Commerce Illégal [Quête]

Commerce Illégal

Comment en étais-je arrivée là ? Tout simplement parce que je suis une femme qui aime marchander et surtout rapporter gros. Je me souviens encore de la visite de cet homme qui est venu me voir, à mon stand d’ailleurs de marché que je ne qualifierai pas vraiment de légal mais qu’importe du moment qu’il y a une récompense à la clé, je n’ai point peur du danger et de l’interdit. C'est mon quotidien.
Pour moi je n’ai pas vraiment besoin de connaitre l’identité des personnes qui viennent à ma rencontre. Je ne suis pas du genre à vouloir les connaître ne souhaitant encore moins tisser un lien avec eux.




La livraison je l’ai acquérir sans savoir son continue mais après tout, cela ne me préoccupe pas grandement. Je sais juste qu’elle est pesante et Me voilà maintenant entrain de tirer l’âne, cet animal têtu et stupide qui n’en fait parfois qu’à sa tête, il est difficile parfois à gérer mais j’arrive à m’en dépatouiller car il sait très bien que s’il ne s’exécute pas je l’emmènerai chez un boucher et que je le vendrai un bon prix, pour pouvoir en récupérer un autre, donc il s’exécute sans broncher, de temps à autre.



Décidemment les rues que j’emprunte sont bien silencieuse je trouve cela étrange d’ailleurs, de n’entendre que le bruit des animaux qui lorgnent ces environs. Je marche avec hâte et détermination, ne souhaitant qu’une chose récupérer mon or et repartir sur le marché pour continuer à exceller dans cette voie. J’arrive maintenant à la frontière, je décide de faire halte et de patienter, j’espère simplement que je ne vais pas m’éterniser ici et que la marchandise se fera rapidement, afin que je puisse la récupérer afin de pouvoir m’en servir, pour mon propre plaisir.

Commerce Illégal  

Avais-je la poisse ? Certainement. Puisqu’apparemment il n’y avait aucune trace des hommes que je devais retrouver en ce lien. J’espérais simplement qu’il ne mets pas oublier sinon, je ne pourrais pas récupérer cet or que je désirais tellement, après tout qui n’a pas besoin d‘argent par les temps qui court. Malheureusement pour moi, j’étais dans l’obligation de passer la frontière, j’avais toujours l’espoir qu’ils pouvaient se trouver de l’autre côté. Mais comment éviter que les gardes ne fouillent la marchandise. Je devais à tout prix faire diversion mais je ne savais point quoi inventer, ni quoi mettre en application. Par contre je devais à tout prix éviter la fuite sinon ils risqueraient de comprendre que quelque chose cloché. Je m’avançais donc vers les gardes, mettant le capuchon sur mon visage, afin de cacher celui-ci avant de n’être plus qu’à quelques centimètres des gardes.



Je n’avais pas vraiment le choix, je ne pouvais pas faire diversion pour le moment, j’agirai donc comme une jeune femme sans défense, le regard innocent et si je devais jouer de mon charme ou user de mes armes et de mes points pour les assommer je n’hésiterai pas, mais pour tout vous dire je ne souhaitais pas vraiment les agresser, n’ayant encore moins le désir de les tuer, je me contenterai de les assommer si je devais le faire, je le ferai après tout, c’était ma vie qui était en jeu et ma survie passerai bien avant leur devoir. Le Gondor m’attendait et je ne pouvais pas fuir maintenant, j’étais trop près du but pour reculer et ce n’était pas mon genre de baisser les bras, face à l’adversité.



Les gardes n’étaient maintenant plus qu’à quelques mètres de moi. J’avais mes armes sous ma tunique, j’étais prête à riposter s’ils s’approchaient trop près. J’espérais que la chance soit de mon côté en ce jour, sans pour autant en venir aux prières.

Commerce Illégal  

Chanceuse. Aujourd’hui plus principalement. A vrai dire je ne pensais pas que j’aurai la chance de passer outre un contrôle de ma marchandise. Je fus heureuse et comblée, pourtant je restais ne montrant point mon enthousiasme,  ne voulant point les alerter face à ce comportement légèrement survolté et mal incongrue face à une pareille situation. La preuve je sentais toujours leur attention braquait sur moi, je continuais donc ma marche calmement, sans paraître suspecte, j’observais le paysage, tirant la marchandise d’une seule main, le paysage était tout de même magnifique à observer, surtout quand le soleil était au rendez-vous. Subitement une fois que j’eux fais quelques kilomètres les gardes n’étaient plus derrière moi, n’étant plus dans leur champ de vision, je m’étirais subitement, soupirant fortement.




Mon regard se concentra sur des bruits que je perçus autour de moi, je vis un groupe non loin d’où j’étais, il y avait à la fois des hommes, des femmes et des enfants, j’étais méfiante. Ne sachant pas à quoi m’en tenir face à une pareille situation, je décidais d’être discrète, je ne pouvais pas pour autant disparaître comme bon me semble. Je les guettais donc avec méfiance, attendant un geste suspect ou que je qualifierai de sympathique et de courtois. Je ne savais pas ce qu’il m’attendait et j’étais soucieuse de ma marchandise. Je savais me battre certes, mais face à temps d’homme je risquais surtout de perdre et d‘être désavantagée, face à ce groupe il fallait être méfiante et ne pas agir stupidement.

Commerce Illégal  

J’observais tout ce monde qui se trouvait autour de moi. Soulagée de constater que je ne mettais pas tromper d’interlocuteur. Les femmes n’éprouvent aucunes crainte en mon égard, au contraire je les vois s’approcher de moi, sans la moindre peur, ni la moindre méfiance. Les hommes sont à l’écart, je reste méfiante face à leur comportement. Puis l’une d’entre elle, me demande si c’est bien les vivres que je leur apporte. Je n’en ai pas la moindre d’idée, mais je n’hésite pas maintenant à ouvrir la marchandise. Je suis surprise de constater qu’il s’agir de médicament et des vêtements. Puis, je souris respectueusement, je suis à la fois soulagée mais je demeure étonnée. Moi qui pensais que je transportais des armes, j’avais vu faux.


Mais je ne peux pas m’empêcher d’être satisfaite de voir leur exaltation et leur joie face à ses vivres. Je reste après des femmes et des enfants, qui rient gaiement face à cela, je me rends compte à quel point les enfants sont des êtres innocents, encore plus aujourd’hui. J’ai un regard méfiant vers ces hommes en retrait, je reste sur mes gardes, je ne veux pas que du sang coule ici, ou que ces personnes soient blessé face à la violence des hommes. Ma main est près de l’étui de mon épée. J’attends sagement et calmement, comme si rien de m’effrayer à cet instant, je suis blâme en cette heure.