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Une nouvelle ère [Thodir et Maenyc]

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Mer 18 Juin - 21:08
Observateur silencieux de l'Histoire qui se déroulait sous ses yeux, Aedis se sentit brusquement tirée par le bras. Une poigne chaude et moite lui enserra la peau, et quelques mots chuchotés à son oreille parvinrent à la faire se lever. Regardant les visages des frères Delwyn, elle mit un temps à réaliser qu'ils venaient l'aider. Pourquoi faisaient-ils ça ? Ils auraient dû s'enfuir sans elle : elle était trop connue, et peut-être plus surveillée qu'eux. Et pourtant, elle ne se débattit pas, se laissant tirer vers ce qui serait, elle l'espérait, la liberté. Ce serait un exil aussi, mais un exil choisit, où elle n'aurait pas à craindre le couperet au-dessus de sa nuque, ou d'être espionnée par les hommes du Rohan. Si elle allait assez loin, peut-être même pourrait-elle tout recommencer à zéro ? Quitter le Rohan lui porterait sans doute un coup au cœur, mais c'était toujours mieux que d'être seule, enchaînée aux bouts de chaînes invisibles mais bien réelles.
En plus des deux gondoriens, un petit groupe de gardes les accompagnait. Des hommes de l'ex-capitaine, pour la majorité, qui lui rapportèrent ses quelques affaires : son épée Stone, le pendentif de son père, ainsi que la boussole enchantée qui traînait toujours dans sa poche au cas où. Un sac avait été préparé pour elle, avec quelques vêtements discrets et des vivres pour quelques jours. Courant dans les couloirs de Meduseld, ils atteignirent rapidement la sortie des geôles, puis la sortie du palais lui-même. Fuir comme une voleuse les lieux où elle règnait avant fit lâcher des larmes à la jeune femme, qui ne se voyait plus revenir ici que sous le joug des traîtres. Hoquetant, malgré les mots de réconfort émanant de ses amis, elle fut incapable de réagir quand les hommes de la garde les interceptèrent. Poussée au sol telle une poupée de chiffon, elle se surprit à souhaiter en finir là... Que les autres partent, qu'ils la laissent avec ses ennuis ! Les épées s'entrechoquèrent, frères contre frères : comment les guerriers du Rohan avaient pu en arriver là ? C'était une horreur que jamais Aedis n'aurait voulu pouvoir observer. Hébétée et à moitié sonnée, les images déformées de la vérité arrivaient à l'esprit de la jeune femme, dont la tête tournait après qu'elle ait heurté le sol dur de la cité. Tentant de sortir Stone de son fourreau, elle hésita, et ne parvenant pas à ses fins, lâcha prise. En plus des hommes qui la soutenaient, se battaient les deux frères Delwyn. Une escouade d'une dizaine d'hommes arriva au bout de la rue, soudainement. Prise d'une peur panique, Aedis recula de quelques centimètres, rampant sur le dos. Des archers bandèrent leurs arcs vivement, et les cordes vibrèrent lorsqu'ils tirèrent. Ouvrant de grands yeux catastrophés, la demoiselle pu voir la flèche lui étant destinée glisser vers elle... Et se ficher dans le poitrail de Diarmaid.
Il chuta au sol brusquement, le carreau dépassant de quelques centimètres de son torse. Avec un sanglot rauque, Aedis se dirigea vers lui à quatre pattes, insensible à la mêlée qui grondait autour d'elle. La tête de l'homme posée sur les genoux, elle était recroquevillée, pleurant à chaudes larmes. Cherchant frénétiquement un signe de vie, elle ne put que constater qu'il était déjà trop tard. Balbutiant des dénégations, des excuses, elle se sentait encore plus désespérée que jamais. Pour elle. C'était pour elle, et à cause d'elle...
Elle n'entendit pas la cavalcade qui s'ensuivit, et sentit à peine le garde la forcer à se relever alors qu'elle ne voulait plus rien que mourir. La tirant d'un geste brusque par le bras, il la fit monter sur un cheval -son cheval, le fidèle White- derrière un personnage masqué. Un autre cheval fut monté par Aodhan, qui s'enfuit en même temps qu'eux. Apathique, Aedis se laissa mener jusqu'à l'extérieur des murs de la ville, au grand galop. Dans les mouvements, le mystérieux cavalier avait perdu Aodhan, qui s'était sans doute dirigé vers une autre direction. Ils avaient réussi à sortir, mais à quel prix ?
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Jeu 19 Juin - 14:21
Il est fait public que je m’oppose aux nouveaux conseillers de notre roi, bien trop conscient qu’ils lui montent la tête contre ceux qui sont valeureux et nobles de cœur, et que seules des âmes pourries jusqu’à la moelle arrivent à se frayer un chemin jusqu’à ses oreilles meurtries. Je suis peut être le seul qu’il écoute encore réellement, et j’espère de tout cœur arriver un jour à le remettre sur le droit chemin, même si je dois y passer ma vie. Cependant, les espions qui me suivent dans chacun de mes déplacements finissent toujours par m’exaspérer, comme on me pense bien trop stupide pour arriver à les découvrir. Fort m’est d’avouer que l’enfance guerrière que j’ai passée, entouré des meilleurs maître à penser des Terres du Milieu, et parfois des plus controversés dans leurs méthodes porte aujourd’hui ses fruits. Mon réseau d’espions et les amitiés que je me suis faites autour du pays sont au moins aussi étendues que celles de mes ennemis, et ce soir, en apprenant ce qui allait se passer à Meduseld le lendemain, je n’avais pas hésité une seconde.

Je me suis tout d’abord rendu dans une taverne, avant de passer dans l’arrière-boutique sans prendre le temps de m’arrêter au comptoir. C’est une technique que j’emploie souvent pour semer mes suiveurs : dans l’arrière-boutique m’attendent des vêtements de poivrot, une perruque en crin de cheval, et de la suie pour cacher mon visage. Ici je peux laisser à l’abri armes et vêtements, je sais que je les retrouverai par la suite. Je ressors ensuite, une bouteille à moitié vide à la main, titubant tout ce que je peux, et poursuivit par une servante ou par le patron, qui sont bien sûr de connivence avec moi, pour être mis à la porte sans ménagement. Tout le monde me regarde, mais personne ne m’a réellement vu. Qui retiendrait les traits d’un poivrot puant l’alcool à plein nez, et tellement sale qu’il n’est même pas possible de distinguer son visage ? Personne. Et, c’est bien là-dessus que je compte. Ensuite, je me dirige trois rues plus bas, où j’entre dans une maisonnette sans prétention, pour passer à l’étage, et grâce à un passage secret, dans la bâtisse d’à côté où je me nettoie rapidement avec l’aide d’un serviteur et où je retrouve de nouvelles armes et une tenue de combat. Pendant ce temps, on selle un de mes chevaux au rez de chaussée. Ce sera certainement Cendre qui m’attendra en bas ce soir, comme j’ai demandé un cheval rapide et endurant. Ma capuche remontée sur les épaules, et le seul bruit qui m’accompagne désormais est celui du claquement des sabots de mon cheval sur le sol. De nombreuses heures de voyage sont nécessaires pour que j’arrive enfin à destination, et un peu trop tard, visiblement. Je saute au sol, laissant Cendre, à bout de force, le poitrail trempé de sueur, prendre un peu de repos. Je sais qu’on me ramènera mon cheval à Edoras, dans cette même maison où il vit et où il est entrainé par des hommes de confiance. On me met la bride d’un cheval blanc entre les mains, et bien que la fatigue de cette première chevauchée étire chacun de mes muscles, je ne prends pas le temps de réfléchir avant de sauter en selle.

- Faites là monter.

Aedis fait peine à voir. Elle est très certainement sous le choc. Les bras de la jeune femme se resserrent autour de ma taille, et je ne prends pas le temps de réfléchir plus longtemps avant de me lancer au triple galop vers les portes de la ville. On nous suit ? Peut être. Peut être pas. Le galop du cheval me porte jusqu’en rase campagne, et une fois certain que nous sommes bel et bien seuls, après deux heures de galop, je prends le temps d’immobiliser la bête au bord d’un ruisseau pour lui permettre de boire un peu et de se reposer. Je saute de cheval, retirant masque et capuchon, et je me tourne vers Aedis.

- Aedis ? Tu m’entends ? Reviens au présent. Où veux-tu aller, maintenant ?

Je risque gros, je risque même très gros sur cette affaire. Elle est une fugitive, une traitre même selon certains de ceux qui savent manipuler notre roi, mais elle est surtout mon amie, celle que j’aurais aimé prendre comme bras droit à de nombreuses reprises, une femme forte.

- Je dois me rendre en Lorien pour… rencontrer Dame Galadriel. Veux-tu venir avec moi ?

Le conseil des Soldiers, le tout premier d’entre eux, doit se dérouler là-bas. Cela fait quelques jours que j’ai reçu l’invitation, mais le long chemin pour s’y rendre, et le fait que ces langues de vipère auraient eu tout le temps qu’il fallait pour monter le roi contre moi m’ont tout d’abord retenu d’accepter. Voilà l’occasion d’y aller, et de mettre mon amie en sécurité. Est-ce cela que l’on appelle le destin ?

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Ven 20 Juin - 16:18

Maenyc & Aedis & Thodir
Une nouvelle ère






L
e Rohan, c'est sans doute l'endroit le plus près de chez moi où je me suis rendu depuis que j'ai quitté ma famille pour partir explorer la Terre du Milieu. On peut dire que j'éprouvais une certaine nostalgie. Si je continuais de galoper, je traverserai le Rohan pour revenir au Gondor, là où je suis né. Bien évidemment cela me prendrait encore quelques jours avant d'atteindre Minas Tirith, mais bon...

Serais-je vraiment capable d'y retourner? Même après dix ans de vagabondage, j'avais de gros doutes. J'ai abandonné ses parents et je ne suis même pas revenu pour les réconforter lorsque ma petite sœur s'est éteinte. Ma petite sœur... C'était ça qui m'empêchait de revenir. Je n'avais pas été là pour elle lors du moment fatidique alors que je lui avais promis que je la protégerais jusqu'au bout. Mais je suis parti et je n'ai pas tenu ma promesse. Dix ans plus tard, je culpabilise encore et quand je pense que j'ai lâchement abandonné mes parents, je culpabilise plus encore. Ma mère doit être effondrée. Peut-être me croit-elle mort? Ma pauvre mère si douce et si aimante... Elle doit vivre un vrai enfer et mon père... Que faisait-il mon père? Sans doute réconfortait-il sa femme. De plus, je me suis fait dire que l'hiver promis par un certain Mage Bleu avait touché le Gondor. Il était peut-être temps pour moi de retourner à Minas Tirith? Peut-être était pour cela que je suis maintenant au Rohan? Est-ce que je rentrais inconsciemment chez moi?

Un hennissement poussé par Gildor, mon cheval, me fit sortir de mes pensées. Je jetais un regard autour de moi, mais ne vit rien. Pourtant, Gildor avait tous les sens en alertes et semblait fixer un point au loin. « Qui a-t-il mon grand? » Je passais une main calme sur l'encolure de ma monture qui hennit une seconde fois. Méfiant, je remis en marche mon cheval, gardant une main sur le manche de mon épée, prêt à une éventuelle attaque. C'est alors que j'aperçus au loin ce qui semblait agiter Gildor; Un cheval et son cavalier lancés au triple galop. Je les vis ralentir, puis s'arrêter près d'un ruisseau. Le cavalier mit pied à terre et je constatais qu'il semblait y avoir un deuxième cavalier. Intrigué, je décide de m'approcher et, éventuellement, de les aborder. Je lance donc Gildor au galop et les rejoins. Pour ne pas leur donner l'impression que je me jette sur eux au galop, je fais progressivement ralentir Gildor et finis ma course au pas. Il y a bien deux cavaliers; un homme et une femme. Cette dernière semble sous le choc. Que s'est-il passé?
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Sam 21 Juin - 0:55
Yeux fermés, comme pour oublier ce qui s'était passé, Aedis avait senti le cavalier lui faire lâcher prise sur sa taille, et glisse prestement au sol. Pendant les deux heures qu'avaient duré leur cavalcade, la demoiselle s'était sans doute endormie : ses yeux secs semblaient en être la meilleure preuve, tout comme ses membres légèrement engourdie. Elle avait pourtant tellement dormi ces derniers temps ! Et quand bien même, la seule chose qu'elle avait envie de faire à ce moment là, c'était de s'allonger dans l'herbe, et de dormir. D'arrêter de penser, pour le plus long moment possible. Le cheval, haletant sous ses jambes, la décide à descendre, dans une chute pas tout à fait amortie. Sa jambe, pas tout à fait ressoudée, lui arrache un gémissement de douleur, alors qu'une voix familière résonnait à ses oreilles. Thodir ? Qu'est-ce que Thodir faisait là ? C'était la pire idée qu'il aurait pu avoir, pourtant. Elle avait compté sur lui pour qu'il parvienne à maintenir un peu de cohésion dans le royaume, mais si quelqu'un était au courant qu'il l'avait aidé... A genou au sol, la jeune bâtarde leva ses yeux vers lui, cernés et rougis :

    - Di-Diarmaid est mort. Il avait une femme, et... Il est mort parce que-

Elle s'arrêta net de parler. A quoi tout cela servait-il ? Elle avait à peine compris la question de Thodir, et ne se sentait pas suffisamment bien pour ne serait-ce que chercher à y répondre plus sérieusement que par un haussement d'épaule. Se frottant les yeux, elle attendit qu'il continue sur sa lancée. La Lorien ? Dame Galadriel ? C'était la patrie de son père, et ce dernier lui avait parlé de la Dame. Un bruit sourd naquit au fond de sa gorge, qu'elle stoppa net ; relevant à peine plus la tête, Aedis répondit :

    - Où voudrais-tu que j'aille ? Je ne vaux plus rien...

Les conseillers étaient trop nombreux, avaient trop de pouvoir à présent... Qu'il l'emmène donc ! Il pouvait bien la jeter dans le gouffre de Helm, elle ne s'en souciait pas. Elle pouvait même y aller elle-même s'il craignait d'avoir du sang sur les mains.
Un bruit de cavalier la tira brièvement de sa catatonie. Un homme, perché sur un canasson, se dirigeait en leur direction. Se tournant vers Thodir, elle s'inquiéta de la raison de la présence d'un cavalier ici. Que faisait-il, pourquoi venait-il ? Était-il à la solde des véritables traîtres ? Le cheval n'était pas celui d'Aodhan, et Aedis espérait que ce ne soit pas un mauvais présage...
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Sam 21 Juin - 15:04
La rivière de Snowbourn semble être un bon endroit pour faire une courte pause. Le cheval a besoin de se reposer, et le bosquet qui se trouve à quelques centaines de mètres de nous sera une bonne option pour se cacher de nos poursuivants. Je laisse Aedis descendre de l’animal avant de pester contre moi-même en voyant la grimace de douleur sur son visage. Elle est réellement sous le choc, et c’est une chose que j’ai du mal à concevoir. Aedis est une personne forte, et je ne l’ai jamais vue comme ça auparavant. Ses paroles font montre de ce trouble qui l’habite, et je secoue doucement la tête de droite à gauche, m’avançant vers elle avec douceur pour poser une main sur son épaule.

- La loyauté de Diarmaid envers toi n’était pas à acheter, et même si sa femme pleurera sa perte, ce n’est pas la peine de te mettre tout ça sur les épaules. Il a fait ce qu’il a pu pour te sauver, parce que tu es une de ces étoiles qui brille de mille feu. C’est ta cité que nous venons de quitter, tes hommes qui m’ont prévenu au péril de leur vie pour que je t’apporte mon aide. Peu m’importent ces batards de conseillers qui vont profiter de mon absence pour faire les comiques auprès de l’oreille de notre roi. Je suis ici parce que tu es mon amie, l’un des meilleurs capitaines que je connaisse, et qu’il était inconcevable pour moi de te laisser courir à ta perte. Je ne veux plus jamais entendre sortir ces mots de ta bouche, Aedis. Tu vaux largement plus que tu ne le pense. Et, tu iras là où tu pourras te ressourcer, réparer cette jambe folle, et où tu pourras reprendre les forces dont tu as besoin pour revenir en conquérante dans ta cité.

Voilà un long discours qui sort de ma bouche, moi qui suis plus habitué à être aussi calme qu’une mer infinie et où de minuscules vaguelettes ne sont que les miroirs du trouble qui l’habitent. Le bruit d’une cavalcade sur le cote me fait tourner la tête et je porte immédiatement la main à mon arc, avant de réaliser que je n’en ai pas pris, ou que je l’ai perdu. Ce sera donc la main sur mon épée, placé entre Aedis et cet inconnu, que j’attendrais qu’il soit à portée de voix. Mon attitude est loin d’être menaçante pour lui, mais s’il tente quoi que ce soit, il trouvera à qui parler.

- Bonjour, voyageur. Vous êtes perdu ? Edoras se trouve à quelques heures de route, vers le sud.

Espérons que ceci suffira à lui faire passer chemin sans poser trop de questions. Sinon hé bien… Nous sommes deux cavaliers, avec un seul cheval, en route pour la Lorien, et cet homme semble avoir un canasson plus que potable pour nous aider à arriver chez Dame Galadriel plus rapidement qu’à deux sur la même monture alors… s’il nous cherche noises, son cadavre ira nourrir les poissons, et son cheval nous sera bien utile.
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Mer 25 Juin - 15:51

Maenyc & Aedis & Thodir
Une nouvelle ère






P
lus j'approchais des deux cavaliers et de leur monture, mieux je pouvais les distinguer. Il y avait bien un homme et une femme accompagnés d'un cheval blanc. L'homme avait des cheveux foncés et portait une courte barbe, tandis que la femme avait les cheveux blonds et semblait assez secouée. Je pus voir l'homme se placer entre la cavalière et moi, la main sur son épée. Il ne me sembla pas très menaçant, mais je préférais tout de même poser moi aussi une main sur mon épée, car les apparences peuvent parfois être trompeuses. Après tout, les deux inconnus n'avaient qu'un seul canasson pour eux deux et je venais vers eux avec un cheval plus frai. À leur place, je serais porté à tenter de prendre l'équidé des mains de son propriétaire.

Lorsque je fus enfin à portée de voix, l'inconnu m'aborda et me demanda si j'étais perdu, m'indiquant la direction d'Edoras. Malheureusement pour lui, s'il souhaitait que je passe mon chemin, je n'étais pas perdu du tout et savais où trouver la cité d'Edoras. Mais on ne se connaissait pas, donc il ne savait pas que je connaissais le coin. Je m'approchais encore un peu et m'arrêtais à une distance raisonnable. « Bonjour. Merci pour ces indications, mais je ne suis pas perdu, je ne suis qu'un simple vagabond. » J'avais la vague impression de déranger... Et puis que pouvaient bien faire deux cavaliers lancés au triple galop sur un seul cheval? Et pourquoi la femme semblait si secouée? Pleins de questions vinrent à mon esprit, mais était-ce poli de les poser à ces inconnus? Pas vraiment je crois.
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Lun 11 Aoû - 22:04
Comprenait-il seulement ce qu'elle disait ? Aedis baissa les yeux alors qu'elle écoutait la réponse de Thodir, qui se voulait réconfortante. Elle ne pouvait pas le blâmer, car il connaissait sans doute trop peu des implications de la mort de son ami : cela faisait des années que Diarmaid était sur les routes, fuyant la justice dans l'espoir de retrouver un jour la femme qu'il avait épousé ; celle-ci devait l'attendre depuis bien longtemps déjà, et la seule chose qui reviendrait serait une triste nouvelle... Ses oreilles sont distraites, mais les mots du jeune homme ne se brisent pas comme elle le souhaiterait à une barrière rigide et infranchissable. Revenir en conquérante dans la cité ? C'était sans doute un beau rêve, mais difficilement réalisable. Si peu d'hommes à ses côtés, pour une telle force de défense... Edoras ne pourrait pas tomber comme tomberait un simple village orque.
Un inconnu galopait en leur direction, et s'approcha en ralentissant. Subtilement, Thodir lui indiqua le chemin par lequel poursuivre sa route. Apparemment, ça n'était pas suffisant... Relevant les yeux vers l'homme, Aedis eut un bref regard le jaugeant, comme elle aurait pu le faire avant... Avant tout cela. En tout cas, il ne semblait pas être une menace... Mais la méfiance reprenait du terrain dans son esprit.


    - Un simple vagabond ? Que faites-vous ici ?

Les "simples vagabonds" n'existaient pas. Il y avait des travailleurs itinérants, des messagers, des éclaireurs, des marchands... Mais des simples vagabonds ? Il n'avait pas l'air très riche, et devait bien faire quelque chose pour survivre... Un chasseur de primes, peut-être... Ou un mercenaire. Se relevant péniblement de sa position assise, Aedis se mis face à l'homme, mais toujours derrière Thodir. Elle ne laisserait plus qui que ce soit prendre des coups à sa place. Elle ne le méritait pas.
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Ven 19 Sep - 22:30

Je devais essayer. Je devais absolument essayer de montrer à Aedis qu’il y avait une autre fin possible pour elle que cette dépression dans laquelle elle semblait se contraindre. J’avais plus qu’envie de la serrer dans mes bras et de la bercer jusqu’à ce qu’elle aille mieux. Aedis était une amie depuis si longtemps que je n’avais réellement plus l’idée de quand ça avait commencé. Certes, jamais mon cœur n’aurait la moindre inclinaison pour elle, il était depuis si longtemps pris par Eodia que j’avais de plus en plus l’impression d’être un elfe, frappé par l’unique amour de sa vie. Mais, dans mon ascendance, aucun elfe, cependant, contrairement à la demoiselle devant moi. J’avais de plus en plus peur qu’elle ne tienne plus de son côté immortel que de son côté humain, en voyant la peine qui ressortait sur son visage, et qui du coup, déclenchait une vague de compassion sur mon visage.

- Si tu y crois, tu vas y arriver. Et, je serais là pour t’épauler. Les amis sont…

A ce moment, un homme s’approcha de nous, et je me plaçais entre Aedis et lui, la main à l’épée, et j’indiquais la route au jeune homme, afin de m’en débarrasser. N’allons pas prendre quatre chemins : je ne veux pas être face à un inconnu, quand tant de face connues sont en train de comploter pour m’évincer loin du pouvoir d’Edoras, certainement me tuer au coin d’une ruelle sombre et laisser mon cadavre pourrir là. Oui, en fait, ne pas se fier aux inconnus, c’est une bonne chose. Et, celui là ne m’inspirait rien de bon. La voix d’Aedis retentit dans mon dos et je tournais lentement la tête pour m’assurer qu’elle allait bien. Elle était debout, ce qui me fit légèrement grincer des dents.

- Aedis… Repose toi. On repart bientôt.

Laissant mon regard se poser sur l’inconnu, je serrais un peu plus la main sur la garde de Ringil et je contemplais l’homme de bas en haut. En réalité, son cheval pourrait nous être utile, le mien ne pouvant certes pas supporter le poids d’Aedis en sus du mien très longtemps, et je n’avais pas le temps de faire un détour pour en trouver un autre. Je devais conduire Aedis en Lorien pour la protéger, et c’était en l’instant, la seule chose qui comptait.

- Excusez notre méfiance, voisin, mais la dernière fois que nous avons croisé un ‘simple vagabond’, mon amie a été blessée. Je ne tiens pas à recommencer l’expérience.

C’était un pieu mensonge, certes, mais il expliquerait en quelques mots notre méfiance, et cela pourrait pousser l’homme à choisir de passer son chemin. Je n’avais pas envie de le tuer mais… je n’hésiterais pas si je devais le faire à un moment où à un autre de cette conversation. Qu’est ce qu’un simple vagabond pourrait bien raconter à l’épée face à un noble entrainé depuis sa plus tendre enfance à devenir un guerrier, hein ?

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Dim 21 Sep - 15:13

Maenyc & Aedis & Thodir
Une nouvelle ère






C
es deux voyageurs semblaient plus que méfiants, en même temps ne devrais-je pas l'être? Suite à une meilleure observation, on pouvait bien voir que ces deux-là étaient en fuite de quelque chose. La fille ne semblait pas être dans le meilleur des états et l'autre semblait prêt à me sauter dessus si jamais je faisais un geste qu'il considérait de trop. Je le vis d'ailleurs serrer un peu plus la garde de son arme. La femme s'était mise debout et l'homme n'en semblait pas très heureux, il lui indiqua même de se reposer. Il me donna même inconsciemment le nom de cette dernière. Aedis. Ce nom me disait quelque chose... N'était-ce pas la capitaine en exil ou quelque chose comme ça? J'avais vaguement entendu parler de cette affaire parmi tous ces autres évènements qui se passaient un peu partout en Terre du Milieu. « Oui, simple vagabond. Et pour vous expliquer ma présence ici, mademoiselle, il nous faudrait du temps, beaucoup de temps et je crois que vous n'en disposez que de peu. »

Si ces deux-là était en fuite, ce dont j'étais presque certain vu la fatigue que semblait éprouver leur cheval, je devais savoir pourquoi. Pas que cela ne m'intéressait à tout point, mais c'était plutôt pour savoir ce qui pouvait bien se tramer là-bas, à Edoras. « Ne vous inquiétez pas, à moins que vous ne soyez du côté du mal, je ne vous ferez rien et puis je suis plus du genre à taper sur des orques plutôt que sur des hommes. » Tout en disant cela, je relâchais légèrement ma prise sur la garde de mon épée pour montrer que je ne leur voulais aucun mal et qu'ils n'avaient rien à craindre de moi. Mais je restais tout de même méfiant face à l'homme, car c'est lui que je soupçonnais le plus de m'attaquer s'il en voyait la nécessité.

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Lun 22 Sep - 13:49
Se reposer ? Un léger rictus passa sur le visage d'Aedis, qui avait l'impression qu'avec les tempêtes qu'elle venait d'essuyer, si elle s'endormait, ce serait pour ne plus jamais se réveiller. Quand elle se rendit compte que ça n lui posait pas plus de problème que ça, elle eut un petit mouvement de recul ; la boule dans son estomac, qui lui pesait comme un mélange de peur, d'appréhension et de détresse, ne semblait pas vouloir se résorber... Repartir bientôt, elle ne disait pas non, par contre. Pourvu qu'ils s'éloignent de tout, elle le laisserait la mener jusqu'à la mer s'il le fallait. Elle n'avait pas vu la mer, d'ailleurs, jamais ; cette idée de voir l'immensité bleue, ainsi qu'on la racontait, se fixa dans son esprit. Elle avait observé les montagnes, les plaines, les fortins de bois du Rohan... Mais voir une langue d'eau s'enfoncer jusqu'à l'horizon, voilà un spectacle qui devait être intéressant.
La voix de Thodir la fit sortir de sa rêverie, et ses yeux, qui vagabondaient dans sa vision idyllique, se fixèrent sur le nouvel arrivant. Elle-même avait posé la main sur son épée, et le contact froid fit se contracter ses doigts. Est-ce qu'elle arriverait à sortir la lame du fourreau, et plus encore à la brandir devant elle. Sa volonté et son malaise s'entrechoquaient, mais elle savait pertinemment qui serait le gagnant dans cette histoire. Le mensonge de Thodir prouvait que, comme elle, il se méfiait de l'inconnu... Peut-être même plus qu'elle ! L'étranger tenta de se justifier, mais ne répondit pas à sa question... Du temps pour expliquer sa présence ? Elle avait du mal à comprendre comment les histoires pouvaient prendre autant de temps à être racontées : elle était plutôt laconique dans ce style là, et les détails ne l'intéressaient pas vraiment. L'histoire d'un voyage se résumait par une chose : son but. Si l'histoire était longue à raconter, c'était l'introduction, les raisons du but qui pouvaient mettre du temps à être explicitées : vengeance, rencontre, fuite... Toutes ces choses plus ou moins inavouables qui poussent les gens à mettre les voiles. Un peu comme eux, d'ailleurs. Leur situation était trop critique pour qu'ils l'avouent à quiconque en qui ils n'aient pas un minimum de confiance ; et Aedis ne voyait pas du tout qui cela pouvait être.


    - Du côté du mal ? Vous êtes bien manichéen...

Apparemment, elle retrouvait un peu de sa verve habituelle. Elle avait l'habitude de coups d'éclat plus virulents que cela, mais c'était un bon début, non ?
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Ven 26 Sep - 15:12

Ma main crispée sur la garde de Ringil, j’observe l’homme, sans me départir, cependant, de ma mine affable. Je suis un guerrier, certes, mais je suis aussi un bon comédien. Rares sont les fois où je me retrouve pris de court par une situation, et j’ai appris depuis longtemps à rebondir et à me forger une carapace face à n’importe quelle situation. Aujourd’hui, mon but unique est de protéger Aedis, mon amie depuis si longtemps, et ce de tout danger qu’elle pourrait attirer. Je n’ai pas envie de me battre, pas après avoir aussi peu dormi la nuit dernière, mais je fais confiance à mes réflexes pour contrebalancer ma fatigue. Dans mon dos, je sens plus que je ne vois Aedis se relever, et c’est avec un sourire que je l’entends répondre avant moi au vagabond. On dirait qu’elle commence à se reprendre.

- Comme le dis mon amie, le bien et le mal sont des notions tout ce qu’il y a de plus personnelles. Et si nous étions du côté de ce que vous, vous appelez le mal, pour nous ce serait le bien, n’est-ce pas ? Et, votre bien serait notre mal. Tout est une question de point de vue.

Je hausse les épaules, reculant sans pourtant perdre de vue l’homme, attrapant les rênes de mon cheval et flattant son encolure. Certes il est encore couvert de sueur, mais sa respiration semble s’être calmée, et nous allons pouvoir repartir tous les deux. Je ne tuerai pas cet inconnu de sang-froid, comme il semble ne pas réellement vouloir nous jouer des tours et nous faire du mal. Mon regard se porte ensuite sur mon amie.

Une question me brûle les lèvres, et j’ai envie de la poser à Aedis, même si la présence de cet inconnu semble me bloquer quelques peu. Je n’ai pas envie qu’il soit au courant de notre destination, tout comme je préfèrerai qu’il nous oublie. Certes, il ne semble pas nous vouloir de mal, mais comme je l’ai dis un peu plus tôt, on ne sais réellement les intentions des gens que lorsqu’on sait de quel côté ils sont, et rien ne me dit qu’il n’est pas un espion à la solde de Danael Cenak ou tout autre conseiller corrompu.

Mon regard retourne vers l'étranger, et je pose ma main libre, celle qui ne tient pas la garde de mon épée, sur l'épaule d'Aedis, lui désignant l'étalon d'un coup de menton discret, formulant ainsi la question qui me brûle les lèvres sans prononcer un seul mot.
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Sam 11 Oct - 17:26

Maenyc & Aedis & Thodir
Une nouvelle ère






M
achinéen? Bon il vrai que j'aurais dû précisez un peu ce qu'était ma notion du mal. Ce n'est pas tout le monde qui souhaite arrêter le mage bleu, il est vrai. J'avais parlé un peu vite et n'avais pas vraiment réfléchi avant. « C'est vrai, votre mal pourrait être mon bien et mon bien pourrait être votre mal, je me suis mal exprimé j'en suis navré. » La femme semblait reprendre un peu de force, elle se tenait maintenant debout derrière l'homme qui serait toujours la garde de son épée de façon crispée. Mais c'est qu'il se méfiait! Ma curiosité grandie. Pourquoi ces deux-là galopaient-ils à vive allure lorsque je les avais aperçus un peu plus tôt? Je voyais cela comme un comportement de personnes qui fuient, mais qui fuient quoi? Cela m'intriguais, mais je n'osais pas leur demander, dieu sait pourquoi. Peut-être qu'au fond de moi, je préférais les laisser continuer leur chemin sans me préoccuper de ce qui leur était arrivé même si cela m'intriguait beaucoup? Et puis je n'étais pas vraiment le genre de personne à poser des millions de questions pour tout connaitre de tout le monde. Je suis curieux certes, mais je sais me contrôler.

« Écoutez, je ne suis pas ici pour vous nuire, peut importe ce que vous sembliez fuir. Je vais vous laisser partir et continuer mon chemin comme si rien n'était arrivé. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps. » Pour leur signaler que ce que je disais était sincère, je relâchais la garde de mon épée et rajustais mes rênes, prêt à mettre Gildor en route et continuer mon chemin vers je ne sais trop où au Rohan.

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