Distribution de pain ! ✖ Quête PNJ [Alcarin]

 Distribution de pain !

Quand faut pas aller lui chercher des fraises, faut lui faire sa tournée de pain. Et attendre le merci sans espérer qu'il ne vienne un jour. Et après tout ça, on me précis que je ne sers à rien de plus qu'un salaire de plus à donner. Mais bien sur. Je commence sincèrement à songer qu'il serait particulièrement dans la mouise, le boulanger, si je décidais soudain de lui rendre mon tablier. C'est qu'il a la réputation d'être un patron assez difficile pour qu'il doive lui être compliqué de trouver des employés. Ok, d'un autre coté, je suis bien content qu'il m’a embauché, et je n'irait pas tester les limites de ce poste. Je récupère donc les deux sacs de pains pleins à ras bord qu'il me pose contre la porte du fournil avant de les balancer sur mon dos et prendre la direction des hauteurs de la cité et des maisons de ces notables voulant presque manger leur pain avant de se réveiller ... heureusement pour moi qu'ils se réveillent en général bien après moi.
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 Distribution de pain !

Franchement, deux sacs de pain... je crois qu'il ne me l'a encore jamais faite, celle là. D'ordinaire, il m'envoie en distribuer un, et alors que je reviens enfin, j'en trouve un second devant la porte, et mon cher patron qui m'annonce qu'il avait oublié quelques commandes... En fait, je réalise que je préfère finalement faire deux fois le chemin plutôt que transporter les deux sacs d'un coup. Je n'ai déjà plus d'épaules et mon dos ne va pas tarder à réclamer une pause. Puis, j'ai les deux mains prises là, faut pas que je rate une marche, sinon c'est la chute assurée.
Enfin, l'avantage de cette heure si matinale est qu'il n'y a pas encore foule dans les rues de la cité et qu'il est donc plus aisé de la traverser sans dommages. Quelques commerces posent tout juste leurs étals, et je les salue d'un signe de tête, certains me répondant, d'autres non, jusqu'à ce que je me retrouve à m'approcher de l'étal tout juste installé du marchand de fruits. Envie d'une pause. Je sais que le boulanger me tuera ou presque pour cela, mais, je ne suis pas en retard sur mon horaire, et je pourrais offrir comme excuse de mes deux minutes de retard le double poids de ma charge, ou le fait qu'un domestique ai été long à ouvrir la porte de la demeure de son maitre ... ou répondre au tac'o'tac que j'ai toujours été plus rapide que quand il me fait faire deux fois le trajet. Je décide donc de m'arrêter une seconde, appréciant la sensation de liberté que je ressens quand le poids des sacs quitte mes épaules pour gagner le sol, avant que je ne fouille dans l'une de mes poches pour tirer une pièce que je pose dans la main du primeur avant de prendre une pomme dans ma seconde main.

Je porte ensuite la pomme à ma bouche, croquant dedans à pleines dents en entamant à peu près trente secondes de conversation avec l'homme de l'autre coté de l'étal. Je mange relativement vite, ce qui est essentiel quand le patron oublie de fournir les pauses repas dans le contrat, et chacun de nous a encore bien du travail avant de pouvoir dire avoir fait une bonne journée. Donc, pas de temps pour le blabla.



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 Distribution de pain !

Ma pomme avalée, je souhaite une bonne journée au primeur avant de reprendre mes sacs de pain sur mon dos et reprendre ma route. Et une nouvelle volée de marches à monter, et bien que je connaisse la cité à présent par cœur ou presque, je soupire toujours autant quand ils 'agit de songer à grimper ces marches. C'est bien plus facile de les descendre à vide que de les gravir avec deux sacs sur le dos, c'est moi qui vous le dis!
A mi hauteur de la cité, il y a encore quelques échoppes qui ouvrent leurs étals, pas toujours de façon bien organisée, si bien que je manque de peu de m'étaler dans une caisse laissée à trainer au beau milieu du passage. Moment d'égarement passé, je tilte sur un groupe d'hommes se dirigeant vers les hauteurs devant moi, hommes que je n'ai pas souvenir avoir un jour vu ici. O, je sais bien que ma mémoire est plus que déficiente, et que cette cité est parfois traversée par nombre de voyageurs, mais je ne sais pas, je ne les sens pas plus que cela. Cependant, dans ma grande couardise - quoi? Pas envie de crever stupidement en allant chercher les ennuis là où il n'était pas nécessaire d'aller les chercher -, je me contente de les suivre, curieux mais pas assez pour aller leur adresser la parole.

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 Distribution de pain !

Ils montent sur les hauteurs de la cité, suivant le même chemin que celui que j'emprunte derrière eux, si bien que je peux me permettre de les suivre sans paraitre suspect avec mes sacs remplis de pain sur le dos, et, mieux encore, sans perdre plus de temps que je n'en ai déjà perdu en m'arrêtant manger une pomme. C'est que j'ai le patron aux basques moi, et je suis certain qu'il ne quitte jamais son sablier du regard pour voir combien de temps je met à revenir. Je dépose donc mon premier sac de pain dans une maison où j'ai l'habitude de me rendre, attendu par la domestique que j'aide à emmener le pain jusqu'aux cuisines comme je la vois mal le faire sur ses frêles épaules. Lorsque j'en ressors finalement, les inconnus ont disparu, et je décide de ne pas m'en préoccuper plus que cela, après tout, ce n'est pas à suivre les riches que je suis payé, c'est à distribuer mon pain.
Alors que je ressors d'une autre maison, mon sac aux trois quarts plein me paraissant plus que léger après avoir passé une demi heure à supporter la compagnie de son grand frère en plus de lui, mon regard tombe sur une lettre au sol, et  j'hésite un instant avant de poser mon sac à terre et me pencher pour la ramasser. Dessus, un sceau que je ne connais pas, sans doute d'un seigneur quelconque, et alentours, pas une âme qui vive. Je décide de glisser la lettre dans la doublure de ma veste avant de reprendre mon sac de pain et continuer ma livraison. Je montrerai le papier au boulanger en revenant, avec le monde que brasse la boutique, il doit savoir mieux que moi à qui cela revient.

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 Distribution de pain !

Cette lettre me turlupine, à dire vrai. Je la retire plusieurs fois de la doublure de ma veste pour en observer le sceau, intrigué par le fait qu'il me semble presque familier. Ce n'est pourtant pas le sceau du Gouffre, ça j'en met mes deux mains à couper, et depuis mon amnésie, c'est la seule cité où j'ai trainé mes basques. Je demanderais au boulanger. Avec tous les clients ayant un jour franchi le seuil de sa boutique, il doit bien connaitre la moitié des sceaux du monde.
J'achève mon trajet en arrivant sur les plus hautes hauteurs de la cité et j'entre après n'avoir que légèrement frappé pour indiqué ma présence dans la cuisine du palais. Et à en croire l'agitation qui y règne, y doit y avoir du beau monde là-haut. Je pose mon sac de pain sur un établi où il se trouve rapidement pris d'assaut par ce qui me semble être des dizaines de fourmis affairées à leur travail, et j'hésite un instant sur ce que je dois faire. D'un coté, ma bonté naturelle m'ordonnerait de donner un coup de main à cette marée humaine. De l'autre, le boulanger va définitivement me renvoyer si je perd plus de temps que nécessaire à revenir. Déjà que je vais être bon à dévaler les marches de la cité au pas de course pour ne pas être en retard... Je m'excuse donc après avoir expliqué rapidement n'avoir pas fini ma journée, savoir que je bosse chez le boulanger et son manque naturel de patience semblant me donner une autre excuse sans que je ne la demande, avant de ressortir des cuisines pour commencer à redescendre la cité. Je jettes un regard en arrière, tout de même, avant de commencer à descendre les marches.

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