Une forêt peu hospitalière [Quête]

Cela faisait deux jours. Deux jours que mon frère et mes fils avaient disparu –ainsi que d’autres nains de ma connaissance. L’Ered Luin était vide d’un coup, sans les personnes que j’aimais et que je connaissais bien. Qu’elle déception j’avais pourtant eu. Se balader dans la Cité des Portes de Thorin cherchant ses fils et ne pas les trouvés. On vient vous annoncer qu’ils ne sont plus là. Je n’étais pas stupide et je savais très bien ce qui venait de se passer. Depuis notre départ précipiter d’Erebor, Thorin ne rêve que de reprendre la Montagnes, retrouvé notre chez nous et la richesse qu’il y avait. Il en parlait souvent, au détour un feu de cheminé, et y pensait tous les jours. Je le connaissais comme si je l’avais fait, même mieux que mes propres fils. Ce qui avait été plus dure, c’est qu’il parte comme ça, sans même dire qu’il s’en allait. Je n’aurais pas demandé la raison de son départ et de la cohorte de nains qui l’accompagnait (puisque je connaissais déjà la raison de ce voyage). J’aurais cru qu’il avait assez confiance en moi pour simplement m’avertir. En fin compte je n’avais peut être pas autant de confiance de sa part que je pouvais le croire. Pourtant l’idée de les accompagné me trottait dans la tête. Je ne voulais pas m’imposer, mais au moins être là en cas de besoin. Prendre soin d’eux, car qui le ferait en cas de danger ??

C’était décider, il fallait que je le retrouve lui et mes fils. Moi aussi je voulais botter les derrière de Smaug et récupérer ce qui nous appartient, et si Thranduil pouvait être humilié cela serait la cerise sur le gâteau. J’avais préparé un sac de voyage, un peu de vivre et surtout de l’argent (c’était utile dans tout voyage). J’avais pris la peine de prendre un poney, mon poney que j’avais depuis déjà 4 ans. Un mâle que j’avais nommé caramel (à cause de la couleur de son pelage). Connaissant la géographie de la Terre du Milieu par cœur, je savais très bien où passer et j’allais faire a plus court. D’abord aller au Lac Evendim, puis par le sud longer la rivière Brandevin pour rejoindre la grande route. Le voyage me prendrait une semaine pour atteindre les frontières de la Comté, le pays des Hobbit. Après j’aurais pris la direction de Bree histoire de vérifier si il y avait des rumeurs sur une compagnie de nain. Je n’ai pas eu besoin d’aller si loin pour en entendre parler. Apparemment leur direction était la Comté. Etrange direction, faire comme j’avais fait était le plus simple (pas le moins court car dans les deux cas il fallait une semaine). En tout cas c’était là que je devais aller.

La grande route passait par la Vieille Forêt. Une forêt pas très réputé pour être accueillante. Je savais très bien ce qu’on racontait sur cet endroit, mais ce n’était pas la première fois que je traversais cette forêt et sûrement pas la dernière. Les superstitions devaient être mises de côté, il fallait simplement rester sur ses gardes.

Toute personne traversant cette forêt, sentirait cette sensation étrange d’être épier, observé et quasiment espionner. Demandé à n’importe qui ayant traversé cette forêt, tout le monde vous parlera de cette sensation. Cela va même à se sentir oppressé et à nous rendre presque paranoïaque, à se méfier du moindre mouvement, du moindre bruit, même celui du vent ou d’un écureuil trainant son gland. Les années et l’habitude de la traversée nous habitue jamais à cette ambiance. Il faut la supporté quoi qu’il arrive, parfois on peut même là tournée à notre avantage quand on connaît bien la forêt. Je savais que cette forêt était étrange, magique et mystérieuse. C’était un fait. Je ne remettais pas en cause les rumeurs à son sujet ou toutes les histoires qu’il y avait sur la Vieille Forêt, simplement que je ne pouvais pas me permettre de leur donné de l’importance.

Avançant, sur le dos de mon poney qui ne semble pas très presser (il y a que lui que cela ne dérange pas d’être ici), je connais le chemin que je prends. C’est le sentier principal qui traverse la forêt d’Est en Ouest. Je stoppe Caramel, devant nous s »étant deux chemins. Le sentier est divisé en deux. Etrange le sentier et normalement continue puisqu’il traverse d’un trait la forêt. Je crois que je ne comprendrais jamais la magie qui habite ses lieux. Il faut pourtant que j’avance. Je donne un doux sec mais doux au poney, le faisant prendre celui de gauche. Le côté du cœur, il fallait faire un choix alors je l’ai fait ainsi. On s’avança alors tout deux sur le sentier de gauche laissant la route principale derrière nous.

Je suis engagé sur le chemin de gauche. Enfin compte cela me semble pas une si mauvaise idée d’avoir pris cette direction. Le chemin est large comme la route principale, bien dessinée et pas abîmer et la forêt avait sa sonorité habituelle du bruissement des feuilles et des bruits des petites animaux qui vaquait à leur occupation. Le soleil était haut dans le ciel, cela faisait pas mal d’heures que je m’étais lever pour reprendre mon chemin. Bien que la forêt était dense, les rayons du soleil de faufile à travers les branche et illumine par endroit la forêt, donnant un effet entre le mystérieux et le féérique. A contempler la forêt autour de moi, je ne regarde pas le sentier et ne voie pas l’immense arbre de dressant au milieu. Caramel lui, là bien vu et se stop net, me faisant sortir de ma rêverie. Je regarde devant moi, un immense chêne se dresse au milieu de la route. Il semble vieux, aussi vieux que cette forêt, mais il est aussi majestueux comme si il émanait de lui toute une sagesse incomprise. Alors que j’allais mettre pied à terre, je vis un mouvement animer le chêne. Sur le coup j’ai cru que j’avais rêvé. Mais le mouvement se répéta et mon poney s’agita sur place. Essayant de le calmer j’ai vu alors un visage se dessiner sur le chêne et se mouvoir comme un être vivant. J’en restais bouche bée. J’étais devant un Ent, un de ses êtres anciens et même légendaire car peu de personne en avait rencontré. Ils n’étaient pas légendaires et existaient bien. C’était une chance et un honneur de pouvoir en rencontré un. Mon poney s’était calmer mais je ne le sentais pas forcément rassurer. C’est alors que le seigneur arbre prit la parole. Même eux savaient ce qu’il se passait ? Génial, toute la Terre du Milieu devait savoir qu’une compagnie de nain se dirigeait vers Erebor, rien de tel pour attirer les ennuis.

-Et bien dite moi quel est ce prix Maitre Ent , que se sache si je peux vous donner ce que vous quémander avant de vous demander ses dites informations.

Parlant d’une voix haute et en articulant bien, j’avais évité de parler trop fort, il ne devait pas être sourd. Il fallait avant tout se montré distinguée mais aussi respectable envers cette créature.

L’Ent était à quelque mètres de Caramel et moi, le plus calme de nous deux était étrangement le poney. Bien que je savais que les Ents étaient des êtres bons et pacifistes, mais je restais tout de même méfiante. Il savait des choses qui pouvait prêter à confusion et je ne pouvais m’empêcher de pensé que si un être si isolé pouvait savoir ce qui se passait en Terre du Milieu alors toutes autres habitants de ses terres le pouvait aussi. Ce qui me gênait aussi c’était cet échange. Que pouvait bien faire un arbre d’un objet ou autre. Je trouvais cela étrange. Qui plus est cela pouvait être une arnaque, ce qu’il avait à me dire pouvait être sans importance pour moi. Oui cette situation était vraiment étrange.

Quelque chose de précieux ?? Par pur reflex j’ai porté ma main à mon cou. J’avais toujours eu sur moi, une chaine avec mon alliance et celle de mon défunt époux. Un vestige de l’époque où notre peuple avait encore toute sa grandeur et un vestige du bonheur passé de notre famille. Quelle que ce soit l’information qu’il avait à me donner, à mes yeux elle ne serait jamais aussi importante que ses objets. L’Ent devra attendre quelqu’un d’autre pour lui prendre un tel objet, si ce genre d’objet a de la valeur pour quelqu’un c’est qu’il y a une raison. Il c’était déplacer pour rien, je n’allais pas lui donné cela. De toute façon qu’est-ce qu’il allait en faire, ce n’était pas le genre de chose qu’un arbre est besoin !! Je fis reculer Caramel d’un pas, et de nouveau ma voix se fit calme et haute.

-Je suis désoler Maitre Ent, mais quelle que ce soit la chose que vous avez à me dire, à mes yeux elle n’aura jamais autant de valeur que ce que vous me demander. Je ne peux déshonorer la mémoire des miens, pour une notion qui diffère selon les personnes. J’espère que vous m’en tiendrais pas rancune.