La route commençais à être longue et dure. Jour après jour, à être sur les routes, sans vraiment savoir si j'allais atteindre mon but. Cela ravivait certains souvenirs. J'avais pris la même route il y a 80 ans, mais dans l'autre sens. La longueur du voyage, la solitude et les montagnes ouvrait de nouveau des blessures que j'avais tellement eu de mal à fermer. Ses montagnes, cette route que j'avais prise en direction d'Imladris il y a bien longtemps, après la grand bataille d'Azalnubizar. Il y avait eu tellement de perte, le souvenir douloureux de mon cher mari avait prit place pendant plusieurs jours. La solitude et la nostalgie étaient ce qui avait de pire pour moi, je devais y faire face seule sans soutient. Les pires journées de ma vie je les avaient passés dans ses montagnes.
Après des jours et des semaines à voyager, a vivre tel une vagabonde ou même un rôdeur, j'ai enfin pus voir la lisière de Vert-Bois. Mon dernier arrêt où j'avais pus avoir repos complet et vrai repas avait été en Eregion, prenant la route principale j'avais bien sûre fait quelques haltes dans des villages pour faire le pleins de vivre. Mais je ne m’arrêtais pas très longtemps, pour avoir de l'avance sur Thorin, arrivé avant eux et préparé le terrain. Pourtant je savais très bien que j'arrivais au plus grand défi de toute ma vie : prendre contact avec Thranduil et lui faire comprendre que je suis de façon amicale et honnête. Je savais que j'avais du caractère, mais j'étais capable de prendre sur moi et d'être diplomate. Le roi des elfes aussi avait la réputation d'avoir un certain caractère, mais il n'était aussi souple d'esprit que moi. Comme je le disais : mon plus grand défi. Je m'étais enfoncé dans la forêt, sur le dos de Caramel, sur la route principale, en restant sur ce chemin, j'espérais rencontré facilement les elfes et éviter les araignées géantes. Au bout d''une journée je suis tombée sur une patrouille elfe, qui en toute honnêteté ne vous aborde pas de la façon la plus douce et diplomate qui soit. Limite genre j'étais une grande menace sur tout leur peuple, a croire que j'étais pire que les descendantes d'Ungoliant. Sans broncher, en étant docile et obéissante je me suis laissé escorté à la citée elfique pour paraître devant leur roi, pile poil ce que je cherchais.
Mon poney avait été laissé à l'entrée, les elfes lui avait offert eau et nourriture, hum plus de considération pour le poney que pour la naine. Je leur en voulais pas, mais c'était blésant. Il y avait plus qu'a attendre le le seigneur de la citée décide de venir joué à l'interrogatoire avec moi.
Le roi entra dans la vaste salle du trône. Il gravit les quelques marches qui le menaient au trône et s’y installa. Quelques minutes plus tôt, il réglait des problèmes lorsqu’un elfe survint, le dérangeant dans sa tâche. Celui-ci lui annonça qu’une naine, montée sur son poney, avait été surprise en train de traverser la forêt Noire. Dès que la garde l’avait aperçue, elle s’était fait arrêté. Semblait-il qu’elle avait fait preuve d’une grande docilité et obéissance lorsque la patrouille d’elfe lui avait intimé de la suivre jusqu’au palais. Sans une once de résistance, elle aurait suivi les elfes. C’était pourtant peu commun venant des nains. Ceux-ci auraient été plus portés à résister et à rechigner. Peut-être était-elle seulement affamée et c’était laissée faire dans l’espoir de recevoir un peu de nourriture. Cependant, il pouvait y avoir un tout autre but à sa visite. Depuis quelques mois, la rumeur courrait qu’une compagnie de nains, dirigée par nul autre que Thorin Oakenshield, serait partie en quête de leur montagne volée. Reconquérir Erebor alors qu’un dragon vivant y dormait. Quelle idée… Ils allaient tout droit vers les portes de la mort. Le roi Thranduil avait été informé que les nains avaient dépassés Imladris. À l’heure qu’il était, ils devaient être dans les Monts Brumeux. Cette naine qui avait été attrapée n’était sans doute pas un membre de la compagnie, mais Thranduil se doutait qu’il y avait un lien quelconque avec la quête. Depuis l’attaque du dragon, les nains ne passaient plus dans ses régions, ou bien cela était très rare. La visite de cette naine était donc des plus intrigantes.
Assis nonchalamment dans son trône, Thranduil attendait la venue des gardes et de cette naine. Cela ne devrait plus tarder. D’ailleurs, il put bientôt percevoir des bruits de pas approchant et, finalement, les elfes et leur captive s’arrêtèrent devant le roi. Celui-ci observa la naine. Elle venait des Montagnes Bleues, sans aucun doute. Elle semblait également avoir fait un voyage assez long. Une naine vagabonde, peut-être. L’un des elfes s’avança d’un pas et décrit brièvement la situation, bien que Thranduil en ait déjà été informé. Après les explications de l’elfe, le roi le remercia d’un mouvement de tête et fixa de ses yeux bleus et froids la naine. Alors, d’un ton royal et important, il déclara :
- Que me vaut l’honneur de votre présence dans cette forêt, naine?
(c) Hinoru
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Sam 15 Fév - 15:38
Enfin, les deux gardes qui m'accompagnait me faire avancer dans la citée. C'était grand, espacé et plutôt joli, un endroit qui semblait agréable à vivre, tout au moins pour les elfes de cette forêt. Je fus présenté a l'elfe Sindar Thranduil roi des Sylvains. Posté sur son....trône habillé de grand bois de cerf, il devrait ce mettre encore plus haut, histoire de prendre les gens d'encore plus haut. Enfin bref, je n'aime pas de voir lever la tête pour voir le visage de mon interlocuteur. On respire et on ce lance. Il n'y avait aucune raison que cela se passe mal non ?
Je ne pouvais pas passer à côté de sa prestance mais aussi du fait qu'il était bien habillé avec du tissu des plus brillant et bien brodé. Avec ma tenue de tissu épais et de cuir je ressemblais plus à une rôdeuse que la représentante officielle de mon peuple. Sur le coup je m'en suis voulu, de ne pas avoir faire plus attention a mon apparence, la première impression à toujours beaucoup d'effet sur un jugement. De plus mon apparence n'était pas digne du devoir que je m’était donné. Je m'avance d'un pas, en espérant que ses petits soldats trop obéissant ne me colle pas de trop, j'ai pas l'intention de faire du mal à leur roi, j'avais certes du caractère mais je n'étais pas suicidaire. Honneur ?? Il avait vraiment dit cela en parlant d'un nain, d'une naine ? Il était malade, ou une humeur étrangère à son habitude ? C'était assez déconcertant, quand on savait qu'il n'avait aucune bon sentiments envers les nôtres.
-Je suis Dís, pas besoin d'en dire plus c'était pas utile pour le moment, je fais un voyage et un pèlerinage. Je m'excuse, je ne voulais pas vous déranger. Je désire simplement traversé pour aller à LacVille et rejoindre mes cousins au Mont de Fer.
Je comptais bien aller au Mont de Fer, c'était les seuls nains qui restais dans le Rhovanion, et Thorin va avoir besoin d'eux lorsqu'il arrivera. Treize contre un dragon c'est plutôt mal barré. Et puis il fallait qu'un un moment ou un autre je m'arrête et me pose définitivement en attendant de retrouver Erebor.
Tout en s’adressant à la naine, le roi avait tenté d’atténuer le sarcasme qui menaçait de pointer. Cela avait beau être une naine, race qu’il n’appréciait guère, Thranduil devait s’adresser à elle comme s’il s’adressait à un autre interlocuteur. Et ce, même s’il avait la grande envie de la renvoyer dès maintenant chez elle sur un ton cassant et froid. Mais, il ne pouvait pas faire cela. Cette naine, qui se présenta comme étant une dénommée Dis, pouvait peut-être lui révéler des informations sur la quête de Thorin Écu-de-Chêne en échange du droit de passage dans la forêt pour se rendre jusqu’à Lacville.
Thranduil se leva alors et observa un instant la naine avant de reprendre, d’un ton un peu plus froid : «Vous avez sans doute entendu parler de cette quête, menée par Thorin Écu-de-Chêne? Il désire récupérer son royaume perdu il y a deçà soixante ans. Il est difficile de s’informer autant que je le souhaiterais. Peut-être pourriez-vous me fournir quelques informations? »
L’elfe imposait là ses conditions pour que la naine puisse traverser le royaume. Si elle rechignait à répondre, Thranduil se ferait un plaisir de l’enfermer dans les cachots jusqu’à ce qu’elle se décide à parler. Il pouvait bien la tenir jusqu’à ce que la compagnie traverse son royaume, car il était à peu près sûr que les nains décident de prendre ce chemin. C’était plus court que de devoir contourner toute la forêt.
Le roi se mit alors à descendre l’escalier qui menait au même palier que les gardes et Dìs. Thranduil s’arrêta face à la naine et se pencha légèrement. Il déclara alors, menaçant : « Ce sera là la condition pour que vous puissiez traverser mon royaume, naine. Et sachez que j’ai tout mon temps. Je peux attendre longtemps. Je suis patient. »