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Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?

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Lun 25 Mar - 23:06
  • Dor Armolt. Un des ports les plus fréquentés du Royaume du Gondor. Comme toutes villes des côtes, le rude hiver frappait avec moins de force. Bien que le froid était présent, la neige, elle, était presque absente. Cela expliquait la recrudescence du nombre d'immigrés et d'étrangers dans ces villes de bord de mer. Dor Armolt. Le point de rencontre des poissonniers, marchands, commerçants de tous secteurs. Vous y trouverez des personnes de toutes contrées, de bonnes ou mauvaises, des malfrats ou des personnes de bonnes familles. Mais penseriez-vous y retrouver une rencontre d'un soir où l'alcool avait été maîtresse des mots et gestes? Certainement pas pour la jeune esclave. Pourtant, elle allait vivre une soirée, non seulement mouvementée mais emplie de rebondissements. Une soirée qui changerait sa vie? Difficile à dire. Pour autant, Iona ne pensait pas, alors qu'ils approchaient de la ville portuaire, que la vie qu'elle avait, jusqu'ici monotone et répétitive, allait être chamboulée. Ils arrivèrent en fin d'après midi. Le voyage en lui même changeait de l'habitude qui s'était installé dans le quotidien d'Iona, la vie d'esclave dans une maison de bourgeois. Il fallut quelques jours pour arriver à destination. Le froid et l'hiver incessant rendaient difficile et plus longs tous déplacements inter et intra royaumes de la Terre du Milieu. Ce court voyage, en comparaison de ceux qu'elle avait fait avec ses parents étant enfant, lui avait redonné goût à la vie. Elle souhaitait tant partir un jour pour un voyage dans l'ensemble de la Terre du Milieu, y découvrir les peuples, leur culture, leur histoire, leur moeurs. Ceci était un rêve pour Iona. Un rêve qu'elle savait n'avait aucune chance de se réaliser. La liberté. Si seulement elle pouvait retrouver sa liberté. Perdue dans ses pensées d'évasions et de grands paysages, Iona ne réalisa pas tout de suite que la diligence venait de s'arrêter. Ils étaient arrivés.

    "-Tante Agartha!" crièrent les enfants en coeur tandis qu'ils sortaient avec précipitation de la diligence.
    La dite Tante ouvrit grand les bras pour y accueillir les trois enfants.
    "-Iona, pourrais-tu prendre les valise de Madame et des enfants?"
    "-Bien sûr Monsieur Mäaster." Répondit Iona, qui n'eut le temps de profiter du paysage autour d'elle.
    Bien que ses yeux étaient emprisonnaient, puisqu'elle ne pouvait regarder ses maîtres dans leurs yeux, elle pouvait toujours profiter de l'odeur de la mer qui lui rappelait tant de choses. Un léger sourire sur les lèvres, elle s' empressa d'aller à l'arrière de la diligence afin de descendre les bagages. Cette odeur lui était si familière. Ses maîtres étaient déjà entrés dans la maison sans pour autant se préoccuper de leurs affaires personnelles. La fleur sauvage, Iona, dû effectuer plusieurs allers et retours afin de déposer les valises dans les chambres. N'oublions pas de préciser que les dites chambres se trouvaient au deuxième étage, la monte des escaliers avaient été difficile et fatiguant étant donné la chétivité d'Iona.

    La soirée arriva très vite. La nuit était tombée depuis deux heures. Iona avait couché les enfants, comme l'avaient demandés les parents. Lorsque l'esclave descendit les escaliers, afin d'aider le cuisinier à organiser le copieux dîner qu'ils s'apprêtaient à ingurgiter, elle fut surprise d'entendre la voix de son maître qui lui demandait de s'approcher de lui. Les mots qui sortirent ensuite de sa bouche laissèrent Iona bouche-bée. Il acceptait qu'elle sorte visiter la ville! Iona avait traditionnellement le droit à une pause de deux heures par jour, mais jamais n'avait-elle eu le droit de rester dehors toute la soirée! Un immense sourire aux lèvres, Iona n'attendit pas plus longtemps, de peur qu'il change son avis, monta quatre à quatre les escaliers afin de récupérer son blouson ainsi que son sac à main et dévala de nouveau les escaliers cette fois-ci pour sortir de la maison. Une fois dehors, Iona savait exactement où elle voulait se promener: au bord de l'eau, sur le port ou sur la plage. Lorsqu'elle arriva sur le dit port, elle prit le temps d'admirer les bateaux, voiliers, plaisanciers. Certains d'entre eux devaient même appartenir l'armée du Gondor ou de la localité même. Iona s'y connaissait bien peu, pour ainsi elle ne voulait conclure trop rapidement. La légère brise n'avait rien d'insupportable. Oui, il faisait froid, mais il n'y avait pas de pluie au moins. Une voix grave sur l'un des quai privé l'arracha à ses contemplations. Il s'agissait de personnels de la garde. Ils étaient en train de faire la morale, ou bien punir (Iona ne voyait ni n'entendait bien la conversation), une silhouette indiscernable. Iona continua son chemin jusqu'à arrivé à leur niveau. Que se passait-il bon sang?
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Mer 27 Mar - 2:01


Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  Freida_pinto_1920_1200_aug212012

Iona & Daràn


Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  Jack-sparrow-wallpaper_422_22027

Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?

Franchement, je vais porter plainte pour diffamation. C'est quoi cette manie des gardes d'un port de se jeter sur les gens honnêtes pour les accuser de vol? C'est vrai quoi! Entre mes habits cent fois rincés a l'eau de mer, mon sabre et de manière dé-zoomée mon allure générale, n'allez pas me dire que je ressemble a l'un de ces pirates terrorisant les enfants dans leurs histoires. Bon, peut être bien, je vous l'accorderai volontiers, mais d'abord, léger retour en arrière s'il vous plait!


Le jour venait a peine de se lever, mais j'étais déjà sur le pont depuis longtemps, scrutant de ma longue vue les cotes qui se dessinaient a portée de vue, appuyé comme a mon habitude sur le bastingage du navire. Dol Amroth, une cité que je ne connais que trop bien, et bien l'une des rares dans laquelle le capitaine Daràn Arendil est toléré, si ce n'est libre de tout mouvement, même suspect. Une cité qui connait la valeur de l'aide d'un pirate, qui plus est, même si sa princesse est particulièrement dure en affaire. Alors que je me perds dans les pensées que m'évoque cet endroit, et cette princesse, d'ailleurs, mais la n'est pas le sujet, une présence a mes cotés me ramène a la réalité.

"Vous comptez réellement débarquer seul, comme ça, dans une cité comme celle la? Vous plaignez pas de finir au cachot en moins d'une heure."

"Bien entendu, le cas échéant, je saurai pouvoir compter sur mon fidèle second afin de me libérer de mes chaines..."

Disant cela, j'abandonne ma longue vue pour le regarder dans le blanc de l’œil, jaugeant sa réaction face a mes paroles. J'ai été témoin de nombre de mutineries, ai participé a d'autres, en ai subit deux déjà. Je sais a peut près tout ce qu'il y a a attendre d'un équipage pirate. Cependant, son manque total de réaction me laisse a penser que je devrais songer a demander un niveau minimum afin de rejoindre mon équipage...quoique non en fait, un équipage trop malin a encore plus de chances de faire passer le capitaine par dessus bord au milieu du triangle des Bermudes.

"Comme je l'ai dit, une envie d'explorer la terre ferme me prends. Je sais cependant pouvoir te faire confiance pour que mon navire soit intact et en ma possession a mon retour"

Derrière la menace voilée se cache une réelle intention de pouvoir espérer faire confiance a cet homme, qui a su rapidement, trop peut être, entrer dans mes bonnes grâces. A dire vrai, cela fait plusieurs années déjà que nous naviguons de concert, malgré les galères dans lesquels nous nous sommes retrouvés, plus ou moins de notre propre fait d'ailleurs.

"Et quand comptez vous donc vous rendre sur la terre ferme?"

"Je devrais déjà y être." Je hèle un matelot de l'autre coté du pont. "Ne vous ai-je pas dit il y a une heure de cela de préparer une chaloupe pour il y a une heure?" Je quitte l’homme des yeux, revenant a mon premier interlocuteur. "Je devine ta prochaine question mon cher. Je ne peux te donner de date de retour, ce sera selon ce que le vent m'offre."

"Tout en se rappelant que le vent faiblit a l'approche de la terre... Vous avez raison, changer d'air ne peux vous faire que du bien, c'est a peine si vous quitter le navire lorsque nous accostons."

Après un signe de tête entendu, il s'éloigne finalement de moi, et je reprends mon observation de la cote, aidé de ma longue vue. A dire vrai, en plus d'assouvir ma curiosité, je prends les devants d'une arrivée surprise de navires de la cité. Mon bâtiment reste sous pavillon pirate, malgré que je n'ai pas réellement a être inquiété dans cette cité, et une mauvaise reconnaissance ou un gradé véreux est vite arrivé. Entendant finalement, presque cinq minutes plus tard, le bruit d'une chaloupe prête a être mise a l'eau, je m'éloigne du bastingage pour poser mon instrument sur un tonneau, dont la présence me fait penser que certains n'attendent que mon départ pour me siffler mes réserves de spiritueux. Qu'ils essayent, ils seront servis. 16ans de piraterie, cela ne pardonne pas.
Traversant le pont du navire, je monte finalement dans la chaloupe avant d'ordonner sa mise a l'eau, refusant de manière entêtée que qui que ce soit ne m'accompagne. Je sais encore manier une paire de rames.

Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  0256018F03834710-c2-photo-pirates-des-caraibes-4-la-fontaine-de-jouvence
J'arrive bientôt aux premiers pontons, et, en profitant pour, lâchant mes rames, retirer mon tricorne avant de le dépoussiérer, j'utilise un morceau de miroir, tenant aisément dans ma main close, afin de refléter la lumière du soleil. Ce signal suffit a être remarqué par la vigie, signal du départ pour ce puissant trois mats. Reprenant mes rames, j'arrime ma chaloupe au premier ponton que je croise avant d'en sortir, terminant d'attacher ce rafiot tout juste bon a faire couler. Cependant, on a tous un jour eu besoin d'une chaloupe, celle ci aura donc la vie sauve.

Au bout de ce ponton, deux gardes, chiquement vêtus d'ailleurs. La cité doit être riche, et des affaires pourraient être fortement envisageables. Je ne suis cependant pas ici pour les affaires, et prendrait le temps de profiter de mon escale avant d'aller courtiser, pardon, débarrasser d'une partie de son trésor, la princesse de Dol Amroth.
Passant près des deux hommes, j'avise la bourse plaine pendant a la ceinture de l'un d'entre eux. Difficile de résister, et voila qu'en deux tours de main, elle tombe dans ma poche. Cela aurait pu ne pas avoir de suite, mais ou serait le divertissement? Le second homme m'interpelle alors que je passe a coté d'eux, ne cherchant même pas a dissimuler que cette interpellation n'est due qu'a ma tête de pirate qui ne lui revient pas.

"Nom, prénom, activité, raison de votre présence en ces lieux, et plus vite que ça!"

C'est avec un sourire et une courbette, agrémentée du fait que je retire mon tricorne dans l'action, que je lui répondrais, tandis que je remet mon couvre-chef en place.

"J'aime l'amabilité des gardes de son altesse. Mais soit, si vous désirez tant apprendre a me connaitre. Capitaine Daràn Arendil, pour vous servir. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de parler de mon "activité"."

Remarquez la façon subtile d'éviter la question de la raison de ma présence en ces lieux. Le premier garde, ex-propriétaire d'une bourse pleine de pièces d'or, s’intéresse alors a ma personne, passant la main a l'emplacement de la bourse a présent disparue.

" Et voleur en plus. Tu sais ce qu'on leur fait, aux voleurs, par ici?"

"Moi? Un voleur? Vous me blessez monsieur. Je peux dire sans vergogne gagner ma vie honnêtement, quel serait l’intérêt pour moi de vous dérober quoique ce soit?"

Disant cela, je recule de quelques pas, sans pour autant avoir une attitude pouvant leur faire penser qu'une course poursuite allait suivre. J'en profite pour m'approcher d'une silhouette venant d'arriver, que je n'identifie que comme n'appartenant pas a la garde, dans les mains de laquelle je glisse le résultat de mon forfait. Cela fait, je me rapproche de l'homme destitué d'une bourse, chuchotant a son oreille.

" Qui vous dit que ce n'est pas votre collègue ici présent le responsable? Il est bien facile de faire accuser un pirate solitaire dont le seul crime est de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment..."





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Mer 10 Avr - 15:06
  • Tandis qu’Iona se rapprochait des trois hommes, elle ne remarqua pas la bourse de pièce furtivement glissée dans sa poche. Elle avait été interloquée par le visage et la dégaine de l’homme. Un pirate à en juger par ses vêtements, tout particulièrement son chapeau. Ensuite, ses gestes, sa façon de marcher, son odeur, ses ye… Daran… Murmura la jeune femme, s’arrêtant nette dans son avancée jusqu’au pont. Ce pirate. Cet infâme pirate. Elle s’apprêtait à élever la voix afin d’attester du fait qu’elle l’avait bien reconnu. Or, elle fut très vite arrêtée dans son action. L’un des gardes venait à elle. Le dit pirate avait un sourire qui ne présageait rien de bon pour la jeune esclave.

    « -Mademoiselle. Veuillez vider vos poches. » Demanda-t-il d’un ton agressif avant d’ajouter, « Vous ne voudriez pas que je vous oblige à enlever tous vos vêtements afin de m’assurer que vous ne dissimulez rien sous cette toge. »

    « -Ce n’est pas une toge… » Affirma-t-elle, bien décidée à s’imposer sachant qu’elle n’avait absolument rien à cacher, mais… Iona inséra sa main dans sa poche droite. Elle était lourde, c’était une bourse, une bourse emplie de pièces d’or.

    « -En êtes-vous si certaine ? » Déclara le garde, fixant la poche de la jeune femme, il avait un air sérieux et dur. La jeune esclave n’avait rien commis. Comment expliquait la présence de cette bourse ? «-Mademoiselle, nous allons devoir vous punir pour un tel crime non seulement un vol mais en plus le vol d’un représentant et garant de la loi. » L’attention de son collègue se détacha automatiquement du pirate pour se rapprocher de la dite voleuse. Iona était complètement bouleversée, elle n’avait rien fait. « -Non seulement une voleuse mais en plus une esclave ! Tes maîtres te puniront pour cet affront. Justice doit être faite.» Ajouta le garde, fixant sa marque qui attestait de son statut d’esclave. Parlez moi de Justice avant un ‘j’ majuscule chuchota Iona ne comprenant en rien la situation dans laquelle elle s’était retrouvée.

    Alors qu’elle posait son regard sur le supposé pirate, elle comprit tout de suite ce qui avait pu arriver. Bien qu’elle se haïssait d’arriver à de telles faciles conclusions, c’était la seule probable et rationnelle. Elle n’allait très certainement pas se laisser faire, mais dans le même temps, elle ne voulait pas que ces autorités s’en prennent à une personne qui, tout comme elle, était exclue de la société, un rejetée. Elle devait agir, et vite. Lâchant prise, elle simula une perte d’équilibre avant de tomber à l’eau. Dans l’eau, elle fit mine de couler. Les deux gardes ne savaient pas quoi faire, jusqu’à ce que l’un d’eux éclate de rire et remarque : « -Oh ! C’est une belle punition de mourir noyer, non ? » « Elle doit être jugée, une main coupée fera davantage l’affaire. » « … » Tandis qu’ils se disputaient pour trouver la punition la plus « juste », Iona se retrouva sous le pont et y resta cachée. Les gardes tardèrent à réaliser qu’elle avait disparut. Que pouvaient-ils bien faire désormais ? Iona se dépêcha d’enlever tout ses habits qui pesaient bien trop lourds pour elle. Elle plongea sous l’eau tandis que les gardes voulurent vérifier si elle était encore vivante. Ses vêtements dérivants au loin, ils ne prirent la peine de vérifier si son corps était en dessous de cette masse de vêtements. Soudain, un troisième garde s’approcha et leur annonça qu’un incendie avait eu lieu en ville et qu’ils avaient besoin de renforts. Iona était remontée à la surface et entendit les pas de courses sur le pont des gardes : elle était sauve, du moins c’est ce qu’elle espérait. Les gardes sont partis. Le pirate doit avoir quitté les lieux lui aussi. Iona tenta de remonter sur le pont. Ses bras menus avaient du mal à la tracter hors de l’eau, bien qu’elle ne possédait sur elle que ses sous vêtements désormais. Elle tenta une fois, deux fois, impossible de remonter, elle avait besoin d’aide… Une main se présenta à elle, une main sale, une main d’homme... Oh non…
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Sam 13 Avr - 0:10


Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  Freida_pinto_1920_1200_aug212012

Iona & Daràn


Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  Jack-sparrow-wallpaper_422_22027

Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?

Échappant de peu a une rouste de la part de cet homme dont j'ai apparemment violé la zone de sécurité dans laquelle ne pas pénétrer lorsqu'on est pirate et soupçonné de larcin, je me retourne vers son collègue ayant décidé de s'en prendre a mon complice non volontaire, un sourire aux lèvres. Sourire qui s’efface cependant rapidement lorsque le deuxième homme rejoint son collègue en direction de cette femme, et, la qualifiant d'esclave, me fait hausser un sourcil. Se pourrait-il qu'il s'agisse de celle que je pense qu'il s'agit?
M’approchant de ces soldats, j'essaye d’attirer leur attention dans leur dos, mais, a jacasser comme ils jacassent, je n'arrive guère a placer une syllabe. Cependant, lorsque la jeune femme tombe a l'eau, j'arrive a leur hauteur, regardant autant qu'eux l'eau en dessous de nous.
"Et ça se dit gardes de son altesse, sauver une dame en détresse, ça viendrait même aux idées d'un pirate, mais pas aux vôtres...faudrait pas saloper vos belles tenues surtout!"
Cependant, je ne gagne qu'a être poussé en arrière, manquant de peu tomber a l'eau a mon tour, le talon de l'une de mes bottes ne rencontrant effectivement que le vide tandis que j'arrête mon élan. Et ces deux empaffés en train de se chamailler sur la meilleure idée pour faire subir leur "justice". Plaisir des officiers, j'appelle cela. Ou est la justice de mutiler ou bruler vif quelqu'un? Et ne parlons même pas de la corde. D'ailleurs, rien que d'y penser, j'en ai mal a la gorge bien que cela fasse déjà quelques années que je manquais y passer...longue histoire, qui sera réservée pour plus tard.

Me désintéressant des deux gardes, je hausse un sourcil en voyant filer par le courant les étoffes de la jeune femme. Et ma bourse la dedans?! C'est bien les femmes ça, de pas penser a toutes les facettes d'un plan! Ah oui, parce que, juste dit en passant, je connais cette ruse mieux que ne semblent la connaitre les deux branquignoles servant de gardes, qui d'ailleurs, ne vont pas chercher plus loin lorsqu'un troisième arrive en courant pour les envoyer gérer un incendie. Parfois, les coïncidences ont du bon. Bon, reste plus qu'a récupérer le petit oiseau tombé a l'eau. D'ailleurs, ne serait-ce pas elle, ces bruits d'eau de l'autre coté du ponton? Tout juste, et, la laissant barboter deux minutes, je finis par la rejoindre, tendant ma main vers elle avant de l'aider a remonter, ou plutôt, la sortir de l'eau sans ménagement. Cependant, une fois tirée hors de l'eau, j'ai l'inhabituelle obligeance de lui fournir mon manteau afin de se couvrir avant de m'appuyer contre l'un des poteaux signalisant l'entrée du ponton.
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"Je dois dire que ca fait un bail ma jolie, et ta situation n'a guère changé on dirai...J'ai toujours de la place sur mon navire tu sais, même si le navire a changé depuis la dernière fois..."
Et oui, c'est plus fort que moi, je suis déja parti a la regarder sous toutes les coutures. Vraiment aussi jolie que dans mes souvenirs, même si je n'étais pas tout a fait sobre la dernière fois. Le suis-je maintenant, et bien, ma dernière bouteille remonte a plusieurs heures - il vaut mieux éviter que le capitaine soit en train de décuver a fond de cale quand on approche de cotes telles que celles de Dol Amroth avec cet équipage de bras cassés qui me suit - donc oui, je me jugerais sobre cette fois.

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Lun 15 Avr - 20:12
  • A peine sortie de l’eau, Iona s’apprêtait à être regarder tel un morceau de viande bien appétissant. Et pourtant, elle fut tout à fait surprise de se voir attribuer son manteau en guise de vêtement de remplacement. Un très léger sourire prit place sur les lèvres de la jeune femme, frigorifiée de ce bain de minuit un peu gelé pourrons-nous dire. Elle réinstalla confortablement le manteau sur elle, son poids important pesait sur ses frêles épaules. Il faut dire qu’Iona était loin d’être grosse ! Elle ne pouvait profiter des mets qu’elle préparait à la famille qu’elle servait, elle se contentait soit des restes soit d’un fruit d’un bout de pain, autant dire que les repas copieux ne faisaient pas partis de son quotidien contrairement à la famille bourgeoise pour laquelle elle était sous les ordres. D’un regard fuyant, elle n’osait regarder son interlocuteur dans les yeux, de peur de réaliser qu’il s’agissait bel et bien de ce pirate. Celui qui avait fait battre son cœur en l’espace d’une soirée. Certes, elle n’avait pas beaucoup de souvenirs de sa fin de soirée, mais elle se souvenait de lui, de son regard profond, de son sourire mystérieux, son haussement de sourcil qui devait être un tic, sa manière de s’exprimer qui lui était unique, et…

    Mais bon sang ? Suis-je devenue folle ou quoi ? Je me trouve face à un pirate qui doit très certainement trouver la situation amusante ! Elle se souvenait aussi de son haleine empestant l’alcool et plus particulièrement le rhum ! Heureusement (ou malheureusement) le fait qu’il prenne la parole lui permit de reprendre la situation en main et de redescendre sur terre. Elle leva finalement son regard pour plonger ses yeux de sables dans les siens. C’était bien lui. Daran. Lorsqu’il la surnomma ‘ma jolie’, elle ne pu s’empêcher de laisser échapper un très léger sourire. Elle priait pour que cet acte de faiblesse ne se soit pas remarquer sur son visage. Iona ne savait pas par où commencer. Elle était à la fois furieuse de le revoir puisqu’elle n’avait pas eu de nouvelles, puisqu’il n’avait pas eu le courage de la sauver du marchand d’esclaves qui la retenait prisonnière. Regardant autour d’elle pour s’assurer que personne ne les regardait, elle décida d’ouvrir la bouche :

    «-Ca fait longtemps, en effet. Me lâcher ainsi avec ce charmant marchand m’a amené à la consécration de mon statut d’esclave comme tu peux le voir. » Je fis une pause pour regarder la marque qui attestait de mon statut social actuel. « -J’aimerais tellement être libre comme toi… » Chuchotait Iona. Elle ne savait pas s’il avait entendu, peu importe, cette remarque était plus une réflexion de sa pensée actuelle. Soudainement, Iona entendit du bruit : un groupe de personnes au loin… Instinctivement, Iona se rapprocha de Daran : comment s’il pouvait la protéger ! Il avait failli la première fois. Iona fixait le groupe tandis qu’elle se retourna soudainement, elle se retrouva littéralement nez à nez avec le pirate. Décidément. Elle voulut bouger mais se retenait, se demandant ce qu’allait faire Daran. Oh non ! Le groupe se rapprochait du pont ! Elle fit mine de rien alors que trois hommes, complétement sous l’emprise de l’alcool débarquait.

    « -Oh mais quelle jolie spécimen que voilà ! »
    « -C’est combien ma jolie quand tu auras fini avec le monsieur ? »


    Il est vrai qu’à en juger par son habit – qui était en fait inexistant excepté ses sous vêtements (blancs je précise, ce serait si ennuyeux sinon !) – elle ressemblait à une femme qui faisait les trottoirs, ou dirons-nous les ponts dans la situation actuelle (quel jeu de mot réussi !). Bien sûr, le ‘ma jolie’ n’eut pas le même effet que lorsque ces mots avaient été prononcés par Daran. Iona lança de véritables éclairs à travers ses yeux verts sablés. Encore une fois, sa réaction naturelle fut de se rapprocher du pirate. Quelle idée ! Qu’allait-il répondre ? Peut-être allait-il lui même profiter de la situation…

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Mar 16 Avr - 1:33


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Iona & Daràn


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Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?

La voir ainsi devant moi, les cheveux détrempés, enveloppée dans un manteau deux fois trop large pour elle, je dois avouer que je ne l'aurai pas songé la veille. Je ne peux pas dire que ma rencontre, bien que brève, avec cette jeune femme ne m'avait pas marqué, mais, voyageur comme je le suis, je n'ai quasi jamais l'occasion de croiser deux fois les mêmes personnes, et donc je ne prends guère le temps d'y songer. Quoique parfois, appuyé au bastingage de la proue de mon navire, le regard perdu dans les vagues, mon esprit y fait référence, malgré que, malgré mes, très, nombreuses aventures au cours des 16dernières années, je ne me remémore que très peu de noms. Celui de Iona en fait cependant partie, alors qu'elle est bien l'une des rares que je ne me rappelle pas avoir emmené dans mon lit. Peut être a cause de ça d'ailleurs. Bop, j'y réfléchirai plus tard, on peut toujours remettre a demain ce que l'on devrait faire aujourd'hui, c'est comme ça que je réussis.

Je réponds au sourire qui suis mes paroles, cependant, je change complètement et royalement d'expression lorsqu'elle me répond, ses paroles sonnant douloureusement juste. Et oui, ma lâcheté, aidée une fois de plus par l'amour que je porte aux bonnes bouteilles, avait fait que non, je ne l'avais pas aidée, ce jour la. A dire vrai, ma réaction c'était plutôt rapprochée de "bah, demain ça en sera une autre" que autre chose. C'est toujours après coup que l'on réalise ses erreurs il parait.
Me rapprochant, je parviens a capter ses dernières paroles, presque chuchotées, et c'est avec un soupir que je lui réponds.
"La liberté a un prix chérie. Seize ans que je joue a chat avec l’échafaud, quoique je dois avouer bien m'en sortir, pour le moment. Cependant, il y a toujours une place a bord pour qui le souhaite, faut juste apprendre a composer avec un équipage pas toujours malin, et cette stupide superstition concernant les femmes et les nav...passons veut tu?"
Cependant, la discussion n'ira pour le moment pas beaucoup plus loin, car nous ne sommes plus seuls sur ce ponton. En effet, une belle équipée, plus digne d'un équipage pirate que d'hommes de cités, vient vers nous, et, pendant que je tourne le regard pour les regarder approcher, Iona se rapproche de moi, comme par crainte. Cela, cependant, je ne le remarque que lorsque, tournant la tête de nouveau vers elle, je me retrouve nez a nez avec elle. Me contentant de calmer ma respiration, le cœur battant, je la regarde dans ses grands yeux verts avant de fermer les yeux de désespoir quand ces grands cons ouvrent leur sale tronche. Si on tient pas l'alcool, faut pas sortir de la taverne les gars...en vrai, vaudrait même mieux ne pas y entrer.
Rouvrant les yeux pour croiser de nouveau ce regard trop profond pour ne pas s'y perdre, je porte la main a ma ceinture, y tirant, plutôt bien dissimulée d'ailleurs, une dague que je place dans la main de Iona tout en l'embrassant doucement. Et si remontrance il doit y avoir, ma réponse est toute faite, il valait mieux éviter que la passation de dague soit évidente...bien sur Daràn, on te croit, y a pas a dire.

"Sans vouloir t'offenser ma belle..." J'hausse alors la voix, m'adressant a celui des hommes ayant posé cette question. "Trop chère pour toi, j'en ai bien peur, vermine de fond de cale"
Prenant a mon tour une dague en main - oui, je sais, porter trois lames sur soi parait parfaitement inapproprié, inutile et gênant, mais ça reste utile dans le cas ou on en égare une, et puis zut, je fais ce que je veux -, mon autre main sur la garde de mon sabre, je me retourne vers lui pour lui planter ma dague sous le menton, la lame remontant vers son crane - je n'oserais pas dire cerveau, il est suffisamment asphyxié pour ne plus en avoir. Ma dague restant plantée dans ma victime, je me retourne vers les deuxUne rencontre d'un soir, le changement maintenant?  0256018F03834710-c2-photo-pirates-des-caraibes-4-la-fontaine-de-jouvence
autres, sabre au clair, les pointant de ma lame a tour de rôle, comme si je tirai au sort. M'arrêtant finalement sur l'un d'entre eux, je relève la pointe de mon sabre vers le ciel en riant.
"Allons donc, pourquoi vous faire attendre? Si vous voulez finir comme vot copain, n'hésitez pas a approcher, je suis a peine échauffé."
Je ne doute pas que, saouls comme ils semblent l'être, ils n'hésiteront pas longtemps. Je ne doute pas non plus qu'a défaut de les tuer, il suffirait de les pousser a l'eau pour les mettre hors jeu. Et enfin, je ne doute pas que si je ne règle pas cette histoire rapidement, les "troupes" de la cité se feront une joie d'amener un pirate a leur simulacre de justice.
Les deux autres décidant finalement de dégainer leurs lames, je hausse les épaules avec un sourire. Si ils se croient capables de m'avoir, ils se trompent royalement. Cependant, pour leur défense, se battre d'une seule lame contre deux sur un ponton peu large n'est guère pratique, et je finis par me retrouver en un contre un, ayant perdu le second de vue, et me réjouissant d'avoir confié une dague a Iona, sait-on jamais. Toujours est il que c'est avec un grand sourire que j'accueille celui des deux qui me fait face, prenant même le temps de partager avec lui quelques passes d'armes, laissant passer cinquante opportunités de le mettre a mort, pour finalement passer a coté de lui, le poussant par derrière du plat de mon sabre pour lui faire gouter la fraicheur de l'eau de mer dans un plongeon qui rendrait jaloux certains pirates ayant eu le plaisir de tester la planche de mon navire.

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Mer 17 Avr - 21:30
  • Lors de sa longue tirade concernant son concept de liberté, Iona s’autorisa une rêverie. Et si elle le suivait sur son bateau ? Et si elle décidait de partir ? Ca aurait été folie. Tout d’abord, ils pourraient finir par la retrouver : sa marque d’esclavage avait été tatouée afin que ses maîtres puissent la traquaient peu importe où elle était. La seule solution aurait été de brûler sa plaie, mais elle ne pouvait réaliser le mal que cela lui causerait. Pourquoi voulait-elle autant rester avec ce pirate ? C’était un voyou. Elle ne pouvait avoir confiance en lui. Pourtant, son cœur battait et attestait du lien qu’elle avait tissé avec lui. Si ce lien était réciproque, la question restait en suspend. L’arrivée du groupe lui faisait réalisé qu’elle n’était rien d’autre qu’une esclave, même sans ses vêtements, elle n’était qu’un bout de chair à se partager parmi ses hommes en chaleurs, si du moins nous pouvions les définir de la sorte. Sa proximité avec le pirate la rendait extrêmement mal à l’aise. Elle n’avait pas planifié ce qui allait arriver. Il l’embrassa. Sa première réaction fut la peur, allait-il profiter d’elle ? Mais la douceur dont il fit preuve dans ce tendre baiser transforma ces pensées.

    Naturellement, elle ferma les yeux. Elle voulait croire que cette action était une envie soudaine d’exprimer ce que le pirate avait en tête mais… Elle sentit sa main frôler la sienne, il y déposa un manche. Iona rouvrit les yeux, pour découvrir qu’une dague s’était glissée dans sa main. Tout ceci n’était que « pratique » alors ? Un baisé réfléchi ? Intéressé ? Elle leva les yeux aux ciels tandis qu’il se tournait vers les interlocuteurs pour leur répondre. Bien que la situation n’était que peu glorifiante, Iona sourit légèrement. « Trop chère pour toi » Aurais-je de la valeur ? Une envie soudaine de le prendre dans ses bras traversa l’esprit d’Iona. Quelle idée déplacée. Ils parlent de moi comme si j’étais une prostituée. Ce n’est pas le moment de jouer le cœur doux ! En effet, ce qu’elle vit devant ses yeux fut un ballet de pirouettes, de jeux de sabres. Sa légèreté de mouvements, son assurance, son… Mais il était en train de tuer un homme ! Mais qu’avais-je à m’extasier devant un tel personnage ? Iona, perturbée, décida qu’il était temps pour elle d’entrer dans le jeux.

    Son père lui avait appris l’art du sabre. Cette dague était plus lourde et difficile à manier que ce à quoi elle était habituée, mais elle ne comptait pas laisser le pirate contre deux ennemis. Bien que l’idée de partir en courant lui avait traverser l’esprit, un sentiment plus fort l’obligeait à rester connecter à Daran. La curiosité. L’envie. Le désir. Certes, elle ne pensait pas être tomber amoureuse de ce curieux et mystérieux personnage, bien que son charme lui plaisait beaucoup, Iona était réaliste, elle ne croyait absolument pas en l’amour du premier venu et encore moins à ce que beaucoup appelé le coup de foudre. Seulement, c’était sa curiosité, son désir pour l’aventure, le danger, tous ces sentiments qui redonnent un peu de sens à sa vie si monotone et ennuyeuse. Iona avait toujours aimé, étant jeune, s’imaginer une vie sans calme, sans monotonie, une vie où chaque jour était inconnu, où les obstacles pour la survie se succédaient. Ce qu’elle voulait n’était certainement pas la vie qu’elle vivait désormais.

    Lancée dans la bataille, elle s’avança vers son agresseur. Lui encocha un coup à droite, puis à gauche, elle avait beaucoup perdue de ses facultés au combat. Elle avança, agressive, elle était en position d’attaque. Son ennemi reculait, essayait d’esquiver les coups qu’elle tentait de lui infliger. Elle entendit le bruit d’une personne à l’eau, la jeune femme se retourna une demi seconde mais son attention se reporta sur son duel. Perturbée de ne savoir s’il s’agissait de Daran ou bien de l’ivrogne (attendez, Daran aussi était ivr… peu importe !) qui était tombait à l’eau, elle eut plus de difficultés à reprendre le duel. Mais son ennemi avait fini par lâcher son arme lorsqu’il réalisa la triste réalité : il était le dernier au combat, ses camarades n’étaient plus là. Les yeux scintillants du fait de l’effet de l’alcool, il se jeta en courant lui même à l’eau.

    Un très léger sourire sur le visage attestant de sa satisfaction, Iona tendit l’arme blanche à son coéquipier. Il arborait un sourire qu’elle n’arrivait pas à déchiffrer. C’est alors qu’elle réalisa une chose… Elle était en sous vêtements blancs… Seulement. Oui, en effet, durant la bataille la lourdeur du manteau n’avait pas tenu sur ses épaules (elle n’avait pris la peine que de le déposer sur ses épaules sans pour autant y glisser ses mains dans les manches). Bref, tandis qu’elle réalisait la situation, elle eut soudain envie de jouer un peu. Pourquoi donc remettre le manteau après tout ? Cela faisait si longtemps qu’un homme n’avait posé les yeux sur elle de cette façon. Bon, bien évidemment, son regard n’attestait pas d’un regard amoureux, bien au contraire l’esprit bestial de l’homme emplissait ses yeux noir charbon.

    « - Nous ferions mieux de partir, tu ne crois pas ? Si ces gardes venaient à revenir, nous serions les premiers pointés du doigt. »

    Iona hésita un instant, puis osa demander ce qu’elle avait à l’esprit.

    « -Que dirais-tu de boire un verre à notre victoire ? »

    Elle s’approcha de lui, jusqu’à être nez à nez avec lui. Iona ne se reconnaissait plus vraiment, elle jouait avec lui en quelque sorte, sachant tout à fait que l’état vestimentaire –quasi inexistant- dans lequel elle se trouvait la mettait en position dominante (pour une fois !).

    « -Peut être pourrions-nous profiter de l’hospitalité d’une tanière ou bien… » Elle se rapprocha davantage jusqu’à quasiment poser ses lèvres sur les siennes « Pourriez-vous me présenter votre cabine, Ô Capitaine… »
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Mar 30 Avr - 1:36


Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  Freida_pinto_1920_1200_aug212012

Iona & Daràn


Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  Jack-sparrow-wallpaper_422_22027

Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?

Regardant mon adversaire trouver assez de lucidité dans sa beuverie pour s'éloigner de moi en battant frénétiquement des bras dans l'eau, je me retourne rapidement vers Iona en entendant un bruit de chute dans sa direction, inquiet que le troisième homme, dont j'avais je l'avoue négligé l'existence, ne soit parvenu a la jeter par dessus bord - si l'on peut dire cela en considérant un ponton comme le bord -, mais je m’aperçois rapidement qu'en vérité, c'est lui qui est a l'eau, et tente de rejoindre son camarade. Balançant du pied le corps du troisième homme a la mer après y avoir récupéré la dague fichée dans sa gorge - faut bien nourrir les requins - je la rejoins finalement, ne parvenant pas, et ne cherchant peut être pas d'ailleurs, dissimuler le sourire qui me vient lorsque j'observe sa tenue, ou plutôt, sa presque absence de tenue. Sincèrement, les hommes des villes ratent des joyaux réservés aux hommes de la mer. Partant de cela, sincèrement, qu'aurai-je pu faire d'autre que la piraterie?
Replaçant ma dague et mon sabre respectivement a ma ceinture et au fourreau, je prends ensuite précautionneusement la dague que la jeune femme me tend - effectivement, ainsi pointée dans ma direction, je compte éviter de m'y trancher la main -, ne parvenant cependant pas a détacher mon regard du sien - après en avoir bavé a le monter jusqu’à ses yeux, faut bien l'avouer. Je dois avouer également qu'a cet instant précis, le nombre de pensées indécentes traversant mon esprit est telles qu'elles s'en bousculent. A l'aide, quelqu'un pour empêcher le naufrage du navire? A ma décharge, qui serait capable de rester de marbre devant pareille beauté, ainsi mise en valeur qui plus est? La Daràn, tu coule plus, t'as atteint le fond de l'eau et tu creuse encore plus profond.
On ne peut pas dire que le ne l'écoute pas, a dire vrai, je suis suffisamment fasciné pour boire chacun de ses mots, cependant, y répondre est quelque chose qui sort du cadre de mes capacités actuelles, me contentant d'ouvrir la bouche avant de la refermer, son attitude provocatrice terminant de me mettre hors combat, chose que j'apprécie autant que j'en fait une habitude, soit, très peu. Cela dit, il faudrait que j'y arrive, a lui répondre. Non, non, ne t'approche pas plus encore! Et voila comment perdre un pirate a son propre jeu. Trop proches, trop tentantes, mes lèvres ne résistent pas longtemps a l'idée du contact prometteur des siennes, et, en guise de réponse, un baiser ardant sera pour l'heure tout ce qu'elle aura. D'ailleurs, si j'en croit l'éclair de déception que j'ai cru apercevoir lorsque ma dague rejoint sa main, il y a cinq minutes a peine de cela, ajouté a la torture qu'elle me fait subir a présent, j'ose douter que cela ne la dérange réellement que je l'embrasse de nouveau.
Parvenant finalement a me libérer suffisamment de son emprise pour retirer doucement mes lèvres des siennes - faut croire que j'ai pas prévu d'être brusque aujourd'hui, bien qu'il me faille une sacrée dose de self control pour cela - je reste cependant suffisamment proche d'elle pour que nos souffles restent mélés, nos visages se frolant autant que nos yeux se cherchent.
"Je ne te refuserais jamais un verre. Deux non plus d'ailleurs...Quand a ma cabine..."Haussant le ton avant de m'écarter, tournant autour de Iona pour me placer derrière elle, j'indique l'horizon ou peuvent encore se discerner les voiles du Silver Arrow, puis la chaloupe avec laquelle je suis parvenu a terre. "J'hésite encore sur le fait de m'être fait pirater mon navire ou bien d'avoir décidé de faire une escale a terre sans supporter cette bande d'ivrognes braillards et...d'accord, je ne te convins pas vraiment n'est-ce pas?...Ok, la mer seule sait pourquoi, j'ai eu envie d'avoir les deux pieds sur terre, sans y coincer l'ensemble de mon équipage."Baissant le ton pour approcher mes lèvres de son oreille, je continue. "Et sincèrement, je suis plus supportable pour cette cité que cette bande de marsouins attardés."
Une rencontre d'un soir, le changement maintenant?  0256018F03834710-c2-photo-pirates-des-caraibes-4-la-fontaine-de-jouvence
Elle n'a cependant pas vraiment tord, si nous restons ici encore longtemps, nous allons vraiment finir par nous attirer des ennuis, et je tiens a préciser que les geôles de Dol Amroth sont pour le moins peu accueillantes - quoique leur souveraine...d'accord, je me coule de nouveau.
Je prendrais donc l'option de la taverne et m'écarte d'un pas de la demoiselle, l'examinant de haut en bas avant de me pencher afin de relever mon manteau, le lui jetant de nouveau sur les épaules.
"C'est déjà mieux, quoique j'aimais autant sans, mais je doute qu'on passe inaperçu longtemps avec ta tenue."

Spoiler:


code fiche par alaska.


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Lun 17 Juin - 19:40

L’auberge dans laquelle les deux « hors la loi » entrèrent était bondée par la plus mauvaise société de la ville, du moins lorsque l’on regardait la foule dans son ensemble. En effet, Iona scruta les visages autour d’elle : certains membres de la haute société « déguisés » étaient présents. Une demoiselle ou deux à leurs côtés. Ils ne semblaient pas être totalement conscients de ce qui leur arrivait. Les yeux bouffis, ils reflétaient l’alcool consommé en grande quantité. Bien que beaucoup de jeunes femmes auraient été intimidées par un tel endroit où l’ébriété était maîtresse de l’atmosphère. Tandis qu’Iona scrutait l’endroit et sa population, elle n’eut le temps de remarquer que son camarade pirate n’était déjà plus à côté d’elle. En effet, il semblait s’être inséré dans la foule en direction d’un groupe de jeunes demoiselles. Mais bien sûr… pensa Iona. Il était venu dans l’auberge que pour cela. Et Iona qui portait un simple manteau, qui ne correspondait pas à sa taille ! Comment pouvait-elle être attractive pour aucun de ces hommes ! Pas si vite. Un homme venait de s’approcher d’elle, une bouteille d’alcool à la main : à l’odeur il s’agissait d’une bière sans aucun doute. Il venait de s’affaler sur elle. Il était torse nu et essayait de lui parler. Ses mots n’avaient aucun sens. Iona ne prêta aucune attention à l’homme qui devait avoir pas plus de la trentaine. Il ne l’intéressait pas. La seule personne qui portait toute son attention était Daran, qui, pour sa part, semblait avoir complètement oublier qu’il était alors accompagné d’une jeune demoiselle quelque temps auparavant.
 
Iona était furieuse, d’autant plus que l’homme qui l’accostait était drôlement collant. Il commença d’ailleurs à poser ses mains un peu partout sur son corps. Iona le repoussa une fois, deux fois, pour finalement le pousser violemment lorsqu’il posa ses deux mains sur ses seins. Choquée, la jeune femme tenta de s’extirper de son étreinte ainsi que de s’éloigner de son haleine alcoolisée qui devenait insupportable à inhaler. Iona répétait ses rejets lorsqu’enfin, un autre homme entra en jeu. Il semblait être de la garde. Il arriva voulant jouer « le sauveur de la situation ». Il commença tout d’abord par prendre par le col l’homme à l’haleine insupportable et le plaqua contre le mur. La bagarre commença ainsi. S’ajouta à cette dispute d’autres hommes tout aussi bêtes les uns que les autres. Iona rigola à cette vue. Tandis qu’elle tenta de s’extirper de la masse qui s’était formée près d’elle, elle sentit le manteau s’accrochait à… elle se retourna pour remarquer qu’il s’agissait en fait d’un des hommes qui était en train de la déshabiller ! Elle tentait de se débattre, de sortir de cette situation humiliante. Elle finit par s’affaler de tout son long par terre. Toujours le manteau sur elle, elle tenta de se relever. Finalement une main se présenta devant elle. Elle leva son regard pour connaître l’origine de cette aide. Il s’agissait d’un homme, pirate très certainement, barbu, très musclé. Iona accepta volontiers cette main tendue. Lorsqu’elle se trouva de nouveau sur ses pieds, le manteau était grand ouvert, elle se trouvait donc en sous-vêtements… Alors qu’elle essaya de refermer le seul habit qui cachait le fait qu’elle était presque nue, l’homme glissa ses deux mains dans le manteau et les posa sur ses hanches.
 
« -Combien est-ce ? »
 
D’autant plus choquée, Iona recula violemment d’un pas. Elle partit le plus loin possible en s’engouffrant dans le fond de l’auberge. Elle ne savait pas où se trouvait Daran, et d’ailleurs, elle s’en moquait totalement. Il devait se trouver dans ses petites suites où toutes les femmes de la nuit s’y trouver… Iona, emplie d’un chagrin qu’elle n’arrivait pas à expliquer, commença par commander un alcool fort… Enfin, les verres commencèrent à tourner, un, deux, trois, quatre,… Sa tête tournait.
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