Cela fessait quelque mois dont ma mère avait disparu et le chagrin que je ressentais au fond de mon cœur était devenu insupportable. Elle aurait dû partir le bas, cet endroit où nous les elfes n'allons qu'en nous perdons notre âme-sœur et quand le chagrin est si insoutenable que l'on pourrait en mourir. Quand nous aimons, c'est pour l'éternité parce que je pense que nous les elfes, nous sommes fidèles à l'être auquel nous donnons notre coeur parce que nous n'aimons qu'une seule fois et quand cette personne disparaît à jamais, c'est dans un sens comme-ci nous perdons une partie de nous même, ce qui fut le cas de ma mère, je pense. Je ne peux le confirmer, parce que je ne l'ai pas vécue et j'espère ne jamais devoir le vivre, mais la vie n'est jamais prédite à l'avance. Pourtan, malgré le chagrin, elle est restée pour nous, moi et Midona ma soeur. C'est vrai que j'étais bien trop petite pour que je puisse m'occuper de moi toute seule.Mais, pourquoi est-elle restée après que je fus en âge de me débrouiller toute seule ? Je pense que malheureusement, je n'aurai jamais la réponse ou bien la réponse est due à l'amour qu'elle nous portait à moi et ma soeur. J'aurais tellement voulu qu'elle parte le bas, la souffrance aurait été peut-être douloureuse pour ma part, mais au moins , elle n'aurait pas perdu la vie de la sorte.
Les nuits étaient toutes pareilles, elles étaient peuplées de cauchemars. Il m'arrivait de pensée à cet elfe que j'avais crus éprouver des sentiments, mais je mettais lourdement trompée sur ceux-ci. J'avais honte, d'avoir pensée ainsi, honte d'avoir confondu des simples sentiment amicaux avec de l'amour. Il fallait vraiment le faire, heureusement dans un sens que je n'avais jamais trouver le courage de le trouver. Cela aurait été plus difficile pour moi. Je devais arrêter de me morfondre comme cela. J'avais promis à ma mère de tout faire pour être heureuse, avant qu'elle ferme les yeux , parce que je ne voulais pas briser son départ dans l'Au-delà. Et puis, je savais que quel que soit l'endroit où elle se rendra, elle sera enfin heureuse. Sa souffrance disparaîtra à jamais. Je me mettais à l'imaginer comme dans les souvenirs que j'avais construits suite aux histoires que Midona m'avait contée. J'en garde des traces dans ma mémoire qui me réchauffe le cœur qui pleure son départ.
Désormais , le matin quand je me lève, la couche de ma mère est déserter. Elle a disparu en laissant un grand vide dans mon cœur. Cette sensation est si puissante que j'en ai des difficultés à la contrôler. Trop de souvenirs m'envahissent. J'aimerais trouver ma sœur et lui dire que j'ai mal. Mais, je sais pas où elle se trouve. Comment savoir l'endroit où elle est puisque ma sœur n'est jamais au même endroit. Je suppose que la douleur était trop forte que son cœur pleure tout comme le mien, parce que votre mère n'est plus là. Je ne veux pas détruite la joie de son voyage et qu'elle soit remplacer par cette noirceur encore et encore . Non, je ne désire que son bonheur. Je ne tenterais pas de la retrouverais, je la laisse faire son deuil à sa façon.
J'éprouve le sentiment de devoir partir, loin d'ici. Loin de cette ville. Je dois m'aérer l'esprit. Changer d'air. Hier, j'ai entendu des marchants discuter entre eux. Ils parlaient d'aller vendre certains de leurs objets au Rohan, dans la cité d'Edoras. Ce n'est pas une mauvaise idée. J'ai discuté avec eux et avec leur accord, j'ai décidée de les rejoindre et de partir. Disons que je prendrais juste la route avec ses hommes pour ne pas faire le chemin seul. Avant de partir, je me fais la promesse de revenir. J'essaye toujours de tenir mes promesses, enfin si c'est possible de les tenir bien entendu. Celle que j'ai faite à ma mère, je la teindrais même s'il me faudra du temps pour qu'elle se réalise. C'est le cœur lourd que je laisse un mot à ma sœur au cas où elle revendrait à la maison. Je souris en lui écrivant tout en me disant qu'elle l'aura surement à son retour. Bien entendu, je ne lui dirais pas ce que je ressens, je lui dirais simplement que j'ai besoin de trouver un moyen de gérer mon pouvoir et qu'ici, je n'y arrive pas. Ce n'est pas un mensonge, c'est en partie la vérité. Je ne lui parlerais pas non plus de cette douleur qui m'habite. C'est peut-être mieux ainsi.
Les marchants sont là, ils préparent leur affaire. De mon côté a pars mon arc, ma cape et un petit sac, je n'ai pas grand chose à emporter avec moi. Tout est prêt. Nous prenons enfin la route. L'un d'entre eux à un cheval. C'est ainsi qu'à tour de rôle, nous montons sur le dos de celui-ci. Nous nous évitons trop de fatigues ainsi. La route est longue jusqu'au Rohan. Nous passons plusieurs nuits à la belle étoile. Nous devons économiser nos forces, si nous voulons arriver au petit matin.
Après plusieurs jours de marche et quelques nuits de repos, nous voilà enfin arrivés. Edoras est magnifique , elle est d'après ce que j'ai pu comprendre la capitale du Rohan. La cité est situé sur une colline. C'est une vallée de Montagnes Blanches qui me donne l'impression que cette cité à été construire sur des nuage. Étrangement, j'y trouve un plaisir de m'y promenez dans ces ruelles . J'ai l'impression d'être dans un rêve ou même aux paradis. C'est vrai, c'est une jolie ville, mais elle n'est pas aussi belle que celle de ma naissance. En tout cas à mes yeux.
Nous sommes arrivées juste à temps pour déposer nos marchandises sur les échoppes. Les quelques jours de repos pris avant d'arrivé ici. Mon permis de ramasser des fruits. J'ai gardé les plus frais pour vendre et les autres, nous les avons mangés pour ne pas mourir de faim en route. Je mettais installer pour vendre mes fruits un peu à l'écart des autres. Je ne voulais pas trop attirer l'attention, c'est avec discrétion que j'observais les vas et viens des gens se baladent d'échoppe à échoppe. Je me concentrais sur mes fruits. Les sentiments que je ressentais m'envahissaient l'esprit en longueur de journée. Je pensais que venir dans une autre ville, m'aiderais avec mon pouvoir. Non, ce n'était pas le cas. Avoir le pouvoir d'Empathie n'est pas toujours agréable, surtout quand on apprend seulement à vivre avec. Je n'en pouvais plus, les émotions, venaient de tous les côtés.
Je ne savais pas encore les séparer les unes des autres, j'avais beau suivre le conseil que ma mère m'avait donné et essayez de me concentrer que sur une seule personne, mais voilà laquelle ? Et pour tout dire, je n'étais par certaine que cela fonctionnerais ? Sans doute, la fatigue de la marche, la perde de ma mère ou mes émotions mélanger aux leurs. Je n'en savais rien ?
Je n'en pouvais plus, tout ça était devenu ingérable, je ne pouvais pas retourner chez moi. Enfin, pas toute suite en tout cas. Tout d'abord, la route était bien trop longue pour que je me permette de la faire toute seule et puis, je n'étais pas venue ici pour repartir immédiatement. Je ne savais pas vraiment ce que je devais faire pour contrôler tous ses sentiments. La seule chose qui me vient à l'esprit à ce moment précis était que je voulais que cela cesse. Je mis mes mains sur mes oreilles, espérant que cela stoppe toutes ses émotions qui envahissaient mon esprit. Mais, je savais au fond de moi que cela ne fonctionna pas. Parce que ce n'était pas les entendre que je faisais. Non, c'était ressentir les émotions. Ce qui n'est pas pareil. Qu'est-ce que je devais faire ? J'étais loin de chez moi, dans une ville que je ne connaissais pas. Sans même un abri pour y passer la nuit et dans tout cela je n'avais même pas remarquer que je m'étais installer prés d'un groupe de garde insistent calmement de déplacer mes fruits car je me trouvais au beau milieu de leur passage.
Mais, les émotions que je ressentais, m’empêchaient d'entendre ce qu'ils me disaient. J'avais des larmes qui se mirent à couler le long de mes joues, tellement toutes ses émotions réunis me firent mal aux crane.
« Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison. »
Après les événements qui s'étaient produits à Meduseld - et ce durant un mariage, en plus - Vaemyr avait reprit la route vers la cité d'Edoras. Tout au long de son voyage, il ne pouvait chasser de son esprit ce qu'il s'était produit. Définitivement, le monde devenait de plus en plus fou. Voilà que les mariages ne pouvaient plus être célébrés tranquillement. Une mauvaise nouvelle, c'était bien assez, mais il semblait que le sort en avait décidé autrement, faisant parvenir une seconde mauvaise nouvelle. Les villages des alentours avaient été attaqués. Cependant, comme on le dit si bien, jamais deux sans trois. Il a fallu que Meduseld se fasse attaquer à son tour, suite à la seconde annonce. Depuis quelques temps, la terre du Milieu devenait de plus en plus dangereuse à y vivre. Le mal y faisait rage, grimpant en pouvoir. C'en était rendu à un tel point qu'il fallait désormais faire attention à ce que l'on buvait. Le vagabond avait eu ouïe-dire que le mage bleu, la menace actuelle, avait mit au point une potion d'allégeance. Ceux qui en buvait devenait alors des disciples du mage, si disciple était le mot. Il fallait ajouter à cela les raids d'orques qui étaient de plus en plus présents un peu partout sur la terre du Milieu...
Vaemyr soupira. Il était si près du Gondor, présentement. Cela faisait un moment qu'il n'était pas passé à Minas Tirith et il se demandait comment cela se passait, là-bas, et comment allaient ses amis. Après tout, ceux-ci étaient la seule famille qu'il lui restait. Peut-être se rendrait-il à la grande ville avant de se rendre dans les villes plus au sud. C'était encore à voir. D'un côté, il devait bien donner un signe de vie à ses amis afin qu'ils ne le pensent pas mort... Le vagabond chassa ces pensées de son esprit. La ville d'Edoras se dessinait devant lui, à une centaine de mètres. D'un claquement de langue, il poussa son cheval, Shadow, à aller plus vite. L'étalon prit le galop et, quelques instants plus tard, cavalier et monture se trouvaient devant les portes de la ville. Ils passèrent les portes et, une fois à l'intérieur de la cité, le vagabond démonta afin de continuer à pied, suivit par son cheval.
Alors qu'il marchait dans la ville, explorant les alentours et recherchant une auberge, Vaemyr tomba sur un petit kiosque de fruits. Des gardes se trouvaient devant, demandant poliment à la vendeuse de déplacer son kiosque, qui se trouvait au milieu du chemin. Celle-ci ne semblait pas les entendre et n'avait pas l'air en très bon état. Pas qu'elle n'avait pas l'air en santé ou qu'elle était défigurée ou blessée, non. Elle semblait triste. D'ailleurs, en s'approchant, l'homme remarqua que la vendeuse pleurait. Des larmes sillonnaient ses joues. Étant toujours prêt à aider son prochain, le vagabond s'approcha et interpella la jeune femme. '' Mademoiselle ? Tout va bien ? '' L'un des gardes jeta un coup d'oeil à Vaemyr et secoua la tête de gauche à droite, signifiant qu'elle n'entendait pas. Le voyageur décida de se faire plus insistant et posa une main sur le bras de la vendeuse, l'interpellant de nouveau. '' Mademoiselle ? ''
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Jeu 21 Mai - 17:36
Nessa Surion - Vaemyr Bloodstained
“ Besoin de changer d'air.... ”
C'est toujours comme cela quand cela me prends, ce fichu pouvoir tant que je n'arriverais pas à l'utiliser correctement me rendra la vie dur.
Les sentiments, les émotions, ils y en avaient qui venaient de partout. Ils envahissaient mon esprit et je n'en pouvais plus, j'étais à bout de forces, rajouté à cela ma tristesse. Ce n'était vraiment pas bon pour mon moral. J'aimerais tellement que tout cela cesse, que j'apprends à gérer mon don. Parce que au dire de ma mère, c'est un magnifique pouvoir, elle aurait dû rajouter à condition du savoir s'en servir correctement, ce qui d’ailleurs n'était pas mon cas. Si seulement j'arrivais à me concentrer sur l'un d'entre eux, j'arriverais à calmer tout cela. Le seul problème, c'est que je n'avais pas encore appris à le faire et sans professeur, je doute bien que j'y arrive un jour.
Me voilà donc en plein milieu d'un passage, alors que l'on me dit gentiment de m'éloigner pour laisser le passage aux occupants, je n'entends rien malheureusement. Trop obsédé par mon trouble, mon mal-être. Je ne fessais pas attention à ce qui m'entourait. Que pouvais-je bien faire d'autre ? Pas grand-chose, peut-être que me. J'essayais tant bien que mal de calmer les affolements qui me prenaient.
Les larmes quant à elles se mirent à couler le long de mes joues, je sentais mes forces m'abandonner quand tout d'un coup je sentis une main se déposer sur mon épaule suivie d'un : '' Mademoiselle ? ''
Sans rien comprendre tout cessa d'un coup, un simple contact et tout avait disparu. Je ne comprenais pas ce qui venait d'arriver. Était-ce un simple hasard ? Ou cette personne avait le don de calmer ? Je n'en avais aucune idée. Je me retournai alors vers lui l’interrogeant du regard :
" Oui ? " et sans m'en rendre compte les larmes se remirent à couler. Me retournant vers les autres personnes se trouvent là, je compris par leur regard que j'avais été remarqué. Certains regards étaient interrogateurs, d'autres malveillants et encore d'autres emplirent de peine.
Décidément, moi qui voulais passer inaperçue et bien j'avais raté le coup. Je me retournai à nouveau vers l'inconnu :
" Je suis vraiment désolé pour ce qui vient d'arriver. " Ce sont les seules paroles que j'arrivais à prononcer avant de me cacher sous ma cape et commencer à ranger mes affaires. Le fait d'agir de cette-te façon, n'était pas pour être méchante ou encore impoli, non c'était simplement parce que je me sentais vraiment mal à l'aise suite aux événements.
« Nous ne faisons pas de nouvelles rencontres par accident. Elles sont destinées à croiser notre chemin pour une raison. »
La demoiselle, au simple contact de la main de Vaemyr sur son bras sembla suffire à la faire sortir de la bulle dans laquelle elle semblait s'être enfermée. Si elle n'avait pas compris toutes les paroles qui lui avaient été dites par les gardes, elle comprit le ''mademoiselle'' du vagabond et y réagit. Les larmes cessèrent de couler sur son visage et elle se retourna vers le jeune homme, son regard emplit d'interrogation. Il n'eut pas le temps de prononcer d'autres mots, de lui expliquer gentiment que son étal se trouvait au milieu du chemin, que la jeune femme se remit à pleurer. Définitivement, cette demoiselle était bien fragile et vulnérable... Décidant de réutiliser le même stratagème pour qu'elle l'écoute, Vaemyr reposa une main sur son bras et l'interpella de nouveau. ''Doucement, calmez-vous. Ce n'est rien, c'est fini.'' Le vagabond ne savait pas trop de quoi il parlait. Il usait des seuls mots réconfortants qu'il pouvait trouver et les disait d'un ton qui se voulait le plus calme possible. Autour d'eux, certaines personnes s'étaient arrêtées, observant la scène avec un air de pitié pour certains, un air malveillant pour d'autres ou simplement des regards curieux. Finalement, la demoiselle se retourna vers Vaemyr et s'excusa de la situation. ''Ne vous excusez pas pour cela. Il arrive à tout le monde d'avoir un moment de faiblesse.'' Le vagabond attendit que la jeune femme se soit complètement calmée avant de lui expliquer la situation. Les gardes, près de lui, attendaient toujours que l'étal soit déplacé, mais ne semblait pas vouloir en faire allusion, préférant peut-être que le vagabond le fasse. ''Tenez, je vais vous aider à déplacer votre étal. Il se trouve en plein passage des gardes.''