Rien n'est prédis à l'avance...Laurelin & Artenis Tinúviel
J'étais enfin éveillé, mal au point tout de même. Je pouvais dire que j'avais eu de la chance. Peut-être étais-je née sous une bonne étoile ? En somme, j'en avais aucune idée. Tout ce qui m'importait, était de savoir ou se trouvait ma famille. Pourquoi je m'étais retrouvé allonger dans la foret, blesser ? Toutes ses questions et aucune réponse ne semblaient venir.
C'était déroutant ; j'avais l'impression qu'on me cachait quelque chose, mais plus tard, je découvris qu'en somme, on l'avait fait pour mon bien.
Le jeune elfe était gentil avec moi et l'intérêt qu'elle me portait me fis droit au cœur. Je me demandais si ce n'était uniquement pour son travail, ou bien parce qu'elle s'inquiétait réellement pour moi ? Peu importa dans un sens. Ce qui compte, c'est l'instant présent, le reste peu attendre. - Je vais vous poser plusieurs questions pour savoir si vous n'avez pas perdu la mémoire ou quoi, d'accord.
Hochant la tête pour lui faire comprendre que j'avais compris. Le mal de crâne était toujours aussi présent. - D'accord.
Elle donnait l'impression de savoir exactement ce qu'elle devait faire. Ses questions étaient si étranges, mais je suppose qu'elles devaient avoir un but particulier, sinon, elle ne me les aurait pas posés. - Quel âge as-tu ? Te souviens-tu de l'endroit où tu devais aller en compagnie de ta famille ? Te souviens-tu de la raison de ce voyage ? Sais-tu qui sont ces hommes là-bas ?
Les questions défilaient dans mon esprit par moment, j'avais du mal à répondre, je devais me concentrer et le mal de tête m'en empêchait un peu. Me retirant de temps en temps des petits cris de douleur.
- 2500 ans.
Certaines réponses me demandaient beaucoup d'effort, la douleur y étaient pour beaucoup.
[color=#0033ff]- Oui, je m'en souviens, à Mirkwood. Je crois que c'est pour mes fiançailles mes gardes, je pense.
Tout cela était-il un jeu ? Je n'en savais rien, mais j'avais du mal pour répondre à certaine d'entre elles. C'était flou au départ puis ensuite, mes réponses défilaient-elles aussi devant mes yeux.
- Te souviens-tu du prénom de la personne qui t'est le plus cher en dehors de tes parents et de ta famille ? Quels ont été les grands événements importants de ta vie ? Que fais-tu maintenant ? Où es-tu ? Redis-moi mon prénom et qui je suis ensuite. Dis moi aussi si tu as mal quelque part ?
Alors que j'écoutais toujours ses questions et que j'essayais de mon côté d'y répondre tant bien que mal. Je me souviens qu'un jour, on m'avait dit que faire lors d'un choc, c'était une guérisseuse qui m'en avait parlé, l'importance des questions et surtout des réponses donnée par la victime. Était-ce mon cas ? Cela me paraissait, du coup, moins bizarre, plus rassurant.
0- Astaldo, mon fiancer, je ne sais plus, J'aimerais bien savoir comment est-ce que j'ai attiré ici. Dans la foret noir, je pense. Tu t'appelles Artemis, si je ne me trompe pas. Je pense que tu es un garde du roi et pour tout dire j'ai mal partout surtout la tête dont j'ai l'impression qu'elle se retrouve entre deux étaux.
Je ne sais pas vraiment le résulta qu'elle en tirerait de mes réponses, mais je n'avais qu'une seule envie, c'est de savoir ou se trouvais mes parents, d'ailleurs, je m’empressai de lui demander et sa réponse me surpris, je devais l'admettre. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par pas là ? Ailleurs ? Ce n'était pas une réponse. Je devais savoir, j'en avais besoin. - Je ne comprends pas ? Ou cela ? Où sont-ils ? J'ai besoin de le savoir s'il vous plaît ?
J'essayais encore une fois de me lever. Rien, j'avais toujours autant du mal à me tenir debout. C'était comme-ci, je me trouvais sur un bateau pris en pleine tempête. J'avais le tournis, une douleur si fulgurante me prit qui m'obligea à rester assise sur le sol.
D'un seul coup, j'avais une sorte de mauvais pressentiment, comme-ci quelque chose venais d'arriver, quelque chose de grave et qui changerais à jamais ma vie. Le destin est parfois si injuste.
[C'est un peu cour, mais j'ai toujours du mal à commencer un rp...^^]
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Ven 26 Déc - 21:08
Rien n'est prédit à l'avant × ft. ARTENIS & LAURELIN
Ma mission avait commencé il y a quelques jours, je devais être chargé d'escorter une famille de petite noblesse jusqu'au royaume elfique situé dans la forêt noire où là-bas, j'étais un des soldats de la garde de Thranduil. Un mariage devait bientôt avoir lieu si j'avais bien compris et j'avais été dépêché pour les retrouver, on m'avait ordonné de les retrouver à mi-parcours étant donné que la famille venait d'une ville situait plus au sud-ouest dans les terres. J'étais partie il y a quelque jours de la cité caché au coeur de la forêt noire et depuis ce départ, je m'étais arrêtée en très peu de circonstance, juste pour me reposer avant de repartir, jugé sur ma monture. Selon mes calculs, j'arriverai bientôt à destination. Alors que j'étais en train de galoper, penchée sur l'encolure de mon destrier, mes cheveux flottant au vent, un carquois accroché dans mon dos, un hurlement retentit plus au loin se répercutant dans les environs. Mon sang ne fit qu'un tour et talonnant ma jument, je l'ordonnai de galoper encore plus vite. Les lieux de la rencontre étaient tout proche et il me semblait qu'un drame s'était déroulé. Le fait est que j'étais seule, étant partie en éclaireur tandis que cinq autres cavaliers devraient arriver un peu plus tard, histoire de faire bonne mesure. Je poussai un juron et attrapant mon arc d'une main, je me préparai au combat que je l'allais mener car je le savais d'un instinct qu'une bataille allait se dérouler, le cri qui s'était estompé dans le ciel un peu plus tôt n'avait fait qu'accentuer cette impression qui était apparue dans mon esprit à l'instant même.
Je découvris alors la scène de combat : des orcs avaient attaqué le convoi familial que j'étais censé conduire à bon port et une bataille se déroulait en ce moment même. Je vis en un éclair que les gardes étaient en difficulté. Sans un mot, j'encochai une première flèche et tirait visant un orc. Il poussa un grognement quand la flèche se figea dans son dos et il en poussa un deuxième quand je le tua. Son corps tomba par terre mais je ne me souciai déjà plus de lui. Je tirai encore et encore mais les orques étaient nombreux. Soudain je vis la jeune fille qui faisait partie du convoi et que j'étais sans doute chargée d'escorter se faire projeter dans les airs par un orc et atterir plus loin près de la forêt. Je la vis se relever et s'enfoncer plus profondèment au coeur des sous-bois, des orcs l'ayant vu tombés s'étant alors lancés à sa poursuite. Je talonnai mon étalon et fonçai en direction de la forêt. Tandis que mon cheval se reprochait de l'imposant forêt noire, je fis le compte mentalement de combien il me restait de flèches, ce qui m'en faisait 5. C'était peu mais j'avais encore deux lames avec moi. Je descendis de mon cheval d'un bond et m'enfonçai parmi les épines sans un regard pour la zone de combat. Les battements de mon coeur s'était accélérés suite à la poussée d'adrénaline, j'en fis fit et me mis à courir de plus belle. Ici, il y avait peu de sentiers d'elfes et la jeune fille risquait bien de se perdre comme les nombreuses personnes qui avaient tenté de se frayer un chemin de la forêt noire. Je sautai sur une branche basse et me mit à sauter de branche en branche, suivant la piste que la jeune fille et ses poursuivants avaient laissé derrière elle. Je la vis alors un peu plus loin, titubant, ne courant plus mais marchant tandis que deux orcs, ses seuls poursuivants s'approchaient, ravis à l'idée de la tuer. J'encochai une flèche et tirai de toutes mes forces, sautant à terre en même temps avant d'enchaîner plusieurs tirs qui se figèrent dans leur cible. Le premier orc tomba mais le deuxième se rua sur moi en évitant les autres flèches que je lui tirai, à croire qu'il était un peu plus malin que l'autre. Je dégainai les lames rapidement et lui fonçai dessus. Il fonça sur moi en poussant un grognement et bien que je sautai sur le côté au dernier moment, il réussit à me donner un coup m'envoyant valser contre l'arbre. Mon corps s'affaissa sur le sol et je roulai sur le côté évitant un coup de sa sorte de hache qui faillit se figer dans le sol. Je me relevai et lui enfonçai une lame dans le bras avant d'esquiver une de ces nouvelles attaques. Une sorte de danse commença et je réussis à éviter sans trop mal ces attaques, lui balafrant quand c'était possible. Finalement, en ayant marre de ce petit jeu, exécutait une acrobatie et atterrissant sur ses épaules lui trancha sa tête qui roula sur le sol.
Essuyant mes lames, je vis qu'elle s'était évanouie. Je m'approchai d'elle et voyant qu'elle était blessée, usa de mes dons de guérisons quoique débutant pour la soigner, ramassant quelques herbes médicinales que j'avais appris à reconnaître et que j'appliquai sur sa plaie qui se cicatrisa rapidement. Je lui administrait quelques claques bien gentilles et peu forte sur ses joues et elle revint à elle, poussant néanmoins un cri de terreur en me voyant, sans doute encore sous le coup de l'émotion. Je déclarai alors en la fixant droit dans les yeux :
- Je m'appelle Artenis et suis une envoyée du roi Thranduil, tout va bien se passer d'accord et nous allons retrouver les autres soldats qui sont en train de se battre. Si vous êtes remise, nous allons repartir et vous me raconterez en chemin ce qui s'est passé, entendu ?
Rien n'est prédis à l'avance...Laurelin & Artenis Tinúviel
C'est froid, je suis allongé sur le sol, je me sens mal, j'ai la tête qui tourne. Je lève ma tête, j'ai besoin de savoir ou je suis ? Je ne comprends pas, la douleur est si intense, ma main se porte sur mon crâne, c'est froid, mes yeux, alors, se pose sur ma main qui vient de quitter mon front, du sang ? Est-ce le mien ? Sans doute. Je regarde les alentours, je suis dans la forêt, je me souviens vaguement de certains détails, mais je n'arrive pas à comprendre ce que je vais là. Pourquoi étais-je allongé prés de cet arbre ? Je n'en sais rien, j'entends un combat au loin, mais c'est si assourdissant que je me demande si ce n'est pas mon imagination qui me joue un mauvais tour.
La douleur pourtant, elle est bien réelle. J'ai si mal, mon corps entier me fait souffrir. Il faut que je me relève. Au loin, j'aperçois une ombre, c'est flou, elle s'approche. Lentement, cette ombre prend forme devant mes yeux, elle se trouve qu'a quelque mètre de l'endroit où je me trouve, ce n'est pas humain, se sont des horribles créatures. Je ne peux rester là à leur merci. Je dois faire quelque chose, je fouille la terre à la recherche de quelque chose, là une épée, je la reconnais, c'est celle de mon père, je l'empoigne ma main se met à trembler, ma tête me fait encore plus mal.
Doucement, j'arrive à me relever. C'était moins une, j'ai du mal à mettre un pied devant l'autre. J'arrive pourtant à courir. Je suis à bout de forces, je sais que je ne pourrais pas tenir longtemps à se rythme. Pourtant, il le faut.
Je sais que mes parents sont là quelque part, je me souviens de la caravane, que je dois me rendre auprès de mon bien aimer. Par contre, je ne sais toujours pas comment j'ai attiré ici.
Je n'ai plus la force de continuer, ma course ralentis, je ne cours plus. Non, je traine le pas. Bientôt, ils me rattraperont et je deviendrais alors leur proie.
Alors que je croyais voir arrive ma dernière heure, voilà qu'arrive telle un ange gardien ; une jeune femme pour se jeter contre ses hideuses créatures qui me poursuivait. Je suis surprise et ai bout de force, je la regarde se lancer dans un combat. J'aimerais l'aider, mais mes mains n'obéissent plus. La terre se met à tourner à nouveau autour de moi. Puis, plus rien, c'est le néant. Mon cœur s'accélère dans ma poitrine, j'ai un goût de sang dans la gorge.
Je sens néanmoins une présence, mon cœur s'affole de plus bel. Fais-je mourir ce soir ? Je ne sais pas. Quelque petites claque me sont administrer, c'est un bon remede pour reveiller quelqu'un. Comme moi par exemple. J'entrouvre les yeux, j'ai du mal à distinguer ce qui trouve face à moi. La seule chose qui me vient à l'esprit se sont ses orques. Sans comprendre ce qu'il m'arrive, de ma gorge sort un cri. De peur ? De détresse ? Je ne sais pas vraiment ce que je hurle.
Je distingue une voix, d'abord, c'est comme dans un murmure, ensuite doucement le murmure devient mot et je comprends :
" Je m'appelle Artenis et suis une envoyée du roi Thranduil, tout va bien se passer d'accord et nous allons retrouver les autres soldats qui sont en train de se battre. Si vous êtes remise, nous allons repartir et vous me raconterez en chemin ce qui s'est passé, entendu ?"
Je secoue la tête pour simple réponse à sa question. J'essaye de lui faire comprendre que j'ai compris. J'ai toujours autant mal. Ai-je bien entendu ? Elle vient de me parler de combat. Pourquoi, ai-je le sentiments que quelque chose ne vas pas. Mes parents, je n'arrive pas à me souvenir ou se trouvent-ils ?
Je regarde Artemis dans les yeux " J'aimerais tellement vous expliquer ce qui sais passer , malheureusement je n'en souviens pas...." Ma tête se met à nouveau à tourner, j'ai toujours autant de mal à tenir sur mes pieds. " Cela ne vous dérangerait pas de me reconduire chez moi s'il vous plait, je ne me sens pas très bi...." Pas le temps de terminer ma phrase que je m'évanouis encore une fois.
Rien n'est prédit à l'avant × ft. ARTENIS & LAURELIN
Elle me regarda, elle semblait littéralement perdue à vrai dire. Le coup qu'elle avait du recevoir sur la tête avait été violent et l'avait assommée par la même occasion. Des séquelles étaient prévisibles et lorsqu'elle parla, je compris qu'elle ne se rappelait pas du choc. Elle ne se rappelait pas de l'accident. Cela me compliquait la tâche. Elle essaya de se remettre sur ses pieds et je la rattrapai juste à temps avant qu'elle s'effondre sur le sol, s'évanouissant de nouveau. Je la reposai au sol et me mordillai la joue. Elle n'avait pas de blessures physiques, je les avais guérie, elles étaient donc mentales et je ne pouvais rien pour cela. Je n'étais pas une guérisseuse accomplie, à vrai dire, je n'avais même aucune idée si on pouvait ou non guérir les blessures de l'esprit. Je m'approchai de la jeune fille et la regardait, les claques remarcheraient sans doute mais si c'était pour s'évanouir quelques minutes plus tard, cela n'en valait pas la peine. Je jetai un regard aux environs. Ils étaient déserts pour le moment. Il fallait que je la ramène là-bas. Je poussai un soupir, me saisit d'elle et me mit à la porter. Elle était plutôt légère mais néanmoins je devais prendre garde, continuer à suivre le sentier pour revenir près du champ de bataille. J'avançai doucement, l'oeil aux aguets, regardant tout autour de moi. Je marchai pendant longtemps, l'allée prenant plus de temps que le retour. J'entendis un bruissement et me retournai mais il n'y avait personne, seulement les ténèbres. Distinguant la percée, la lumière, je m'arrêtai et vis les lieux de combats qui se dessinaient non loin. Les combats se poursuivaient encore mais ils touchaient à leur fin.
Le dernier orc succomba, portant toujours la rouquine je m'approchai un peu plus et déposai son corps inanimé au sol. Repérant un elfe de la garde, je lui fis signe et il s'approcha. Je lui demandai de veiller sur elle et de s'assurer qu'elle resterait ici quand elle se réveillerait. Il hocha la tête en signe d'assentiment puis je m'éloignai, mes bottes marchant dans la poussière souillée par le sang. Tous les orcs étaient morts, éventrés par des épées, ou des flèches figées dans leurs corps. Je vis que les soldats se rassemblaient, ils étaient quasiment tous indemnes sauf certains qui étaient gravement blessés. Je vis du coin d'oeil que les elfes de la garde de Thranduil étaient arrivés, sauvant sans doute la partie. Je m'approchai plus des lieux du drame et vit le corps sans vie d'un homme et d'une femme. Les parents de la rouquine sans aucun doute. Un éclat de colère brilla dans mes yeux et je me tournai vers le chef de la garde des soldats qui étaient venus.
- Etes-vous fiers de vous lieutenant ?! Vous avez un seul devoir, protégez cette famille et vous n'en n'avez même pas été capable !
Il commença alors à bredouiller mais je le coupai net :
- Vos excuses ne serviront en rien, vous avez des armes, vous pouvez parfaitement vous défendre mais vous n'avez pas réussi et désormais c'est une famille que vous venez de briser. Je vous déconseille d'aller voir la jeune fille, oui elle est en vie et sans doute pas grâce à vous, elle ne se souvent pas du choc et je ne voudrai pas voir un incapable lui annoncer la nouvelle ! Je vous conseille de rassembler vos hommes et de soigner les blessés, nous discuterons de cela très bientôt.
Et sur cette tirade enflammée, je me retournai et partis en direction de la jeune fille qui s'était réveillée bien qu'elle ne voyait rien des scènes de combat car le soldat y en avait empêché comme je lui avais demandé. Je le remerciai d'un signe de tête puis m'accroupis pour être à sa hauteur. Je voulais m'assurer qu'elle se rappelait des choses les plus importantes, je commençai mon interrogatoire :
Rien n'est prédis à l'avance...Laurelin & Artenis Tinúviel
Je m'attendais à sentir à nouveau le froid, alors que ce n'est pas le cas. J'ai l'impression de ressentir de bras qui me soutiennent. Est-ce la jeune femme qui m'a sauvé la vie qui me soutient de la sorte ? En somme, c'est encourageant, je me dis que je suis peut-être sorti d'affaire ? Peut-être que ce n'est qu'un cauchemar et que je vais me réveiller et toute cette douleur disparaîtrait ? Mais, sentons la douleur quand on rêve ? Avons-nous vraiment mal dans ses cas-là ? Saignons-nous ? J'en doute fort. Alors, si ce n'est pas mon imagination ? C'est qu'il c'est bien passée quelque chose ? Et où sont mes parents ? Pourquoi ne sont-ils pas prés de moi ?
Tout se brouille dans ma tête. Quelques images troublent apparaisse dans mon esprit, mais hélas, je n'arrive pas à distinguer ce que c'est réellement. Ma tête par contre me fait toujours autant mal. J'ai l'impression de me retrouver dans un mixer, même si ce n'est qu'une illusion, c'est le sentiment que j'ai.
Finalement, je me réveiller enfin, j'ai toujours le tournis. C'est étrange cette sensation comme-ci j'avais la nausée. Je voudrais que mon mal-être parte.
J'ouvre doucement les yeux, la lumière du jour me fait mal, j'aperçois un homme, j'essaye de me lever, mais il m'empêche, Puis de loin, j'aperçois à nouveau Artemis, elle s'approche de moi et s'agenouille face à moi et commence à me parler. D'abord, ses paroles me semblent incompréhensibles, je me concentre sur ses mots et finalement, j'arrive à les comprendre.
" Comment vous appelez-vous et d'où venez-vous ?"
Je lui risque un sourire malgré la douleur et articule enfin d'une voix un peu essouffler, certainement dû au choc et rajouter à cela les émotions.
" Je ...je... je m'appelle Laurelin et je viens d'Imladris."
Que pouvais-je dire de plus, j'étais étourdi. J'avais besoin de me relever, mais je n'avais pas la force. Je devais bien admettre que j'étais incapable de me débrouille seul. Une seule chose pourtant me viens à l'esprit ou étaient mes parents. Je me mis à regarder dans les environs, mais riens, je ne les apercevais pas. J'avais aussi comme un pressentiment, il fallait que je le sache, alors d'une voix emplis de douleur, je me risqua de lui demander.
" Savez-vous où sont mes parents ?"
Peut importe la réponse. Il fallait que je sois rassuré ou pas. Quelque chose s'était passée, j'en étais certaine, quoi exactement, j'en avais la moindre idée ? Tout ce que j'avais, ce sentiment que je devrais être forte.
Rien n'est prédit à l'avant × ft. ARTENIS & LAURELIN
Elle était revenue à elle. Je fis signe à mon collègue d'y aller, que je prenais la situation en main d'autant qu'il était parfois plus facile de se parler entre femme. Visiblement soulagé, l'elfe s'éloigna et repartit vers le champ de bataille. Elle déclara se prénommait Laurelin. Bon point elle se souvenait de qui elle était, et elle ne se prenait pas pour quelqu'un d'autre. Néanmoins cela ne me disait pas jusqu'à quel point le choc avait pu être violent et jusqu'à quel point les séquelles pouvaient être grave. Je la regardai un instant, puis je déclarai :
- Je vais vous poser plusieurs questions pour savoir si vous n'avez pas perdu la mémoire ou quoi, d'accord.
J'attendis qu'elle comprenne ma question et qu'elle me réponde pour me mettre à lui poser plusieurs questions, articulant bien à chaque fois et parlant lentement pour que chaque mots s'imprègne dans son esprit :
- Quel âge as-tu ? Te souviens-tu de l'endroit où tu devais aller en compagnie de ta famille ? Te souviens-tu de la raison de ce voyage ? Sais-tu qui sont ces hommes là-bas ?
Je voulais savoir si elle se souvenait vraiment de tout ou pas et c'est pourquoi je poursuivis mon interrogatoire :
- Te souviens-tu du prénom de la personne qui t'es le plus cher en dehors de tes parents et de ta famille ? Quels ont été les grands événements importants de ta vie ? Que fais-tu maintenant ? Où es-tu ? Redis-moi mon prénom et qui je suis ensuite. Dis moi aussi si tu as mal quelque part ?
Mes questions étaient sans doute décousues mais sans aucun doute nécessaires. Je devais m'assurer qu'elle allait bien avant de pouvoir reprendre la route. Elle me demanda alors quelques instants plus tard si je savais où étaient ces parents. Je le savais bien sûr car ils étaient morts néanmoins j'hésitai à lui asséner la nouvelle du coup, je plongeai mon regard dans le sien puis déclarai prudemment :
- Oui, je sais où ils sont mais ils ne sont plus là maintenant, ils sont ailleurs.