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Quand on parle du loup... [ PV Idril ]

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Mar 5 Mar - 14:23
Rowen profita de l’hospitalité de la Lórien pendant deux jours, avant de reprendre sa route. Enfin sa destination n’était pas définie, et le rôdeur s’était laissé porter jusqu’à cette partie du Rohan par sa seule envie. Pour une fois, le guerrier savourait la paix régnant autour de cette contrée, hormis les quelques troupes d’orques rares et éparses ; cela le changeait des champs de bataille, ou des petite escarmouches entre peuple ou membre d’une même famille parfois. Depuis ces sept dernières années, le dúnedain arpentait la Terre du Milieu en quête d’une partie de lui. Le seigneur Elrond lui avait conseillé de retrouver un peu d’altruisme et d’humanité lors de leur dernière rencontre. Sa vie dans l’Eriador à protéger les anciennes frontières de l’Arnor, et à prendre la voie des vagabonds l’avait rendu solitaire, et dur face au monde. Enfin il n’en était pas insensible, juste légèrement désabusé par la guerre constante. En dehors de rares périodes, cela faisait près de soixante ans qu’il combattait, et luttait auprès de ses frères de moins en moins nombreux. Au cours de ses pérégrinations, Rowen avait fait de nombreuses rencontres, et surtout il avait appris à nouveau à aider et à accepter l’aide qu’on lui offrait avec plaisir. Finalement, le monde n’était pas si noir, et des choses méritaient encore d’être défendues. En effet, le rôdeur combattait et protégeait l’Eriador par honneur, et par sens du devoir ; il manquait un peu de passion, et d’une cause à défendre. C’est en voyant le jeune Aragorn et sa mère, et surtout la discussion avec le seigneur Elrond qui l’avait amené à cette conclusion. Dans ce sens, ce voyage lui faisait du bien et ses compagnons se débrouillaient plutôt bien sans lui.

En quelques années, le rôdeur avait plutôt bien grandi. Cette pensée l’amusa et le fit sourire au moment où il quittait la Lothlórien en tenant son cheval par les rênes. Obsidien avait aussi apprécié cette escale, on l’avait bichonné et entouré. Caressant l’encolure de l’animal, Rowen salua son escorte dans la langue elfique avec une petite révérence avant de monter à dos de cheval. Lançant sa monture sur un pas lent, le dúnedain laissa Obsidien choisir leur destination. Aucune obligation ne l’attendait ailleurs. C’était agréable de voyager pour le simple plaisir de le faire, et non pour atteindre un but précis ou rejoindre une personne. Dans le silence environnant, le rôdeur laissa son esprit vagabondé et étrange son séjour chez les elfes lui fit penser à Idril. Son expression s’illumina en entendant ce prénom. C’était une personne intéressante, et étrange qu’il n’avait pas vu depuis fort longtemps maintenant, un peu plus de sept ans. Lors de sa dernière visite à Fondcombe, il ne l’avait pas croisé… D’un autre côté, Rowen n’était resté que le temps de déposer la mère et l’enfant, et de discuter avec le seigneur Elrond. Que notait-elle lorsqu’elle le voyait ou le suivait ? Cette question taraudait le dúnedain depuis la première fois, même si il s’était parfois amusé à ses dépens. La journée avança rapidement, et vers midi, le voyageur s’arrêta au bord d’un ruisseau et prit une petite pause bien méritée. C’était une région calme, et propice au repos et à la détente. Souhaitant changer le bandage de son bras blessé, et nettoyer la plaie, Rowen se retrouva torse nu devant le ruisseau, et commença à mettre l’eau fraîche sur celle-ci. Cela lui fit du bien, et le revigora par la même occasion. La douleur avait pratiquement disparu à présent, et la cicatrisation était en bonne voie.

Se redressant, le rôdeur partit desseller sa monture et la laissa explorer les environs, paître et boire un peu. De son côté, Rowen s’installa au bord de la rivière et se coucha sur l’herbe profitant de la petite brise balayant la plaine. Son haut était remis, mais continuait de voleter négligemment n’ayant pas été totalement refermé et réajusté. Au loin, une silhouette apparut. Par pure précaution, le voyageur se redressa et s’assit sur l’herbe son épée à portée de main pour pallier à toute éventualité. Son regard scrutait l’horizon, tentant de déterminer si c’était un ami ou un ennemi potentiel. Quand il put enfin distinguer cet intrus, Rowen sourit doucement et attendit que cette personne se rapprocher avant de dire ou faire quoi que ce soit. Il avait pensé à elle quelques heures auparavant, et elle apparaissait de nulle part comme répondant à son appel. Toujours assis sur l’herbe, il se contenta de fixer la demoiselle et d’attendre de voir ce qu’elle allait faire ou dire… Il serait encore une fois probablement surpris par son comportement.
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Mar 5 Mar - 20:29

Quand on parle du loup


(baudelaire) ▽« Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. »
Le voyage était enrichissant pour elle. A chaque pas qu’elle faisait elle avait la sensation d’en ressortir plus grande, plus confiante et plus mature. L’enfant qu’elle était alors qu’elle était partit de Fondcombe, petit à petit, au fil des jours prenait forme en une jeune femme adulte, ayant un certain recul face aux événements qu’elle peut croiser sur sa route. Dans un sens, elle ne peut pas s’empêcher d’avoir peur de perdre cette innocence, elle était juste moins intensive, plus discrète, mais elle faisait toujours partie d’elle et elle l’espérait, à jamais. Ses souvenirs l’enveloppent, elles se les remémorent en donnant l’ordre à sa monture de ne point se précipiter et d‘y aller à petit pas, ne rien brusquer, qu’elle laisse ses sabots s’abreuvait du contact de l’herbe et de la terre de ses ancêtres. Avait-elle l’intention de revenir à Fondcombe, pas pour le moment, elle se baladait tout simplement. Son regard s’encra autour d’elle, elle repensait à cet homme, à cet humain qu’elle avait croisé et qu’elle voyait régulièrement quand elle n’était qu’une enfant. Elle se souvient de toujours le poursuivre à chaque pas qu’il faisait, à chaque lieu où il se rendait elle le rejoignait. Cet homme la fascinait, en même temps Idril était humain aussi, elle n’avait connu que sa mère et voir un homme qui plus est un humain sur ces terres, lui avait donné envie d’en savoir d’avantage sur celui-ci. Idril se demandait juste si elle lui ressemblait tout simplement, elle était curieuse et observatrice.


Soudainement elle sentit que quelqu’un pensait elle, comme si on l’appelait, elle ne put que suivre cet appel, sans se soucier des conséquences de ses actes. Après tout, elle avait le don de pouvoir percevoir des êtres soucieux et inquiet. Elle ressentait leur peur, leur angoisse et parfois elle parvenait à avoir certaines visions, sans pour autant qu’elle soit très claire ou qu’elles se suivent. Elle ordonna à son cheval d’accentuer le pas ce qu’il fit sans rechigner. Idril pouvait apercevoir au lin un homme assit à terre, elle n’arrivait pas à distinguer son visage, elle percevait juste ces vêtements et elle sut qu’il avait les cheveux long, rien de bien concluant. Pourtant, elle sentit qu’il ne représentait aucune menace pour elle. Elle s’y aventura alors sans plus attendre, elle put percevoir de la souffrance dans sa manière de se tenir et d’agir. Idril était maintenant à ses côtés, il était de dos, elle n’arrivait pas encore à savoir qui c‘était.


« Puis-je vous aidez Monsieur ? Vous semblez affaibli par … » - elle bougea son cheval, et elle fronça légèrement les sourcils, soucieuse, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit là. Elle avait du mal à y croire. Un sourire se courba sur ses lèvres. Un visage familier, qui eut le don de ravivait sa joie. Le poids de la solitude diminua. Elle posa ses pieds au sol, son cheval s’éloigna légèrement, en hochant la tête, il désirait une accolade ce qu’il fit, pour ne pas qu’il soit vexé. C’était leur rituel. Elle posa sa main sur son épaule, la tapotant amicalement un peu trop fortement certainement, mais qu’importe, elle était heureuse de le revoir.


« Rowen. C’est vous. Cela fait si longtemps … je ne m’attendais pas à vous revoir un jour … dire que je pensais ne plus pouvoir vous suivre, ni noter dans mon carnet ce qu’il me passe par la tête en vous voyant … » - elle se rendit compte qu’elle en disait trop, il pourrait s’imaginer des choses fausses, elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle était attirée par lui. Ce n’était pas digne d’une jeune femme, d’agir aussi rapidement, sans la moindre gêne, ni le moindre continue dans ses paroles. Elle avait encore beaucoup de chose à apprendre, pour ne plus agir aussi activement.


« Pardonnez-moi de mon intuitions ... je ne voulais pas vous effrayer ni passer par une folle. Je suis juste heureuse de voir un visage familier. Il y a si longtemps … que je me suis emportée. » - elle s’excusa poliment. Jaugeant l’homme qui était face à elle, plus précisément vers le point de sa blessure. Inquiétude pouvait se lire sur son visage, mais elle décida de ne pas l’importer avec cela.

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Mer 6 Mar - 12:16
Quitter la Lórien pour retourner à l’aventure dans les Terre du Milieu fut plus douloureux que prévu. Ses terres étaient si paisibles, et reposantes, on s’y sentait en sécurité comme transporté hors du temps et des dangers ; l’extérieur respirait la menace, et le sang souillait la terre en de nombreux endroits. Pendant ce laps de temps, deux journées complètes, Rowen eut le temps de réfléchir à sa vie et son avenir, à ce qu’on attendait de lui et ce qu’il pouvait faire ; les réponses n’étaient pas encore à sa portée, mais il faisait quelques pas vers elles. A la demi-journée, le dúnedain prit une pause et laissa sa monture errer librement aux alentours ; ils étaient ensembles depuis longtemps, et un simple sifflement la rappeler presque immédiatement. La confiance était importante pour un cavalier. Profitant de la rivière à proximité, le voyageur lava sa blessure et changea le pansement ; dans un jour ou deux, une vague cicatrice serait le dernier vestige de cette entaille. Profitant du beau temps, et de la brise balayant la plaine, il se coucha sur l’herbe et se reposa un moment gardant toujours un œil sur l’horizon et aux alentours ; la prudence était toujours de mise, et prendre un rôdeur en porte à faux était un art très difficile. Un cavalier apparut au loin, et se redressant, le guerrier attendit de distinguer un peu mieux ce dernier avant de décider d’une marche à suivre. Le dúnedain eut l’impression de reconnaître cet intrus avant celui-ci, c’est pour cette raison qu’il lui tourna le dos et resta immobile tout en souriant, amusé à la perspective de voir sa surprise.

Idril s’approcha alors plus près, et le rôdeur tourna alors son visage souriant et amusé lorsqu’elle prit la parole. Toujours assis sur l’herbe, le rôdeur observa son amie faire une accolade à sa monture, avant de venir lui poser la main sur son épaule ; bien que sa blessure fût en voie de guérison, son épaule et son bras étaient encore un peu sensible. Il crispa très légèrement les lèvres, mais ce genre de détail n’échappait pas aux elfes et à leur vue perçante malheureusement. Et surtout, l’elfe avait toujours semblé être capable de sentir les choses, plutôt que de les voir et avant que la personne puisse l’exprimer. Ses yeux se plissèrent de plus en plus au fur et à mesure que la demoiselle parlait, et s’exprimait peut-être plus vite qu’elle ne le souhaitait. Ainsi donc il perçait un peu plus le mystère de son attitude lorsqu’il passait par Fondcombe. Toutes les hypothèses sur son attitude pouvaient à présent être imaginées, et Rowen sourit plus largement. Contrairement aux débuts de ce manège, le rôdeur prenait ça avec plus de philosophie et d’amusement. Limite, bien qu’il ne l’avouerait jamais, ce petit jeu lui manquait. Lors de son dernier passage à Rivendell, le voyageur avait eu l’impression d’un vide en l’absence de l’elfe. Tapotant le sol dans un geste naturel, il prit la parole sur un ton doux et amusé. Son passage par la Lórien était encore frais, et il était détendu et probablement plus loquace ou sociable qu’à son habitude.

_ « Rejoignez moi, et ne vous excusez pas de votre emportement. Je le comprends parfaitement, cela fait très longtemps que je n’ai rencontré une connaissance. C’est agréable, et je dois bien avouer que cela me fait plaisir de vous revoir. Vous suivant mon ombre me manquait un peu. »

Rowen sourit à nouveau, légèrement moqueur. Il taquinait l’elfe, et était sincèrement heureux de la revoir et appréciait sa compagnie. En dehors de son nom, et de son intérêt pour lui, le rôdeur ne savait que peu de choses sur l’elfe. Mais elle était un peu particulière pour un elfe, son caractère légèrement farfelu la rendait encore plus attachante du point de vue de l’homme du Nord. Un petit silence s’installa, et il ne fut troublé que par les bruits des sabots des deux chevaux s’ébrouant dans la plaine. Les animaux semblaient plus à même de communiquer que leurs deux cavaliers. Il finit par reprendre la parole, tout en décidant de poser les questions gênantes et personnelles un peu plus tard. Son ton était très doux, et tout en parlant il se recoucha dans l’herbe en tout simplicité. L’inquiétude de l’elfe à son égard n’était pas passée inaperçue, et il appréciait cet élan de sympathie à son égard.

_ « Ne vous souciez pas de ma blessure, elle guérira rapidement. Vos cousins de la Lórien s’en sont admirablement bien occupés, et j’ai pu jouir de leur protection pour me reposer un peu. » Il releva un peu plus sa manche, et le bandage afin de confirmer ses dires auprès de l’elfe. Il dut se rasseoir pour faire ceci, mais reprit bien vite une position couchée avant de continuer. « Et si vous me disiez ce que vous faites par ici. De souvenirs, je ne vous avais jamais croisé en dehors de Rivendell. C’est amusant cette rencontre, je pensais justement à vous ce matin. »

Rowen se montra sincère et franc, comme il le faisait toujours. Une qualité dans certains cas, et une calamité dans d’autres. C’était amusant de voir que de nombreuses personnes lui manquaient ces derniers jours. Le rôdeur s’était toujours cru sans attache, mais l’expérience prouvait le contraire. Il y avait ses frères, les fils d’Elrond dont il était proche et quelques autres comme la personne se trouvant à ses côtés. Leurs nombres étaient extrêmement réduits, et s’amenuisaient parfois de manière drastique. Le dúnedain conclut tout simplement.

_ « Avez-vous faim ou soif ? »

Les provisions de Rowen n’étaient pas abondantes. Enfin les elfes lui avaient fournis de quoi se restaurer, selon leur propre critère. Cela manquait de viande, et de quantités pour certains aliments. L’appétit des elfes était toujours un prétexte d’étonnement pour le rôdeur ; il mangeait très peu, et se révélait malgré tout très endurant. Chaque race possédait ses particularités plus ou moins intéressantes selon les situations.
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Jeu 7 Mar - 21:00

Quand on parle du loup


(baudelaire) ▽« Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. »
Idril pouvait sentir qu’il était détendu et c‘était plutôt agréable comme sensation. Le voir aussi à l’aise et aussi apaisé, lui rendait le sourire. Elle était contente de voir qu’il avait l’esprit reposé. Quand il lui proposa de la rejoindre sans plus tarder elle ne se fit pas prier plusieurs fois et le rejoignis avec hâte. Elle ressentait la même chose que lui en ce moment, voir un visage familier lui faisait plaisir, il y avait si longtemps qu’elle n’en avait pas croisée depuis son départ. Elle rajouta à son tour après lui avoir laissé le temps de s’exprimer.


« Je vous comprends. Pour ma part, c’est la même chose depuis que j’ai quitté Foncombe et bien je n’ai pas revu un visage familier, jusqu’à ce jour. J’avoue que voir un visage connu me manquait. Je suis donc, contente de vous revoir ici, cela fait si longtemps que je ne vous avais pas suivi partout où vous allez. J’aurai peut-être la chance et l’honneur de pouvoir vous suivre à nouveau, comme il y a de ça jadis. » - le sourire et le visage moqueur tout comme ses dires, la fit sourire à son tour. Un silence s’installa entre eux sans pour autant que cela ne soit gênant au contraire, le bruit des sabots dans l’herbe, l’apaisa d’avantage elle se sentait à nouveau à sa place. Elle savait qu’elle parvenait à s’ouvrir à nouveau et c‘était agréable de le savoir. Les chevaux étaient fascinant ils s’entendaient si bien, c’était doux à regarder. Elle l’observait se coucher dans l’herbe à nouveau, quant à elle, elle préféra restée assise sur celle-ci, observant les alentours avec une grande attention et quand il s’adressa à elle, elle porta son attention à son égard. Elle inclina son visage amicalement avant de poursuivre.


« Je l’espère. Je ne doute pas des talents de guérison de mes semblables vous pouvez tout bonnement avoir confiance en eux et en leur pouvoir de guérison. Soyez juste prudent pendant quelques jours, si vous en avez la capacité et que vous ne croisiez le moindre danger qui vous insisterez à réveiller vos blessures juste cicatrisaient. » - elle caressa l’herbe au creux de sa main, c’était légèrement chatouilleux ami pas désagréable. Idril posa son regard sur sa manche puis ses yeux se concentrèrent sur sa blessure, à ses bandages, elle fixa intensément ce point. Il était quand même épuisé car il ne parvenait pas encore à rester assit comme il le souhaitait. « Je suis ici tout simplement parce que je voyage désormais dans les terre du milieu, j’ai décidé de quitter Foncombe pour mener mon propre destin, afin d’être libre. J’ai eu ce besoin de m’éloigner de mes origines sans pour autant les renier pour voir ce qu’il se passe autour de nous. Le monde est si vaste et si fascinant que je peux que le contempler dans les bons tout comme dans des mauvais moments. J’ai pu croiser des êtres bienfaiteurs tout comme malfaisant. Je remercie d’ailleurs mon Père infiniment pour m’avoir appris à me battre afin d’être capable de surmonter l’adversité. » - le fait qu’il lui fasse part qu’il pensait à elle, la mit légèrement mal à l’aise sur le moment « Je ne demande pas autant d’attention vous savez je ne cherche pas à être le centre d’intérêt. Mais je prends en compte vos dires et je suis tout aussi ravi de vous voir. »


Avait-elle soif ou faim ? Elle n’y pensait pas vraiment, elle n’était pas du genre à manger régulièrement mais bien occasionnellement quand elle le jugeait nécessaire. Après tout, elle pouvait rester avec lui, parler et échanger en sa présence autour d’un verre et de quelques denrées. Elle passa ses mains autour de ses genoux, laissant ses cheveux volaient au grès du vente, respirant fortement afin de remplir ses poumons de cet air si pur et bienfaiteur. Les oiseaux chantonnaient et les branches d’arbres bougeaient, échangeaient entre elle avec simplicité. Elle enchaina donc, tout en le regardant dans les yeux, après tout elle n’allait pas refusée une pareille offre, d’un ami aussi proche.


« Peut-être. Je veux dire que cela ne me dérangeait point de partager avec vous un verre ou quelques denrées, au contraire je trouverai cela convivial et amusant. Ca me rappellerait le bon temps. Même si je n’ai pas un grand appétit comme vous devez le savoir. Je peux me permettre en ce jour quelques gourmandises. » - elle le suivit du regard attentivement, avant de prononcer calmement mas avec une pointe de curiosité. « Dites-moi, pourquoi êtes-vous ici ? Enfin à part le fait que vous êtes ici pour vos blessures. Où étiez-vous avant cela ? Vous voyagez aussi ? N’est-ce pas trop fatiguant pour un homme, surtout affaiblit par une blessure désormais ? » - elle était soucieuse et curieuse, elle se demandait ce qu’il allait bien pouvoir faire.


(c) AMIANTE

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Ven 8 Mar - 10:37
Assis sur l’herbe, Rowen avait accueilli l’elfe avec chaleur, et une joie sincère. Cela faisait du bien de revoir un visage amical, et de pouvoir parler plus ouvertement du passé. Idril connaissait la véritable identité de l’homme, donc nul besoin de faire attention à ce qu’il allait dire ou de l’ancienneté de ses histoires. Ayant une trentaine d’année en apparence, le guerrier ne pouvait décemment avoir vécu les évènements antérieurs aux quinze dernière années, enfin y participer. Difficile de se livrer, et de se lier avec des personnes dans ce cas là. Et pourtant, le dúnedain devait bien admettre que c’était agréable de découvrir d’autres peuples, et d’autres contrées ; il y trouvait de nouvelle manière de pensée et se battre, des us et coutumes parfois étranges et souvent intéressantes. La hâte que son hôte mit à venir le rejoindre confirmait ses premières paroles. Et le rôdeur prononça pratiquement les mêmes, leurs sentiments étaient partagés et communs dans cette situation. L’homme se permit une petite taquinerie concernant son attitude lors de leur précédente rencontre, et elle rebondit dessus de manière parfaitement naturelle. Il s’en amusa, et un sourire illumina son visage pendant quelques instants. En guise de réponse, ses sourcils firent un petit mouvement signifiant que seul l’avenir le dirait. Le voyageur serait ravi de faire un bout de chemin avec Idril, et d’apprendre à la connaître un peu plus maintenant qu’il en avait l’envie et l’occasion. Le bruit des sabots rompit le silence, et ils observèrent tous les deux la manière touchante dont les chevaux échangeaient et s’ébrouaient ensemble. Couché dans l’herbe par la suite, le guerrier rassura son interlocutrice sur son état et lui montra même sa blessure ; se recouchant immédiatement plus par envie que par fatigue, il interrogea la demoiselle sur sa présence loin de Fondcombe.

Finalement, les deux interlocuteurs étaient sur les routes pour les mêmes raisons. Se découvrir un peu plus, et voir ce qu’il se passe par delà les frontières de leur royaume. Rowen sourit. Effectivement, voyager apportait son lot de difficultés et de combat ; il valait mieux être prêt à toute éventualité, et surtout savoir se défendre en cas de besoin. Sa dernière réaction l’amusa grandement, et son visage s’illumina d’un nouveau sourire. Décidément, le dúnedain aurait du prendre un peu plus de temps pour la connaître avant. En discutant ainsi, il se rendit compte que volontairement ou non, il comptait Idril parmi ses proches, et les personnes importantes. Le voyageur préféra ne pas répondre à sa dernière phrase, elle devait savoir que son attention pour elle n’avait aucun rapport avec ce qu’elle demandait ou souhaitait. C’était plutôt qu’elle faisait partie de sa vie depuis leur première rencontre, et cette première filature. Il préféra changer de sujet pour le moment, et proposa à l’elfe de partager son repas. Se levant, il partit récupérer ses sacoches pour les rapprocher, et pouvoir sortir la nourriture ou la boisson afin de répondre aux envies de la dame. Leurs regards se croisèrent pendant qu’elle répondait, et il lui trouvait un certain charme et une étrange beauté. Peut-être était-ce la première fois qu’il la regardait vraiment depuis toutes ces années. Il fut ramené à la réalité, et au présent par la question qu’Idril lui posa. Sans répondre dans un premier temps, Rowen sortit ses denrées et offrit quelques lembas, offert par les galadhrims et les tendit à l’elfe pendant qu’il sortait de la viande séchée pour lui. Malheureusement, le voyageur ne possédait qu’une seule outre d’eau avec lui ; il la posa à côté de l’elfe, et reprit sa place à ses côtés. Assis, il finit par répondre sur un ton doux.


_ « Servez-vous. N’hésitez pas. » Il dévora un morceau de viande séchée, reprit la parole. « Je suis ici pour les mêmes raisons que vous, bien qu’elles m’aient été soufflées par le seigneur Elrond lors de mon dernier passage à Fondcombe. Mais je suis ravi d’avoir suivi ses conseils. Mes pas, ou plutôt les sabots d’Obsidien, m’ont conduit un peu partout en Terre du Milieu depuis sept ans. Je partais d’Edoras pour me rendre dans les Montagnes Bleues un peu plus au Nord. On parle d’une grande activité des orques et des gobelins dans cette région, et je suis curieux de voir ce qu’il en est. Peut-être pourrais-je apporter un peu d’aide. »

Rowen sourit, et termina les morceaux de viande séchée avant de boire un peu d’eau. Sa blessure. Elle n’était pas si grave, et il n’y paraîtrait plus rien d’ici un ou deux jours. Pour le moment, le dúnedain comptait observer la situation et ne pas y participer directement. Enfin le voyageur était conscient que parfois les circonstances peuvent vous entraîner dans un tourbillon imprévu et non souhaité. De toute manière, le rôdeur était un guerrier et le resterait toute sa vie, plus à l’aise finalement sur un champ de bataille que dans une maison à s’occuper des animaux ou de la terre. Faisant un ou deux moulinets avec son bras, il resta impassible bien que sa blessure le tirait un peu et lançait jusque dans la main.

_ « Vous voyez ma blessure est presque guéri, et il n’y aura plus rien d’ici demain ou après-demain. Je ne suis pas aussi affaibli que vous le pensez, et j’ai déjà connu de situations bien pires qui ne me laissaient aucunement l’occasion de me reposer comme maintenant. Votre sollicitude me touche, mais je suis plus fort et résistant que je semble l’être. Et puis il me reste encore des choses à accomplir dans ce monde. Enfin je verrais bien ce que me réserve la région des Montagnes Bleues, mais pour le moment, en dehors de quelques régions épargnées, je ne trouve souvent que combats et violences. »

Les orques étaient partout, et harcelaient les peuples libres par bien des égards. Les haradrims n’étaient pas en reste non plus sur ce plan. Toujours des luttes de territoire, comme pour l’Arnor finalement. D’un autre côté, le rôdeur partait toujours là où il entendait parler de problèmes ou de difficultés comme attirer par les combats comme un papillon par la lumière, au risque d’y perdre la vie. Pour le moment, tant que l’Arnor était en sécurité, et son futur capitaine en formation à Rivendell, Rowen était assez libre de ses déplacements, et n’avait aucune obligation. Ses compagnons continuaient de garder les frontières au Nord de l’Eriador. Mais même là, les choses se calmaient un peu… Comme la paix précédant la tempête. Il finit par fixer à nouveau l’elfe dans les yeux, et l’interrogea à son tour.

_ « Et vous, où vous vous rendiez avant de croiser ma route ? Et qu’avez-vous vu ou vécu au cours de votre périple ? J’espère que votre expérience fut plus reposante que la mienne. Peut-être pourrions-nous faire un bout de route ensemble si nos chemins se croisent, ou si votre destination est intéressante. »

C’était une manière de tenter de prolonger ce moment avec elle, et la connaître mieux par la même occasion. Cette fois, il comptait jouer son ombre et l’observait un peu. Rowen pouvait modifier sa destination comme il en avait envie, sans ne se soucier de rien d’autre que de ses impulsions. L’avantage d’être un vagabond aux yeux de tous.
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Sam 9 Mar - 0:33

Quand on parle du loup


(baudelaire) ▽« Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. »


Elle observait ses gestes avec attention et délectation, à vrai dire elle éprouvait une légère envie de prendre quelque chose à manger ou à boire, afin de se ressourcer un peu. Idril n’allait pas être du genre à se l’avouer. Son regard fut bouleversant, elle avait l’étrange sensation que son regard en disait long, sans pour autant savoir ce à quoi il pouvait bien penser en ce moment. Ce n’était pas important puisque après tout, il ne représentait aucune menace et qu’il était un ami à ses yeux. Elle accepta son silence elle n’avait point l’intention d‘insister ou de l’énerver après tout, ils venaient juste de se retrouver. Elle le salua amicalement et respectueusement quand il lui tendit les denrées, elle avait envie de lemba, elle les savoura donc avec délectation, tout en mangeant bien évidemment proprement. Elle le remercia en lui souriant. Idril le vit dévorer le morceau de viande, elle sourit d’un air amusé.


« Je suis persuadée que vous serez d’une grande aide et puis toute aide est acceptable et honorable, croyez moi. J’éprouve un grand respect envers ces êtres qui se donnent corps et âme pour une quête, ou tout simplement pour rendre service à autrui, ayant leur propre principe et leur propre vision des choses, tous ces êtres apportent une aide précieuse à chacun de nous, nous enrichissons et nous ouvrons les yeux sur d’autres choses que nous ne soupçonnions pas. » - elle mangea en silence par la suite, savourant ce met avec délectation, c’était si agréable de manger quelque chose de bon, de ressourçant, elle avait la sensation de retrouver cette énergie qui s‘était légèrement diminuait au fil des jours.


« Je ne doute pas de votre force vous savez. J’ai surtout peur de la férocité et de la haine d’autrui qui se décharge sur autrui, d’une insistance et d’une persévérance sans la moindre faille comme si la haine les rendait plus fort et plus dangereux que jamais. J‘ai confiance à vos compétences, je sais que vous savez vous battre humblement et que vous serez sur un champ de bataille quoiqu’il en compte, et je vous honore pour cela. Vous êtes un peu l’homme qui je désirais être si j’en étais un. » - elle était sincère, si où lui permettait d’être un homme dans une autre vie, elle espérait qu’elle serait comme Rowen. C’était un exemple à suivre et à respecter, et quand vous le croisez dans votre vie vous ne pouvez quand être redevable et bienfaiteur aux yeux du monde. Idril posa sa main sur sa joue amicalement, comme pour lui montrer qu’elle appréciait l’homme qu’il était. Elle était peut-être trop émotive et protectrice envers lui, elle le reconnaissait mais elle ne pouvait pas passer outre son inquiétude en son égard. Elle enleva sa main, buvant quelques gorgées d’eau, la fraicheur lui procurant une sensation douce, l’eau la délecta légèrement puis elle décida de lui répondre sans pour autant tout lui dire. Idril en voulait pas l’inquiéter de ses faits et ses gestes.


« Je me rendais nulle part. Je me contente de suivre mon cœur et de prendre le chemin qui m’inspire le plus sur le moment présent. Je ne me projette pas je ne préfère pas me mettre des lieux en tête car souvent nous ne les atteignons jamais. Tout ce que je peux vous dire, afin de vous éclairer un peu plus, afin que vous soyez moins inquiet envers moi. J‘ai décidé d’aller auprès des hommes, ma deuxième famille après tout ma mère est humaine et je tiens à me rendre auprès de ce peuple afin de les rencontrer. J’ai besoin d‘en apprendre plus sur eux, même si j’en sais déjà pas mal sur eux grâce à vous. » - elle le taquina quelque peu, mangeant le dernier morceau de lemba, elle posa sa main sur sa bouche doucement, buvant une autre gorgée, réajustant sa capuche sur ses épaules, appréciant le calme de ces lieux. Elle observa son visage avec attention, un lien amical s’était insinués entre eux, depuis le temps qu’elle le connaissait le revoir lui permit de prendre en compte qu’ils étaient amis.


« Vous savez nous avons beaux avoir été séparés. J’ai l’impression que nous sommes devenu ami malgré tout, malgré le fait que je n’arrêtais pas de vous suivre quand je n’étais qu’une enfant, et que j’appréciais votre compagnie, m’abreuvant chaque jour de vos aventures, c’est vous qui m’avait donné envie d’aller voir plus loin que mes terres. Je vous en remercie. » - elle était sincère, sans lui, elle en serait sans doute pas devenue la femme qu’elle est aujourd’hui. Une pointe de nostalgie l’enveloppa face à ses souvenirs, devant le présent et se projetant vers le futur. Peut-être qu’une part d’elle-même, souhaitait faire un bout de chemin avec lui, mais c’était tout autre chose.

(c) AMIANTE

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Sam 9 Mar - 11:44
Encore une fois, l’elfe l’observait attentivement et le détaillait ; seulement cette fois, le rôdeur faisait de même avec elle. Chacun cherchant des réponses chez l’autre. C’était amusant de les voir dans cette situation. En ramenant la nourriture à côté d’elle pour qu’elle prenne ce qu’elle souhaite, Rowen fixa la demoiselle et lui trouva un certain charme. Il avait l’impression de la découvrir pour la première fois, depuis toutes ces années. Une question interrompit ce constat, et le dúnedain préféra ne plus y penser dans un premier temps. Il invita Idril à se servir selon ses envies et ses besoins, l’encourageant à ne pas se restreindre de peur de diminuer ses réserves. De toute manière, le lembas n’avait que très peu sa préférence, et ne le nourrissait pas autant qu’il le ferait pour elfe. D’ailleurs, le guerrier ne comprenait pas comment cela pouvait sustenter ces immortels pendant autant de jour. Enfin les différences raciales étaient parfois très étranges, et incompréhensibles. Lui-même différait en de nombreux points des humains du Gondor, du Rohan ou même des peuples libres de l’Eriador. Sa longévité, ses instincts, ses réflexes et même son endurance étaient légèrement plus importantes qu’eux. Ignorant ces considérations, le voyageur finit par répondre à son interlocutrice. Le hasard et les rumeurs de combat guidaient ses pas, et il se laissait totalement porté par ces derniers. Il sourit tout en terminant son morceau de viande séchée, puis il porta son attention sur l’elfe. Son bras le tirait un peu, mais ne lui faisait plus mal. Hochant négligemment de la tête, Rowen médita un temps sur les paroles de la demoiselle avant de la rassurer sur son état et ses forces.

Libre de toute obligation ou de toute contrainte pour le moment, le rôdeur profitait de ce laps de temps pour tenter de s’améliorer et retrouver un peu de passion dans sa vie. Combattre pour une cause juste, et non plus parce que c’est ce que l’on connait ou ce que l’on sait faire. Elrond avait eu raison de l’encourager à voyager dans les Terres du Milieu. Le dúnedain sourit à son interlocutrice. Ces derniers mots le touchèrent énormément, et il apprécia le compliment à sa juste valeur. Même si il ne se trouvait pas si noble ou si honorable que ça. Certes son sens du devoir était très prononcé, et il agissait toujours selon ses croyances, et ce qui lui semblait juste sans se soucier des conséquences ou des avis. L’un des avantages d’être un rôdeur, et d’être considéré comme un vagabond par beaucoup. Un frisson parcourut le dos du rôdeur, lorsque la main de l’elfe se posa sur sa joue dans un geste amical, et de réconfort probablement. Les doutes étreignaient le cœur du voyageur, et peut-être l’avait-elle senti. Avant d’interroger à son tour la demoiselle, Rowen ajouta le plus simplement et sincèrement quelques petits mots.


_ « Je vous remercie pour vos compliments, même si je ne pense pas être aussi honorable que cela. Finalement, je ne fais que ce qui me semble juste dans la mesure de mes moyens et de mes forces. Je vis comme on m’a appris à le faire, en faisant ce qu’on m’a entraîné à faire. » Il sourit et continua. « Nul besoin d’être un homme pour être honorable, et faire face à la cruauté et la violence de ce monde. Il faut plus de courage pour soigner, soutenir et aider, que pour affronter un ennemi. Je ne vous connais que très peu finalement, mais de ce que j’ai pu voir et de ce que je sais, vous êtes aussi méritante que moi je le suis à vos yeux. »

Par la suite, Rowen enchaîna directement avec les questions sur sa présence en ces lieux, et ce qu’elle faisait avant de le rencontrer. Il l’observait à nouveau avec attention, détaillant ses traits et ses expressions comme pour les imprimer dans sa mémoire. Finalement, ils se ressemblaient énormément tous les deux. Ils se laissaient porter par leur envie, et leur instinct suivant leur cœur plutôt qu’un chemin bien défini. L’elfe avait une âme de rôdeuse, et il en était certain à présent. Le dúnedain sourit aux paroles de l’elfe. Un hochement négatif de tête accueillit sa conclusion. Les hommes étaient très différents de son peuple, et il ne pouvait décemment pas prétendre les représenter. Leur but, et leur style de vie étaient bien trop éloignés. Plus jeune, Rowen devait agir un peu plus comme un homme, mais avec le temps, le dúnedain reprenait le dessus doucement et sûrement. Idril reprit la parole, et rejoignit les pensées du rôdeur. Ils étaient devenus amis au fil du temps, sans réellement s’en rendre compte. Comme pour la soutenir dans son élan de nostalgie, ou juste par envie de lui rendre son geste amical précédent, Rowen lui pressa doucement l’épaule en signe d’amitié et de présence avec un sourire chaleureux avant de répondre.

_ « J’ai exactement le même sentiment que vous. Et je suis vraiment heureux de vous avoir un peu inspiré, mais je peux vous retourner le compliment. Bien que ce soit les paroles d’Elrond qui m’aient finalement convaincu, c’est votre comportement et votre absence qui m’ont fait comprendre que je m’enfermais dans ma routine. Et que j’y perdais un peu de passion pour la vie, et ce que je faisais. » Il retira sa main doucement, et continua sur le même ton doux et amical. « Concernant votre projet, si vous me prenez en exemple, vous risque d’être surprise en découvrant le monde des hommes chère Idril. Il est aussi différent que le mien de celui des elfes. Cependant, si vous le souhaitez, je peux vous accompagner dans votre périple et vous guider dans vos recherches. »

Ils s’étaient inspirés mutuellement. Lui en transmettant l’envie de voyager. Et elle en transmettant l’envie de connaître un peu mieux les gens, et soi-même par la même occasion. Beaucoup de chose semblait plus claire à présent, et sa discussion avec Galadriel n’y était pas étrangère. Cette personne sondait véritablement votre âme, et vous amenait à vous poser des questions sur vous-même. Quoi que sa présence agissait peut-être différemment selon la personne, et ses motivations. Avec une expression chaleureuse, et un regard déterminé, Rowen reprit la parole.

_ « Par où souhaitez-vous commencer ma chère ? Le Gondor ou le Rohan ? »

Cette question ne laissait aucun choix concernant sa venue ou non. De toute manière, le dúnedain comprenait que l’un comme l’autre souhaitait prolonger un peu cette rencontre. En tout cas, le rôdeur n’irait pas plus loin que ne le souhaiterait Idril. Lorsqu’elle n’aurait plus besoin de lui, ou juste envie de voyager seul, il la laisserait et repartirait vers ses préoccupations premières. Pour le moment, les deux interlocuteurs étaient sur la même longueur d’onde.
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Sam 9 Mar - 15:02

Quand on parle du loup


(baudelaire) ▽« Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. »


Etait-elle méritante elle n’en savait trop rien. Peut-être que oui peut être que non. A vrai dire elle ne s’en était jamais posé la question, véritablement. Elle se contentait de voyager ici et là, sans vraiment réfléchir sur celle qu’elle et sur l’image qu’elle transmettait. Idril restait tout de même une jeune femme mystérieuse, ne se dévoilant que très rarement, voir jamais face aux inconnus. Elle mettait une certaine barrière entre elle et eux, tout simplement parce qu’elle trouvait sage de le faire afin de ne pas se brûler face à des êtres peu civilisés ou peu fréquentable. A tout moment, tous les êtres pouvaient agir contre vous, pour sauver leur peau et c‘était compréhensible et humain, après tout elle savait qu’elle serait tout aussi capable d’agir comme telle. Elle inclina son visage en signe d’affirmation et de compréhension, elle avait décidé de ne pas répondre face à ce genre de compliment. Elle lui en était juste reconnaissante de la considérer comme une personne méritante.


Idril porta son regard vers la main qui s’était posée sur son épaule. Elle ne rejeta pas son geste et l’accepta sans rechigner, ni tenter la moindre possibilité de s’y en défaire. Le geste était amical et compréhensif, elle avait confiance à ses gestes qui n’étaient pas menaçant en son égard. Rien qu’en l’observant sagement et calmement elle s’était aperçut que cet homme, même aussi mystérieux qu’il ne l’est n’était pas aussi peu fréquentable comme on lui avait dit, il restait ouverte aux idéaux de chacun, il n’avait pas peur de voyager, il était libre de son destin. Il suivait son cœur plus que sa raison. Et ça, elle appréciait tout bonnement. Il était un exemple à suivre, et à enseigner à autrui. Il peut apporter tellement de chose, sans qu’il n’en soit lui-même conscience. En tout cas, à elle, pour elle, il lui donnait la volonté et le courage d’être libre de son destin et de voyager aussi libre que l’air. N’ayant aucune attache, après tout qu’avait-elle perdue ? Sans doute l’homme qu’elle convoitait depuis son plus jeune âge, mais cet elfe ne pouvait pas être à la fois son frère de cœur et son tendre amour. La vie vous réserve parfois des épreuves et des challenges que vous devez affronter. Parfois vous devez vous faire à l’idée que vous ne pourrez pas tout obtenir dans votre vie. Ca elle l’avait appris en chevaucher l’inconnu, elle avait acquiert de la maturité, et son esprit s’était d’avantage ouvert aux yeux du monde qu’il ne l’était déjà avant son départ.


« Je pense que nous sommes sont fautif. Un moment donné dans notre vie nous nous enfermons dans notre propre subconscient et nous devenons point sociable, solitaire car après tout nous avons toujours du mal à accorder notre confiance à autrui. Nous mettons toujours une barrière sécurisante pour assurer notre survit en quelque sorte, il est parfois difficile d’accepter qu’un être puisse connaître la moindre de nos failles. Car à tout moment, nos faiblesses peuvent se retourner contre nous. Vous n’êtes pas le seul dans ce genre de situation, beaucoup d’être agisse de la sorte et c’est tout à fait compréhensible. Par els temps qui court cela risque d’être omniprésents et de se perpétuer. » - elle vit sa main quittait son épaule, elle sourit tout doucement écoutant ses paroles qui parurent douce à ses oreilles. Apaisante même. Elle poursuivit à son tour, laissant un léger rire s’échappait du coin de ses lèvres, avant de reprendre son sérieux. Son visage demeurait enfantin pourtant. « Vous souhaitez vraiment m’accompagner. Moi. La semi-elfe qui n’a fait que vous suivre comme un chien suit son maître. N’avez-vous pas peur que je sois un poids pour vous. Je risque de vous surprendre en vous faisant part que je suis d’avantage débrouillarde et vagabonde que je ne l’étais. Je n’ai point peur de l’inconnu je risque à de nombreuse reprise d’être blessée ou de frôler la mort. Sachant votre état actuel je risque de vous mener à votre perte. Car ma liberté est si importante que je peux être capable de tout surmonter. » - elle était sincère, elle n’était pas du genre à être stable, elle aimait le mouvement, s’engager parfois dans des sentiers inconnu, rencontrant de temps à autres des ennemis de toute sorte. Il risquait d’en voir assez souvent s’il restait avec elle, mais après tout c’était un rôdeur donc il devait avoir l’habitude de cela.


« Dans un sens, je suis persuadée que vous en voyez tous les jours. Donc, je pense que vous devez avoir conscience du danger qui rôde aux alentours. Vous savez je sais me défendre, j’ai appris à me battre, mon père m’a enseigné les bases et un ami fidèle et cher à mon cœur, m’a entrainée à de nombreuses reprises, par tous les temps, qu’il vente ou qu’il neige, qu’il fasse froid au chaud, je ne reculais jamais. Vous devez me trouver insolente, je le comprendrais, je dis juste que je ne serai pas une charge pour vous et que je saurai me défendre à n’importe quel prix. » - après tout elle n’avait pas vraiment grand-chose à perdre. A part sa vie mais tout compte fait, il a toujours autre chose après la vie. Non ? Puis voir son regard si déterminé elle ne put qu’être ravis de faire un bout de chemin avec lui.


« Pourquoi pas le Rohan. Après je me demande ce qu’il vous semblerait le mieux à vos yeux ? Vous devez connaître ses lieux lequel et pour vous celui que nous devons voir au moins une fois dans son existence. Ainsi je vous suivrais pendant le voyage avant de vous abandonner ensuite pour repartir seule dans ma quête de l’inconnu et du destin. Ni voyez rien de personnelle, mon âme solitaire demeure celle qui est la plus intense désormais. J’apprécie la compagnie je ne le nie pas, mais j’apprécie trop mes expéditions en solitaire pour permettre à quelqu’un de me suivre éternellement. » - elle le taquinait quelque peu mais elle était sincère, ils ne feraient que ce voyage ensemble, et après elle repartirait seule.


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Dim 10 Mar - 10:14
Les deux interlocuteurs se complimentaient mutuellement, et aucun des deux n’était prêt à l’accepter comme la vérité. De plus en plus, Rowen avait l’impression qu’il ressemblait plus qu’il ne l’avait pensé. Leur manière d’agir, de réfléchir et de voir la vie se rejoignait en de nombreux points, qui transparaissaient dans cette petite discussion. Avait-elle adopté cette attitude en le regardant, et en le suivant ? Ou était-ce vraiment sa manière de voir les choses ? Cette question ne trouverait probablement aucune réponse, et était sûrement un mélange des deux. Dans un geste doux et amical, le dùnedain avait posé sa main sur l’épaule de l’elfe. Elle n’y resta pas plus longtemps que nécessaire. La réponse d’Idril était pleine de maturité, et de sagesse malgré son jeune âge, et le voyageur sourit sereinement et hocha la tête en signe d’approbation. Le manque de confiance et la crainte semblaient être les armes d'un ennemi puissant, et empli de malveillance. Ce n’était pas une présence particulière, mais plutôt une impression et une sensation ressenties par beaucoup de monde. Le guerrier avait pu constater de près les dégâts que cela pouvait causer, même son peuple aux idéaux légèrement plus nobles, pouvait y succomber. Comme il l’avait fait. Silencieusement, et sereinement, Rowen se montra attentif aux paroles de l’elfe, bien qu’il n’y adhérait pas. Elle ne serait pas un poids pour lui, loin de là. Quant à risquer sa vie, le rôdeur n’avait aucunement besoin d’elle pour ce genre de situation ; il courait de toute manière au-devant des ennuis aussi sérieusement, que si on l’y avait conduit volontairement.

La liberté était souvent le moteur de très nombreuses personnes, surtout des personnes comme eux n’ayant aucune attache réelle. De toute manière, sa décision était prise et son souhait exprimé. Avec un regard déterminé, le rôdeur reprit la parole et ne posa qu’une question : le lieu de leur prochain arrêt. Enfin cela suivit une certaine reconnaissance de la part de l’elfe. Peut-être effectivement avait-il plus conscience qu’elle du danger rôdant autour d’eux, dans la mesure où il l’avait affronté à de nombreuses reprises, et de manière volontaire. Un sourire s’afficha devant cet étalage d’explication, et des raisons de croire qu’elle savait se débrouiller. Un fait dont il ne doutait absolument pas. On ne pouvait voyager seule sur ces routes, sans avoir un minimum d’instinct de survie et de compétences pour se défendre. L’interrogation d’Idril était intéressante. Le Rohan était certes plus proche, mais ce qui devait absolument être vu se trouvait ailleurs, un peu plus vers le Sud. Encore une fois leur plan se rejoignait, Rowen n’avait aucunement l’intention de jouer les chaperons ou les guides pendant tout son périple ; il souhaitait ne partager qu’un petit moment avec la demoiselle, et profiter de sa compagnie après cette rencontre impromptue.


_ « Oh mais ne vous inquiétez pas. Je n’avais aucunement l’intention de vous chaperonner jusqu’à la fin de votre voyage. Nous avons tous les deux des choses à faire, et des objectifs sous-jacents à nos pérégrinations. Dès que vous jugerez ma présence superflue, ou que vous en aurez assez de ma présence, il vous suffira de me le dire et nous prendrons des routes séparées à nouveau. »

Rowen sourit chaleureusement. Son expression restait très douce, et amicale. C’était une manière de lui faire comprendre qu’aucune animosité ni ressentiment ne serait présent une fois qu’il serait congédié. C’était ainsi. Un esprit libre et indomptable de part et d’autre. Réfléchissant encore un peu à la destination à suivre, le rôdeur resta silencieux un moment les yeux perdus dans la vague. Il finit par répondre en reportant son attention, et son regard vers son interlocutrice.

_ « Concernant les choses à voir. Edoras est une ville intéressante, et elle se situe à proximité. Mais si vous souhaitez vraiment voir une construction impressionnante faite par les hommes, il faut se rendre à Minas Tirith et admirer la cité blanche. Cependant c’est plus loin, et vous aurez à me supporter un peu plus longtemps. »

La cité blanche était un spectacle impressionnant. Le rôdeur se souvenait encore de sa première visite à Minas Tirith, et l’impression que cela lui avait laissé. C’était un changement impressionnant comparé aux forêts de l’Arnor, et de ces étendues libres de tout monument. Ce serait amusant d’y retourner, et de voir le visage de l’elfe devant ce spectacle. Enfin les elfes étaient peut-être moins sensibles à ce genre de spectacle que le dùnedain. Bien que ne l’ayant pas vu depuis un certain temps, le voyageur se souvenait encore des réactions étranges d’Elladan dans certaines circonstances, un système de valeur différent par moment et face à certaines choses. Il attendit donc de voir la décision d’Idril avant de faire quoi que ce soit, ou de prendre une décision définitive.
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Mer 13 Mar - 21:41

Quand on parle du loup


(baudelaire) ▽« Le cri du sentiment est toujours absurde ; mais il est sublime, parce qu'il est absurde. »



Elle l’écoutait sagement. Après tout, elle savait très bien qu’il n’allait pas être du genre à la chaperonner tout le long de son périple et pour cela elle l’en remercia intérieurement, car elle ne supportait tout simplement pas qu’on l’étouffe et qu’on l’empêche d’avancer. Le ton de sa voix était sincère donc cela l’a mis en confiance. Elle lui répondit calmement et simplement, ne cherchant aps non plus à s’imposer elle restait maître de son destin tout comme lui.


« Je comprends. Ne vous inquiétez pas je ne compte pas abuser de votre compagnie éternellement. Nous pouvons faire un bout de chemin ensemble, cela pourra nous apporter certaine chose, nous pourrons explorer le monde d’une toute autre manière et après m’avoir conduit à ce lieu nous nous séparerons et nous partirons vous et moi. Vers des chemins différents car nous sommes bien trop attaché à notre liberté pour voyager en groupe. » - elle était sincère, même si elle savait que si le voyage en groupe était nécessaire elle le ferait sans souci, mais à vrai dire elle avait confiance en ses capacités et à sa manière de voir le monde et de l’aborder, qui lui permettait d’aller dans des endroits le plus sereinement possible. Elle le vit en plein songe ce qui la fit sourire légèrement. L’amusant quelque peu mais bien vite elle retrouve son calme et son sérieux quand il reporta son regard vers elle. Elle le suivait du regard, attendant qu’il s’exprime librement. Elle se demandait ce qu’il allait bien pouvoir lui proposer, elle savait qu’elle ne serait pas déçu. Après tout c’est un rôdeur il sait les endroits qu’il faut à tout prix voir au moins une fois dans sa vie. Idril l’encourage même à prendre la parole et à s’exprimer librement. Puis elle l’écouta sans rien dire le laissant s’exprimer jusqu’au bout. Cette cité : Erodia elle en avait entendue parler mais vaguement les gens n’étaient pas du genre à s’exprimer ouvertement dans le coin, encore fallait-il trouver quelqu’un sur votre chemin. C’était rare en ce moment, les gens sortaient de moins en moins comme s’ils étaient effrayés de l’extérieur et puis le froid et la neige en ce moment n’arrangeait en rien les choses.


« Si vous me dite que cette vie est intéressant je ne peux que vous croire après tout. Vous connaissez les terres du milieu plus que moi, vous savez ce qu’il faut au moins avoir vue une fois dans notre vie. Je ne peux donc qu’être attirée par cette cité en espérant qu’elle sera tout aussi intéressante que vous me la décrivez. » - elle sentait qu’elle allait apprécier cette découverte après tout, elle pouvait clairement voir en sa manière qu’il avait de se tenir et son regard lui montrait clairement que cela devait être un lieu merveilleux à contempler. Minas Tirith. Rien que le nom accrochait.


« Après tout, même si nous devons mettre plus longtemps à être ensemble cela ne me préoccupe pas. Car voyez-vous, maintenant je n’ai qu’une hâte c’est de m’y rendre sans plus tarder, cette fameuse cité blanche, dirigé et couronné pour un homme ne peut qu’être une source inébranlable de découverte. Les hommes m’intriguent et je pense que me rendre là-bas pourra attiser ma curiosité et répondre sans doute à certaine de mes attentes et à trouver des réponses à certaine question. » - elle était sincère, elle voulait vraiment s’y rendre, elle décida donc de se relever doucement mais on pouvait clairement voir qu’elle était optimiste et qu’elle n’avait qu’une hâte commencer ce voyage. Elle lui souriait d’un air espiègle, appelant son cheval en langage elfique. Elle caressa son flan puis sa crinière avant de remonter avec tact et élégance sur sa monture, elle dégagea ses cheveux, les ajustant à l’arrière puis remettant sa cape convenablement. Elle prit la parole en commence à prendre ses rennes en main.


« Qu'attendons-nous Rowen. Je ne demande qu’à vous suivre. » - elle inclina sa tête amicalement puis elle l’attendit afin de pouvoir commencer ce voyage ensemble.

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Jeu 14 Mar - 20:25
Et voilà qu’ils discutaient de leur futur voyage ensemble. Enfin un petit bout de chemin, Rowen et Idril étaient des solitaires et préféraient nettement leur solitude pour parcourir les Terres du Milieu. Un jour peut-être qu’ils se poseront, et accepteront de partager un peu plus de choses avec un autre être vivant qui ne soit pas un animal. Afin de clarifier ces choses, le rôdeur précisa que sa présence ne serait effective que tant qu’elle l’accepterait. Le jour où elle souhaiterait être à nouveau seule, le dúnedain comptait repartir de son côté et reprendre son périple là où il s’était arrêté. Sa réponse fut agréable, et sincère. Certes la vision de deux personnes pouvait donner une manière de voir les choses totalement inédites. Les elfes et les hommes ne percevaient pas les choses de la même manière, et la beauté n’avait pas toujours la même définition pour ces deux peuples. Afin d’ouvrir à son tour une réponse sincère, Rowen plongea dans ses souvenirs et se remémora les différents hauts lieux des nations humaines. Beaucoup de choses pouvaient être qualifiées de jolies, ou d’intéressantes. Mais les monuments à voir absolument se comptaient sur les doigts d’une main. En terme de distance, la capitale du Rohan était la plus proche mais elle était loin d’égaler la beauté de la cité blanche du Gondor. Les faits furent exposés de manière simple et directe. Les rôdeurs ne s’encombraient que rarement de fioriture dans leur langage, ou même dans leur manière d’aborder les choses. Pas de détour ni de supposition. Les faits et la franchise tout simplement.

Rowen écouta Idril attentivement, et lui sourit. Sa confiance en lui était peut-être mal fondée. Le rôdeur avait une échelle de valeur et de beauté extrêmement relative. D’ailleurs, à de nombreuses reprises, il avait constaté ce décalage entre lui et les personnes qu’il rencontrait. Enfin la cité blanche était unanimement reconnue pour sa beauté, et le spectacle impressionnant qu’elle offrait. Hum ainsi donc l’elfe ne voyageait pas au hasard, mais en quête de réponses. Un peu comme lui. Cependant, il se demandait ce qui pouvait l’attirer autant dans le monde des hommes, et chez ses représentants. Son optimisme était rafraichissant, et amusant. Rowen l’observa avec un large sourire aux lèvres, et attendait de voir comment elle allait réagir. Il comprenait parfaitement bien qu’elle souhaitait partir sur l’instant, mais le rôdeur préférait jouer un peu et prendre son temps. Une manière de se détendre un peu plus longtemps. Les routes menant au Gondor était loin d’être sûres, et si il ne croisait aucun orque, ils auraient énormément de chance. Se redressant lentement à son tour, Rowen répondit tout simplement.


_ « Point de précipitation jeune elfe. La cité ne risque pas de bouger, et ce quelle que soit l’heure de notre départ. »

Un sifflement appela Obsidien aux côtés de son maître. Le rôdeur lui flatta l’encolure, et s’excusa de devoir le remettre au travail si vite. Le cheval fut scellé rapidement, l’expérience du voyageur, et les affaires assemblées et empaquetées convenablement. Rowen ne fut pas très long avant d’être totalement prêt à partir, il avait l’habitude de se déplacer rapidement et les gestes étaient devenus pour lui presque aussi naturel que de respirer. Il finit par grimper sur sa monture, et sourit à Idril avant de répondre.

_ « Nous pouvons y aller. Mais soyons vigilant les orques ne sont jamais loin des routes du Gondor. Il serait dommage que nous tombions dans une embuscade à cause de notre précipitation. »

Rowen sourit et plaça sa monture à la hauteur de celle d’Idril, attendant son feu vert. Il prendrait la tête du petit groupe, une fois qu’ils se seraient mis en route. Sa lenteur était exagérée, et ce dans le but évident de taquiner l’elfe. Un jeu de son cru, et qu’elle ne prendrait pas forcément très bien.
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