Agréable journée en perspective à Hobbitbourg. En effet. Assis du haut de sa colline dedans sa propriété de Cul-De-Sac, Bilbon avait sa pipe dans une main et l’autre dans la poche de sa veste. Il y avait aujourd’hui une fête en faveur des récoltes généreuses de l’année et aussi pour le simple plaisir de faire une fête. Tout le monde semblait être le bienvenu et nombreux étaient les hobbits qui avaient prévu gîte et couvert du petit déjeuner pour des personnes venues de tout Eriador. Car il n’était jamais vraiment rare de voir du monde dans le village. Au contraire, les hobbit avaient l’amabilité et le sens de la fête. Ce qui les rendait plus accessibles que les nains en général. Bilbon, quant à lui, n’avait pas vraiment prévu d’hôtes pour la soirée, mais il avait préparé une pièce de son tour de hobbits pour quelques personnes. Il n’était pas rare que certains de ses comparses et peut-être même lui, ne retrouvent leur trou après quelques chopes. Mais c’était peu croire que Bilbon était un grand fêtard. À vrai dire, il aimait beaucoup les fêtes, mais souvent de loin. Cependant, le nom des Sacquets avait quelque chose de respectable et les Touques avaient inusités pour le voir à la fête des récoltes en début de soirée. Une belle réunion familiale en perspective. Il les aimait bien. Bon, pas tous, mais il aimait quelques membres de sa famille, sans tous les apprécier. Trop d’aventures ou trop de choses douteuses entouraient les Touques par rapport au Sacquets. Alors, il se tenait souvent à carreau Bilbon.
Et peut-être que ce n’était pas bon pour le moral de se retenir.
Pourtant, il ferma le portail de sa maison, pour descendre dans le centre du village, il aimait voir les autres s’afférer et peut-être pourrait-il donner un coup de main à quelques autres hobbits pour accrocher des décorations dans les arbres. Après tout, avec leurs petites tailles, ce n’était jamais vraiment facile de mettre des décorations dans les arbres. Cependant, s’il avait laissé son herbe à pipe et sa pipe dans son trou, il en profitât pour croiser la route de la jolie Melia Burrows, la petite hobbite blonde, l’accompagnât jusqu’au centre du village en discutant de tout et de rien, sauf peut-être que ses parents avaient aménagé leurs trous pour y accueillir trois hôtes. « Trois ? » demanda Bilbon estomaqué. « Cela va faire beaucoup ! » Car personne n’était mieux au courant que lui des problèmes d’argent de Mlle Burrows et sa famille. Car elle avait grandi à ses côtés durant des années. « Ce n’est rien, mon père semble confiant, et il dit que si nous sommes bienveillants, on nous laissera une pièce. » Bilbon lui sourit, alors qu’il la questionnât sur le contenu de son panier. Cela sentait étrangement bon et elle lui répondit qu’il s’agissait de fleur séchée à faire gagner pour un jeu de quilles. Et le Sacquet sembla amusé un temps. Jusqu’à la perdre de vue alors qu’il enlevait son manteau pour accrocher une guirlande dans un arbre avec ses compères.
Et puis, il se rendu compte que beaucoup de personnes étaient déjà arrivées, descendues de Bree sans doute.
Il observa autour de lui avant que le hobbit qu’il tenait ne roule avec lui au sol. Dans les rires de certains, alors qu’il mime grotesquement une grimace pour faire rire la galerie encore quelque temps. Quand il se relève, il frotte l’arrière de son crâne alors qu’on le pousse vers un homme déjà en train de regarder ce que les femmes avaient mis en vente pour la loterie et pour les jeux. Quand on lui dit que ce grand homme pourrait les aider à accrocher la décoration, il se dit que ce n’est pas totalement faux. Mais il n’a pas réellement envie de lui demander. C’était un peu irrespectueux. Pourtant, on l’y poussa, il avait bonne réputation et de bons mots pour faire-valoir leur demande. C’était vraiment très bête de leur part, mais il s’avançât. Saluant, ce qui semblait être un homme. « Bonjour Monsieur ! » Il attendit poliment sa réponse avant de se lancer, alors qu’il avait déjà dû voir leur chute auparavant. « Je suis Bilbon Sacquet, mes amis et moi aurons voulu savoir si vous pourriez nous aider afin d’accrocher la dernière décoration pour la fête. » Il n’allait quand même pas ajouter que c’était parce qu’ils étaient trop petits.
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Dim 8 Oct - 23:13
La semaine dernière, j'étais à Bree. C'est une ville que j'apprécie de par sa population, cosmopolite au possible. Humaine pour la plupart, mais il n'est pas rare de croiser des voyageurs de toutes les races, bien que les hobbits, de par leur nature sédentaire, ne soient pas ceux que je croise le plus. Bien que quelque part, ce soit ceux que je préfère. Leur jovialité teintée de cette forme d'innocence de ce qui se passe ailleurs qu'en Comté a quelque chose de réconfortant pour quelqu'un comme moi, dont le cœur n'est plus habité que par la haine et la vengeance, nourrissant ce besoin incessant de mettre à mort toujours plus de ces ignobles créatures qui ont brisé ma vie le jour où elles m'ont pris la seule femme qui a jamais compté dans ma vie. Bien sur, en mon cœur siègent d'autres émotions, et quelques rares personnes qui parviennent encore à s'y faire une place se réduisant cependant jour après jour à mesure qu'augmente la rancœur que j’éprouve pour les orcs et tous leurs affiliés. Mais je crois que me rendre dans des endroits tels que la Comté me permet d'oublier pour quelques heures cette haine qui m'habite, offrant à ces quelques personnes auxquelles je tiens (je pense notamment à mon frère, Elrohir, ou Arion, le maudit elfe pour lequel mon cœur a flanché bien que je ne lui ai jamais donné autorisation d'y songer, ou encore Cyriëlle, une amie d'enfance à laquelle je tiens profondément.) un peu plus de place dans ce cœur de pierre.
Alors quand, appuyé sur le comptoir du Poney Fringant à vider un verre d'hydromel en sachant parfaitement qu'il m'en faudrait 25 de plus pour commencer à en sentir les effets, j'ai entendu ce hobbit bavard parler d'une fête en Comté, je me suis dit que Hicraën et moi irions bien y faire un tour. A dire vrai, il est assez impossible de se débrouiller pour arriver en Comté un jour où il ne s'y passe rien. J'ai donc payé mon verre et promis aux rôdeurs m'accompagnant que je les rejoindrais plus tard avant de rejoindre les écuries, enfourcher mon cheval couleur de cendre et m'enfoncer avec lui dans la nuit sombre, direction plein ouest. Le Pont du Brandevin passé, la Comté s'ouvre devant moi, et c'est comme un rideau qui s'ouvre sur un univers bien plus joyeux et léger que ce qui se trouve de l'autre coté du fleuve. Un univers dans lequel il ne vaut mieux pas se plonger longtemps de peur de s'y noyer, et de ne plus être capable de regarder la dure réalité du reste du monde.
Reprenant ma route nord-ouest et descendant de ma monture pour marcher à ses cotés à chaque village que je traverse sur ma route, je finis par atteindre la localité nommée Cul-de-Sac, où je descend une fois de plus de cheval avant de l'arrêter sur un carré d'herbe, lui intimant de rester en place tout en desserrant la sangle de sa selle, avant d'aller voir plus avant ce qui se passe dans le village. Et dans le village, je dois dire que ça a l'air mouvementé, et mes yeux gris se portent aussitôt sur les étals de quelques hobbites vendant des choses et d'autres. De ces choses qu'on ne peut trouver que chez ce petit peuple si dégourdi, et plus proche de la nature que la plupart des miens veulent bien l'avouer.
Une agitation soudaine me détourne des stands pour observer un groupe de hobbits venant apparemment de choir au sol, dans force rires et autres exclamations. Plus de peur que de mal, apparemment, même si je ne comprend la raison de leur escalade que lorsque l'un d'entre eux s'approche de moi, et, après s'être présenté, me demande si je ne peux pas les aider à accrocher leurs décorations.
"Bonjour à vous, Maitre Sacquet. Bien entendu que je vous aiderai, si je puis me montrer utile à la réussite de votre fête."
Mais pourquoi diable s'entêtent-ils à accrocher leurs décorations si haut alors qu'ils sont si petits? Non pas que je critique, je considère que la grandeur d'un homme n'a rien à voir avec sa taille, mais avec ce qu'il a dans le cœur (et honnêtement, à l'heure actuelle, je considère n'importe lequel de ces hobbits plus grand que moi). Et si je peux être utile autrement qu'en débarrassant ces terres des orcs, soit. De temps en temps, ça ne me fait pas de mal. J'aide donc les hobbits à installer leur décoration à une hauteur qui me fait moi-même lever la tête avant de reporter le regard sur les semi-hommes, et principalement celui qui m'a abordé en premier.
"Voilà qui est fait. Y a t il autre chose en quoi je puisse vous être utile? Mais excusez-moi, j'en oublie mes bonnes manières. Je suis Elladan."
Nul n'est besoin de préciser d'où je viens, à mes yeux. Elladan, c'est ainsi que je me présente aussi bien dans une taverne miteuse de Bree que devant l'intendant du Gondor, et bien rares sont les fois où j'y met les formes comme il se devrait. Il se voit bien assez à mon goût que je suis elfe, et nul besoin de préciser que je suis noble. Ce n'est clairement pas ce qui me caractérise, à mes yeux. Bien que je ne renie en rien ma famille, et que si précision on me demande, je n'ai aucune honte à affirmer être le fils du seigneur Elrond et de dame Celebrian, petit fils du seigneur Celeborn et de dame Galadriel. Mais avouez qu'avec un tel CV, les gens ne vous regardent plus vraiment de la même façon qu'avant... et ça, ça m'ennuie beaucoup.
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Jeu 12 Oct - 4:00
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Elladan & Bilbon Sacquet ▬ hobbitebourg
L’arrivée des grandes gens comme Bilbon les appelait parfois pour se moquer. N’était pas déplaisante. En fait, cela faisait du bien à tout le monde. Les plus moroses se réjouissaient, les plus sédentaires écoutaient les récits captivants de l’aventure d’un homme ou d’un elfe qui passait par là. Alors, Bilbon savait bien qu’il pourrait avoir de l’aide. Même s’il était là allongé sur le dos malgré les rires de ses camarades hobbits. Il était joyeux, qui ne serait pas joyeux à l’approche d’une fête. Certes à Cul-De-Sac, il était rarement joyeux de quitter son trou, mais une fois en bas de la colline, il était quelque peu triste d’y remontrer, car il ne voyait pas grand monde, ou plutôt il ne laissait personne le voir. C’était sa façon d’être Bilbon, il aimait que tout soit prévisible. Et rien ne l’était jamais assez selon lui. Alors, il préférait se taire plutôt que de voir les choses mal faites. Pourtant, il était ridicule que même Mlle Burrows avait dû en rire.
S’époussetant, il alla par la suite à la rencontre de ce voyageur qu’il ne cherchât pas à observer à première vue. Et qu’il ne pensait pas être un elfe pour tout dire. Malgré les armes qu’il portait à sa ceinture et dans son dos. Dans la plus grande des politesses, Bilbon s’était présenté et avait demandé de l’aide au projet qu’il tentait de mettre en œuvre, mais qui était, jusqu’ici un échec cuisant dût, à la petite taille de ses confrères et de lui-même. « Bonjour à vous, Maitre Sacquet. Bien entendu que je vous aiderai, si je puis me montrer utile à la réussite de votre fête » « Votre générosité est admirable Monsieur ! » dit-il en reprenant la direction de l’arbre et de la banderole à terre, autour des autres hobbits de sa bande, qui attendaient de voir si Bilbon avait réussi à convaincre le voyageur de les aider. Et ce qui fut chose faite, si bien que plusieurs s’approchèrent de lui pour lui demander la réponse de l’inconnu. Quand il répondit que cet homme avait bien voulu les aider, tout le monde se pressa pour tendre la banderole à leur sauveur en matière de décoration.
Et tout fût aussi vite réglé que s’ils avaient eu une échelle !
L’homme était habile de ses mains et plusieurs hobbits, amassés en arc de cercle autour de l’arbre qui était désormais leur ennemi, eurent des exclamations de joie quand le voyageur se retournât vers eux, le visage agréable, une fois sa besogne accomplie. « Voilà qui est fait. Y a-t-il autre chose en quoi je puisse vous être utile ? Mais excusez-moi, j'en oublie mes bonnes manières. Je suis Elladan. » Bilbon tendit sa main, pour qu’ils se la serrent. « Vous nous avez rendu un fier service, mais nous abuserons pas de votre hauteur Monsieur Elladan ! Nous espérons tous que vous serez ce soir à la fête ! Y serez-vous d’ailleurs ? » Plusieurs hobbits réprimandaient l’attitude curieuse de Bilbon en murmurant qu’il devait s’agir de son côté Touque et d’autres eurent des étoiles pleines les yeux, déjà rêveur d’entendre des récits d’aventures la part du grand brun devant eux.
Et pourtant, il ne fallut pas plus de temps pour que les femmes approchent à leur tour.
Après tout, chacun voulait vendre les places qu’ils avaient pour la nuit, ou les nuits suivant certains. Et ça serait au jeune homme devant eux de choisir où il voudrait passer la nuit. Pour attirer son attention, Bilbon tira sur sa manche afin de le faire poser les yeux sur lui, sans doute trop accaparé par l’un de ses cousins ou un voisin. « Tous ces gens vont tenter de vous attirer chez eux pour la nuit, ne vous laissez pas prendre par leurs bonnes manières ! Si vous voulez, je peux vous aider à trouver un logis pour ce soir ! » Il était amusé Bilbon de la tournure que prenaient les évènements, mais il était loin de penser que cet humain était un elfe. D'ailleurs, il le remarqua à cet instant en regardant son visage de plus prêt et fût rapidement ravi. Quand il réussit à faire place autour de l’elfe, il ne restât que quelques-unes de ses amis proches et Mlle Borrows qui observait depuis son stand. Bilbon lui fit un signe, quand un autre hobbit proposât d’aller prendre une chope de bière avant de mettre en place les stands restants. Quand on regardât l’elfe d’un œil curieux, il demanda pour traduire les regards de ses camarades. « Comme vous nous avez aidés, viendrez-vous boire avec nous ? » Invitation claire nette et précise de la part de ce cher Bilbon.
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Sam 14 Oct - 1:01
Je sers la main que me tends le Hobbit comme il est davantage coutume de le faire chez les Hommes que chez les Elfes, la foule de semi-hommes s’agglutinant autour de nous me faisant seulement maintenant remarquer à quel point je dois paraitre grand pour eux, moi qui ne fais pas vraiment partie des elfes les plus grands que je connaisse, bien que je sache rester dans une moyenne convenable. Un sourire comme je n'en ai pas eu depuis longtemps éclaire mon visage comme l'agitation alentours, d'abord simples bruits de murmures étouffés, se rapproche désormais tout comme le brouhaha qui devient maintenant force cris et acclamations.
"Et bien, je ne saurai refuser une telle invitation. Je serai de votre fête, soyez en certains."
L'agitation monta encore d'un cran, à un point tel que mes oreilles d'elfe, pourtant sensibles, ne purent capter la moindre parole sortant du flot de mots émis par ces petites gens. Et je remerciais silencieusement Bilbon pour me faire la traduction de ce qui se dit, alors qu'il attire mon attention et celle de mon ouïe en tirant sur la manche de ma tunique.
"Je dois avouer que tant d'enthousiasme va bien au delà de ce dont j'ai l'habitude."
D"ordinaire, il n'y a qu'une foule d'orcs voulant décorer leur tente du cuir d'un elfe pour s'agglutiner ainsi autour de moi, et c'est de mon arc ou de mon épée que je me sors d'un tel guêpier, avant de faire demi-tour pour m'assurer de ne laisser aucun survivant derrière moi. Ici, je ne peux nier devoir mettre en sourdine mon instinct de préservation (contrairement à ce qu'indiquent mes batailles à un contre vingt du coté des orcs, j'en possède encore un peu) et mes habitudes guerrières pour laisser mes armes au fourreau. Pourquoi ne pas les avoir plutôt laissées sur la selle de mon cheval, en cette région qui ne connait pas les horreurs de la guerre? Parce que si ce cheval fait une parfaite monture de guerre, au possible volontaire et courageuse, il ne sait pas résister aux quelques pommes et autres carottes que sauront lui amener quelques enfants le voyant seul à l'entrée du village, et je ne compte pas que l'un d'entre eux ne se blesse sur le tranchant de mon épée ou la pointe acérée de l'une de mes flèches.
"Plus que pour moi, c'est pour mon cheval que je vous demanderai un logis pour la nuit. Du moins, si vos écuries sont en capacité d'héberger un animal d'une telle carrure. Sinon, un carré d'herbe clôturé lui ira très bien. Pour ma part, je me fierai à vos bons conseils."
La foule s'éclipse petit à petit, chacun reprenant le cours de sa vie comme si de rien ne s'était passé, et seuls quelques hobbits demeurent à mes cotés, murmurant entre eux en se lançant quelques regards amusés. Jusqu'à ce que Bilbon prenne la parole une fois encore, me servant d'interprète dans cette histoire où je ne suis pas grand chose. Boire un verre avec eux?
"Avec plaisir, maîtres Hobbits."
Elladan
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