l'un d'eux surpris encore plus l'elfe.
Surprenant, mais intéressant, ne laissant pas le temps à celui-ci de répondre, elle continua en leur expliquant qu'elle était une empathique, et qu'elle ne contrôlait pas encore ce pouvoir. La jeunesse pouvait se lire dans les traits de visage de l'elfe marchande de fruit, cela se comprenait donc assez bien qu'elle ne contrôlait pas son pouvoir, surtout si elle n'avait jamais eu de précepteur. Nimuë voulut la rassurer en lui expliquant qu'elle était en plus de guérisseuse, télépathe. Coïncidence, car Glorfindel l'était également, trouvant cela amusant il eut un petit rictus, celui-ci s’effaça quand il se rendit compte qu'il avait été inclut dans les personnes pouvant user de télépathie. Cette elfe en connaissait bien plus sur lui que ce qu'il ne croyait. Bah, il ne c'était jamais intéressé aux livres d'histoire le citant. Premièrement parce qu’il avait lui même vécu les évènements relatés et deuxièmement, parce qu'il était de nature magnanime et qu'il ne se vantait jamais de quoi que ce soit.
Glorfindel se rendit compte qu'ils étaient toujours accroupis, aidant l'elfe châtain à se relever, il fit de même avec Nimuë à l'aide de son autre bras. Il lui dit en lui souriant:
"Toujours vivant, et aucune envie de mourir une deuxième fois, mais je remarque une fois de plus que vous avez un avantage sur moi, vous connaissez mon histoire et je ne connais pas la votre."
Il se retourna ensuite vers la jeune elfe et dit:
"Peut on connaitre votre nom jeune elfe, et avez vous un endroit ou l'on pourrait vous raccompagner, car il me semble que ce marché n'est pas un endroit très adéquat pour se remettre de tels émotions."
Je ne pouvais pas expliquer pour quelle raison toutes ses émotions avaient disparu au simple contact de la main de Glorfindel sur mon épaule. C'était tout simplement incompréhensible et pourtant bien réel. Peut-être que ce simple contact, m'avait fait penser à ma mère. La chaleur d'une main qui réconforte. À vrai dire, je n'arrivais toujours pas à comprendre ce qui avait bien pu se passer.
Je n'avais pas l'habitude qu'on me remarque, disons que je n'avais jamais aimé attirer l'attention, je préférais la discrétion. Rester dans mon coin à observer ce qui se passait autour de moi.
J'avais réussi à expliquer mon problème sans en dire trop. C'est vrai que parler n'était pas ce que je savais faire de mieux. Un jeune elfe comme moi, n'attire pas l'attention. Non, elle reste dans son coin et s'écarte quand la noblesse entre en scène. Parce que se faire remarquer est en quelque sorte fait que pour ceux qui en veulent vraiment la peine. Pas, un petit elfe vendeur de fruits sans grand intérêt. Ma vision des choses est bien différente de certains elfes. C'est peut-être parce que d'une certaine façon, je suis un enfant dans le corps d'une femme. C'est ce que me disait ma mère. Elle me manque tellement. J'aimerais qu'elle soit encore là ; mais ce n'est pas juste de pensée de cette façon. Non, ma mère a eu son histoire, elle était si courageuse, en décide de rester prés de ces filles au lieu de se rendre dans les terres immortelles, afin de ne plus souffrir. En restant avec nous, elle a fini par mourir de chagrin. Le chagrin de la perte de mon père, de l'homme qu'elle avait aimé. Je m'en voulais un peu de cet égoïsme qui m'arrivait parfois.
C'était si surprenant cette attention, je n'avais vraiment pas l'habitude d'en recevoir. Enfin, si quelquefois tout de même cela était arrivé et le plus souvent, c'était à cause de ma maladresse. C'est peut-être à causse d'elle que je restais en retrait.
Bien entendu quand je parle d'attention, je ne dis pas par là que je n'en avais jamais reçu. Parce que j'en recevais pleins venant de ma mère et de ma sœur.
J'aimais aussi écouter dans mon coin, les gens qui parlaient de mon père, je ne l'avais pas connu, mais pour ceux qui en avaient eu la chance. Il parlait de lui, comme d'un héros. J'entendais qu'il disait de lui qu'il était un courageux guerrier et qu'il est mort en protégeant d'une certaine façon le royaume de Mirkwood. Le nom de Gelmir Surion était quasi sur toutes les lèvres en tout cas à ma connaissance, ceux des paysans. Je ne sais pas si c'était le cas de la noblesse. Je pense que sincèrement, j'aimais rester dans l'ombre de mon père. Les entendre parler de lui était comme-si je le connaissais un peu.
Tout cela remonte à loin, maintenant, je suis dans une autre ville, j'ai enfin eu le courage de m'éloigner. Pourtant, je sais que j'y retournerais un jour parce que mon cœur me le dicte.
Mon fichu don a encore fait des scènes et me voilà en plein milieu d'une ville que je ne connais pas, avec des gens que je ne connais pas. Pour couronner le tout ; j'ai fini par attirer l'attention et pas de n'importe qui. La noblesse.
ls sont vraiment gentils avec moi et cette attention à mon égard et si touchants. Que j'ai envie pour une fois, de laisser faire les choses. J'avais eu du mal à expliquer mon problème, bien qu'ils m'eussent proposé de m'aider, je leur avais dit qu'ils ne pouvaient pas le faire. Quand la femme me prit la main dans la sienne et me dit :
« Ne vous inquiétez pas. Avait-elle dit avec un air confiant. « Il se trouve que je peux quand même vous aider en trouvant un télépathe, n’est-ce pas ? Il s’avère que vous vous tenez devant deux êtres capables de lire dans les pensées des gens. »
Les paroles de Nimuë, m'avaient réconforté. C'était surpris par ce qu'elle venait de me dire. Je dois dire que je ne m'étais pas attendu à me retrouver face à deux télépathes. Peut-être que cela était un signe. Que sais-je ? En fait, je ne savais pas vraiment ce que je devais penser de tout cela. Une chose était certaine, j'étais bien trop fatigué pour me poser tant de questions.
Étrangement, j'avais confiance en ces deux personnes. Savoir, que tous les deux pouvaient m'aider était un soulagement en somme. J'avais aussi était surprise par leur conversation, même si je n'avais rien laissé paraître. J'avais des oreilles pour entendre. C'était surprenant de voir la surprise apparaitre sur le visage de Nimuë quand elle avait dit à Glorfindel qu'elle le croyais mort. On aurait dit qu'elle le connaissait. Ce qui n'était pas le cas de l'homme. Je devrais apprendre à ne pas écouter quand il ne le faut pas. C'est déconcertant, je pense pour les personnes qui m'entourent.
Je me sentais un peu à l'écart, gêné de me retrouver dans une conversation sans le vouloir qui n'était pas la mienne.
Je ne sais vraiment pas combien de temps, ils étaient rester accroupis à mes côtés, mais cela semblait duré longtemps.
Puis, sans que je m'y attende Glorfindel m'aida à me relever et il en fit de même avec Nimuë. Il l'aida de son autre bras tout en lui disant un sourire aux lèvres :
«Toujours vivant, et aucune envie de mourir une deuxième fois, mais je remarque une fois de plus que vous avez un avantage sur moi, vous connaissez mon histoire et je ne connais pas la votre.»
C'est ensuite qu'il se retourna vers moi pour me demander :
«Peut on connaitre votre nom jeune elfe, et avez vous un endroit ou l'on pourrait vous raccompagner, car il me semble que ce marché n'est pas un endroit très adéquat pour se remettre de tels émotions.» Je le regardais ébahi. À vrai dire, je ne m'étais pas préparé à sa demande. Qu'est-ce que je pouvais dire. Je n'étais pas une elfe qui avait l'habitude de recevoir autant de complaisance envers moi. C'était tout nouveau. Pourtant, il fallait bien que je réponde.
«Bien sur, je m'appelle Nessa Surion. Vous pourriez me raccompagner à l'orée d'un bois, je trouverais bien un abri où me reposer.»
C'était tout moi, j'aimais me débrouiller toute seule et puis je n'avais pas d'endroit où aller. C'était normal puisque je venais d'arriver. Ensuite, je n'aurais jamais pu leur dire que la vente de mes fruits, n'avait pas abouti et que je n'avais même pas assez d'argent en poche pour me trouver un endroit adéquat pour passer la nuit. Je me disais qu'ils avaient bien autre chose à faire que de s'occuper d'une jeune elfe comme moi. Bien qu'ils me montrassent de l'intérêt. Je voulais rester dans mon coin pour ne pas les déranger.
L’inconnue semblait perplexe quant à l’attention que lui donnaient les deux autres elfes. Cependant, dans la tête de Nimuë, c’était justement quelque chose assez important que de s’occuper des personnes dans le besoin, quand bien même celle-ci n’avait aucun moyen de les aider. Heureusement pour la jeune elfe, cette dernière se trouvait face à deux personnes qui pouvait l’aider à se sentir mieux, puisque celles-ci s’avéraient être des télépathes. Glorfindel semblait décontenancé par les connaissances de Nimuë, ce qui n’était pas étonnant à vrai dire. Ayant de longs siècles d’existence, la demoiselle avait appris beaucoup de choses, vécu également beaucoup d’évènements jusque maintenant. Il n’était donc pas surprenant qu’elle connaisse beaucoup de choses, l’histoire du grand guerrier Glorfindel incluse. A vrai dire, vivre à Fondcombe avait été une bonne chose puisqu’ici, tout le monde connaissait l’histoire. L’elfe aida par la suite les deux femmes à se relever, leur proposant chacune un bras. La Dame prit celui qui se présentait devant elle, tout en écoutant Glorfindel prendre la parole pour lui dire qu’il était toujours vivant et qu’il n’avait aucunement l’intention de mourir une seconde fois. Il ajouta par la même occasion que la jouvencelle semblait à nouveau avoir un avantage, celui de le connaître alors qu’il ne la connaissait pas de son côté. Nimuë lui répondit par un sourire à son tour, tandis qu’elle se redressait en même temps.
« - En six mille ans d’existence, on apprend beaucoup de choses. Répondit-elle simplement d’un air amusé. Surtout lorsqu’on habite à Fondcombe. Quant à ma propre histoire… Disons qu’elle n’est pas aussi remarquable et digne d’intérêt que celle d’un autre. »
Après tout, elle n’avait fait que voyager aux quatres coins des Terres du Milieu, accumulant donc les histoires et autres mythes qu’il faudrait vérifier. La demoiselle avait également participer à des guerres tout en apprenant l’art de la guérison. Comparé à la vie de quelqu’un comme Glorfindel, inutile de dire que c’était moins intéressant et donc peu digne d’intérêt. Enfin, cela n’était pas vraiment important en soi. Le fait était qu’elle savait tous des autres et que c’était bénéfique. Quoi qu’il en soit, l’elfe s’était tourné vers l’autre jeune fille, lui demandant si il était possible de savoir son nom avant de continuer afin de savoir si il y avait un endroit où ils pourraient la raccompagner car le marché n’était pas vraiment un endroit pour se remettre de ses émotions. Nimuë hocha la tête pour signifier qu’elle était du même avis que l’elfe.
L’inconnue se présenta donc par la suite sous l’appellation de Nessa Surrion. Quant à l’endroit où elle voulait que les deux autres l’accompagnent, c’était à l’orée d’une forêt, ce qui surprit fortement la Guérisseuse qui resta un moment immobile. Au vu de l’état dans lequel la jeune elfe avait été avant qu’ils ne s’occupent d’elle, Nimuë avait pensé qu’il serait plus sage de rester dans la ville afin de se requinquer un peu plutôt que chercher des abris à l’extérieur de la vallée. Après tout Fondcombe était une cité où les gens se reposaient pour une halte dans un hypothétique voyage, tandis que d’autres restaient en ces lieux justement pour avoir la paix et la tranquillité. Nimuë échangea un regard étonné avec son homologue masculin, reportant ensuite son attention sur la jeune Nessa.
« - D’où es-tu originaire ? demanda Nimuë d’un air grave. Loin de moi l'idée de t’embêter, mais il vaudrait mieux que tu restes ici au moins cette nuit afin de te reposer… »
Nimuë n’avait pas envie d’embêter l’autre en la surprotégeant ou quoi que ce soit, néanmoins comme celle-ci ne savait pas contrôler ses pouvoirs, il était plus que sage de ne pas s’en aller de Fondcombe, du moins pas avant qu’elle se soit remise de ce qu’il s’était passé avant que les deux anciens elfes la remarque. Cependant, c’était le choix de Nessa après tout, la Dame n’allait pas insister davantage surtout si l’autre n’avait aucune envie de rester là.