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Au coeur de la forêt...feat Idril [END]

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Eru Ilúvatar
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Dim 13 Jan - 14:20

    Eodia était une personne qui ne s'aventurait jamais en dehors des frontières de son pays seule. Même au Rohan, elle était tout le temps accompagné sauf si c'était dans les alentours du château. C'était un choix volontaire, elle avait toujours peur des rencontres fortuites qu'elle pouvait faire. Elle avait tellement entendu d'horreur sur le monde extérieur, qu'elle craignait l'inconnu. Elle préférait rester chez elle, au moins, il n'y aurait pas de problème. Enfin, c'est ce qu'elle pensait. Elle ne savait pas encore ce que l'avenir lui réservait. D'ailleurs, elle ne préférait pas y penser.

    Il était encore tôt le matin lorsqu'elle sortit de bonne heure pour se rendre dans une petite forêt non loin de la cité, elle avait besoin de plante pour ses cours de guérisons. Il n'était pas rare de la voir là-bas, elle était dans son élément parmi ses plantes. Elle connaissait chaque espèce par cœur ainsi que leur emplacement. La forêt n'était pas très grande, il était très difficile de se perdre. Eodia allait très rarement au cœur de la forêt, tout ce dont elle avait besoin se trouvait à quelque pas de l'entrée de la forêt. Néanmoins, cette fois-ci, la princesse s’engagea un peu plus loin pour aller chercher une plante qui poussait près de certains grands arbres, ceux-ci se trouvaient à un ou deux kilomètres de l'entrée. La princesse n'était pas accompagné lors de ses escapades de ce genre, elle préférait être seule. Cependant, son cheval ,Alta, était toujours à ses côtés. Elle pouvait rester des heures dans cette forêt, c'était une sorte d'échappatoire, être princesse n'était pas de tout repos et pouvoir respirer n’était pas de refus.

    Après avoir cueillit ce dont elle avait besoin, la jeune file avait l'habitude de se reposer près d'une petite rivière avant de rentrer chez elle. Elle déposa son panier à ses côtés et plongea ses pieds nus dans l'eau. Son cheval profita de cette pause pour se désaltérer et se reposer près de sa maitresse. elle avait une bonne heure devant elle avant de devoir rentrer, la princesse devait être au château avant le coucher du soleil. Après quelques instant, Alta se redressa, il avait senti une présence. Eodia se disait que c'était surement une personne du château qui était venu à sa recherche. Elle se leva lentement et regarda dans la même direction que son cheval et cria pour que l'inconnu puisse l'entendre. « Il y a quelqu'un ? »

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Dim 13 Jan - 21:32
Eodia & Idril
« Et après ? Après, on rêve d'avant. »

Idril se promenait dans la forêt, elle était sereine et paisible. Cette forêt était plus calme et bienveillante, elle n'éprouvait aucune peur à s'y trouver. La preuve elle savait qu'elle devait y être depuis un bon moment. Elle était songeuse tout en étant à l'écoute de Mère nature. Elle soupira de satisfaction, elle savait qu'elle pourrait se poser ici, y passer la nuit. Elle avait besoin de récupérer, avant de continuer son voyage. T puis être au coeur de la forêt lui permettait d'être apaisé. Idril songeait à sa famille. Elle se demandait comment allait sa Mère. Sa vie était comptée, elle le ressentait au fond de son coeur que sa santé était fragile depuis quelques années maintenant. Elle avait peur qu'elle ne s'éteigne sans qu'elle n'ait rien pu lui dire Adieu, mais elle se disait que si le Destin le lui permettait elle aurait peut-être la chance de la retrouver. Ses bras se levèrent vers le ciel, elle cueillit quelques biens qu'elle fit glisser dans sa bouche, appréciant le gout qui se déversait sur sa langue C'était sucré. Puis, elle demanda à son cheval de prendre congé, ce qu'il fit sans plus tarder, elle tenait tout de même les rennes, avant de lui murmurer à l'oreille de rester tranquille, d'être prudent et de gambader un peu, sans pour autant s'éloigner d'elle Idril commença à marcher sur ses pieds, ça lui faisait un bien fou de retrouver le contact du sol sous ses bottes en tissus grisonnant. Son ouïe se fit plus perçante, car elle entendit comme un houlement d'un cheval non loin d'où elle se trouvait.


Au début elle pensait que c'était son cheval elle avait tenté de l'appeler, mais en se concentrant d'avantage elle perçut une silhouette elle ne savait pas pour le moment si c'était un homme ou une femme. Curieuse de connaitre qui pouvait bien se trouver dans cette forêt dans ces heures aussi tardive l'intriguait. Idril s'avança donc vers elle d'un pas léger, indescriptible, elle pointa son arc vers cette silhouette inconnue, prête à tirer l'une de ses flèches, si elle se sentait menacé. Puis quand elle perçut le timbre de sa voix, elle savait qu'elle ne devait pas être un ennemi. Enfin elle ne ressentait rien de menaçant parcourir cette femme, elle put enfin voir son visage quand elle se tourna vers elle, elle remit son arc sur ses épaules, balayant quelques-unes de ses mèches derrières ses oreilles. Elle resta tout de même à une distance d'elle, elle tenait à garder une certaine distance, elle n'était pas du genre à envahir l'espace d'autrui. Elle n'avait encore moins l'intention de l'effrayer elle et sa monture. Idril décida de rompre le silence et elle enchaina, d'une voix calme et sereine - « Ce n'était pas mon but de vous effrayer. J'étassurprise de voir une dame seule à cette heure. » - elle savait qu'elle devait penser la même chose. Elle sifflota délicatement et quelques secondes plus tard son cheval blanc vint la retrouver, elle caressa son flanc avant de poser sa main sur son museau remontant, faisant des gestes tendres, le cheval de la jeune femme en face d'elle, retrouva son calme. Elle demeura silencieuse.

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Lun 14 Jan - 20:03

    Alta avait senti une présence, pensant tout d'abord à une personne du palais, quel ne fut pas la surprise de la princesse en voyant débarquer une jeune elfe. Il était rare de voir des personnes de sa race sur les terres du Rohan. Peut-être ne faisait-elle que passer par ici pour rejoindre son royaume. Quoi qu'il en soit, elle n'avait pas l'air dangereuse, d'ailleurs ses paroles prouvaient d'une certaine manière sa bonne foie. En fait, les deux jeunes femmes étaient surprise de voir la présence de l'autre. Eodia se rendait très souvent dans cette forêt et jamais elle n'avait vu d'autres personnes, mise à part les siens. Les allées et venues dans le territoire du Rohan étaient constamment surveillé depuis quelques années, si cette jeune elfe avait pu atterrir ici c'est que les gardes avait semblé bon que cette personne n'était pas une ennemie. La jeune princesse était tout de même curieuse de savoir pourquoi cette elfe se trouvait ici. Elle était sans doute de passage dans le pays pour rejoindre les siens. « Je n'étais pas vraiment effrayée, plutôt surprise...C'est rare de voir des gens de votre race ici. Que faites-vous au Rohan si ce n'est pas indiscret ? »

    La princesse n'avait pas eu d'occasion de voir le monde, c'était un choix personnel mais elle regrettait de ne pas pouvoir côtoyer d'autres races que celle des hommes. Elle avait beaucoup étudié les peuples de la terre du milieu et s'il y en avait une qui la fascinait, c'était bien celle des elfes. Grâce à Luna, elle avait appris beaucoup de choses mais pouvoir discuter avec une autre elfe était une chance qu'elle voulait saisir. La demoiselle ne connaissait les elfes que par les livres et peu de personnes étaient disposé à lui parler d'eux dans son entourage. Son oncle, le roi, entretenait de mauvaise relation avec un peu près tout le monde à cause de son mauvais caractère. Maintenant, il restait à savoir si cette inconnue accepterait une petite conversation avec la jeune princesse. De plus, l'humaine n'avait pas beaucoup de temps, avant la tombée de la nuit, elle devra rentrée chez elle. Néanmoins, le temps n'était pas sa première préoccupation, du moins pour le moment. Elle se demandait de quel royaume pouvait venir la jeune femme : la Lorien, le Royaume sylvestre ou encore Fondcombe ? La jeune princesse s’avança vers l'elfe puis se pencha légèrement en signe de respect et se présenter à elle. « J'en oublie mes bonnes manières, je suis Eodia fille de Caryn et Elirecien. A qui ai-je l'honneur ?»


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Lun 14 Jan - 22:42
Eodia & Idril
« Et après ? Après, on rêve d'avant. »

Surprise. Donc elle n'était pas effrayée Idril la dévisageait sans pour autant leur montrer une quelconque haine ou signe qu'elle était un danger pour la jeune princesse. Elle n'était pas du genre à aimer parler de longue heure, mais pour tout vous dire, depuis qu'elle avait quitté le royaume de Foncombe, la solitude envahissait ses jours tout comme ses nuits. Idril avait toujours été entourée donc il était parfois difficile pour elle, de se retrouver seule face à son propre reflet. Elle n'avait pas tort les elfes n'était pas une race qui s'aventurait dans des terres totalement étrangères et surtout si lointaine. « Je n'étais pas vraiment effrayée, plutôt surprise...C'est rare de voir des gens de votre race ici. Que faites-vous au Rohan si ce n'est pas indiscret ? » - Souriant délicatement, son timbre de voix était clair et saisissant sans être imposant, seulement assurant. « Vous êtes bien curieuse Demoiselle. Vous n'avez qu'à vous dire, que je ne suis qu'une rencontre parmi tant d'autres. Est-ce que vous pourriez vous contenter de cela ? » - Idril n'était pas du genre à se livrer à n'importe qui, elle préférait garder ses distances et fait preuve de méfiance et de clairvoyance. Elle ne voulait pas mettre en jeu sa vie, elle ne tenait pas particulièrement à ce que l'on sache sa véritable raison d'être arrivé en ces lieux. Elle leva ses yeux vers la lumière qui passait au travers des feuillages. La lumière était moins saisissante, elle sentait que sa brillance diminuait, d'ailleurs l'air se fit plus frais.


Elle vit que le couché du soleil ne tarderai pas à apparaitre et que petit à petit, elle risquait de se retrouver dans une ombre totale. Elle ne tenait pas vraiment quitter la cité, mais elle devait surtout trouver un lieu pour prendre congé, afin de pouvoir se reposer elle et sa monture. « J'en oublie mes bonnes manières, je suis Eodia fille de Caryn et Elirecien. A qui ai-je l'honneur ?» - elle accepta ses salutations distinguées, elle fit la même chose elle ne voulait pas montrer une mauvaise image d'elle. Elle se pencha légèrement vers elle, en signe amical et de respect. « Nous sommes deux dans ces cas-là. Vous êtes donc Princesse ? Mes hommages et mes respects Dame Eodia. » - elle souriait calmement, tout en caressant son cheval affectueusement, elle pouvait percevoir qu'il était apaisé et qu'il se sentait à sa place. « Je me prénomme Idril Felagund. Fille de Justine et Felagund maitre des esprits de Valinor. » - elle continua sur le même ton guidant son cheval vers un point d 'eau, il s'y abreuva joyeusement et élégamment. « Je peux vous dire par contre que je viens du Royaume de Foncombe. Par simple curiosité puis-je savoir la raison pour laquelle vous êtes ici Princesse Eodia ? N'ai-se pas imprudent de vous retrouver seule en ce lieu ?» - cette jeune humaine la fascinait quelque peu, l'intriguait. Quand à elle était venue ici parce qu'elle voulait choisir son propre destin. Idril tenait à connaitre toutes les races qui entourent le monde et elle se disait qu'elle pouvait commencer dès à présent, car le moment était opportun. Idril était prête à franchir le pas et elle voulait en savoir plus

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Mar 15 Jan - 18:42
    L'elfe n'avait pas envie de divulguer les raisons de sa présence ici, ce qui pouvait se comprendre mais la jeune princesse aurait bien aimé savoir pourquoi une femme elfe se promenait seule dans cette forêt. La réponse de l'inconnue était loin de plaire à Eodia, il était évident que cela ne lui suffisait pas. Cependant, cela ne l'étonna pas plus que ça, il était rare de de se révéler à une personne dont on ne connaissait rien. L'humaine aurait quand même voulu un peu plus d'information, était-elle accompagné ? Allait-on la rejoindre ? Bien qu'elle ne paraissait pas dangereuse, Eodia restait toujours méfiante à l'égard des inconnus. On ne sait jamais à qui l'on a affaire et la princesse ne devait prendre aucune risque. « Il est vrai que je suis curieuse mais j'aime aussi savoir qui se promène sur mes terres...»

    Bientôt elle aurait plus d'information sur la demoiselle, celle-ci se présenta à la suite d'Eodia. Elle se nommait Idril Felagund, du nom de sa mère, la princesse en déduit qu'elle était à moitié humaine. Elle avait donc affaire à une semi-elfe comme on les appelait. Idril venait du Royaume de Foncombe, une vallée des Monts Brumeux. Tout le monde connaissait cette endroit, bien qu'elle n'y avait jamais mis les poins, Eodia connaissait sa réputation. « Vous venez donc de Foncombe, intéressant... » susurra la jeune femme elle-même. Sa curiosité grandissait rien qu'au nom de ce royaume, elle aurait aimé ne serait-ce que l'apercevoir. La vue de cette cité devait être incroyable, Eodia n'avait connu que le Rohan donc niveau architecture, il y avait mieux. Non pas qu'elle dénigrait son pays mais il fallait avouer que l'architecture des pays elfiques ou même des nains était splendides.

    La jeune elfe aussi se demandait bien pourquoi la princesse se trouvait dans cette endroit, n'était-ce pas imprudent pour une princesse de venir ici seule ? Eodia n'était pas du même avis, la forêt se trouvait en plein cœur du Rohan, non loin du château royale. En tant que princesse, elle avait une protection renforcée, elle ne serait même pas étonnée de savoir qu'un garde soit dans les parages. « Imprudent ? Non, je ne pense pas ! Je viens ici tous les jours, d'habitude je reste près de l'entrée mais j'avais besoin d'une certaine plante qui ne pousse qu'ici. Le château n'est pas très loin et cette forêt est très petite...Ou sinon que vient faire une elfe de Fondcombe au Rohan, votre cité se trouve très loin d'ici... »

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Mar 15 Jan - 20:23
Eodia & Idril
« Et après ? Après, on rêve d'avant. »


Idril comprenait qu'elle soit méfiante face à sa présence en ces lieux. Elle ne pouvait que le concevoir et surtout l'accepter. C'était simplement normal que la Princesse soit sur ces gardes, car nous ne savons jamais qui nous pouvons rencontrer au coeur d'une forêt. Elle resta calme et non menaçante, Eodia pouvait avoir confiance en elle, elle n'était pas une présence malfaisante. « Il est vrai que je suis curieuse mais j'aime aussi savoir qui se promène sur mes terres...». Seule elle l'était, dangereuse aussi enfin surtout si on s'en prenait à elle et si elle se trouvait contre des adversaires, les ennemis des peuples de la Terre du Milieu. « Je comprends tout à fait votre inquiétude Princesse Eodia. Je ne peux que vous incitez à toujours avoir un tel comportement. Qui sait ceux ce que vous risquez de croiser dans cette forêt. C'est tout à fait en votre honneur d'être aussi méfiante. » - elle lui transmit sa reconnaissance et son approbation. Idril se souvenait de son Royaume, parfois il lui arrivait de se retrouver seule, de s'éloigner de Fondcombe, pourtant même si elle prenait quelques distances afin d'explorer les lieux, il y avait toujours des Elfes pour surveiller les alentours. C'est d'ailleurs pour cela, qu'elle avait décidé de quitter le Royaume, pas qu'elle n'y était pas attachée, elle voulait juste, qu'on cesse de l'épier. Elle voulait être libre et elle avait fait le choix de prendre sa vie en main.


Une plante ? Curieuse ? Etait-elle une guérisseuse ? Ses yeux étaient questionneurs, elle voulait en savoir davantage, savoir si oui ou non elle avait trouvé ce qu'elle recherchait peut être qu'elle pourrait participer à la quête de cette plante. « Imprudent ? Non, je ne pense pas ! Je viens ici tous les jours, d'habitude je reste près de l'entrée mais j'avais besoin d'une certaine plante qui ne pousse qu'ici. » Elle pris la parole et s'avança de quelques pas laissant son cheval libre de tout mouvement. « Avez-vous trouvez cette plante ? Etes-vous une guérisseuse ? Si vous voulez bien de mon aide je peux la chercher avec vous, si vous ne l'avez pas déjà trouvé.» - elle la questionna, sans la moindre rancoeur, juste de la compassion et d'une légère innocence qu'il lui arrivait parfois de retrouver quand elle se sentait à l'abri du danger. Elle eut un sourire sincère, des yeux étincelant. Les humains étaient fascinant, tout comme l'est sa mère. Idril était toujours autant attaché à la part d'humain qui faisait partir d'elle et pour rien au monde, elle ne voulait la voir disparaître.

« Voyez-vous, je suis fasciné par les Hommes, la race humaine ma Mère était humaine, j'ai toujours eu l'envie de connaitre les plantes, leur bienfait tout comme leur danger. Enfantillage ? Improbable. » - elle se reprit rapidement. « Je vous prie de pardonner cet égarement de ma part, je vais essayer de me contenir pour en pas vous effrayer. Je ne voudrais pas passer pour une femme perdant l'esprit. » - Cette princesse était tout aussi curieuse qu'elle elle décida donc de lui dire quelques paroles sans pour autant tout déballer carte sur table. « Le château n'est pas très loin et cette forêt est très petite...Ou sinon que vient faire une elfe de Fondcombe au Rohan, votre cité se trouve très loin d'ici... ». Elle avait besoin de renseignement et Idril pourrait lui en donner certaine, les principales avant tout afin qu'elle soit plus rassurée. « Je vais ici et là, princesse, je ne reste pas au même endroit, je suis toujours en mouvement. Je vais à la découverte du monde. J'ai mis moi-même mon destin en marche. Et je savoure cette liberté que je ne veux point voir me quitter. » - elle souriait, le ton de sa voix était sincère, elle s'agenouilla près de l'eau, laissant ses doigts frôlaient l'eau de cet étang, l'eau était légère tiède, elle vit son reflet au travers, elle balaya l'une de ses mèches derrières ses oreilles, pour avoir meilleure allure. « Et ce que vous êtes davantage rassurée maintenant ? »


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Mer 16 Jan - 22:43
    On n'est jamais sûr à qui l'on a affaire lors de la première rencontre, il était donc tout à fait logique que la princesse soit méfiante vis-à-vis de la jeune elfe. Bon, il est vrai qu'Eodia était méfiante avec tout le monde même ceux qu'elle connaissait depuis des mois. Elle était ainsi et le serait toujours, on ne pouvait rien y changer. Elle avait peut-être hérité de ce trait de caractère de son oncle, bien qu'elle ne le portait pas dans son cœur et réciproquement. Le roi n'intervenait pas directement dans l'éducation de la princesse mais elle l'avait tellement entendu parler des horreurs du monde extérieur, que la demoiselle avait appris à se méfier de tout le monde tout comme Fengel du Rohan. C'était surement l'unique chose qu'ils avaient en commun. Idril comprenait tout à fait ce gendre de comportement mais elle ne se doutait surement pas que la méfiance de la princesse était sans limite. Elle se contenta de sourire à la remarque de l'elfe.

    La jeune Idril avait l'air intéressée sur la plante que recherchait la princesse, elle lui proposait même de l'aider à la trouver si ce n'était pas déjà fait. La jeune fille sourit, s’avança vers son cheval et par la même occasion vers son panier qui contenait la dite plante. « Merci de proposer votre aide mais j'ai déjà tout ce qu'il me faut. Je les ai cueillit ce matin. » lança Eodia tout en pointant du doigt le sac contenant ce qu'elle avait ramassé plus tôt. A peine arrivée dans la forêt, la cueillette des herbes étaient la première choses qu'elle avait faite. Elle confirma également les suppositions de la nouvelle venue. « Et oui, vous avez deviné juste, je suis guérisseuse ! Enfin pas tout à faite, juste une apprentie... » Eodia ne se trouvait pas exceptionnelle dans le domaine, on pouvait lui faire tous les compliments du monde, la jeune fille se disait toujours qu'elle avait beaucoup de choses à apprendre. Elle se trouvait donc chanceuse d'avoir un grand maitre à ses côtés pour lui apprendre tous les secrets du métier.

    Après lui avoir révéla ses quelques informations sur sa personne, Eodia s’installa sur l'herbe près de l'eau, elle aimait le contact de l'eau ou du moins être près de celle-ci. Le regard d'Idril intriguait son interlocutrice et pour cause, l'elfe était fasciné par le hommes. Elle expliqua que sa mère était humaine et avait toujours eu un intérêt pour les plantes. Elle voulait connaitre leur bienfait et bien d'autres choses encore mais elle s'arrêta brusquement pour s'excuser cet égarement comme elle l'avait appelé. Eodia hocha la tête pour lui dire qu'il n'y avait aucun problème, au contraire, la princesse était contente de rencontrer une personne ayant les même intérêt qu'elle. « Il n'y a pas de quoi s'excuser, ça fait plaisir de rencontrer une personne ayant de intérêt pour cette art... »

    Idril s'agenouilla à son tour près de l'eau, elle avait enfin donné quelques informations importantes à son sujet. Elle avait un besoin de liberté et avait choisit de décider de son destin. Eodia eut un profond respect pour cette décision tout comme elle l'en avait eu avec Luna. Jamais, oh grand jamais Eodia n'avait, ne ce fut-ce penser, échapper à son destin de princesse. Elle avait apprit à l'accepter et vivait très bien avec. Elle vivait pour son pays et son peuple sans oublier qui elle était. Cependant, la jeune princesse était loin de se douter ce que l'avenir lui réservait. « Et bien, je ne peux qu vous saluer pour votre choix...Tout le monde n'a pas ce courage...»

    Quelques secondes s'étaient écoulé, l'humaine avait observé la jeune elfe avec un regard plein d'admiration et en même temps interrogateur. elle aurait bien voulu savoir comment, pourquoi avoir pris cette décision mais il était un peu trop tôt pour cela pensait l'humaine. Elle reprit la parole en sortant une plante en forme pointe où sortait un liquide blanc.« Vous voyez cette plante ? Elle ne pousse qu'au milieu de la forêt et ses vertus sont connues pour soulager les brûlures. C'est l'Aloès !» Cette plante faisait partie des bases de la médicale par les plantes, l'elfe avait montré son intérêt et cela ne dérangeait pas Eodia de lui donner ses "secrets", qui n'en était pas vraiment...

    hrp : pour la plante, je me suis permise de prendre des plantes existantes vu que nous n'avons pas beaucoup d'info sur les plantes médicinales en terre du milieu ;P
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Ven 18 Jan - 19:53
Eodia & Idril
« Et après ? Après, on rêve d'avant. »



Satisfaite oui c'était tout simplement le mot et la sensation qu'elle ressentait en ce moment. Parce qu'elle avait vu juste et qu'elle ne s'était pas trompée. De plus Idril appréciait beaucoup les plantes et savoir que certaines pouvaient vous sauver de manières toutes différents. C'était fascinant et elle aurait voulu en avoir connaissance, mais il faut dire qu'Idril était plutôt une jeune femme à la fois humaine et elfique qui tenait avant tout au combat et aux maniements des armes. Elle se souvient de toutes ses séances d'entraînement avec son Père. Des combats amicaux qu'elle avait échangés avec son meilleur ami. Ses souvenirs, lui empoignaient le coeur, sa famille lui manquait affreusement, mais elle ne se voyait pas retourner à Foncombe alors qu'elle était déjà arrivée bien loin, elle ne désirait pas abandonner en si bon chemin, elle savait qu'elle avait encore beaucoup à faire ici. Elle n'attendait qu'une chose : être libre envers et contre tous ceux qui souhaitent vous briser et vous privez d'une quelconque liberté. « Et oui, vous avez deviné juste, je suis guérisseuse ! Enfin pas tout à faite, juste une apprentie... » . Idril lui souriait respectueusement, lui répondant sur un ton calme, bienfaiteur. Voir apaisant et très harmonieux, elle était attentive face à son interlocutrice. « Je suis vraiment enchanté de voir une guérisseuse en face de moi. C'est un grand honneur. Une apprentie vous dites ? Vous êtes guérisseuse depuis combien de temps maintenant si cela n'est pas indiscret ? » - elle était curieuse, sans pour autant s'immiscer dans la vie de la Princesse, elle tenait juste à avoir une conversation civilisée et puis elle tenait à connaitre des hommes, elle n'avait connu que sa mère et elle voulait maintenant en apprendre davantage pour eux, afin de toujours entretenir dans sa mémoire et dans sa vie à venir, cette origine qui lui appartiendra toujours au plus profond d'elle-même. « Il n'y a pas de quoi s'excuser, ça fait plaisir de rencontrer une personne ayant de intérêt pour cette art... » . Quand elle lui dit qu'elle était honorée de voir une personne comme elle, s'intéressait à ce qu'elle était, elle ne fut que satisfaite voir accomplie. « Je suis satisfaite, voir rassurée de savoir que cela vous honore d'avoir une personne telle que moi, appréciant et étant fasciné par vos dons. Je souhaite en tout cas que vous deviniez une guérisseuse renommée et bienfaitrice sur qui toutes civilisations pourront compter. » - elle s'inclina légèrement avant de porter son attention à nouveau vers son reflet, appréciant la clarté de l'eau, sa fraîcheur, elle put voir quelques vagues s'ils formaient, le vent s'était légèrement levé mais rien d'alarmant, le froid n'était pas autour d'eux au contraire, il ne faisait pas froid.


Le courage. Elle l'avait sans doute au plus profond d'elle-même. Elle voulait surtout se prouver en son for-intérieur qu'elle était capable de s'en sortir seul et d'avoir sa propre place dans ce vaste monde, elle voulait juste connaitre le monde, apprendre et grandir avec, l'accompagner jusqu'à aucune limite. Elle décida de rester muette, se contente de sourire amicalement, ne souhaitant pas répondre à ses paroles. Elle savait que le silence était d'or face à une telle comparaison. Elle ne voulait pas paraitre déplacée ou désagréable ou peu respectueuse donc elle s'était tut pour ne point briser cet échange calme et conviviale. Idril perçu sa voix et elle se tourna vers celle-ci quand elle voulut lui montrer cette plante, elle se posa sur un rocher, le plus confortablement possible, gardant une allure élégante et gracieuse. Elle suivait ses mouvements avec curiosité et l'envie d'apprendre et de l'écouter. Idril savait qu'elle pourrait rester des heures entières à échanger sur le sujet : de la guérison. « Vous voyez cette plante ? Elle ne pousse qu'au milieu de la forêt et ses vertus sont connues pour soulager les brûlures. C'est l'Aloès ! ». Donc cette plante soulagée : les brûlures, elle leva un sourcil, intriguée, montrant la plante de son regard avec curiosité. « Vous ne la trouvez nulle part ailleurs ? Il y a donc des lieux spécifiques à chaque plante ? D'où leur rareté et leur importance face aux intempéries de la vie. » - elle souriait doucement, ses yeux étaient communicatifs, elle posa ses mains sur ses genoux. « Vous vous rendez souvent dans cette forêt donc ? En quête de plante aussi rare que bienfaisante ? » - elle aurait voulu qu'elle lui montre sa manière de créer ses bienfaits, elle était curieuse elle se demandait si cela marchait véritablement pour chacun.


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Sam 19 Jan - 22:55
    Idril était enchanté de rencontrer une guérisseuse, c'était pour elle un grand honneur. Eodia avait toujours vécu au côté des plus grands maitres guérisseurs, c'était pour elle devenu banale mais tout le monde n'avait pas la chance d'avoir eu l'éducation qu'elle avait reçu. N'étant qu'une apprentie, elle avait beaucoup à apprendre mais la princesse était très assidue dans son travail et ne faisait que progresser chaque jour. « Je suis encore sous la garde de mon maitre, c'est lui qui me dispense des cours de guérison et ce depuis mes 15 ans, ce qui fait un peu près depuis 6 ans maintenant mais il y a tellement à apprendre de cet art...» Cet homme était comme un père pour la jeune fille, il avait toujours été là pour elle, il était peut-être stricte mais il était la gentillesse incarné. Elle n'avait aucun souvenir de son père, le vieil homme avait été la figure paternel qui manquait à la jeune fille car son oncle était loin d'être un modèle exemplaire. Il était tellement détesté par tout le monde que même son propre fils était parti pour le Gondor, laissant ainsi le titre d'héritier à Eodia. Cependant, elle était persuadée que son cousin reviendrait si on avait besoin de lui au Rohan. C'était un homme d'honneur et il était loyal envers son pays malgré le fait qu'il avait préféré l'exil.

    Le jeune humaine afficha un léger sourire de remerciement lorsque l'elfe lui souhaita de devenir une guérisseuse de renom. C'était en effet le but poursuit par la princesse mais elle voulait également faire honneur à sa mère, qui était elle aussi une grande guérisseuse. Elle avait perdu la vie en donnant naissance à sa fille, celle-ci a toujours été affecté par la mort de sa mère, elle n'a jamais pu la connaitre et bien qu'on lui dise le contraire, elle se sentait un peu coupable. Elle était un peu nostalgique rien qu'en y pensant, son regard s’assombrissait mais ce n'était le moment de penser à cela, elle égaya rapidement son regard et sortit une plante de son panier.

    Eodia avait décidé de partager un peu de son savoir avec sa nouvelle connaissance, la jeune elfe avait montré un intérêt pour l'art de la guérison et elle avait donc décidé de lui montrer une plante fraichement cueillit. L'Aloès avait des pouvoirs de guérisons assez étonnant face à certaines brulures. Idril était curieuse, elle voulait savoir s'il y avait certains plantes dans certains lieux spécifiques, ce qui amenait à parler de la rareté des plantes. « C'est possible de la trouver dans d'autres régions mais au Rohan, on en trouve qu'ici ! Et oui chaque plante pousse dans des endroits spécifiques bien que certaines peuvent se trouver un peu partout, par contre d'autres sont très rare...C'est pour cela que je viens presque tous les jours dans cette forêt, je veille sur mes plantes, elles me sont très précieuse comme pour moi comme pour mon peuple...» Les premiers à profiter de ses bienfaits n'étaient personne d'autre que le peuple du Rohan, il y avait une maison aménagé pour les soins juste à côté du château, on la nommait "La Maison des Guérisons" tout simplement. Eodia s'y rendait chaque jour pour aider les guérisseurs dans leur tâche, elle avait la capacité de guérir des blessures légères et elle le faisait volontiers. Il n'y avait peut-être pas de guerre ouverte mais les orques s'aventuraient souvent sur les terres du Rohan, les soldats arrivaient à les repousser mais non sans difficulté. Plusieurs blessés arrivaient chaque jour et ce nombre ne cessait d'augmenter. Eodia rangea la plante dans son sac pour éviter de l'abimer, cette plante était rare à trouver et la princesse ne voulait prendre aucun risque. « Ce qui est pratique avec ses plantes,c'est qu'il n'y aucune préparation à faire, le liquide qui se trouve à l'intérieur peut être appliqué directement sur la peau.»

    « Maintenant que j'y pense, vous avez surement du connaitre Elrond, le seigneur de Fondcombe, on dit de lui que c'est un maitre dans l'art de la guérison mais celle-ci est différente de la nôtre car elle est elfique. N'avez-vous jamais eu l’occasion de le voir à l’œuvre ? » Eodia ne le connaissait que nom mais si un jour elle devait quitter ses terres, c'est bien vers Fondcombe qu'elle dirigerait ses pas. Elle ne savait pas si Idril avait eu occasion de le rencontrer mais vu que l'elfe disait venir de la cité elfique, il y avait des chances que se soit le cas ?





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Dim 20 Jan - 17:36
Eodia & Idril
« Et après ? Après, on rêve d'avant. »



Idril l'avait écouté sans rien dire. Elle était restée silencieuse elle n'aurait pas voulu prendre la parole et perdre toutes ses explications que la jeune princesse lui dictait. Pour elle il avait été nécessaire de rester silencieuse et de ne point prendre la parole. Idril désirait plus que tout, apprendre la culture des hommes. Sa mère ne lui avait pas enseignée ce genre de choses, elle s'était contentée de lui apprendre à agir comme une princesse, une jeune femme ayant de l'éducation, la manière dont qu'elle devait se tenir face aux hommes et savoir où se tenait sa place. Souvent avec sa tendre Mère, c'était d'innombrables disputes, car ç chaque fois elle refusait d'agir comme telle car son destin n'était pas celui d'être une princesse et d'épouser un homme elfique. Pour rien au monde elle ne voulait appartenir, à un rang dont elle ne souhaitait pas le titre. Malheureuse. C'est ce qu'elle aurait été si elle n'avait pas pris le choix de quitter son Royaume et de partir à l'extérieur. Le plus dur pour elle, à était de quitter son peuple, sa famille. Elle sentait dans son coeur la vie de sa Mère s'éteindre de jour en jour et elle était impuissante face à cela. L'éloignement était idéal pour elle, car elle n'avait pas le courage ni le désir de voir sa Mère au plus bas. Idril était dans ses songes. Elle dut se reprendre, elle suit donc les mouvements de la Princesse qui était en train de ranger la plante dans sa sacoche, elle en prenait grand soin.


« Je vois. Les plantes sont fascinantes. Je n'avais encore jamais, jusqu'à aujourd'hui, pris conscience de l'importance qu'elles ont pour nous. Parfois, on se fait à un avis, une impression tout bonnement faute et on se rend ensuite compte de la véritable valeur. Je tenais à vous remercier de m'avoir ouvert les yeux. » - elle songea doucement puis elle prit la parole, son timbre de voix était curieux elle voulait apprendre davantage, avoir des connaissances. « Il vous arrive donc d'en appliquer directement les bienfaits sur les hommes de votre peuple ou de toute race, n'est-ce pas ? Si vous me dites qu'elles peuvent être appliquées directement sur la source de la douleur. Nombreux doivent être vos semblables qui en ont le recours. Arrivez-vous à fournir assez de plante pour tous ? Sans risquer qu'elle ne s'éteigne ? La valeur de ses plantes vous les préservez autant que vous le pouvez, j'en suis persuadée. » - elle se rattrapa elle ne voulait pas être agressive ni apparaître hautaine face à elle. Elle était impulsive et le plus souvent elle disait haut et fort ce qu'elle ressentait. Trop franche par moment, elle souhaitait ne pas l'avoir blessée ni offensé son peuple.


Idril connaissait Elrond. Nombreuses furent les confrontations avec lui. Souvent il voulait qu'elle se contrôle qu'elle soit capable de contrôler ses émotions qu'elle laissait trop libre court paraitre aux yeux des autres. Elle voulait qu'elle soit plus discrète moins réceptive, qu'elle cache ses émotions derrières un masque sans la moindre expression. Souvent, elle avait essayé de l'écouter, de mettre en pratique ses dires mais à chaque fois les résultats étaient pittoresques, soit elle était trop fleur bleue, ou alors plus consciente de la valeur des sentiments, elle restait de marbre alors qu'elle devait réagir. Idril ne désirait pas à apprendre davantage avec lui, donc la guérison elfique elle avait passée outre. Moins elle avait de contact avec lui, moins elle se sentait impuissante face à lui. Après tout elle était un semi-elfe, Humaine et à la fois elfique. Il n'avait rien contre, mais souvent elle se sentait inférieure à lui, elle voulait éviter les conflits avec Elrond, car elle le respectait énormément. Legolas était donc là, pour lui enseigner les fondamentaux, mais le plus souvent, c'était une corvée pour elle, elle souhaitait se battre avec lui, plus qu'autres choses. Il s'énervait donc, le plus souvent il se contentait de lui écrire ce qui était essentiel, elle prenait le parchemin, mais après elle le rangeait dans un coin et ne l'ouvrait point.


« Je connais Seigneur Elrond. Comment pourrais-je, ne pas le connaitre puisque je suis née à Foncombe et que j'y aie grandi. » - elle souriait discrètement, cachant la moindre émotion qu'elle risquait de faire apparaître. Elle ne devait pas se le permettre et rester de marbre face à son passé. « Je n'ai jamais pris la peine d'apprendre les guérissons elfiques, tout le monde essayait temps bien que mal de me l'enseigner, mais je l'évitais. » - elle fronça légèrement les sourcils, jetant un regard amical à son cheval avant de continuer. « J'aimais davantage me battre, je désirai avant tout savoir magner mes armes à la perfection, je passais mes jours et mes nuits à faire des entraînements. C'était la seule chose qui comptait pour moi. C'est le seul art qui méritait que je m'y consacre entièrement. » - je la regardais droit dans les yeux. « Vous savez Princesse, je suis si jeune, intrépides, mon sang bouillonne dans mes veines, ma vie n'est pas un long fleuve tranquille. J'aime trop le mouvement pour appréciait le calme. A ce temps là pour moi, l'enseignement de la guérison était inutile voir sans la moindre valeur. » - je poursuivis, sourire sincère aux lèvres, regard empli de clairvoyance. « Croyez-moi Princesse, je suis persuadée que si vous vous rendiez à Foncombe Seigneur Elrond serait tout à fait honoré de vous enseigner certaines pratiques, certaines guérissons de notre peuple. »


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Lun 21 Jan - 21:40


    Le sujet de conversation avait rapidement tourné autour de l'art de la guérison, les deux jeunes filles se connaissaient à peine mais elles n'avaient pas hésiter à se dévoiler un peu l'une à l'autre. Bien que très méfiante, Eodia avait senti qu'elle pouvait faire confiance à la jeune elfe, celle-ci était simplement de passage. Aussi, la princesse pensait profiter de cette rencontre pour enrichir ses connaissances personnelles. Pourvoir discuter avec une personne qui ne venait pas du Rohan était un moment assez rare pour l'humaine. Elle était, la plupart du temps, entouré par les seigneurs et nobles du Rohan. C'était grâce à son talent de guérison qu'elle avait pu réellement connaitre son peuple.

    Les plantes étaient plus précieuses qu'on ne peut le croire, Idril en avait pris conscience grâce au dire d'Eodia. D'ailleurs, elle l'en remercia. La princesse était plutôt ravie d'avoir pu monter l'importance de ses plantes à la jeune fille, cela se voyait dans son visage enjouée. Si tout le monde pouvait tenir ce même discours, se serait fantastique se disait Eodia. Malheureusement, certaines personnes s’amusaient à saccager des années de travail par pure vengeance, jalousie ou encore pire, par plaisir.« Je suis ravie de vous avoir éclairée à ce sujet, plus le monde en prendra conscience, mieux se sera... » L'Aloes était une plante rare au Rohan mais indispensable en ses temps indécis, Idril était désireuse d'en savoir plus sur leur préservation. « Oui, tout à fait mais toutes les brulures ne peuvent être guéri, malheureusement. Il est vrai que nous les utilisons beaucoup surtout ses derniers temps. Nous essayons de les préserver mais il arrive que nous soyons à court, à ce moment, nous ne pouvons rien faire et nous donnons priorité aux cas les plus urgents...»

    Comme elle l'avait deviné, Idril avait bien connue le seigneur de Fondcombe, logique vu qu'elle y avait vécu mais bon au cas où elle préférait être prudente. La jeune elfe avait déjà eu l’occasion d'apprendre la guérisons elfiques mais elle l'évitait. Elle désirait apprendre le combat au lieu de la guérison, elle voulait perfectionner cet art, qui pour elle, était le seul qui comptait. La guérison est un art qui requiert de la patiente et de la sérénité. Idril aimait trop le "mouvement" pour vouloir apprendre un art qui était inutile à son gout, enfin c'était sa pensée avait évolué depuis. Eodia pouvait tout à fait comprendre la manière de penser de la jeune elfe, celle-ci avait apparemment un grand besoin de liberté, de pouvoir parcourir le monde. De toute façon, il faut bien de tout dans un monde. La princesse l’écouta avec attention, elle était passionnée par ses quelques récits si petit soit-il. L'humaine n'avait jamais senti ce genre de sentiment et ça la captivait d'une façon ou d'une autre. Eodia resta silencieuse et finit par dire. « Chacun choisit sa voie qui lui semble juste et celui que vous avez choisit est très honorable. » Le combat était une chose qui n'intéressait pas la princesse bien qu'elle savait se battre comme toute les femmes du château mais elle avait été sincère dans ses propos.

    « Je doute que je pourrai me rendre un jour à Fondcombe mais on ne sait jamais ce que nous réserve notre avenir, n'est-ce pas ? » répondu la jeune femme en réponse à Idril sur le fait que le seigneur Elrond serait tout à fait apte à lui enseigner certaines pratiques. L'air se rafraichissait de plus en plus mais il ne faisait pas encore trop froid, elles avaient encore un peu de temps devant elle.

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Ven 25 Jan - 11:52
Eodia & Idril
« Et après ? Après, on rêve d'avant. »



Idril était trop attachée à sa liberté, elle voulait être libre de son destin et rechassait le passé n'était pas vraiment ce qu'elle affectionnait le plus au monde. Attention, cela ne voulait pas dire qu'elle voulait l'oublier et qu'elle regrettait sa vie quand elle était à Foncombe, loin de là cette sensation, elle était fière de son passé, attachée à ses origines et à sa famille tout comme à son clan. C'est juste que la femme qu'elle était : jeune, pleine de vie, de courage et d'impulsivité, de curiosité avait eu besoin de s'en aller et de voir le monde. Idril voulait s'éloigner de ses responsabilités, elle savait qu'elle devait être promise à un Prince et elle ne souhaitait pas ce titre parce qu'elle ne le désirait pas et que pour elle : s'engager n'était pas ce qu'elle souhaitait. L'amour était un sentiment flou pour elle, elle était attachée à sa famille mais éprouver une affection pour un étranger dont elle ne connaissait point n'était pas ce qu'elle affectionnait particulièrement. Puis quand elle lui dit que chacun était libre de ses choix, elle lui souriait d'une expression bienveillante. Puis elle enchaîne, empruntant un ton respectueux en sincère vis-à-vis de la Princesse du Rohan.

« Notre destin nous l'avons dans nos mains, nous devons nous y référer et nous laisser guider par cette voie sans se soucier de ce que les autres peuvent penser de nos choix et de nos espérances et de nos croyances. Croyez-moi Princesse, ces individus qui en pensent qu'à vous dire que votre quête est veine et loué à l'échec, que c'est pur enfantillage et que vous manquez de maturité. Ces êtres ne sont pas pour autant insignifiant à mes yeux, ils nous envient simplement d'agir ainsi. » - elle disait ce qu'elle pensait parce qu'elle sentait que c'était le moment opportun pour parler librement. Son regard se porte vers le ciel, la clarté commençait à diminuer, le coucher du soleil n'était point loin, car le soleil virait couleur orangé et qu'à tout moment il était prêt à disparaître à tout moment.

« Votre choix est tout aussi honorable que le mien. Du moment que vous choisissez ce que vous désirez être et que vous ne vous perdez pas en route. Je ne peux qu'approuver votre choix tout comme vous approuvez le mien. Princesse Eodia. » - elle savait qu'elle devait prendre congé, retourner vers son destin, reprendre son voyage, elle avait apprécié leur échange, cette rencontre avait été ressourçante pour elle, elle espérait que cela en avait été autant pour elle. Elle pouvait percevoir le doute, l'inquiétude et cette pointe de regret et d'un manque de confiance dans l'avenir qui la bouleversait un peu.

« Princesse. Le destin vient à nous il faut jute savoir l'accueillir ou tout simplement aller à lui. Si vous désirez vous rendre au Royaume de Foncombe, je suis persuadée que vous croiserez un jour, sur votre route, dans cette forêt peut être. Un individu qui vous permettra de faire ce voyage. Garder l'espoir et vous savez tout autant que moi, que nous ne devons pas perdre espoir. » - elle se leva, s'inclinant respectivement, faisant face à elle, elle posa sa main sur son épaule, signe de respect et montrant qu'un sentiment amical était né entre elle.

« Je vais devoir vous laisser Princesse. Le soleil va se coucher d'ici peu. Vous devez rentrer. Rester en ces lieux alors que l'obscurité commence à apparaître, vous risqueriez de vous mettre en danger. Je vais continuer mon voyage. Nous nous reverrons peut-être. Je souhaite prospérité et paix au Royan tout comme à votre peuple qui est tout aussi le mien. » - elle devait, reprendre les rennes, le désir de reprendre la route commençait à bouillonner dans ses veines. Elle s'inclina une nouvelle fois et se dirigea vers son cheval, elle monta sur sa monture, prenant les rennes en mains, ajustant sa cape, mettant le capuchon sur sa tête, dirigeant son visage vers elle, une dernière fois.

« Je vous dis Au revoir. Prenez soit de vous, autant que vous prenez soin de votre peuple. » - elle fit de dos dorénavant, elle lui avait souri avant de repartir au galop vers de nouveaux horizons.


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Ven 25 Jan - 19:59
    Il fut un temps où Eodia n'accepta pas son statut de princesse héritière, il est vrai que son cousin était parti sans rien dire et le château fut pris de doute. Elle n'était pas dupe, elle avait entendu les bruits de couloirs disant qu'elle serait incapable d'être une bonne reine. Elle sait aussi qu'elle a été choisie comme héritière car il n'y avait aucun autre choix. Le fils du roi avait décidé de s'exiler au Gondor, longtemps Eodia lui en a voulu. Il avait fui ses responsabilités, pourquoi devrait-elle porter ce fardeau à sa place ? Cependant, les années avaient passées, la jeune fille avait décidé d'être digne de son rang et de ne décevoir personne. C'était le destin qui avait décidé ainsi, Eodia aurait pu fuir mais elle en a décidé autrement. Elle était donc du même avis qu'Idril lorsque celle-ci lui expliqua son point de vue sur le "destin" et sur les dires des personnes qui vous entourent. La jeune princesse acquiesça de la tête montrant son total accord avec ce qu'elle venait de dire. A cet instant, l'elfe regarda vers le ciel, Eodia fit pareil et put se rendre compte que la nuit venant plus vite qu'elle ne le pensait. Il était bientôt l'heure de partir mais elle était contente d'avoir pu faire cette rencontre. C'était une chance pour elle d'avoir pu discuter avec la jeune elfe, la discussion fut courte mais très intéressante.

    « Vous avez peut-être raison, peut-être qu'un jour je me rendrai là où je voudrai aller mais pour le moment ma place est ici... » Idril lui disait qu'il ne fallait pas perdre espoir, Eodia ne l'avait jamais perdu, la preuve elle était persuadée que le véritable héritier du trône reviendrait un jour et à partir de ce moment, elle n'aurait pas les mêmes obligations que maintenant. Elle pourrait ainsi faire ce qu'elle voudrait. Idril s’était levé et invita la princesse à rentrer car de nuit, une forêt n'est plus un lieu sûr mais si celle-ci se trouvait à quelques kilomètres de la capitale. Eodia se leva également, Alta, son cheval était prêt à l'emmener là où elle le désirait. Eodia écouta les derniers mots d'Idril et la regarda monter sur son cheval. « Au revoir, Elfe Idril, cette rencontre fut courte mais très enrichissante pour l’humaine que je suis. Je vous souhaite un bon voyage et je vous dis à bientôt, en espérant que vos pas vous ramèneront au Royaume du Rohan... » Elle s'inclina solennellement puis monta à son tour sur son cheval pour retourner dans son foyer. Et comme elle l'avait prédit, un garde l'attendait à l'entrée de la forêt...


    fin
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