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| Ven 29 Mar - 16:04 Elrond & Elladan “ Future in a stone” Question rapidité, on aurait pu faire mieux, en effet, cependant, le brossage de Aranwë m'avait laissé dans un tel état qu'un bain n'a guère été de luxe. Ajoutez a cela la présence impromptue de Elrohir dans l'écurie, et cela explique grandement qu'il me faille près de trois heures pour finalement faire ce que j'avais a faire a mon retour dans la cité, a savoir, voir mon père au sujet de cette pierre étrange et de ces visions auxquelles je ne crois qu'en partie. Il avait fallu, en prime, que je croise Haldir, pour lequel je peux bien perdre encore vingt minutes pour lui prendre la tête. Croiser le Galadhrim dans un contexte neutre sans lui montrer une fois de plus mon manque évident de maturité, ce n'est pas faisable. Revenons a ces visions. Quelles étaient t-elles déjà? Des nains perdus en foret, probablement Mirkwood vu que la suivante était Thranduil parlant a, probablement, l'un d'entre eux, et pour finir un dragon abimant un village. Je me demande si mon père me prendra au sérieux ou pensera qu'il s'agit de l'une de mes dernières trouvailles, bien que je n'ai guère pour habitude de plaisanter sur des sujets dont je ressent la gravité. Il n'est pas toujours bon d'habituer les gens a nos facéties, on devient difficilement convaincants ensuite. Connaissant la cité de Imladris mieux encore que ma propre poche, je met un temps relativement réduit a parcourir le chemin séparant les écuries du haut de la cité, ou j'ai le plus de chances de trouver mon père, quoique je compte échapper a Erestor et la proximité de la bibliothèque. Remarquez que, pour une fois, l'un des fils d'Elrond a quitté son éternelle armure et s'est même défait de son épée et de son arc pour revêtir des atours s'accordant un peu plus avec les habitudes de la cité. Je ne le ferais pas tous les jours, appréciant d'être prêt a partir a tout moment. Montant les escaliers quatre a quatre, je passe une énième fois devant l'épée brisée de Elendil, me disant que, brisée, cette relique n'est pas réellement d'une grande utilité, alors que tant de nos forgerons accepteraient avec honneur de la reforger. Cependant, cela fait partie des sujets que je ne m'aventure pas a évoquer, et je finis par poursuivre mon chemin, toujours a la recherche du maitre de maison. Tentant ma chance sur les hauteurs, commençant a force d'années a connaitre mon père et ses contemplations de l'horizon dont je n'ai guère la patience, je monte un escalier supplémentaire avant de me diriger vers l'une des nombreuses terrasses que comptent la demeure. Personne cependant, quoique, levant le regard vers une terrasse supérieure, quelque peu éloignée de celle ou je me trouve, je remarque d'office, la ou un humain n'aurait aperçu qu'une silhouette, la présence du Seigneur Elrond. Je repars donc dans les couloirs et autres escaliers que compte cette demeure afin de gagner la terrasse supérieure, ralentissant l'allure en y arrivant, pour rejoindre mon père après m'être assuré qu'il était bien seul. "Comptez vous encore les heures que vous passez en ce lieu?"
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| Ven 29 Mar - 18:56 "Vient un temps où les heures perdent toute importance, seule reste la beauté du calme et de l'instant" Il y eut un moment de silence, comme un mur entre le père et le fils, puis avec cette noblesse le caractérisant, Elrond fit face au jeune homme, le regard grave. Il avait cependant un pli particulier au coin des lèvres et qui d'autre que ses enfants pouvaient comprendre toute l'affection que cela signifiait?
"Elladan..." La main du seigneur elfe s'éleva jusqu'à saisir l'épaule du plus jeune dans une embrassade aussi distante que paternelle. Nobles étaient les traits de son fils, alors qu'une certaine gravité hantait l'ombre de sa jeunesse. Qu'est-ce donc qui avait poussé Elladan l'impétueux à venir ainsi trouver son père, sans malice ni pitrerie et vêtu ainsi qu'il ne l'était que trop peu?
"Marchons ensemble, veux-tu?" Il se souvenait de promenades lointaines près des bois d'Imladris, lorsque ses fils n'étaient bien que des enfants et qu'il lui revenait de leur apprendre tant de choses sur le monde. Et plus lointain encore étaient les souvenirs qu'il avait des propres leçons de Maglor lorsque tout lui semblait peut être un peu trop intéressant que la voix adorée de son tuteur. Deux âges avaient passé depuis, il avait appris à oublier l'innocence et ne plus courber l'échine sous la piqûre amère des souvenirs.
"Il m'est heureux de te voir de si belle allure, malgré peut-être le méchant tour que cela peut cacher. Raconte-moi donc ce qui t'a ainsi poussé à courir à travers tout Imladris jusqu'à me trouver?" Nulle colère dans sa voix, Elrond était là pour les siens. Bien des gens se plaignaient à lui du comportement des jumeaux, leur présence solaire irradiait trop de ruse et de bonne humeur pour que chacun s'y fasse, mais Elrond connaissait ses enfants de même que leur potentiel. Il leur accordait sa confiance et tout son amour, ainsi que se doit de le faire un père, malgré deuil et tristesse. Vilya émit alors comme une étincelle de lumière, à moins qu'il ne se fut tout simplement d'un reflet du soleil. Le monde est ainsi, peuplés de signes que l'on ne peut déchiffrer à tout les coups. Lui-même ne pouvait en connaître toutes les subtilités, aussi vieux soit-il parmi les hommes, qu'était-il face au monde et à la terre?
"On m'a rapporté la présence de trolls et autres créatures près de nos terres. Je te sais grand guerrier, de même que ton frère. Ne m'oblige cependant pas à implorer ta pitié en ce qui concerne votre conduite : si vous veniez à en croiser sans une compagnie conséquente à vos côtés, ne cherchez nullement le combat. Partez...." Et dans ses mots, l'ombre d'une trop grande douleur. Alors Elrond leva son front couronné, faisant face au ciel de Rivendell avec toute la dureté d'une statue de granit. Entre eux, le fantôme d'un nom, une présence disparue qui pourtant jamais ne s'oublie... Il lui sembla revoir alors la chevelure adorée voler au vent avec toute la majesté d'un étendard pour une absence qui n'aurait rien du être d'autre qu'une saison... L'écho de leurs pas était pareil au battement d'un coeur sur les pierres d'Imladris. Etait-il soucieux, son enfant, avait-il besoin d'aide?
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| Sam 30 Mar - 1:52 Elrond & Elladan “ Future in a stone” L'air soucieux qu'il affiche n'est pas vraiment pour me dérider, pour une fois trop investi dans la raison de ma présence pour le prendre sur le ton de la rigolade ou tenter stupidement de réchauffer l'atmosphère de manière parfaitement immature. Cependant, au milieu de la gravité caractérisant son air quasi continuel, je n'ai aucune difficulté a deviner - après plus de 2800ans a le connaitre - une autre expression, emplie de la tendresse d'un père, et peut être d'un peu d'inquiétude devant mon sérieux inhabituel. J'avoue marquer un léger temps d'arrêt lorsque mon père me propose de marcher a ses cotés, un mélange d'amour paternel et de sincère perplexité, peut être pas tout a fait de l'inquiétude, dans la voix. Je finis cependant par le suivre, suffisamment rapidement pour que mon hésitation me semble parfaitement invisible. Je sens en effet que, plus que la raison de ma venue, je risque de gagner une discussion père-fils dont je ne suis pas certain de l'état dans lequel je, pardon, nous, ressortirons. Les mauvais souvenirs ont hélas malheureusement tendance a se rappeler a ces moments la. Nous marchons depuis quelques minutes a peine que mon père prend la parole, décidant certainement de commencer la conversation vu combien je semble bavard ce jour. A dire vrai, il est volontaire de ma part d'attendre qu'il engage la conversation, certain qu'il ne s'agit pas d'un hasard s'il désirait que nous marchions ensemble. Je ne parviens pas a retenir un sourire lorsqu'il parle de mauvais coup, décidément, qui dirait que notre père ne nous connait pas ne le connaitrait pas. Reprenant mon expression première, je finis par lui répondre, jetant malgré tout un regard en coin a son anneau, le trouvant plus brillant que d'ordinaire l'espace d'une seconde, un reflet de soleil dans l’œil, peut être. "A dire vrai, pas de mauvais coup en préparation, non. Rassurez-vous, je ne suis pas souffrant cependant. Néanmoins, je nécessite votre expertise sur une trouvaille dont j'éprouve quelques difficultés a certifier la vale... Vilya viendrait-il de luire?"Pour tout dire, changement radical de sujet, peut être mal placé dans la conversation, mais cet anneau m'a longtemps intrigué. D'ailleurs, je ne suis pas le seul a changer de sujet, le porteur du-dit anneau entamant un troisième sujet, sur lequel j'aurai long a le contredire. Concernant les trolls, je ne suis pas a mon premier, bien que, effectivement, j'ai prudemment évité de me faire remarquer des derniers dont j'ai exploré la grotte. Pour tout dire, il n'y a pas une dizaine que Valaina et moi expliquions a deux d'entre eux que troll et soleil ne donnent rien de plus que de la roche, même si je dois avouer que nous avions eu chaud a certains moments. Néanmoins, a l'expression de son visage, et même aux infimes changements dans sa stature, je pressens qu'il vaut mieux ne pas m'étendre sur ce passage, comprenant la raison de l'avertissement reçu a l'instant. Une chaleur oppressante me saisit tandis que je tourne un regard inquiet vers l'elfe qui a veillé sur moi toutes ces années, malgré les difficultés que je lui ai donné. Je peux aisément comprendre l'inquiétude qu'il peut éprouver a nous savoir ainsi a l'extérieur de la cité, n'hésitant aucunement a visiter un nid de gobelins ou, effectivement, la caverne d'un troll. Je peux comprendre qu'il ne souhaite perdre un autre être cher, et cela aurait presque le don de me faire me sentir coupable de prendre tant de risques sans penser a lui. Cependant, je ne désire rien d’autre qu'achever ma vengeance sur ces monstres, pour le malheur qu'ils ont attiré sur notre famille, et, certes, je ne mesures pas toujours les risques que je prends pour cela. C'est a mon tour de poser une main sur son épaule, me voulant réconfortant, tout en appelant son regard au mien. "Je tacherai de me montrer prudent père. Vous savez cependant que vous ne pourrez me détourner de cette chasse. Je n'aurai de cesse de débarrasser la Terre du Milieu de ces immondes créatures, quoi que vous en disiez." La détermination remplaçant la détresse dans mon regard, j'attendrai cependant que l'elfe seigneur reprenne de lui même un changement de sujet, ne souhaitant en aucun cas le couper dans ses pensées ou ses recommandations, sachant qu'il valait mieux y avoir droit de suite a dose modérée que plus tard sans relache.
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| Mar 2 Avr - 15:48 Non, Elrond le savait : ses fils avaient choisi un chemin de violence dont nul ne pourrait les en détourner. Il ne les blâmait pas, bien que craignant de trouver dans leurs yeux parfois le spectre d'une folie sanguinaire comme il avait pu voir chez tant d'autres personnes aimées... Cependant, Elladan comme Elrohir étaient assez âgés pour faire leurs propres choix. Un jour peut être, ils trouveraient la paix, leur père ne souhaitait rien d'autre pour eux. Son fils faisait des efforts pour rester sage, ne pas s'agiter et garder une certaine attention. Le semi-elfe s'émerveilla à nouveau de toute la jeunesse d'Elladan, belle âme encore à construire dans un monde en perpétuel changement. Il ne montrait rien de tout cela, évidemment, mais il aimait ses enfants malgré tout et à sa manière, veillant sur eux sans leur imposer de trop lourds fardeaux à porter.
On ne pouvait choisir la façon dont une tristesse pouvait mordre les cœurs, Elrond aurait voulu offrir à chacun de ses fils un monde sans tourments, mais qui donc possédait un tel pouvoir ?
« Nous ne sommes pas ici pour parler de ton comportement. Pour une fois. Parle donc, et laisse-moi te donner des conseils plutôt que des ordres. »
Les feuilles d'Imladris s'agitaient au vent de l'éternité. Pour un instant, le spectre d'Elros prit place à côté de l'absence de Celebrian, lui qui avait choisi se propre chemin, porteur de secrets d'Hommes qu'Elrond ne pouvait comprendre. Un jour, ses fils auraient à faire un choix eux-aussi, et cette simple pensée lui brisa le cœur, car il les aimait et que jamais Vilya ne pourrait égler la splendeur des joyaux de leurs âmes.
Pour quelqu'un d'étranger à la cité, Fondcombe pouvait paraître vide, comme hantée. Il fallait apprendre à connaître les ombres glissant contre les murs et les chuchotements toujours présents dans l'air. Les elfes de Rivendell se pliaient à la triste austérité de leur maître, acceptant la discretion comle une seconde peau. Il n'y avait bien qu'Elladan et Elrohir pour couper à cette règle, évoluant à Imladris tels deux petites divinités chaotiques et splendides. Elrond savait qu'ils n'étaient pas seuls, que des yeux invisibles les observaient, colportant peut être déjà la nouvelle que le seigneur était en sombre discussion avec un de ses fils. Même chez les elfes, une cité a besoin de ragots....
Et combien de douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur? Un changement subtil dans l'air, dans les corps, Elrond comprit que les prochains mots seraient décisifs pour l'apparente quiétude d'Imladris. Il savait le cours du temps et tous les dommages qu'une chose insignifiante pouvait provoquer sur le long terme... Le monde n'était rien d'autre qu'un endroit peu sûr, malgré la noblesse de leurs âmes et le tranchant des épées. Un voile sombre passa dans le regard du seigneur, alors que la couronne à son front semblait gagner un nouveau poids. Paix et sérénité, sombres chimères...
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| Mar 2 Avr - 23:08 Elrond & Elladan “ Future in a stone” Je sais bien ce que mon père pense de cette chasse, et du role dérisoire de deux elfes au milieu d'une guerre entrainant l'ensemble des peuples de la Terre du Milieu. Je sais qu'il préfèrerait nous savoir en sécurité a Imladris, voire en Lorien, car je doute de sa capacité a nous supporter en ces lieux a longueur de journée sur une longue période. Cependant, malgré que nous soyons parfois, souvent, en opposition avec pour cause principale les ennuis que nous causons lorsque nous sommes ici, je sais que le seigneur d'Imladris ne se ferai pas prié deux fois pour remuer ciel et terre pour nous, même si nous nous retrouvions dans une galère sans nom de notre propre faute. Chacun de nous ferai de même a dire vrai, comme nous n'avions aucunement hésité a pousser nos chevaux au delà de leur résistance pour venir en aide a notre mère, malgré que cela ai été vain. Voila, j'en arrive aux sujets douloureux, bravo Elladan. Je reviens cependant a la réalité de notre monde lorsque j'entends mon père s'adresser a moi, de sa voix calme et paternelle, de celles qui, loin d'interdire oralement l'insubordination, ne lui laisse aucune place tout de même. Il est vrai que pour une fois qu'il n'est pas question d'un acte stupide ou irraisonné de ma part, il va neiger. D'accord, j'ai rien dit, il neige bien assez et de façon bien assez étrange ces derniers temps, bien qu'il en faille plus pour déranger un elfe tel que moi. A défaut de pouvoir jeter Haldir ou Arwen dans l'Anduin, trop gelé pour se permettre d'y jeter quelqu'un raisonnablement, il est toujours possible de les abimer a coups de boules de neige. Je prends une bouffée d'air avant de sortir de ma poche la pierre trouvée dans la caverne des trolls, cette même pierre qui m'a envoyé ces visions pour lesquelles je suis venu quérir l’assistance de mon père, plus a même que moi, dans sa grande sagesse et sa connaissance plus approfondie que la mienne de la double vue, de savoir si ces visions sont justes, crédibles, ou si je me suis posé tant de questions pour rien. Lui tendant la pierre de ma paume ouverte, je me décide a donner l'explication exacte de l'endroit ou je l'ai trouvée, même si je sens venir les reproches de m'être tant approché de trolls. "Avant toute chose, sachez que cela me tourmente suffisamment pour que je sois sincère sur ce que je vous dirai. Nul mensonge, nul omission. J'ai trouvé cette pierre dans la caverne d'un, ou plus vraisemblablement, plusieurs trolls. Vous connaissez ma curiosité, je n'ai pas longtemps hésité devant l'entrée. Je l'ai trouvée dans un coffre, près d'un squelette, homme ou nain, je ne saurai le dire. Toujours est il que quand je l'ai prise en main, elle m'a montré des scènes n'appartenant ni a notre passé, ni a notre présent, j'en suis certain."Tentant de déceler une trace quelconque de doute sur son visage, que cela soit doute sur la véracité de mes paroles ou doute sur cet objet, je fais une pause dans mes paroles, le laissant a l'observation de cette pierre. En a-t-il déjà entendu parler? L'aurait-il même déjà croisé? Je regarde autour de nous pendant ce temps, ne parvenant pas, malgré mon intérêt certain pour cette affaire, a rester concentré très longtemps sur le même point. Comment mes ainés peuvent bien faire pour rester des heures durant a observer un point de l'horizon sans ciller? D'aucun dirait que je le découvrirai avec l'age, cependant, je trouve que cette activité n'a comme unique résultat que de nous permettre de repenser a des souvenirs suffisamment douloureux pour ne pas souhaiter y repenser.
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| Mer 3 Avr - 14:59 Le visage d'Elrond devint rivière de glace devant les révélations de son fils. Il savait qu'Elladan ne mentait pas, et lorsque le jeune elfe se laissait aller à de tels travers, cela n'était en aucun cas pour nuire mais bien s'amuser. Son seul défaut, à l'image de son frère, était de ne pas prendre en compte toutes les conséquences que cela impliquait. Le seigneur prit la pierre ainsi tendue, notant la brûlure caractéristique de Vilya à son doigt, si peu ressentie ces derniers temps. Elrond resta impassible face au récit de la tête brûlée à oreilles pointues lui servant de progéniture. Des trolls, si proches malgré tout ?
« La double-vue est un don étrange et dangereux, ce n'est pas un pouvoir commun et des artefacts sont souvent nécessaires pour se l'approprier. »
La pierre, un poids à sa main, l'anneau, une souffrance à son doigt. Les enseignements de Maglor et Gil-Galad dansaient dans sa tête, avec parfois le souvenir des conseils toujours avisés de son frère. Mais rapidement, Elrond coupa le fil du passé pour revenir à l'instant présent, là où son fils réclamait aide et guidance. Le monde changerait un peu plus, et de trop sombres ténèbres pouvaient encore s'abattre sur leurs vies à tous. Le semi elfe tourna la tête vers le paysage, vers Imladris, lui qui aimait sa cité et ses habitants ainsi qu'un père le ferait d'une multitude d'enfants. Quelle était sa place, quels étaient ses devoirs ? Fondcombe fut fondée comme un foyer pour ceux ne possédant plus rien, l'atmosphère y était différente de Lorien ou de la Forêt Noire, faite d'une étrange sérénité mélancolique, celle de ceux ayant tout perdu, acceptant un répit mérité et un ciel donné. La nouvelle génération d'elfes, Elladan, Elrohir, Arwen et tous les enfants des enfants d'Imladris, était différente, acceptant la cité comme un pays, une patrie, eux qui n'avaient point connu la désolation d'une terre brûlée.
« Le futur, la vraie sagesse est non pas de chercher à le changer mais de comprendre comment s'y préparer pour mieux influencer le cours des choses. C'est un travail de patience et nombreux y sont mes défaites. Le temps ne sera jamais quelque chose de fixe et un détail, plutôt que sauver, peut au contraire nous condamner. Ne cherche pas à combattre tes visions, dois moi très exactement tout ce que tu as vu... »
Avec douceur, il replaça la pierre dans la main de son fils. Il était trop tard pour le petit sermon on-ne-touche-pas-des-objets-magiques-et-inconnus-à-mains-nues-il-faut-toujours-des-protections, de toute façon. Cela faisait longtemps que Vilya ne s'était pas manifesté autrement que par des douleurs fantômes. Elrond ne cherchait pas à maîtriser l'anneau, se contentant d'absorber son flux de pouvoir sans chercher à l'augmenter ou le brider, lorsqu'il en avait besoin. Il n'en était pas le possesseur -Gil Galad lui-même l'avait-il seulement été?-, se contentant simplement de cohabiter avec cette forme de magie et priant qu'aucune folie ne l'étreigne de par sa présence.
Sombres souvenirs étaient un fardeau, sombre temps en était un autre.
Parmi les autres terrasses d'Imladris en contrebas, les elfes s'affairaient. On pouvait parfois deviner leurs ombres dans le secret des alcôves et des escaliers et pour la première fois, Elrond se demanda si sa cité était hospitalière. Beaucoup la quittaient pour parcourir le monde malgré tout, un choix compréhensible qu'il ne condamnait pas, et le monde ne rendait pas toujours les voyageurs à leur foyer...
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| Jeu 4 Avr - 0:36 Elrond & Elladan “ Future in a stone” L'explication de mon père, brève et peu explicative en fait, ne parvient pas a me satisfaire. Ma curiosité ne s'arrête pas aux endroits ou je ferai mieux de ne pas aller, elle continue sur les sujets dont je ferai parfois mieux de ne pas me mêler. Et, a dire vrai, a présent qu'il en parle, cela m'intrigue. Lui même a-t-il un artefact quelconque lui donnant ces visions, Vilya peut être? " Et vous même, père. Possédez vous un tel artefact ou ce don vous a-t-il été accordé personnellement?"Dans ma question, nulle trace de doute, une simple interrogation curieuse, comme un enfant tentant de comprendre ce dont les adultes parlent alors que cela ne le concerne en rien. Tandis que mon père observe la pierre, a peu près aussi attentif que moi vu que je peux nettement voir son regard se perdre sur la cité en contrebas, j'attends les réprimandes au sujet de "fallait ramener le coffre fermé au lieu de prendre cette pierre a pleine main", qui ne parviennent cependant jamais réellement jusqu'à mes oreilles, pourtant suffisamment efficaces pour cela. C'est peut être ce que l'on appelle la surdité sélective. Cependant, je pense avoir réussi a le lasser de me répéter les mêmes conseils jamais suivis, car je n'y aurai pas droit. Je me demande parfois ce que peuvent voir ces yeux ayant connu plus de lever de soleil que je n'en connaitrais sans doute jamais, plus de souffrance que ne peut le supporter un homme, même un elfe. Quand je vois une nouvelle occasion de m'amuser de la situation dans laquelle je m'apprête a me mettre, que voit-il? Je suis certain qu'il parvient, de dos, a rire de nos dernières trouvailles par moments, sinon, c'est que nous faisons réellement mal notre boulot, mais il est plus facile de trouver un Elrond penseur et taciturne que rieur. D'un coté, il n'y a qu'a voir l'ambiance générale de la cité pour comprendre d'avoir le moral a zéro, sortir un peu chasser l'orc ne ferai que du bien a une bonne partie de ses habitants. D'accord, j'ai encore manqué le début des paroles du seigneur elfe, tentons de retrouver le sens du début sans le faire répéter, cela ne serait pas tout a fait un mal. Reprenant finalement en main la pierre que me rend mon père, je m'appuie sur la balustrade de la terrasse, regardant en direction du soleil lointain avant de soupirer, jetant un œil a cette pierre dans ma main, puis a la cité en dessous de nous, admirant combien les elfes, malgré leur calme énervant, parviennent a passer pour une armée d'abeilles butineuses vu de ce point de vue. Sans reporter mon regard sur lui, je commence a lui répondre, cherchant dans ma mémoire afin de retrouver le moindre détail de ce que j'ai vu par cet objet. "Ces visions étaient aussi troubles que fugaces, néanmoins, l'une d'entre elles me montraient une troupe de nains, une douzaine peut être, égarés dans une forêt. La seconde me montrant le roi Thranduil discutant - ou, le connaissant, je dirai plutot se prenant la tête - avec un nain, certainement de ceux la, je dirai que cette forêt pourrait être Mirkwood. Pour la troisième, elle ne semble au premier abord n'avoir aucun lien avec les précédentes, un dragon dévastant un village, certainement humain, a première vue. Je vais certainement vite en besogne, mais j'ose songer a cette histoire concernant Thranduil, l'Erebor et une attaque de dragon, qu'en pensez vous?"Refermant mon poing sur la gemme, je me redresse avant de me retourner pour fixer mon père dans les yeux, guettant sa réponse avec un mélange d'excitation et de prudence. Si cela pouvait signifier une nouvelle occasion de partir a l'aventure, je dois avouer que cela me ferait réellement plaisir. D'un autre coté, imaginer l'espace de deux secondes se retrouver entre Thranduil et un ou plusieurs nains, je songerais a me perdre en Lorien le temps que cela se passe. Chacun ses moments de lacheté. Bah, pourquoi pas après tout, dans le pire des cas, il reste l'option de chasser l'araignée géante dans la Forêt Noire, bien qu'il vaille mieux pour mon grade que je ne m'étende pas vraiment sur ce sujet. De toute façon, si tel est le cas, il y a de fortes chances pour que j'entraine Elrohir a ma suite, et, ne dit-on pas que l'union fait la force?
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| Mer 10 Avr - 14:30 La question qu'Elladan lui pose le laisse songeur, sa manière à lui d'être amusé. Il sourit peu, le maître d'Imladris, trop de choses dans son regard, trop de morts et de disparus. Malgré tout, certaines mélodies restent en tête, souvenirs brumeux d'autres âges, d'autres cœurs chéris, ombres à moitié effacées sur un mur qui se détruit. Il se rappelait pourtant l'amour, et l'amour n'avait déserté son âme et son regard, celui pour sa cité, pour ses enfants, ses amis et ses protégés, mais leur sourire ? Un peu, peut-être, et des moments heureux lui revenaient parfois en mémoire car non, Elrond n'en était pas désespéré pour autant. Il regarda son fils, un peu plus de douceur dans la voix qu'il y a quelques instants.
« Avant même ta naissance, celle de ton frère également puisque c'est ensemble que vous décidâtes de venir au monde, un seigneur elfe élevait deux frères également. Leur révéler qu'il possédait un artefact magique ou autre, quel qu'en soit le danger, c'était courir le risque de voir l'objet disparaître bien que la curiosité soit plus forte que la méchanceté. Je vais donc me montrer sage et ne rien répondre à cela.... »
Son fils pourrait tirer bien des conclusions de ce rognon d'anecdote, quoi qu'il en soit Elrond reprit silence à nouveau. L'air glacial, chargé de neige et de froid leur brûlait narines et poumons, malgré tout mieux valait l'extérieur que les pièces soudain un peu trop renfermées d'Imladris. Elladan se concentra, donnant enfin toutes les informations dont il disposait. Quelque chose qu'il aurait du faire depuis le début plutôt que ce jeu de chat et de souris avec son père, éludant les questions et sautant du coq à l'âne ainsi. Des nains, un roi elfe, un dragon.... Quelque chose se préparait, ainsi donc. Les conséquences engendrées ? Elrond ne les devinait pas encore, il sentit cependant que c'était à lui d'agir. Le front grave et soucieux reprit un eu de lumière cependant, alors que sa voix posée s'élevait à nouveau.
« Un dragon est une puissance chaotique qu'il est presque impossible de défier. Cependant, si les événements l'exigent, nous nous tiendrons prêts. En attendant, nous recommencerons les chasses.... Ce que tu as vu n'est pas sans importance et il se peut que nous ayons sous peu des visiteurs à Imladris. Autant dégager le chemin autant que nous le pouvons et éradiquer les trolls et les orcs qui se rassemblent alentours. »
Elladan, Elrohir, allaient-ils choisir de fuir encore une fois loin des responsabilités ou bien la perspective de combattre ces créatures serait assez puissante pour les faire rester ? Il leur revenait de prendre leurs propres décisions. Lui-même, quoi qu'en pense les jumeaux, savait encore comment tenir une épée et savait Glorfindel capable de le supporter, à ses côtés. Il hésita à faire porter une missive à Saroumane, le Magicien Blanc pouvant être de précieux conseils, mais abandonna l'idée. Trop peu d'informations en sa possession, le temps des conseils viendrait bien assez tôt.
« Espérons que nulle quête insensée ne se profile, l'Erebor est perdue et vouée à y rester. Il est toujours difficile d'abandonner une patrie.... »
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| Jeu 11 Avr - 0:12 Elrond & Elladan “ Future in a stone” Je dois avouer que la réponse que m'offre mon père ne me surprends guère. Je veux bien admettre qu'en 2811ans d'existence commune, il a plus qu'appris a nous connaitre, et avoir parfois peur de nos réactions pas toujours logiques ou malignes. Un éclair passa dans mon regard durant une fraction de seconde, et oui, Elrohir et moi avions décidé de pointer le bout de notre nez en même temps, sans doute pour être encore plus efficaces dans l'art du cassage de pieds. Néanmoins, je comprends rapidement de qui il parle et pourquoi le Seigneur d'Imladris préfère éviter ma question. Bien qu'il me répéta souvent qu'il était inconcevable qu'un elfe agisse tel que je le fait, et j'en passe et des morales, Celeborn n'a jamais été contre dire que mon père et son frère jumeau - ca, ca doit être de famille - étaient quasi similaires a Elrohir et moi même dans leur enfance, aussi difficile soit-il de le croire. J'avoue qu'il m'aurait plu de connaitre cet oncle au sujet duquel pèsent bien des mystères, comme beaucoup de sujets blessant si profondément l'elfe seigneur. Je baisse légèrement le regard, réfléchissant a mes mots - pour une fois ou je ne laisse pas mon impulsivité naturelle me faire dire de belles gaffes impossibles a rattraper -, avant de répondre a ses paroles. "Je pense ne pas me tromper en présumant que ce seigneur elfe dont vous parlez est le Seigneur Eärendel, votre père? Les histoires de Celeborn au sujet de votre jeunesse sont fort instructives a dire vrai. Je comprends votre point de vue, mais j'aurai cependant une dernière question. Si vous aviez vous même eu réponse a cette question, qu'auriez vous fait?"Je dois avouer ne pas savoir si je recevrais une réponse franche, ou la réponse qu'un père se doit de donner a ses fils, en qualité d'exemple a suivre pour eux. Cependant, ce n'est pas en gardant ma question pour moi que je risque d'y obtenir réponse, alors autant la poser, je verrai bien ce qu'il me répond. Une fois mon exposé terminé sur ce que je pense avoir découvert avec cette pierre, que je garde en main sans savoir véritablement pourquoi, je ne lâche pas du regard l'elfe face a moi, son expression soucieuse me montrant aisément que mes propos lui sont suffisamment peu incongrus pour qu'il y réfléchisse sérieusement, ce qui me fait attendre la réponse avec d'autant plus d'excitation. A dire vrai, mon père sait réellement choisir les bons mots pour me convaincre. Dragon, chasse, orcs et trolls, les mots clés pour se mettre l'elfe que je suis dans la poche. "Vous savez pouvoir me demander tout ce que vous voulez quand cela concerne l’éradication de ces créatures, et Elrohir en sera aussi, soyez en certain. Cependant, lorsque vous dites " presque impossible de défier ", n'oubliez vous pas que nous avons Glorfindel de notre coté? Après un balrog, je doute qu'un dragon l'impressionne."A dire vrai, malgré que l'elfe blond en ai presque autant bavé que les autres avec les deux diables que nous sommes, je dois avouer que le fanatisme dont j'ai toujours fait preuve a son égard est réel. Je dirai même que si Glorfindel ne peut pas vaincre quelque chose, personne ne le peut. Cependant, observant l'expression de mon père, je pense deviner quelque chose qui me ferait grandement plaisir, autant qu'il m'inquièterait au plus haut point. Ce pourrait-il qu'il juge la situation suffisamment grave pour quitter le calme de la cité également? Cependant, autant l'idée de combattre a ses cotés me réjouirait, autant je ne supporterait pas de risquer le perdre a son tour, malgré que je soit guère démonstratif de mes sentiments pour mes proches. "Pensez vous que ces nains pourraient voyager par Imladris au cours de leur quête? Et si tel est le cas, malgré la folie de cette entreprise, ne devrions pas leur venir en aide plutôt que ruiner leurs derniers espoirs? Vous n'êtes pas Thranduil, ne réitérez pas son erreur."Peut être que je m'occupe de ce qui ne me regarde absolument pas. Après tout, je n'ai pas réellement de conseils a fournir au Seigneur d'Imladris, mais cela fait partie de ces réactions irréfléchies que je peux avoir. Réalisant d'ailleurs mon erreur, mon regard se fait moins déterminé tandis que je recule d'un pas, m’intéressant a un oiseau tentant de lutter contre le vent glacial parcourant la vallée. A cette période de l'année, ce froid n'est vraiment pas normal.
Codage fait par .Jenaa | |
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| Jeu 11 Avr - 17:07 Il sembla à Elrond pouvoir apprivoiser son fils à nouveau, en ce simple instant. Elladan ne se cachait pas derrière quelques tours passés ou à venir, et osait questionner son père sans rien perdre de l'innocence et de la fraîcheur le caractérisant. De son enfance, Elrond disait peu, il n'était pas dupe, savait que d'autres s'en chargeaient à sa place et acceptait ce fait. Avec douceur, sans tristesse -non, il ne se souvenait plus d'Eärendel, son père, mais ne pouvait le pleurer. Il n'avait point manqué de figures pour le guider et l'accompagner, remplissant l'absence et la solitude qu'ont les orphelins-, le Seigneur leva les yeux au ciel où la nuit venue, dit-on, voguait Eärendel.
« Il n'est point le seigneur Elfe de mon histoire, bien que ce seigneur, je l'aimasse comme s'il se fut agit de mon vrai père. Tu poses les bonnes questions, Elladan, permet moi alors de t'offrir les quelques réponses sincères que je possède. »
A nouveau, ses yeux se posèrent sur la figure intelligente de son fils. Il ne lui coûtait pas d'avouer quelle aurait été sa décision, depuis longtemps déjà Elrond avait fait la paix avec l'enfant qu'il avait été.
« Je n'aurai pris au sérieux aucun des conseils de mes aînés pour m'approcher le plus possible de l'artefact fabuleux, peut être même le toucher. Les conséquences ? Mon esprit les auraient résumé en deux choses fort simples : les remontrances de notre tuteur et eut être aussi une bouderie quelconque de la part d'Elros. J'aurai tout simplement été incapable de concevoir quelque chose de bien plus grave. »
Le Seigneur parlait d'une voix calme, posée. Il laissait de temps à autre un court silence entre ses phrases sans emphase aucune, simplement que chaque mot a son importance si l'on désire le prononcer.
« Mais ce n'est pas parce qu'on ne le voit ou ne le comprend pas, que le Mal ne peut exister, bien au contraire. Et chacune de mes curiosités aurait pu me tuer moi-même car l'innocence de mon état, cette joie d'enfant que j'avais à l'idée d'approcher ma main de quelque chose de magique, se serait mué en une force bien plus sombre, une envie de pouvoir pour me dévorer. Nous ne possédons qu'un seul cœur, Elladan, il nous revient de ne pas le laisser se flétrir pour quelque défaut que ce soit. »
Les guerres au simple nom de la lueur des Silmarils, les anneaux de pouvoir et le poids qu'ils imposaient au moindre geste de leurs porteurs... Elrond avait eu à apprendre tout cela au fil des âges et des pertes. Ses professeurs avaient été princes de ténèbres ou bien sombres héros morts plutôt que déchus. Il ne regrettait aucun des chemins choisis et des amis qu'un jour il serra dans ses bras. Si Elrond vivait reclus, sa maison n'était pas de courant d'air et de solitude à ressasser des batailles qu'il n'avait pu mené, ou des objets qu'il n'avait pu saisir.
Isildur, sa décision, la perte des hommes...
Ainsi était le monde...
Un sourire indulgent, là encore à peine perceptible. Glorfindel n'est-ce pas ? Il se rappela sa propre admiration face à Gil-Galad, semblable à elle d'Elladan en ce même moment pour le tueur de Balrog. Il était bon d'avoir des héros ainsi, et Elrond portait une grande estime à l'elfe blond ainsi qu'à ses conseils bien que de nombreux désaccords puissent parfois les opposer.
«Oui nous avons Glorfindel, mais aussi exceptionnel sot-il, accorde-lui ta pitié. Peut-être pourrait-il venir à bout d'un dragon, mais quelles traces cela laisserait-il en son cœur ? Chaque mort vient avec un prix, une responsabilité mais surtout, des doutes. »
Son enfant devait malgré tout commencer à se lasser de toutes les paroles échangées. Versatile est l'esprit de la jeunesse, Elrond s'en souvenait encore. Cependant, le jeune homme le surprit en posant sa dernière question avec une franchise et un désir de bien faire, quitte à s'opposer à son aîné, que l'on voyait peu d'habitude en son caractère.
« Je ne suis qu'Elrond d'Imladris, non Thranduil roi des Elfes et Seigneur de la Forêt Noire. Mon Hospitalité est donnée à ceux en ayant besoin et mon aide peut être réclamée pour une affaire ou une autre, en ce cas je l'accorderai. Cependant j'ai sous ma responsabilité les elfes ayant choisi mon toit, ma tutelle... Me porter au devant d'autrui serait abandonner ma cité. D'autres peuvent le faire cependant à ma place, emportant avec eux ma bénédiction...mais nous n'en sommes pas là pour le moment. Contentons-nous de chasser la plupart des créatures maléfiques qui peuvent 'avancer jusqu'à nous. Nos épées ont besoin de chanter, nos chevaux doivent se dégourdir.... »
Les nains de l'Erebor, il serait mentir que de cacher qu'Elrond, comme d'autres grands de cette terre, avait surveiller leur devenir, ainsi que celui de la famille royale, du coin de l'oeil.
« Je ne sais si ces nains viendront jusqu'à Rivendell, trop de griefs en leur cœur, mais nos chasses pourront malgré tout aider à leur avancée. Quoi qu'il en soit nous serons prêts... »
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| Ven 12 Avr - 1:32 Elrond & Elladan “ Future in a stone” D'accord, je me suis trompé d'elfe, il faut dire que l'histoire de mon père n'est pas facile a suivre, et Celeborn un piètre conteur quand il s'agit de remettre les choses dans l'ordre. Chronologique du moins, parce que, pour les mettre dans l'ordre du pire au pire, y a pas a dire, il est brillant, et n'a aucun mal a capter mon attention malgré le fait que je commence a connaitre ses histoires et ses anecdotes a ce sujet - bon, on est d'accord, je sais qu'il doit en avoir autant en réserve sur Elrohir et moi. J'avoue que les paroles de mon père sur ce que lui même aurait fait si il avait eu connaissance de tel artefact dans sa jeunesse me font sourire. Outre la sincérité que je peux cerner dans chaque mot - et d'ailleurs, je doute qu'il aurait tenu tel discours si il avait désiré me mentir, niant plutôt tout en bloc -, c'est le fait de me reconnaitre dans ces paroles qui me rend de si bonne humeur. Finalement, Elrond d'Imladris avouerai que nous avons de qui tenir. Bon, il ne l'a jamais - ou presque - nié férocement, mais il sait bien esquiver le sujet. Cependant, la morale suit rapidement, et a dire vrai, j'aurai du m'y attendre. Sans doute les conseils de mon père ne sont pas inutiles, certainement même, mais, a dire vrai, il n'est pas dans ma nature de les écouter. Je ne m'amuserais cependant pas a lui emprunter Vilya ou un autre artefact du même gabarit, et même le miroir de Galadriel, j'ai appris a ne pas jouer avec il y a déja un bon moment. Cependant, trouver un objet tel que cette pierre et ne pas m'en approcher, ca, ce n'est pas réalisable. Je suis, a peu près, conscient des risques que je prends, et si j'avais pu ne pas toucher cette pierre avant de la lui montrer, je l'aurai fait, néanmoins, je n'ai pas perdu deux heures a réfléchir sur les conséquences de la tenir dans ma main nue, et sans doute cela aurait pu être bien risqué. Je ne me crois ni au dessus des risques, ni supérieur a ces formes de magie que je ne comprends que trop peu, mais peut être que, effectivement, certaines conséquences me passent au dessus de la tête. Certains diront que je verrai bien quand ça me tombera dessus, et je leur répondrais que, effectivement, je ne réfléchirai sans doute pas d'ici la. Je tairais cependant tout commentaire, n'étant guère venu pour me quereller avec lui sur mon manque évident de prudence, et me contenterai d'incliner rapidement la tête. "Merci, pour votre sincérité, et vos avertissements, bien que je pense que nous savons l'un comme l'autre combien je m'en rappelle en telle situation."La réponse du seigneur elfe concernant Glorfindel me laisse hésitant, ne comprenant pas ou il veut en venir. Lorsque j'abats des orcs, ou même un troll, je ne me pose pas la question de la légitimité de cet acte. Ce sont des monstres, qui nous tueraient si nous ne les tuions avant, et cela ne peut être autrement pour un balrog. Pour moi, aussi impressionnant et fascinant soit un dragon, il entre dans les mêmes critères, ainsi donc, malgré le respect de chaque existence que devrait avoir un elfe, je ne comprends pas quel désespoir ou doute cela pourrait apporter au célèbre guerrier d'Imladris. Ce dragon n'a-t-il pas détruit des terres humaines, colonisé un royaume nain, et abattu nombre de membres de ces deux peuples? Ne devrait-on pas anéantir toute menace vis a vis des peuples libres de la Terre du Milieu, tout comme les créatures de Sauron? N'en est-il pas une, d'ailleurs, de ces créatures? J'avoue être perdu sur ce sujet. A ma dernière question, je dois saluer de nouveau la précision et la sincérité dans la réponse de mon ainé, bien que l'importance qu'il donne a Thranduil dans sa première phrase me rebute. A mes yeux, malgré tout le respect que j'ai pour l'elfe blond, que cela soit en tant que souverain ou qu'instructeur, le Seigneur d'Imladris reste de plus grande importance et de meilleur jugement que le roi sylvain, et, malgré que je trouverai intéressant d'aider ces nains dans leur quête, je comprends que le seigneur d'Imladris ne puisse décemment pas abandonner les elfes de sa cité pour la quête désespérée d'une poignée de nains, qui ne viendraient peut être pas même dans nos murs et trouveraient probablement d'autres alliés en chemin. "Je comprends votre point de vue. Et je comprendrai aisément que ces nains nous évitent, eu égard des agissements de Thranduil a leur égard. Nous ne sommes pas tous des guerriers, moins en ces lieux qu'en Lorien ou a Mirkwood d'ailleurs, et c'est sans opposition que je participerai a ces chasses, que cela les aide ou non, il ne peut qu'être bénéfique de purger cette partie des plaines de cette menace. J'ai cependant cru entendre que vous vous incluiez dans tout cela. Y prendrez vous part, père?" J'avoue que la conversation commence, a mon gout, a s'éterniser, et que je commence a me distraire avec ce qui se passe autour de nous, en l’occurrence, cette neige qui retombe de nouveau, mais je tacherai de me tenir jusqu’à ce que vienne le moment de prendre congé. Cependant, vu le tournant interessant qu'elle prend, je pense remettre a plus tard la dernière idée de Elrohir pour nous attirer des ennuis.
Codage fait par .Jenaa | |
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