Les gloires d'ici-bas, comme des vers luisants, jettent des feux de loin, mais à les regarder de plus près, ils n'ont ni chaleur ni clarté. ♦ John Webster extrait de La Duchesse d'Amalfi
Les dunes de sables se succèdent se ressemblent toutes dans ce pays tyrannisé par la chaleur et la sécheresse. Le cheval qui marche sous toi est probablement au bord de l’épuisement, il trébuche de plus en plus. L’eau commencera bientôt à manquer, la dernière oasis est désormais bien loin derrière vous. Le Harad a cela de bien que son climat à tendance à repousser les invasions des ennemis du nord, apeuré à l’idée de manquer d’eau. Comme tu les comprenais alors. Tes lèvres sèches commencent à se craquelés et même les tissus qui te protègent des rayons meurtriers du soleil semblent désormais vouloir t’étouffé. Que ne donnerais-tu pas pour un coin d’ombre où reposer un instant ton corps fatigués et ta monture au bord de l’agonie. Mais rien. Rien que du sable et des dunes à perte de vue et le soleil d’un bleu éclatant qui se fond dans la marée du désert. La dernière gorgée d’eau de l’outre est aussi chaude qu’une infusion de café au petit matin, en rien désaltérante. La tête te tourne et soudain, le sol semble se rapprocher dangereusement de toi. Le noir envahi ton cerveau et tu sombre dans l’inconscience qui te tendait déjà les bras depuis plusieurs heures. Une certitude te gagne avant de plonger, jamais on ne te retrouvera dans cette mer de sable, ni toi, ni le cheval qui avance encore malgré le poids mort que tu es devenu. Cet étalon noir plus courageux et vivace que tu ne pouvais le soupçonné.
Lorsque tu rouvre enfin les yeux, c’est la sensation d’un sol rocailleux que tu découvres sous tes doigts. L’ombre d’un arbre du désert qui vaillamment résiste aux assauts du vent brûlant. Tes premières pensées ne vont pas vraiment dans la direction qu’on jugerait logique. Où est ce cheval. Péniblement, tu te redresse pour l’apercevoir près de l’arbre broutant une herbe grasse et pleine d’une eau puisée loin dans le sol. Jamais une plante ne te fit plus envie qu’à cette instant et tu arrachas à pleine main la plus proche pour la mastiquer lentement, puissant sa sève comme un petit tirant le lait de sa mère. Une mine soulagée teinta alors ton visage cuit par le soleil et tu remercias les dieux du ciel d’avoir une monture aussi forte. Ton regard se tourna vers l’est d’où se détacha du paysage la vision d’une cité fortifiée. Plusieurs kilomètres la séparait encore de vous et tu n’avais pas encore la force de te remettre sur tes jambes, ni le cheval de reprendre la route. Mieux valait pour vous deux profiter encore un peu de ce coin frais et nourricier quelques heures, prendre le temps d’un repos amplement mérité, mais non salutaire. Fermant les yeux, ta tête posée contre le tronc noueux de l’arbre, tu te laissas aller aux souvenirs de cette nuit, il y a plusieurs nuits de cela déjà. Le bain de sang qui suivit les cris étouffés de ce peuple qui se mourrait de la main même de celui qu’ils adulèrent tel un prophète. Pas une femme, pas un enfant, pas un vieillard ne te survécu. Tous, ils avaient péri, mais s’il en subsistait un… Un frisson désagréable te parcouru l’échine à l’idée qu’un de ses tortionnaires te poursuive et ne te trouve là sous ton arbre à moitié endormi. Alors, lorsque les sabots d’un autre cheval se firent entendre, c’est en sursaut que tu te réveillas…
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Mar 17 Mar - 10:46
Antalas & Cyrïelle
❛La chaleur, la misère et la soif ❜
Les jours se ressemblaient tous, si bien qu’elle avait du mal à savoir quand elle était réellement partie de chez elle et ce pour quoi elle était partie. C’est vrai qu’elle avait beau avoir tout le confort possible et inimaginable qu’un elfe pouvait avoir en voyageant. Cyrielle n’était pas encline à voyager, préférant certainement le confort d’un fauteuil à Mirkwood que celui d’une croupe de cheval, surtout que les lieux se ressemblaient à chaque pas qu’elle faisait. Certes, elle avait rendez-vous à la cité maîtresse du Harad, mais très franchement cela faisait plus d’un mois qu’elle avait entrepris sa route et qu’elle voulait se reposer. Bien que le temps n’ait pas d’effet sur elle depuis au moins deux cents ans, l’elfe sylvestre avait du mal à se dire qu’elle finirait pour le restant de ses jours sous les traits d’une femme d’environ vingt-huit ans. Néanmoins, il n’en était pas moins difficile de penser à l’avenir, elle n’avait rien et ça faisait déjà quelques années qu’elle n’avait plus d’envie. Elle avait comme un creux dans la poitrine. Certes, la destruction d’Erebor l’avait marqué profondément, assez profondément pour qu’elle éprouve le remords et la haine envers son roi. Il n’avait pas aidé ceux avec qui elle et son père avaient négocié pendant plus de deux mois. Certes le contrat n’avait pas été efficace, mais ce n’était pas une raison pour laisser un peuple entier dans la débâcle de la perte et de la misère. Elle imaginait sans peine que ce peuple avait dû souffrir atrocement et elle parvenait à comprendre leur peine malgré qu’elle n’ait rien perdu de semblable, sauf peut-être un ami cher.
Les dunes se succédaient, les unes après les autres, se ressemblant de plus en plus, malgré la hauteur et le soleil brulant, Cyrielle avait le don de ne pas comprendre pourquoi elle était ici. Certes encore une négociation, un contrat ou autre chose. Elle n’avait pas peur de négocier, si son père l’envoyait tant au sud, c’était qu’il avait confiance en elle malgré tout ce qui pouvait se dire à la cour à son sujet. Les sabots de son cheval devenant plus faible, elle sonda un peu plus son ami du regard. Bien qu’animal, il était certainement le plus fidèle de tous maintenant qu’elle était loin du Prince sous la montagne. Il faut dire que le temps passé à Erebor la rendait nostalgique. Mais une étendue verte et un point d’eau attirèrent son attention. À un faible galop, la blonde fondit sur le point d’eau où un homme semblait se reposer. Agitée sous un arbre typique de cette région, elle n’était pas dans la cité elfique, elle pouvait être plus gentille, mais alors qu’elle était là, elle n’avait pas foncièrement confiance envers l’homme au pied de l’arbre.
Le teint mat et les cheveux noir jais, il avait l’air d’être un autochtone de cette région la plus au sud. Néanmoins, il semblait mal en point, vraiment c’était quelque peu visible, il semblait avoir été blessé. D4un geste discret, l’elfe sorti de sa sacoche son poignard et le tandis devant-elle alors qu’il venait de se réveillé en sur sauts sous les coups de sabot d’Isa qui allait vers le point d’eau. Elle avait le visage dur, il semblait affolé par celle qui se tenait en face de lui. « Si je n’y suis pas obligée, je ne vous ferais pas de mal, alors, expliquez-moi pourquoi un homme qui a l’air de vivre au Harad ressemble à un pouilleux perdu depuis des mois dans le désert qui l’a vue naître. » Elle n’était pas tendre, mais dans le fond, elle était tout aussi tendue de savoir s’il allait l’agresser ou pas dans la minute qui suivrait. Elle abaissa sa lame, plus bas, désignant le ventre plutôt que la gorge, de l’homme. Dans les diplomaties, elle fallait qu’elle commence, pour initier la confiance ou la discussion. « Pour ma part on me nomme Dame Cyrielle, je viens de Mirkwood. Si tu m’aides à trouver la cité mère, je t’aiderais en retour. » C’était véridique, elle n’avait pour habitude de mentir, surtout pas dans cet endroit qui lui était étranger.
Sifflant à l’adresse de son cheval, Cyrïelle tendit le bras pour attraper une poche remplie d’eau et la jeta au pied de l’inconnu. S’il accepta, c’était l’ouverture aux négociations, sans quoi elle devrait surement le blesser pour s’enfuir plus vite qu’elle n’était venue malgré la fatigue de son cheval.
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HRP: Pardon pour l'attente et pour le caca que je t'écris ♥
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Sam 2 Mai - 15:52
Cyrïelle & Antalas
Les gloires d'ici-bas, comme des vers luisants, jettent des feux de loin, mais à les regarder de plus près, ils n'ont ni chaleur ni clarté. ♦ John Webster extrait de La Duchesse d'Amalfi
Le repos ne fût guère aussi savoureux que tu l’escomptais, entre la crainte d’être retrouvé et l’intervention de la jeune femme aux longs cheveux blonds et la peau si pâle qu’il était impensable qu’elle ne brûle pas sous ses rayons cuisant, tu aurais aimé avoir un peu plus de calme et de repos. Tu n’étais d’ailleurs pas le seul a nécessité un tel bien fait, malgré sa solidité l’étalon noir, lui aussi, aurait naturellement préféré plus de quiétude pour brouter en paix et se repaître d’eau fraîche. L’affolement premier dû à la sueur froide dans son dos lui dictant que c’était un de tes anciens tortionnaires qui se trouvait là passa, tu regardais désormais la grande blonde de façon totalement neutre et tes yeux se posèrent sur l’arme qu’elle venait de sortir. Pourtant, tu n’avais pas réellement peur de cette arme, tu avais vu bien pire. Si, elle comptait te tuer, qu’elle le fasse rapidement alors et sans te laisser la moindre chance de riposter. Tes yeux sombre migrèrent jusqu’à rencontrer l’immensité bleue des siens et un rire rauque monta de ta gorge. « Le désert est impartial, madame, que ce soit avec les étrangers, mais également avec ses propres fils. Pas depuis des mois, depuis des années. Cela fait sept ans que je n’ai revu ma maison, car j’ai été enlevé par l’une des nombreuses tribus nomades qui vivent sur ces terres. Tels que vous me voyez là, je suis un fugitif qui tente de retrouver la seule chose qui compte pour lui, sa maison. Et la mort ne me fait plus peur, alors votre poignard ne sert à rien. » Épuisé, qu’aurais-tu donc pu faire pour te défendre, même si tes forces revenaient lentement grâce à la plante ingérée et le peu de repos pris à l’ombre reposante. Un de tes sourcils se haussa alors lorsque tu compris qu’était devant toi une elfe, une de ces créatures du nord qui paraissent légendaire tant on en croise pas vraiment dans cette contrée. La cité mère, mais où pensait-elle donc aller ainsi ? « Quelle chance, dans mon malheur me voilà face à une créature qu’ici on considère comme légendaire. Une cité mère au Harad ? Il n’y en a point. Nous ne sommes pas unis, madame, nous sommes des tribus éparses qui tentent de vivre en paix chacune de notre côté, mais qui essuient les attaques des autres. Ainsi va la loi du désert. Quel cité cherché vous réellement ? Langmaï ? Cyrena ? Xanos ? » Sans remuer le moindre orteil, tu observas l’elfe sifflé sa monture et te jeter une outre d’eau. D’un geste lent, tu te saisis du contenant pour boire de son contenu. L’eau n’était pas aussi fraîche que celle qui se buvait encore sous les tentes des Aishujan, mais au moins elle désaltérait mieux que celle que tu avais pu vider précédemment. Rebouchant l’outre, tu la rendis à sa propriétaire. « En vous remerciant, dame elfe. »
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H.J: Désolé en ce moment je manque d'inspiration
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Lun 18 Mai - 1:30
Antalas & Cyrïelle
❛La chaleur, la misère et la soif ❜
La vie n’était jamais des plus clémentes. Dans cette région au bout du monde, elle ne savait pas ce qui avait pu l’attendre, son père était au Gondor pour une affaire importante, et il l’avait envoyé au Harad pour une affaire secondaire, un marché dont la nature était certainement des plus avantageuses pour ces peuples qu’il ne le serait jamais. Et finalement, elle était là sous des arbres qu’elle n’avait jamais vue avant de venir ici. Et pourtant, y trouver un homme à moitié mort n’était pas dans ses habitudes. Si Cyrïelle était méfiante, sa nature elfique l’empêchait de tuer à vue un homme sans défense, elle n’avait fait que le menacer pour lui signifier qu’elle ne plaisantait guère et il n’eut qu’un petit rire alors qu’elle avait abaissé sa lame. Il était faible, mais une sorte de détermination flottait dans ses yeux sombres. Il avait perdu sa dignité, sa maison, son honneur et avait surement été traité comme du bétail, comme un animal. Elle en eut mal pour lui, mais il semblait tellement indifférent à cela qu’elle ne releva que de peu : « Votre histoire est touchante, je ne serais dénigrer la force de votre caractère et votre courage. Êtes-vous blessé ? » Mais elle ne releva pas sur le fait qu’il avait perdu son chez-lui, elle n’avait pas revu Mirkwood depuis près de mille cinq cents ans. Et elle devait manquer à quelques personnes qu’elle n’avait pas vues, Arwen, Valeryan ou encore Laurelin. Tous ces gens étaient ses amis dispersés dans diverses cités elfiques… Et pourtant, elle n’avait jamais posé ses bagages. « J’ai quelques remèdes dans mes sacoches qui serait vous être utiles. Je ne doute pas de l’aboutissement de votre quête et votre logis vous attend surement. Laissez-moi donc vous aider et acceptez quelques excuses d’une femme qui voyage seule depuis des mois durant » elle baissa les yeux et la tête en guise de bonne foi, laissant son cheval venir à sa rencontre lançant l’eau à ses pieds. Ne s’approchant pas encore. Elle avait tout de même quelques craintes.
Pourtant, elle ne put être que surprise de par la mention de son espèce. Aussi rare que sont les elfes au Sud, elle ne s’imaginait pas être une sorte de créatures de contes, une créature légendaire, et elle eut un petit sourire, taquin. Mais elle fut peu aise d’apprendre que les cités de cette contrée étaient divisées en tribu. Il lui demanda tout de même laquelle elle cherchait. Tirant de sa robe un parchemin, elle relut rapidement les termes du contrat qu’elle venait négocier en haussant les épaules. « Je n’ai guère de préférence pour une cité en particulier, celle qui sera la plus gré à accepter un contrat commercial avec mon roi. » Doucement elle se rapprocha de lui en s’asseyant en face de lui : « Mais le désert semble bien capricieux et je ne serais étonné de vous entendre dire que la grandeur de ces tribus et cités changent tous les ans, voire tous les mois. Ainsi, je cherche la plus stable, celle qui possède des forces armés conséquentes, pour ne pas tomber rapidement. » Et il te rendit l’outre que tu lui avais donnée quelques minutes plutôt en la remerciant. Sans rien dire de plus, elle posa l’objet à ses côtés en croisant ses mains devant elle, sur ses jambes pliées. « On me nomme Cyrïelle, quel est votre nom ? » Curieuse, non, mais bien plus polie qu’elle ne pouvait y paraitre.
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Mer 22 Juil - 17:45
Cyrïelle & Antalas
Les gloires d'ici-bas, comme des vers luisants, jettent des feux de loin, mais à les regarder de plus près, ils n'ont ni chaleur ni clarté. ♦ John Webster extrait de La Duchesse d'Amalfi
Du caractère, tu en avais toujours eu à revendre, à commencer par cette force qui t’avais dit de tenir tête à ton père lorsqu’il t’avait choisi une épouse qui ne te convenait guère. Cette dernière avait payé cher ses menaces contre toi et si tu ne le regrettais pas, tu ne pouvais que penser que tel était ta punition en ce jour, mais une punition avec un revers plutôt intéressant. Traité comme du bétail, battu et pousser à bout, démoli jusqu’au plus profond de toi, tu avais pourtant survécu et tu t’étais reconstruit pour mieux encore renaître de tes cendres. Tu avais désormais le sentiment que plus rien ne pourrait t’atteindre et c’était probablement le cas, tel que tu étais désormais, tu n’avais après tout plus rien d’autre à perdre que la vie. « C’est très aimable à vous. Blessé dans ma chair oui, mais également dans mon âme. » Ces blessures-là, même le temps ne les guérirait pas et encore moins les potions et les onguents. Cependant, tu ne dénigrerais pas le besoin de soin que réclamaient ton bras gauche et la profonde plaie de ton flanc droit, mais ta faiblesse physique était encore trop grande pour que tu puisses te relever promptement. Encore quelques instants, profiter de l’ombrage de ce lieu, quelques minutes de quiétude. Elle s’excusa ensuite de son comportement, ce qui te fis simplement hocher la tête positivement. « J’accepte vos excuses, ma dame. Je ne puis que comprendre votre méfiance, c’est une règle d’or dans ce pays. De même, j’accepte votre gracieuse aide, car j’en ai bien besoin, bien que cela m’en coûte de l’avouer. » Difficile pour un fils du désert d’accepter qu’une étrangère s’en sorte mieux que lui-même dans cet environnement, mais c’était après tout la dure loi de la nature et tu n’y pouvais absolument rien.
Les elfes, tu en avais entendu parler par les marchands de passage à Cyrena, certain en avait fait des illustrations. Cependant, tu n’en savais guère plus et il ne t’importait à l’époque pas d’en savoir d’avantage. Il en était bien venu par le passé, du moins c’est ce que les anciens disent, des êtres aux cheveux d’argent, d’une grande beauté et qui imposait le respect de par leur sagesse. Cela remontait à bien des années auparavant, peut-être même des siècles. Elle n’eut cependant pas l’air de se formaliser de cette reconnaissance et ce fût tant mieux, car c’était désormais trop loin dans ta mémoire pour que tu contes encore comment tu pouvais connaître l’existence de ces êtres. D’une oreille attentive, mais fatiguée, tu écoutas ses recommandations quant au choix de la cité qui l’accueillerait en tant que diplomate. Pour toi, il n’y avait qu’une cité qui serait la plus prompte a accepté une telle offre : Cyrena, ta mère cité et celle qui devait un jour te revenir par droit de naissance. « Ce serait vous mentir que de prétendre le contraire. Cependant, la cité d’où je viens tient depuis près d’un demi-millénaire et même si elle essuie parfois des attaques barbares, leur principal ennemi est désormais hors d’état de nuire. Je vous conduirais donc à Cyrena, son seigneur est toujours ravi de conclure des accords commerciaux, nous vivons de cela et de ce que je sais, il a renforcé nos murs. » Tu préféras taire ta position au sein de cette cité, la confiance n’était pas encore maîtresse dans votre relation, mieux valait rester méfier les premiers temps. « On me nomme Antalas. C’est un plaisir de vous connaître dame Cyrielle, d’avantage encore en d’autres circonstances. » Ton regard de braise se porta sur l’horizon où tu pensais distinguer quelques ombres de village nomade. « Nous nous arrêterons d’abord dans un petit village, de quoi prendre quelques provisions, car le voyage sera rude… nous n’avons pas encore passé la baie des tourments. »