Une rencontre sur les Monts Brumeux (elrohir, falshback)
elrohir & azalyra
Cela faisait quelques temps que j’étais arrivée sur la Terre des Milieux. Bon d’accord, plusieurs années, bien que cela passe assez rapidement selon moi. Beaucoup de choses se sont passées et je puis vous dire que se ne sont pas des éléments très gaies. Du moins, je suis venue après que beaucoup de choses se soient passées aussi. L’après guerre avec Sauron, juste après qu’il ait perdu son anneau, mais l’avant de la Compagnie, dirigée par Thorin, aidé par Gandalf, un magicien dont je porte un très grand estime. Je suis arrivée seule, un peu étourdie, personne ne m’avait prévenu que cela allait tellement être différent de mon monde. Qui m’a énormément manqué pendant un certain temps, mais dont aujourd’hui, je ne souhaite pas revenir avant d’avoir pu aider les magiciens qui sont déjà présents. Malheureusement, je vais devoir trouver mon père : Pallando. Un père qui n’a jamais été très présent pour moi, j’ai toujours dû me débrouiller avec mes amis, me débrouiller auprès des autres mages tels que Gandalf ou Radagast le Brun, quelque peu hors du commun, mais très adorable. C’est alors que je passe près des Monts Brumeux, un sourire apparue sur mon visage et je pense à la cité de Fondcombe, j’y suis allée en de rares occasions lorsque j’ai su que Gandlaf y séjournait, alors, à dos de Pomme, ma jument de trait, je galopais au vent vers la cité pour le revoir. Sauf qu’aujourd’hui, je voulais rendre visite aux elfes afin de discuter avec eux, car je n’avais pas sincèrement l’occasion. Les peu de fois où j’étais de séjour, Gandalf y était et il me faisait rencontrer quelques personnes. Je discutais avec elles avec beaucoup de respect. D’ailleurs, je me vois assez mal leur rendre visite, bien qu’elle puisse être courtoise, disons que j’ai peur de faire un peur de les embêter et puis, j’irais dans des moments beaucoup plus opportuns, alors, je continue d’avancer au pas, emmitouflée dans ma longue cape, couvrant presque la croupe de ma jument. J’étais vêtue d’une robe bleue claire, ainsi que d’une cape longue. Une capuche trônait derrière ma nuque. Mes cheveux étaient tressés contre ma tête, mes mains étaient gantées, mes pieds chaussés dans une paire de botte confortables. Pomme quant à elle, avait une selle confortable pour son dos, j’adorais la bichonner, elle était une précieuse amie et surtout très courageuse. Je regardais le paysage en souriant lorsque je sens le vent me cajoler le visage, soudain, je me retourne et vois un homme … non : un elfe. Aussi silencieux qu’il puisse être, il s’est fait trahir par le vent, en contre sens, puisque le vent aller vers lui. Je lui souris avec affection, faisant pivoter ma jument vers lui « Bonjour jeune Elfe … que me vaut cette honneur », lui demande je avec douceur. Je pouvais paraître petite, malgré le fait que je sois à dos d’une jument. En effet, je suis à peine plus grande qu’un nain, alors que mes semblables, les Mages, sont plus grands que les elfes mêmes. Et pourtant, je suis une exception, bien que cela ne me dérange nullement
Que fait donc un prince d'Imladris dans les arbres, à surveiller une voyageuse à la cape d'or ? Je dois avouer que si quelqu'un pouvait répondre à cette question, je lui serait redevable s'il me donnait la réponse, car moi je ne la connais pas. Cela doit faire plusieurs lieux que je la suis en silence, sautant d'arbre en arbre, me cachant derrière les rochers, à la fois soupçonneux quand à la présence de cette étrangère en ces lieux, autant que surpris de voir qu'elle connait les passages que les elfes empruntent pour arriver à la cité d'Imladris. Alors, lorsqu'elle se retourne vers moi, plongeant son regard dans le mien, au travers du feuillage qui me cache, je ne peux m'empêcher de sursauter. Je m'avance donc dans la pénombre du soir venant, une main sur ma fidèle épée, l'autre sur la hanche, lui laissant le loisir de m'observer tout son soul, et lui rendant la pareille, avant de répondre dans la langue commune. - Je me demandais comment une enfant pouvait connaitre les passages des Elfes, mais il me semble que vous êtes plus âgée que moi, ma dame. Moi qui ai pourtant des rapports très conflictuels avec les femmes, voilà que je me surprends à la politesse, un sourire sur les lèvres alors que cette demoiselle ne m'inspire aucune confiance. - Puis-je savoir ce que vous faites aux abords de la cité de mon Père ? Non, décidément, je ne suis pas dans mon état normal. Quelle est donc cette magie dont semble être imprégnée cette demoiselle dont j'ai du mal à détacher mon regard. Ppetite et fragile qu'elle est, elle semble m'intimider. Allons, Elrohir, reprends toi.
Codage fait par .Jenaa
Invité
Invité
Invité
Invité
Sam 1 Fév - 13:34
Une rencontre sur les Monts Brumeux (elrohir, falshback)
elrohir & azalyra
Je comprenais aisément la méfiance du jeune elfe présent près de moi. Il me regardait avec un air surpris. Le vent m’avait clairement dit que quelqu’un me suivait, oui je parle au vent … non je ne suis pas folle, je suis une mage de vent, ah là de suite c’est plus clair n’est-ce-pas ? Je souris doucement, il devina mon âge, plus avancé que le sien, bien que je ne sois sur la Terre du Milieu que depuis la fin de la guerre avec Sauron. Je me décide à descendre de Pomme, cela est plus conventionnel je trouve. Flattant son encolure, celle-ci nous regardait sans trop comprendre ou plutôt sans trop vouloir comprendre ce qu’il se passait. Elle ne voulait qu’une chose : la pomme qui l’attendait dans le sac qui trônait derrière la selle. Je souris à la politesse de l’elfe. Je ne répondis rien lorsqu’il me posa une question « Je suis une voyageuse … et une amie de Gandalf. Il m’a demandé de passer par les contrées de votre père pour ma sécurité. Il est comme un père pour moi et il sait … lorsque je ne fais pas ce qu’il demande. Oui, je suis une mage, même si … ma taille indique le contraire », dis je en haussant les épaules. Regardant au-dessus de la tête de l’elfe, je voulais lui prouver que j’étais bien une mage alors, avec le vent, je fis venir vers moi une pomme … que Pomme s’empressa de me voler, je me mis à rire, lui parlant doucement de ma langue natale. Me retournant vers l’elfe « Mon peuple m’appelle Luthien. Ici, on me reconnait sous Azalyra », lui dis je avec douceur
Entre méfiance et autre chose, ma main ne quitte pas la garde de mon épée pendant que la demoiselle parle. Je reste silencieux comme je la vois faire venir une pomme en volant vers son cheval pour qu'il la mange. Elle a en effet l'air inoffensive, mais je préfère ne pas réellement m'avancer tant que je ne connais pas ses intentions. Je ne sais pas réellement ce que j'attends, en fait. - Enchanté, Azalyra. Je me nomme Elrohir. Elle a de l'humour, bien qu'elle soit toute, toute petite, bien trop petite pour une mage. Je ne sais pas réellement ce qu'elle vient faire par ici, elle dit simplement traverser nos terres, mais je n'ai jamais entendu Père parler d'elle. Nous avons tendance à nous méfier des inconnus, mages ou pas mages. Peut être même que je me méfie encore plus des mages, bien que Gandalf soit un ami de ma famille depuis ma plus tendre enfance. J'ai cependant du mal à accepter les autres mages, après ce que Sauron a fait aux peuples avec sa traitrise avant d'être enfin vaincu et renvoyé dans les limbes. - Je n'avais jamais entendu dire qu'une Maiar puisse être aussi petite. Les femmes de votre peuple sont-elles toutes comme vous ? Je me retiens d'ajouter qu'elle est fort jolie, pour une si petite créature. Je lâche enfin la garde de mon épée pour sauter sur la route à coté d'elle, me sentant comme un géant par rapport à elle, chose qui m'arrivait rarement. - Et, où vous rendez vous, si je puis me permettre la question. Pourquoi est ce que je passais donc autant de temps avec cette demoiselle, alors que, rassuré sur ses intentions, j'aurais du la laisser partir et vaquer à ses occupations ?
Codage fait par .Jenaa
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 23 Mar - 22:10
Une rencontre sur les Monts Brumeux (elrohir, falshback)
elrohir & azalyra
Avec douceur, le vent m’avait murmuré une mise en garde, enfin plutôt m’avait annoncé que je n’étais plus seule désormais et que l’on me suivait alors, doucement, je m’étais retournée avec un sourire vers l’elfe en question. Il était plutôt mignon je puis vous l’assurer. J’essayais de détendre l’atmosphère, il ne me faisait pas confiance et je pouvais lui accorder le bénéfice du doute, alors, je me suis dévoilée à lui, étant l’amie de Gandalf et faisant venir vers moi une pomme pour ma jument de traie qui s’empressa de croquer dans son fruit préféré. L’elfe se présenta, j’hochais la tête avec politesse tout en étant souriante. J’étais au sol, flattant l’encolure de ma jument qui secoua sa crinière impatiente de reprendre la route. L’elfe sauta vers moi et je le regarde de ma petite hauteur. Je finis par sourire et hausser les épaules. « Disons que … je suis une des rares à être de cette taille. Ce n’est pas réellement une malédiction, mais plutôt une particularité de mes dons. » dis je tout simplement. J’étais la mage du vent et de la guérison. Le vent me permettait de me camoufler et pour cela, je devais être de petite taille, ce qui pouvait m’être favorable dans n’importe quelle situation que je rencontre. Surtout lors de combat, car je peux me faufiler où je veux. Je suis plus souple, rapide et fine que les nains, bien que cette remarque ne soit nullement contre eux. Elrohir me demanda ce que je faisais ici, ce qui m’étonna assez, car habituellement, les elfes vaques à leurs occupations, mais soit, il avait le droit d’être curieux, je le comprends. « Je suis une mage de passage. Je vais et m’en vais de peuple de ce monde, allant et venant comme le vent, je vais là où il me guide. Là où la sécurité me sera favorable, là où le danger guette les faibles. Et je recherche mon père par la même occasion », dis je simplement. Bien que mon père … même si nous ne sommes pas une image très exemplaire de père et fille, je souhaite tout de même le retrouver ce bougre
Une toute petite mage, minuscule comme une enfant. Voilà que le monde des Terres du Milieu n’avait pas fini de me surprendre, en fait. Un sourire charmeur sur le visage, je me contente de m’incliner devant elle, avec le respect naturel que les miens doivent aux maiars. Ils sont là depuis bien plus longtemps que nous, arpentant ces terres, alors que notre race est bien jeune en comparaison de la leur. Et puis, ses dons, ses dons… Ah, que j’aimerai parfois avoir des dons, moi aussi. - Je vous crois, Hiril vuin. Qui étais-je pour juger, dans tous les cas. Et puis, quand bien même je pourrais juger, que ce soit vrai ou faux, ce sera à Ilùvatar de juger cette demoiselle en cas de mensonge. Moi, je ne peux que la croire sur parole, et espérer qu’elle ne va pas créer d’ennui dans la cité d’Ada. - De passage ? Vous allez passer par Imladris ? Je peux vous y escorter, si vous voulez. Ça serait toujours plus amusant que de faire le guet ici, où je m’ennui affreusement, et où cette demoiselle m’a tiré d’une heure mortelle de garde que je me suis imposé tout seul comme un grand, parce que je m’ennuyais. Aller s’ennuyer encore plus dans les arbres était, je dois l’avouer, une idée particulièrement brillante. Mais, sur le coup, j’étais persuadé de trouver des orcs sur mon chemin alors… Ouais bon, je m’enfonce ? Je sais, c’est ma spécialité. - Peut être que mon propre père aura entendu parler du vôtre et pourra vous aiguiller pour le retrouver ? Père avait tendance à aider toutes les personnes qu’il croisait, du moment qu’elles n’étaient pas des orcs ou des wargs. Ou des alliés des méchants, mais actuellement, il n’y a que peu de méchants sur ces terres, alors ça devrait aller. - Imladris n’est pas très loin…
Codage fait par .Jenaa
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 13 Avr - 18:21
Une rencontre sur les Monts Brumeux (elrohir, falshback)
elrohir & azalyra
je souris à l’elfe. Il est vrai que je pourrais paraître être une naine ou une hobbit par rapport à ma taille, mais je n’ai pas les attributs de ces peuples. Je suis belle et bien un maiar, comme Gandalf. Il m’est arrivé de marcher en sa présence et de rencontrer des elfes, beaucoup ne m’ont vu que vers la fin de notre visite ou quand j’eu la présence d’esprit de parler ou même quand Gandalf eu l’idée de me présenter. Je suis silencieuse, j’observe toujours mon environnement avant de faire ou de dire quoi que se soit. Lorsque l’elfe du nom d’Elrohir m’avoua me croire, je souris et inclina légèrement ma tête pour ainsi marquer mon respect ainsi que mon remerciement. Je ne suis pas une menteuse et je ne supporte pas que l’on me fasse passer pour ce que je ne suis pas. Je le sentais légèrement méfiant, mais je le comprenais et je n’étais nullement vexée par son attitude, au contraire, je le comprenais. Il ouvrit la bouche pour me questionner, connaître mes intentions, je lui avais répondu que j’étais de passage alors, il me proposa de m’accompagner « J’accepte volontiers, mais je ne veux surtout pas vous déranger », dis je avec un peu de gêne. Je ne voulais déranger personne, j’avais l’habitude d’être seule et lorsque quelqu’un propose son aide, j’espère toujours que cela n’ennuie pas la personne qui propose. Toutes personnes peuvent le faire, soit par bonne volonté, soit en se sentant obliger de faire quelque chose et j’espère qu’ici, ce ne soit pas dans le deuxième cas. Avouant être à la recherche de mon paternel, j’espère d’ailleurs qu’il est vraiment dans le coin et aussi le retrouver, bien que l’on ne soit pas énormément proche, je voulais tout de même le voir … comme une fille aimerait voir son père. Je souris quand à la remarque d’Elrohir « Se serait merveilleux, enfin, en espérant que mon père n’ait pas fait de siennes … il a la sale manie de faire n’importe quoi ou d’être assez déplacé dans ses paroles, ce qui est parfois gênant pour moi, mais il n’est pas méchant », lui avoue je en prenant le licol de ma jumeau
- Imladris est un endroit où tout voyageur qui a besoin de se reposer est le bienvenu, ne vous en faites donc pas. Je mets les mains dans mes poches et je saute sur la route, m’approchant pour la première fois de la jeune Maiar, et contemplant qu’elle était encore plus petite que ce dont j’avais l’impression. Je sifflais entre mes dents, et quelques secondes plus tard, ma monture, Seban, arrivait des fourrés et je grimpais dessus, invitant Azalyra à faire de même. Je pris la tête de notre petite équipée, le chemin n’étant pas encore assez large pour que nous puissions voyager de front. Faisant confiance à mon cheval pour me guider dans la bonne direction, je me retourne sur ma selle pour faire face à la jeune mage. - Alors, dites-moi. Votre père, il ressemble à quoi ? Peut-être que je l’ai déjà croisé quelque part, et que je peux vous indiquer là où il pourrait être ? Croisant les bras, comme s’il était parfaitement normal de voyager à l’envers sur son cheval pour discuter avec une petite mage, je l’observe un instant, le temps qu’elle réponde, avant de continuer : - Etes vous déjà venue à Imladris auparavant ? C’est une belle cité. Nous y avons beaucoup plus de voyageurs qu’on pourrait penser, étant donné à quel point elle est cachée. Mais, père a tendance à ramasser tous les chiens perdus des Terres du Milieu, du moment que vous n’êtes pas alliés à Sauron… Un franc sourire sur mes lèvres, je jette un regard par-dessus mon épaule, et j’aperçois la trouée qui va nous permettre d’arriver à l’entrée secrète d’Imladris. Et bien voilà ! il n’a pas fallu longtemps pour l’atteindre. Seban en prend docilement le chemin, et il ne reste plus grand chemin à parcourir avant d’être à la maison.
Codage fait par .Jenaa
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 8 Mai - 13:12
Une rencontre sur les Monts Brumeux (elrohir, falshback)
elrohir & azalyra
C’est lorsqu’il s’est approché de moi en sautant de son arbre que j’ai réalisé ma petitesse. D’ordinaire, cela ne me dérange pas du tout, mais là, c’est vrai que c’est impressionnant. Malgré mon âge, plus avancé que la plupart des habitants de la Terre du Milieu, j’ai l’impression d’être l’arrière petite fille de Gandalf, hors je ne suis qu’une amie, un soutien et quelqu’un dont il a confiance. Je regarde l’elfe qui me fait face et remarque ses traits, bien qu’il soit plus grand de deux ou trois têtes, je peux dire que malgré tout, même si l’on a l’impression que je fais partie du peuple des Nains, je suis une Mage et j’ai cette grandeur d’esprit. Elrohir me fait savoir que tout voyageur est le bienvenue, je souris et hoche la tête, appréciant la gentillesse. L’elfe fait venir son cheval, un vrai cheval d’elfe on peut le dire. Pomme a l’air peu emballée par sa présence et son air me fait doucement sourire, je devine son envie, mais surtout, je devine qu’elle est impressionnée. Lui parlant doucement de ma langue Maiar, je souris, lui flatte l’encolure et remonte en selle, faisant voler ma robe et ma cape par la même occasion. Pomme fit secoua sa crinière et semble impatiente de reprendre la route. Elle m’est très fidèle et précieuse, ma petite Pomme, forte ossature, une robe brune, la crinière et la queue proche de la couleur dorée. Elle possède une tâche blanche sur son front. Elle pose son regarde sur le mien et suit le cheval d’Elrohir. Ce dernier – pas le cheval – me posa des questions sur mon père, je le regarde « Il fait parti des Mages Bleus, ils sont trois : ils portent ce nom en raison de leur habit bleu. Mon père se prénomme Palando, il est plus grand que moi, ses cheveux sont ébènes, il possède des yeux marron », lui dis je en souriant. Bien que mon père et moi ne sommes pas énormément proches, nous nous aimons comme père et fille et il me manque beaucoup. Elrohir me faisait face, à l’envers sur sa monture, je n’étais pas du tout impressionnée, je trouvais même cela assez amusant pour la peine. Ce dernier me demande si j’étais déjà venue, il me semble le lui avoir répondu et avant que je lui réponde une fois encore, il semble me mettre en garde, je souris et hausse doucement mon sourcil gauche « Je suis une très bonne amie de Gandalf et pas des moindres … je vous l’ai dis un peu plus tôt, j’étais déjà venue, hors, étant donné que ma petitesse passe parfois inaperçue, on a tendance à m’oublier », lui dis je simplement en souriant, bien que sur le coup, sa méfiance commence à me déranger. J’aperçois l’entrée, me remémorant les souvenirs de lorsque j’étais venue avec Gandalf en visite, aujourd’hui, je ne ferais que passer, recherchant mon père en espérant qu’il soit quelque part
Les mages bleus ? Je n’en ai qu’entendu parler et je n’ai jamais eu l’honneur de croiser l’un d’entre eux. En fait, jusqu’à présent, je ne connaissais que deux mages personnellement, et j’avais par contre entendu parler d’un troisième. Gandalf et Radagast étaient des mages amusants et totalement hors normes. Combien de fois mon frère et moi nous étions amusés à voler les feux d’artifice de cet homme à la pelisse grise ? Certainement une fois de trop, comme chacune de nos bêtises. Radagast vivait sur les terres de la Lothlorien, et c’était un ami proche de ma grand-mère. Je l’avais croisé à de nombreuses reprises alors que je me trouvais en visite là bas. Ses animaux de compagnie tous plus étranges les uns que les autres m’avaient toujours attirés, et il n’était pas impossible que j’ai voulu tester son char tiré par des lapins… Sans pourtant avoir le moindre succès en cette entreprise risquée. Quand à celui dont j’avais entendu parler, il s’agissait de Saroumane le blanc, qui vivait dans sa tour en Isengard, lieu qui m’intimidait, malgré mon grand âge, et que je n’avais réellement pas envie de voir. Cette haute tour sombre me faisait penser à certains de mes cauchemars de lorsque j’étais enfant, et je n’avais aucunement envie de croiser mes cauchemars dans le monde de l’éveil.
- Je n’ai pas eu l’honneur de le croiser, mais Père saura peut être qui il est et s’il est déjà passé parmi nous. Je suis bien trop souvent sur les routes pour réellement voir toutes les personnes qui passent en Imladris.
Par la suite, installé à l’envers sur Seban, et faisant confiance à celui-ci pour me conduire à bon port, j’essayais de meubler la conversation. Cette demoiselle haute comme une puce m’intriguait et je n’avais pas envie de passer à coté d’une information qui aurait pu m’aider à comprendre un peu plus le personnage. Comme tous les mages, cette demoiselle était intrigante et mystérieuse. Alors, je cherchais à comprendre pourquoi et comment cette demoiselle a pu échapper à mon regard d’aigle en venant à Imladris. Ou alors, elle n’était venue que lorsque j’étais en vadrouille, ce qui au vu du peu de temps que je passais en mon foyer était fort possible.
- Et bien, ça doit être que je n’ai pas été assez attentif, alors. Mais, nous arrivons, on dirait.
Me retournant sur le cheval, je repasse en mode de conduite normale, et nous passons rapidement les portes de la ville. Je dirige Seban vers l’écurie et je saute de son dos, m’inclinant devant la petite mage :