Ma dague est une arme, mon honneur en est une autre [Fini]

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Reaver Edan

Hautain, provocateur, séducteur, narcissique, égoïste, mégalomane. Il a bien des qualificatifs qui pourraient lui coller à la peau mais est-ce un masque dont il prend plaisir à se vêtir ou au contraire sa vrai personnalité ? Même les plus sages de la Terre du Milieu ne sauraient l'affirmer.
L'enveloppe charnelle d'Edan lui a appris l'humilité. Il est né est a grandi sur cette terre en développant une pensée de conquérant, persuadé que tout lui appartient mais lorsqu'on se retrouve confronté aux autres, on se rend vite compte que tous ces traits dont nous déterminions l'appartenance n'étaient que faux. Il s'est rendu compte rapidement qu'il n'était pas le plus rapide ou encore le plus fort. Edan est une personne aux multiples facettes, et qui a réussi au cours de sa vie à ce forger une vrai personnalité dont il se sert aujourd'hui de bouclier pour parer et bloquer toutes situations ennuyeuses dans lesquels il serait amené à être confronté. Son charme ? Sa fabuleuse intelligence. C'est quelqu'un de très cultivé connaissant plusieurs dialectes, us et coutumes de part le monde. Le maire de Bree est doté d'un calme et d'une légèreté d'esprit surprenante. Il se révèle être un parfait diplomate qui ne laissera jamais quelque chose qu'il désire lui glisser entre les doigts, piégeant ses proies par flatteries ou en les charmant. C'est quelqu'un d'observateur et ne suis que son instinct ce qui lui a conféré un sens très aiguisé de la déduction. Taquin, beau parleur et sans scrupules, vous l'auriez compris il est écrit à la preuve d'un mépris pour la morale. Il n'aime guère perdre son temps en paroles futiles et vaines lorsqu'il ne le juge pas nécessaire. Son masque a une fissure pour les plus grand de ces terres. Certains parlerons d'un seigneur corrompu qu'il n'est jamais trop prudent de provoquer. Loin de se ficher de son rang, il est un adepte des petits plaisirs de la vie et mène dans l'ombre une vie de débauché. Edan est quelqu'un de calculateur, il réfléchit toujours avant de passer à l'acte, évaluant toutes les possibilités pour se résoudre à la meilleur marche à suivre. Il fait ce qu'il lui plait et répond de cela en disant qu'une vie est éphémère et qu'il n'existe nulle excitation semblable que celle de vivre. Il jongle avec l'autorité qu'il a en dirigeant un des carrefours les plus important d'Eriador et compte bien importer son influence dans le nord à d'autre pays ou civilisations. Why not

« Son regard vous perce à jour, et son sourire insidieux vous force à détourner le regard. Ce n'est pas un sentiment de peur mais une mesquinerie sans nom qui vous guette dans l'ombre. Méfiance »

C'est quelqu'un qui apporte un grand soin a tout ce qui touche de près ou de loin à la postérité. Et curieusement, cette postérité attache une importance au physique. Il aime soigner son apparence et se montrer constamment sous son plus beau jour et prend du temps si cela lui est nécessaire. Vous le verrez souvent en train d'arborer un sourire, un bouclier contre les malaises ou une marque de ponctuation en guise de péroraison. Son visage aux traits fins cache une beauté singulière qui peut surprendre à son âge. Il a conservé une intacte jeunesse. Ses yeux marrons bordés de fins sourcils lui confèrent quelques traits exotiques. Moustache, barbe, chevelure brune aux éclats brillants. Il est l'image de l'homme virile par excellence. Sa noblesse s'incarne également par son apparence. Ses muscles fins et graciles témoignent d'une certaine agilité, bien que marqués par le temps. Il est vêtu d'une longue tunique en cuir ainsi qu'une sorte de gilet orné de fines dorures lui descendant presque aux genoux. Un poignard est dissimulé dans son entre veste, au niveau de sa taille.

Ton histoire

« La vie est un rêve pour le sage, un jeu pour le fou, une comédie pour les riches, une tragédie pour les pauvres. »

Il naquit dans un camp retranché Eglain aux confins des des Terres solitaires. Loin de pouvoir subvenir à des besoins conséquents, le groupe entreprit de rejoindre Bree pour s'y installer. Mais emprunter la grande route de l'est et passer près de l'auberge abandonnée n'était que pure folie pour l'époque. Ces terres arides lancinèrent les pauvres voyageurs qui, presque à court de vivre, parvinrent tant bien que mal à trouver un refuge dans ladite auberge abandonnée tout en étant pleinement conscients d'être confrontés à leurs doutes et à leurs craintes concernant ce lieu ancien. Las d'un calvaire qui durait depuis quelques jours ils purent trouver dans cet antre, dont la crasse et la moisissure avaient eu raisons depuis quelques années maintenant, une once de confort qui avait su subsister. Des lits et un âtre ne demeuraient pas obsolètes et ils purent s'en servir pendant plusieurs jours. Le jeune Edan n'avait que quelques jours et avait déjà bravé plusieurs périples et il serait confronté à plusieurs autres dans des jours prochains, triste réalité, vérité pour un bébé. Même en terre du milieu.

Plutôt que de rejoindre la ville, à l'unanimité fut voté par le groupe la rénovation du logis et l'optique d'en faire une bâtisse pour les voyageurs égarés ou de commerce, car cette grande route, bien que ne bénéficiant que peu de voyageurs, ne souffrait pas non plus d'un grand manque de passages. Ils décidèrent d'y rester. L'auberge abandonnée arborait un nom contradictoire à présent. Une ambiance pesante au début avait laissé place a une plus chaleureuse et reposante, l'épargnant la bâtisse d'une solitude l'ayant éreinté depuis des années. Certes l'entreprise fut longue et ardue, mais les voyageurs de passage, solidaires de la condition du groupe et du travail qu'ils avaient fait, s'adonnaient à animer les lieux comme ils le pouvaient. Certains jouaient de la musique, d'autres organisaient des activités. Cette nouvelle ambiance qui avait raisonné comme un écho dans les terres solitaires, à tous ceux seuls, à tout reclus. Le jeune Edan était destiné à devenir le prochain propriétaire des lieux, mais il devait prendre de la bouteille pour ça.

Au fil des années, son éducation fut entreprise par un voyageur de passage s'ayant payé une chambre de l'auberge avec ses dernières pièces. Vieillard dont l'apparence ne lui prêtait pas la jeunesse d'antan que lui s'appropriait, il avait un ton comique, et était apprécié de tous. Endoctrinant le jeune homme avec une philosophie surjouée, Edan voyait en son mentor la jeunesse et la joie de vivre. Bien sûr ce n'était pas un apprentissage a "si tu donnes une bonne réponse tu auras un chocolat" non, mais un apprentissage plutôt musclé. Apprendre à écrire, apprendre à lire, compter. La science des plantes n'avait aucun secret pour le vieillard qui fit de son élève herboriste qui en devint de néophyte à confirmé en peu de temps

L'activité économique de l'auberge s'accentuait également. Plusieurs pactes furent établis avec Bree et même avec Fondcomb malgré la distance. L'auberge disposait de suffisamment de chambres pour que le groupe s'agrandisse et s'organise. Certains maniaient avec une dextérité sans nom le travail du fer et fournissaient tout ustensile ayant une nécessite pour les habitants des lieux et sinon, le vendaient. D'autres excellaient dans l'art de la chasse tandis que les dames s'adonnaient à l'atelier de tissage en confectionnant des vêtements avec les peaux travaillées. Plusieurs fermiers bâtirent leurs champs de production aux alentours de l'auberge et même si les récoltes souffraient de manière intempestive de rapines ou d'assauts incessants des créatures vivantes ici, il y en avait assez pour qu'elle puisse se vendre. Les fruits de ces récoltes différaient un peu de ce qu'on pouvait obtenir au pays de bree et cette exclusivité fut un atout pour la troupe. Edan n'avait pas atteint l'âge adulte, mais disposait déjà d'une grande sagesse et d'une maturité assez incroyable.

Ayant soif d'aventure, il s'entreprit avec son mentor dans les chemins venteux qui mènent à l'ancienne tour de garde d'Amon Sûl. L'endroit n’abritait plus aucune vie depuis plusieurs siècles, après que le Roi-sorcier la détruisit en 1409 en levant une armée d'Angmar. Les ravages étaient là, est un mal ancien provenant d'une peur sans nom fustigeait d'effroi les deux aventuriers, qui ne renoncèrent pas pour autant à fouiller les vestiges d'une gloire ternie d'Arnor. Les pages arrachées témoignèrent de ce temps perdu où les royaumes de Cardolan et de Rhudaur se battirent maintes fois pour la possession des lieux. L'endroit offrait un panoramique exceptionnel, le paysage témoignant encore d'une plaie béante dans la plaine, témoin des batailles du temps jadis. Edan était fasciné par l'histoire de ce lieu.

L'aventurier qu'il était le poussa à prendre la décision de quitter le cocon familial et son logis. Son périple le conduisit à Bree, carrefour commercial d'Eriador et sans doute la ville la plus fréquentée du nord actuellement. La vie respirait les douces odeurs printanières de l'herbe à pipe et d'une animation presque permanente dans ses rues ou les camelots vendaient plus leurs prestations que les objets eux-mêmes. Edan était étonné par la grande diversité ethnique. Des nains, quelques elfes de passage, des hobbits. Les préjugés raciaux ne semblaient pas avoir d'impact ici alors qu'on sait pertinemment les relations qu'entretiennent les nains à l'égard des elfes et inversement. L'auberge du Poney Fringuant tenu par la famille Poiredebeurré depuis des générations semblait être le poumon de la ville. Concours de boisson, bastons locales en tout genre & mets délicieux semblaient caractériser la taverne. Bree incarnait l’insouciance même en Eriador et plus particulièrement en Terre du Milieu. Edan appréciait cette vie et cette ville qui semblait hors du joug des ombres qui parcourent ce monde.

Trouvant un travail de serveur à l'auberge du Poney Fringuant, lorsqu'il avait du temps libre il s'adonnait aux nouveaux conforts qu'une ville comme celle-ci pouvait lui offrir (je vous laisse deviner de quoi il s'agit). Il vivait confortablement, si bien qu'il devint quelqu'un d'emblématique au sein de cette patrie. Avec des subventions du Maire de la ville, il fonda la première école. Lieu d'apprentissage multi ethnique dans laquelle il serait le professeur. Cet institut fut notamment remarqué et approuvé par Elrond de Fondcomb qui prit la peine de se déplacer. Cet honneur elfique fit briller le blason de la ville. Peu de temps après, il monta avec ses économies la première scène de théâtre de la ville. Être acteur n'est pas quelque chose de courant et cela l'est encore moins lorsque ce mot résonne comme une interrogation dans le cœur de la population. La passion de cet art, il l'avait piqué à un hobbit de passage qui s’était donné en spectacle devant l’Hôtel de Ville quelques mois auparavant. Depuis, cette passion forgea en lui une soif inextinguible de s'inventer des personnages et des attitudes. Depuis, on a du mal à le cerner.

Son ambition arrogante avait pris le dessus sur le personnage soucieux d'un devenir meilleur dans les contrées du nord de la Terre du Milieu. Il devint conseiller honoraire du maire de Bree et réussi s’acquitter de son rôle de professeur et de barman au sein du Poney Fringuant. Il devint un homme d'influence dont les bonnes manières et le franc-parler avaient eu raison du maire qu'il servait. Il n'y eut pas d'élections pour élire Edan. La foule était favorable à son accession au poste, le précédent maire ayant démissionné de ses fonctions pour des raisons inconnues. Sa politique révolutionnaire forçait au respect en Eriador et Bree fut témoin de changements radicaux. Tant au niveau économique, qu'aux valeurs sociales qui furent jadis les reflets d'une puissance à ne pas soupçonner. Le commerce avec les Pâles, les Pieds Velus et les Forts de la Comté fut réhabilité tout comme les premiers échanges furent mis en place avec les nains et les elfes isolés des Ered Luin. Plusieurs villages du Pays de Bree furent rebâtis de façon à pouvoir exploiter des terres abandonnées depuis des années voir des siècles.

Il comptait étendre les richesses de son pays, mais pas seulement au niveau économique, mais aussi au niveau culturel. Il convoitait les savoirs anciens du prince de Cardolan et des hommes du Rhudaur. Bien que les Galgals demeuraient un lieu de culte voué aux ténèbres, sa fierté lui refusait de courber l'échine devant les esprits de ces lieux sous l'emprise du Roi Sorcier. Un cortège peu rassuré conduisit l'aventurier politique dans les monts désolés qui bordent la vieille forêt et le Pays de Bouc. Leur loyauté était la proie des ténèbres. Il était arrivé jusque ici et ne comptait pas rebrousser chemin, il en était hors de question. Des hurlements feutrés, des lueurs bleues s’extirpant des trous qui ornaient ses cryptes poussèrent le maire dans ses derniers retranchements moraux. Il sentait la folie lui monter et avant de s'enfuir précipitamment des lieux, extirpa une page d'un livre coincé dans la fermeture d'un couvercle d'un tombeau et courut tant qu'il le put en se perdant à de multiples reprises. Il parvint néanmoins à sortir et regagna le plus rapidement possible son village

Page 17, savoir perdu de Cardolan, an 1634 « Une silhouette au visage ab..... nous guette da....mbre les créatures ténébreuses à s...otte nou.....rcelles.
Nous mourrons les uns après les autres,..l...malad.. nous affecte tous..
les rats nous dévorent, emplissent nos cœurs d'effroi... impui...t.. nous ne pouvons quitter ces lieux la pierre en face de moi m'observe de ses yeux lugubres attendant patiemment mon heure.. je ne rangerai pas mon épée devant l'ombre du Nord.
Le Roi-Sor..r échou.ra dans sa ..ntat..e..

Il y a une phrase en bas de la page

« Cette sombre alliance provoquera la désolation de ces terres. Les hommes sont impuissants devant ce courroux. Puisse le regard d'Elendil préserver ces terres de ces créatures.. du Roi-Sorcier et son dogme maléfique.. »

ainsi donc l'histoire des Galgals à bien un lien avec Angmar et bien qu'il n'avait pu s'en persuader, cette preuve concrète l'en dissuada de croire le contraire.

Ses expéditions furent nombreuses. Des entrailles des Galgals jusqu'aux décombres du château fortifié de Fornost en passant par la citée antique d'Annuminas bordant le lac d'Evendim au nord de la Comté. Il faillit frôler la mort à de nombreuses reprises, notamment lors de son expédition qui le conduisit aux confins des ruines elfiques de l'Eregion. Son instinct d'aventurier avait accru sa soif de savoir et durant toutes ces années il était devenu quelqu'un à qui on demander des conseils et des savoirs. Il apprit à parler couramment l'elfique et s'était entretenu plus d'une fois auprès d'Elrond de Fondcomb. On lui attribua un titre plus commercial qu'honorifique "le Sage d'Eriador".

Lui qui s'était écarté de ses fonctions de maire pendant plusieurs années, fut réhabilité à son poste à l'âge de 45 ans. Il n'est plus aussi aventureux qu'avant, mais dispose d'un savoir suffisamment grand pour avoir décidé d'entreprendre d'ambitieux projets dont la nature reste jusqu'à ce jour encore voilée.

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