Vous avez le pouvoir de rendre cette vie magnifique, et d’en faire une merveilleuse aventure.
Je m’appelle Luthíen, mais sur la Terre du Milieu, on m’appelle Azalyra. Je suis une toute petite magicienne, petite maia, plus petite que mes pairs qui sont déjà parti pour la lutte contre Sauron, ou même que mes autres pairs. Je suis restée sur nos terres. J’étais la servante du Vala des airs, il m’apprit énormément de choses sur l’élément de l’air et sur ce qu’il pouvait y avoir. J’aimais beaucoup sa présence, je l’écoutais avec grand respect. J’étais la Petite Luthíen, la petite mage. Une petite curieuse, une petite marrante, mais aussi, une petite personne pleine de compréhension et pleine de bonté. Tout allait bien pour moi dans ce monde, même si intérieurement, j’enviais ceux qui étaient partis pour la Terre des Milieux, ils avaient cette chance de pouvoir connaître bien plus que notre propre peuple, notre propre monde. Je les enviais de connaître de l’aventure. Je n’en disais rien, je savais qu’ils avaient été choisis et que c’était ainsi, que personne n’aurait cette chance autre qu’eux d’être là où ils sont, alors, je continuais d’être auprès du Vala des airs, écoutant ses leçons, tout en continuant de rêver.
Un jour, je fus appelée. Je ne savais pas ce qu’il se passait, on ne m’avait rien dit. J’entrais dans une salle ronde, le Conseil des Vala me regardaient tous du haut de leur grande taille. Je déglutis, pensant avoir fait une bêtise, ne comprenant pas pourquoi je fus appelée. L’un d’eux me regarda d’un air bienveillant.
« Ma chère enfant … te voila ici pour une raison précise
– Que se passe-t-il ? Ai-je fait quelque chose de mauvais ? »
Je regardais le Conseil le cœur battant, ne sachant que dire, que faire, mes larmes montaient. Celui qui s’était tourné à moi ria avec légèreté, puis, il me sourit.
« Nous voudrions que tu ailles sur la Terre du Milieux. Pas en tant que missionnaire, mais en tant que soutien auprès de tes pairs »
Je les regardais, complètement abasourdie, ne sachant que dire, que croire, que faire. J’étais là entre la peur puis la joie, puis l’incompréhension. J’avais plusieurs émotions qui étaient mélangés et je ne savais pas trop quoi dire ni trop quoi faire en réalité. Je regardais les Valar sans trop comprendre, ils me souriaient, me disant qu’ils me savaient capable de grandes choses. Je les regardais, tremblante, ne sachant que dire, ne sachant que faire. Je me taisais, écoutant ce qu’ils me demandaient : accompagner les missionnaires : Curumo, Alatar, Pallando, Aiwendil et Olórin. J’acceptais cette tâche avec fierté. Là, ils me confièrent une petite baguette, me permettant de pouvoir utiliser ma magie à bon escient.
Je partais ainsi pour la Terre du Milieu. Serrant dans mes bras mes amis, ma famille, je m’en allais vers ma propre aventure …
Arrivée sur place, arrivée juste après la chute de Sauron. Juste après que son anneau lui fut arraché du doigt, je n’avais imaginé un monde si vaste, si différent du mien. J’étais si curieuse, si admiratvie alors, j’ai décidé de vouloir arpenter ce monde. D’abord à pied, protégée par ma cape à capuche jaune acre, on me surnomma rapidement la magicienne jaune, j’arpentais le monde à ma manière. Naviguant vers le Nord, le Sud, l’Est, l’Ouest. Le peuple que j’ai rencontré, fut les elfes. Là, je revis des amis, tels que Saroumane ou encore Gandalf. Surpris de me voir, je leur annonçais que j’étais leur pivot, leur soutien pour n’importe quelle situation. J’étais ravie de les revoir, demandant des nouvelles des autres Mages. Je sentais en Saroumane une certaine froideur, en même temps, venant de lui, ça ne m’étonne pas. Il m’a toujours fait pensé à un vieux sage aigri ! Quant à Gandalf, il me fera toujours autant rire. Par contre, je fus très étonnée qu’ils aient changé de nom, ils m’ont alors avoués avoir été rebaptisés, que leurs nouveaux noms signifiaient quelque chose dans cette nouvelle vie. Je ne suis pas restée longtemps, je leur promis de revenir le jour où ils auraient besoin de moi.
J’ai appris beaucoup de choses durant mes voyages et connue le peuple des humains, les aidant de temps à autre. Un homme m’offrit même une jument de trait. Comme elle aimait les pommes, je l’ai appelé … Pomme. Oui je sais, je ne suis pas très inventive, mais je trouvais que ça lui allait. Ensemble, nous continuons d’arpenter le monde. Je prenais garde de ne pas aller plus loin que certaines contrées … comme celles du Mordor. Loin du cœur, loin des yeux commis au fond d’eux, je diraient certains humains. Et ils n’ont pas tord ! Je continuais mon voyage dans ce monde si vaste que je ne connaissais pas. Rencontrant ainsi d’autres personnes, pas des humains, non. Des nains. Je n’avais jamais rencontré ce genre de personnes. Ils vivaient dans une ville d’humains, mais … je ressentais au fond d’eux une profonde peine. Ma curiosité me poussa à descendre de ma jument et je voulais connaître leur histoire. Le forgeron me regarda d’un mauvais œil, il n’aimait pas les curieux, ni même qu’on se moque de lui. Je me posais sagement donc sur un tabouret, le regardant travailler, je ne voulais pas le perturber. Finalement, il finit par se confier. Me parlant de son peuple, sa fierté et du Royaume sous la Montagne. Je l’écoutais avec ce pincement au cœur. D’un simple claquement de doigt, son peuple a tout perdu à cause d’un dragon. Je déglutie, c’était tellement triste. Il m’emmena vers son groupe … qui me regarda d’un drôle d’air ! Petite pour une Mage ! Eux qui connaissaient Gandalf, ils étaient peu habitués de voir une Magicienne comme moi d’une taille aussi petite qu’eux. Je finis par devenir très liée à eux, riant, chantant avec eux de ma voix claire, ils m’ont même fait boire, ce qui a fait qu’ils m’ont appelé Azalyra pour une chose : le fait que je jouais magnifiquement d'un instrument à corde et que j'étais très enjouée. J’eus beaucoup de joie de rencontrer ce peuple, même si ce groupe fut si petit, leur fierté et leur bienveillance était grande. Je m’en suis allée à ma prochaines étape, enrichie. Même si j’avais l’impression que ce n’était rien et que ce n’est toujours rien. Pomme était une adorable jument que j’aimais beaucoup, ensemble, nous traversions différentes terres et je pense qu’ensemble nous continuerons à le faire.
En attendant, Pomme en a vu des vertes et des pas mûres, effectivement, nous nous sommes déjà faites attaquées par des créatures telles que les orques, à la recherche de leurs ennemis Nains du Royaume de la Montagne (d'après ce que j'ai pu comprendre), tentant de les distancer, j'ai donc eu recours plusieurs fois à ma magie élémentaire de l'air ainsi qu'au tir à l'arc dont j'ai dû m'entraîner pour être au point. C'est au cours de mes innombrables aventures que j'ai pu faire diverses rencontres, rencontres qui m'ont toutes été bénéfiques. J'essaie d'aider les Mages déjà présent sur la Terre du Milieu, tentant de les retrouver pour leur apporter mon aide. J'espère pouvoir être à la hauteur afin de repousser au maximum les forces obscures qui hantent ces contrées.