Un petit tour dans la Moria ✖ Quête PNJ [Nalfein]

 Un petit tour dans la Moria

Chacun son tour de mener l'équipe, non? Et bien, après que j'ai entrainé Vrarr jusqu'en Angmar, c'est à son tour de m'entrainer chez lui, à la Moria. Ou presque. Parce que d'après lui, j'ai rien à y faire, dans la Moria. Eh, j'ai une tronche d'elfe peut-être? Ok, peut-être. Mais je sais qui sont mes alliés et mes ennemis, moi. Parfois, j'avoue douter de la confiance que cet orc place en moi. Non pas que je sois à cent pourcent digne de confiance, mais je crois considérer les orcs bien assez comme mes alliés pour ne pas tirer dans le tas et mener une charge contre eux ... Je l'ai mauvaise? Disons juste que je ne suis pas si patient que cela, surtout quand je n'ai aucun plan en préparation - ok, quand j'ai quelque chose en tête, je peux attendre des heures et même des jours sans me plaindre -, et je trouve le temps long entre deux verres gorgées de l'alcool qu'il restait dans ma flasque depuis que je me suis posé en attendant le retour de mon vieil ami. Une journée qu'il avait dit hein. Bon, tolérance à deux. Trois déjà? Mais il fiche quoi? C'est que je commence à manquer de vivres et que j'ai oublié de lui confisquer la bourse, au passage. Ok, peut-être que je m'inquiète un peu pour lui. Un tout petit peu. Pas de quoi en causer pendant deux siècles, mais, j'finis par m'y habituer à cet orc, et vu que j'ai même réussi à lui faire prendre un bain la semaine dernière, je compte attendre un peu avant de le perdre.
Plus sérieusement, content ou pas, j'ai bien assez attendu pour aller le chercher, et je rattache ma cape autour de mon cou avant de récupérer ma sacoche et me mettre en route en direction de l'entrée de la grotte. Comment qu'il m'a dit qu'on y entrait déjà? A oui, il me l'a pas dit... Bon bah je vais faire comme d'habitude et me débrouiller par moi-même.



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 Un petit tour dans la Moria

Un plan. Prochaine fois qu'il me fait un coup pareil, je lui demande un plan précis avant qu'il ne s'en aille. Au moins je ne serait pas stupidement en train de faire trois fois le tour de la montagne pour hypothétiquement trouver une porte d'accès à ces grottes. C'est que c'est de l'architecture naine à l'origine ce truc là quand même, et si je ne doute pas que les orcs aient fini, au cours des décennies, par se trouver leur propre entrée bien moins compliquée à trouver pour eux et bien plus encore pour les autres, en attendant, ça reste de l'architecture naine. Aussi, quand je finis par tomber sur une paroi lisse pouvant parfaitement correspondre à une porte, je ne cherche pas plus loin. Ça doit être ça. Plus qu'à trouver comment l'ouvrir, et pour ça, je tente de placer toute confiance dans ma vision acérée. Je me rapproche donc de très près de la paroi, privilégiant, il est vrai, les zones à hauteur de nain - je doute qu'ils aient une échelle sur le dos pour aller déverrouiller un truc plus haut à chacune de leurs sorties, ça serait relativement comique, cette histoire -, laissant mes doigts courir sur la pierre à la recherche d'une fente dissimulée, un système de poussoir, le trou d'une clef ou tout autre système permettant d'ouvrir cette porte, et après quelques jurons en langage noir bien placés, je sors une dague de ma botte pour essayer de la passer entre les deux portes. Oui je sais, c'est pas terrible pour la lame en elle-même, mais je m'en forgerais une autre, au pire des cas. Une dague est une dague, et il n'y a vraiment que la vampire pour laquelle je prend un minimum de précautions hors combat. C'est que des comme ça, on n'en trouve pas tous les jours, alors que celle que j'ai présentement dans les mains n'est ni la première ni la dernière que je forge.

Bon, peine perdue, je ne vais tout de même pas briser ma lame inutilement. Ça ne s'ouvre pas, ça ne s'ouvre pas, et curieusement, j'ai peine à croire que je vais croiser une caravane marchande rentrant dans la cité souterraine d'ici aux deux prochains siècles, donc, trouver une autre issue c'est bien aussi. Les orcs ont toujours une autre issue. C'est le moment de penser comme un orc pour la trouver. J'ai déjà mal au crane rien que d'y penser..



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 Un petit tour dans la Moria

Je décide de contourner la montagne sous laquelle je pense se trouver la Moria, et donc une potentielle ouverture sur ses flancs pour me conduire dans les profondeurs. Cependant, j'ai beau chercher, pour l'heure, je ne trouve pas grand chose. Depuis quand les orcs sont des as dans l'art de la discrétion? D'habitude, c'est plutôt "personne bouge, y a des elfes" et là vous avez THE boulet de service qui fait rouler une pierre depuis le haut de la falaise, et donc tout le monde se fait tirer comme des lapins. Alors non, je trouve que "orcs" et "discrétion" ça ne vas pas ensemble, et donc, je ne comprend pas de ne pas trouver cette maudite entrée. Ah, un nouveau chemin. Bon, monter ou descendre, en gros? La Moria est un domaine souterrain, monter serait la dernière des stupidités à faire! Je choisis donc de descendre en direction de la vallée, une main effleurant la roche à chacun de mes pas pour en étudier la forme, et la trace potentielle d'un passage régulier pouvant mener à une entrée dissimulée. Mes yeux, eux, épient chaque mouvement qui pourrait exister autour de moi, à seule fin de ne pas me retrouver piégé en territoire inconnu. Non pas que les orcs soient mes ennemis, bien au contraire, mais s'ils arrivent à 50 contre un, ils vont jouer à "je tue d'abord, je questionne ensuite", et je ne tiens pas plus à en tuer qu'à me faire tuer.

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Vrarr, si je sors vivant de cette histoire, tu es un orc mort. Non content d'être perdu dans ces montagnes, je suis entré dans la seule grotte dont l'entrée était instable. Et me voilà emmuré vivant. J'ai cependant un sourire en coin en imaginant la tête d'un elfe pris au même jeu que je le suis actuellement, eux qui aiment tant leur liberté et n'avoir rien d'autre que les cimes des arbres et le ciel au dessous de leur tête. Bon et bien, si le chemin arrière est coupé, avancions. Les tambours des gobelins qui sonnent e dessous de mes pas? Suis-je un Alfe ou n'en suis-je pas un? Il en faut plus pour m'effrayer, même si ma main vient se porter à la garde de Vampire. J'avance donc sur plusieurs centaines de mètres avant qu'un embranchement ne me face fasse et j'observe les trois sentiers, tentant d'en deviner la pente et la destination avant demi décider pour celui de gauche. La gauche c'est bien, et comme dirait l'autre, quand tu es perdu, prend à gauche.

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 Un petit tour dans la Moria

Le tunelle se retrécit, encore et encire, si bien que je finis par devoir me baisser pour passer. Ces maudits nains sont capables de faire des salles 50fois plus hautes qu'eux, et entre deux, ils vous collent des tunnels où nos e demande si eux même n’avaient pas besoins e se baisser... incohérent. Une dizaine de mètres plus tard, le chemin se retrouve enfin "normal", allez savoir ceux qu'ils ont enterré au plafond, et je continue à avancer jusque-là tomber sur une salle relativement imposante, comme je n'en discerne pas l'ensemble des cotés de là où je me trouve. De l'eau qui coule ... si on la suit, on finit par ressortir à l'air libre, pas vrai? Mais en fait, non, je n'ai absolument pas envie de ressortir moi. Je ne suis pas l'un de ces elfes trouillards qui tremble comme une des feuilles de leurs arbres dès qu'ils ont un plafond au dessus de leur tête, merci. Je décide donc de rejoindre le cours d'eau qui circule à travers la pièce pour en rejoindre ensuite non pas l'aval mais l'amont, comptant bien atteindre le centre de la montagne et donc la Moria. C'est que même les orcs doivent boire, donc je suppose qu'ils ne vont pas s'être installés à des miles et des lieues de la source d'eau du quartier...
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Décidément, à chaque décision que je prend, le choix se retrouve être le mauvais. Ou bien j'en fais exprès ou bien quelque divinité là-haut a décidé que cela ne serait pas ma journée. Tant pis pour elle alors, je suis du genre têtu, et abandonner l'affaire n'est pas dans mes habitudes. Alors, quand suivre le cours d'eau me mène à un mur sous lequel il s'éloigne, je commence tout d'abord par m'agenouiller près du dit cours d'eau pour en évaluer la profondeur en plongeant la main dans l'eau, prenant gare à ne pas abimer mes lames ou m'abimer avec, avant de tenter d juger de l'espace entre le fond de l'eau et le mur. Bon, dans les "mauvaises décisions de la journée", on va éviter de rajouter la noyade, non? Je soupire avant de ressortir la main de l'eau et me remettre debout, prenant autant gare à mes lames que dans le mouvement inverse avant de faire un rapide état des lieux pour m'assurer être bel et bien seul avant de repartir à l'exploration de cette grotte. Je suppose que j'aurai mieux fait de tenter la noyade, mais je ne suis pas décidé à faire trempette aujourd'hui.
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 Un petit tour dans la Moria

Et quand y en a plus, y en a encore. Vrarr, je sais que t'es pas parti depuis trois jours, donc t'es pas à trois kilomètres de là, donc, tu ouvre tes grandes oreilles et tu radine ton cul ici! T'façon, sinon, je repars sans toi, j'en ai ras le bol de chercher pour des prunes. Pis si ça se trouve, il est déjà reparti là où je devais l'attendre au départ alors je ferais aussi bien de faire demi-tour. Saura retrouver son chemin tout seul. Zut.
Autant dire que là, je ne le chercher plus du tout du tout l'orc. Je dirai même que des orcs, y en a plusieurs milliers en Terre du Milieu, on n'est pas à un près. Il reviendra demain, ou on se recroisera la semaine prochaine. Enfin, tant que je suis dans cette grotte, autant voir si il n'y a pas un butin ou un autre à y récupérer. C'est une caverne de gobelins non? Ça doit autant grouiller d'or que de cadavres. J'avance donc dans la grotte pour trouver un chemin menant à une seconde grotte dans laquelle j'avance sans réfléchir davantage qu'à prendre en main ma dague, prêt à poignarder quiconque viendra m'importuner. Après tout, les gobelins et les Alfes sont plus alliés qu'ennemis, et le jour où un elfe viendra se terrer sous terre n'est pas arrivé. Non, même si je sais que les gobelins ont tendance à faire le ménage avant de s'installer quelque part, c'est davantage des nains ou des duergars que je me méfie ici et maintenant. Enfin, la seconde grotte se trouve être aussi vide que la première, s'en est mortellement ennuyant à force, à l'exception de trois coffres trop bien rangés pour que cette caverne de gobelins soit crédible une seule seconde. Des coffres, des coffres, des coffres... pourquoi faut-il toujours qu'on trouve des coffres dans les endroits les plus improbables du monde? Qui peut être le crétin à venir perdre trois coffres ici? En attendant, je range Vampire pour sortir de ma botte une dague de bien moindre facture - de la mienne, mais bien moindre quand même - avec laquelle j’entreprends de briser la serrure de l'un des coffres. Le noir, bien sur, je ne suis pas l'un de ces elfes qui passent dix heures à se fasciner sur une fleur jusqu'à ce qu'on leur plante une dague dans le dos en simple leçon de vie.
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