erdue ? Etais-je vraiment perdue ? Pourtant, je n'étais pas encore entrée dans cette forêt et je n'avais nullement le désir ni encore moins la volonté, de pénétrer un lieu dont je ne connaissais point l'existence, je ne savais pas ce qu'il m'attendait et je n'étais assez folle, pour m'aventurer dans un endroit inconnu surtout une forêt. Mon instinct de survie, me dicter de ne pas y entrer je l'écoutais même si je sentais une pointe d'amertume et d'énervement bouillonner dans mes veines. Je fus parcouru d'innombrables frissons quand mes sens se concentrèrent vers ce lieu. Il y avait tellement de colère, de chagrin, de noirceur, tous ses murmures que je pouvais percevoir résonner dans mes tympans. Mon compagnon de route fut plus réceptif que moi, il refusa de continuer d'avancer, il s'immobilisa, je le sentais apeuré, j'essayais de l'apaiser en m'adressant à lui, en langage elfique, caressant sa crinière, avant de toucher son flanc délicatement. Il parvint à rester sur place, mais je sentais ses sabots tressaillirent, je savais qu'à tout moment il pourrait perdre le contrôle et je ne pouvais pas me permettre de le perdre. Il était cher à mon corps, mon compagnon de route et tous mes biens s'y trouvaient. Je pris la décision de nous poser tous les deux. C'était l'instant idéal pour qu'ils puissent récupérer de la ballade que nous avions commencé tôt ce matin, nous devions être au début d'après-midi. L'air était léger presque inexistant. Le temps était agréable j'appréciais le soleil que je percevais dans le ciel sans le moindre nuage, tout était si paisible. Sans doute un peu trop à mon goût, car je savais que trop de silence ne présente rien de bon. Mon instinct ne me trompait jamais. Mon fidèle ami pris fuite, j'eus juste le temps de m'éloigne de lui, je voulais aller le retrouver, mais je n'arrivais pas à détacher mes yeux devant tout cet espace. Je perçus des voix et, soudainement sorti de nul part, je vis devant mes yeux un groupe d'orcs. Je me disais intérieurement dans « quel pétrin je m'étais encore fourrée. », si Père pouvait me voir à cet instant il deviendrait fou et je serai bonne pour recevoir une bonne leçon de moral, rien que d'y repenser, je sens le point de chagrin et de l'éloignement s'engouffrer dans mon coeur. « Père. Vous êtes sans doute mieux là où vous êtes. En espérant que vos enseignements porteront leurs fruits. » - J'avais parlé à voix haute et je commençais à prendre ma position, j'étais face à eux, enfin à trois d'entre eux plus précisément, je savais que d'autres ne tarderaient pas à m'encercler, ils devaient sans doute être là, en temps qu'éclaireur ou que sais-je encore. A vrai dire cela ne me préoccupa pas le moins du monde. J'avais d'autres préoccupations. Je pris mon arc en main, prenant mes flèches, je commençais à viser et la première flèche trouva congé au creux de sa nuque. Je dédaignais une autre flèche, en même pas cinq secondes, un autre s'écroula de tout son long non loin de moi.
Je reculais afin de m'éloigner de tout danger, qui sait, il pourrait me surprendre et je ne tenais pas vraiment à ce qu'il m'immobilise au sol ou m'empêche de me déplacer librement. Je n'avais pas le choix, mon arc risquait de m'encombrer, je le remettais donc sur mes épaules, sortant deux fines épées, légères et efficaces, idéal pour moi, facilitant mon déplacement dans l'espace. Le problème c'est que j'étais seule et que je commençais à être encerclé, j'avais vraiment de la chance, où alors le temps était avec moi. Car ils n'attaquèrent pas tous en même temps, ils enchaînaient les uns après les autres. Je me rendis compte que cette part d'humanité en moi commençait à me rendre moins instinctive, la preuve j'eus juste le temps de m'écarter quand une épée se pointa vers mon buste, je fus surprise et, hargneuse face à cela je lui enfoncée ma lame en plein coeur, le jetant au sol avec mon pied droit, il retomba violemment, tel un poids mort sur le sol. Je ne comprenais pas pourquoi mon côté humain resurgissait, j'avais sans doute gardé une forte attache à cette race. Sans doute. Quelques peu essoufflés, je tournais sur moi-même pointant mes lames vers eux, ils arrivèrent tantôt à les dévier, mais parfois la lame les atteignaient. Et le comble comme si cela n'était pas assez c'est à ce moment précis. Mon don de clairvoyance, me fit voir toutes la cruauté, tout ce sang versé, toutes ses vies perdues dans cette forêt. La haine, la tristesse, la rancoeur, le chagrin et cette perte d'espoir.Cette colère sans faille me fit tressaillirent, moi qui étais toujours calme de nature et si réceptive aux malheurs des autres, je commençais à être envelopper d’innombrables sentiments. J'eus le vertige et baissant quelques peu ma garde, je fus prise dans l'engrenage, l'un d'entre eux parvint à me jeter au sol sans que je n'arrive à savoir pourquoi. J'étais toujours au coeur de cette forêt sans pourtant y être, j'avais du mal à m'y échapper. Je dus reprendre le contrôle de mes émotions et je parvins à prendre l'une de mes flèches entre ma main droite et je l'enfonçais dans la carotide de mon adversaire qui s'écroula sur moi, suffoquant, une odeur nauséabonde, négligente s'insinua dans mes narines, je grimaçais, je sentais un étrange liquide chaud et poisseux, se posaient sur ma peau. « Ce n'est pas vrai. Je ne comprenais pas comment on peut être aussi négligé.» - mes yeux s'écarquillèrent de surprise, car trois orcs commencèrent à se diriger vers moi j'avais beau avoir mes épées en main, je ne pourrais les maitriser tous.
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Lun 14 Jan - 18:30
Chercher Luna était sans aucun doute l'une de mes nombreuses lubie. Mais je devais avouer que beaucoup de mon entourage avait fini par fuir comme elle, beaucoup de personne à chercher sans jamais trouver. Toutefois, ma soeur était ma priorité absolue, et c'était pour cela qu'il n'était pas rare de me voir quitter le palais de mon père au profit de mon cheval et des plaines qui couvraient notre monde. Chevauchant souvent à vive allure, observant sous un capuchon les recoins d'une ville, j'étais toujours extrêmement discret. Discrétion et rapidité était les maitres mots.
Je ne pouvais pas me permettre de perdre du temps à m'attarder sur les gens, non, je préférais chevaucher et laisser à mes yeux le travail de me révéler ma soeur. Je partais souvent pour 48 h, ne dormant ni mangeant durant cette période, je laissais juste le temps à ma monture de se nourrir et de boire, repartant comme le vent dès qu'elle me laissait entendre son bon vouloir. J'étais rapide, je me faufilais souvent entre les groupes d'orcs, les évitant pour ne pas me perdre dans un combat.
Toutefois aujourd'hui allait-être différent, je m'étais avancé jusqu'aux plaines du Rohan lorsque mes yeux reconnurent un visage bien familier. Non, ce n'était pas Luna, mais une autre femme qui avait pris une place importante dans me coeur, une autre femme qui avait fini par disparaitre alors qu'elle m'était précieuse.
Un semblant de colère m'envahis avant que je ne finisse par voir les orcs. Je pourrais lui reprocher son départ un autre jours, en attendant, je me devais de lui porter secours. Lançant ma monture au grand galop, je lâchais mes rênes pour me saisir de mon arc. Le bandant avec rapidité, je tirais trois flèches qui vinrent se ficher entre les yeux des créatures.
« Le contacte avec les fugitifs sans aucun doute. »
Soufflais-je à la question qu'elle s'était posé à elle même. Peut-être était acide en m'adressant à elle, mais bien que je puisse comprendre les départs, j'appréciais en générale être informé des raisons.
Renâclant alors, ma monture se cabra légèrement alors que je m'approchais sans doute trop prêt d'une foret agonisante. L'on disait bien des choses sur elle, des choses qui avaient tous pour me déplaire, toutefois, je ne me laissais pas aller à la peur. Honorant l'encolure roulé de ma monture, je la rassurais alors que déjà de nouveau orcs arrivaient.
« Ai-je le droit de m'en occuper ou dois-je te laisser gérer seule ? »
Étant donné qu'elle n'avait pas jugé bon de m'avertir de son départ… Peut-être que je n'étais plus désiré à ses côtés.
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Lun 14 Jan - 22:10
Fangorn ◈ Legolas T. Greenleaf & Idril P. Felagund
La solitude est un jardin, où l'âme se dessèche, les fleurs qui poussent n'ont pas de parfum.
es yeux n'eurent pas la chance ni encore moins le temps de se concentrer sur cet homme qui s'était approché de nous. Je pensais trop à ma survie et à me défendre contre l'ennemi, pour porter une quelconque attention sur autre part. Il devait certainement se sentir vexer quand je ne répondis pas à son franc parlé si j'avais eu l'espace suffisant et le contrôle de la situation, je n'aurai point hésité et je lui aurai répondu, sans aucune gêne même si je risquais de paraitre grossière face à mon interlocuteur. Mais en même temps, j'étais soulagée de voir que quelqu'un m'avait rejointe. Je me sentais davantage en confiance et en maitrise. Le fait, qu'il est abattu ses orcs par son arc m'avait permis de me relever. Mon regard se porta vers la forêt, je me reculais par protection quand mon regard fut envahi par un, puis par un deuxième flash. Je fronçais les sourcils et fermaient mes paupières durement, les images s'évanouirent petit à petit, et toutes les émotions malfaisantes commençèrent à diminuer. Mon souffle quant à lui, était toujours saccadé, j'avais du mal à reprendre ma respiration. Manquais-je sans doute d'entrainement ou alors mon endurance n'était pas encore égale à celle d'un elfe? J'étais soucieuse je devais m'entretenir avec mon père ou avec un Mage pour savoir ce qu'il m'arrivait. Je ne pouvais pas me permettre de m'évader dans mes pensées. Je me concentrais à nouveau sur l'homme qui était sur sa monture. Je le reconnus. Je fus tellement surprise de le voir que mes lèvres bougèrent sans que le moindre son, ne puisse sortir de ma bouche. J'eus le réflexe de me retourner, en voyant un orc m'attaquer je lui envoyé une flèche entre les deux yeux. Je pouvais lire dans ses yeux qu'il m'en voulait. Je voyais de la haine et de la déception dans son regard. Après tout c'était normal. Tout à fait conventionnelle j'étais partie sans ne rien dire, je sais que j'aurai dû lui parler, mais comme toujours je pensais d'avantage à moi et à mon avenir qu'à mes proches. Sociable et solitaire mais le plus souvent imprévisible. « Ai-je le droit de m'en occuper ou dois-je te laisser gérer seule ? » - Legolas lui demandait son approbation depuis quand le lui demandait-elle ? Depuis qu'elle était partie et qu'elle s'était éloignée de lui. Fort probablement. J'observais chaque recoin des plaines, les rochers, différente pentes plus ou moins imposante ou minimes. « Fait comme bon te semble Legolas. Fils de Thranduil. Mais j'avoue que ton aide serait bénéfique. Et puis un peu d'amusement dans des temps aussi durs. Ça pourrait être amusant tu ne trouves pas ? Quelle retrouvaille ! Gravons là dans notre mémoire. » - je n'empruntais pas le même ton dans le son de ma voix. Puisque je ne ressentais aucune rancoeur face à lui. Legolas demeurait toujours un ami fidèle, un compagnon de coeur qui avait toujours eu de l'importance pour moi et même en ayant murit. Mon affection elle, demeurait intacte et inébranlable face à lui.
Je me concentrais à nouveau face à l'espace, lançant plusieurs flèches qui heurtèrent avec précision nos adversaires. Heureusement que mes yeux et mon don de clairvoyance demeurait intacte. Je ne voulais pas faillir à nouveau, mais être égal face à Legolas. Je voulais sans doute lui montrer ma force et mon courage, je voulais qu'il constate que je savais me battre. Je désirais surtout que ce combat cesse au plus vite. Désirant m'entretenir avec lui, pour lui faire part de mon départ et de mon éloignement. Je sortis mes épées de leur encolure, le contact physique n'était pas ce que j'affectionnais particulièrement. J'avais encore à prouver, je devais encore m'entrainer dans de pareil échange. Mon visage était légèrement tiré par la fatigue et par le sang souillé de l'un de ses orcs. Je tournais mon regard vers lui, m'approchant de Legolas le plus proche possible, afin de pouvoir assurer une protection pour nous deux. « Que faisons-nous ? Continuons-nous le combat ou préfères-tu la fuite ? » - je le défiais du regard, je savais qu'à nous deux nous pouvions nous en sortir pleinement. J'attendais ses paroles avec impatience, mais tout en gardant une certaine assurance et élégance. Je l'encourageais afin de le convaincre. Me suivrait-il à nouveau ou continuerait-il son chemin?
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Mar 15 Jan - 3:05
Surprise elle l'était, mais elle ne se démonta pas pour autant. Elle me vouvoya alors, rappelant le nom de mon père avant de me tutoyer. Il fallait choisir pour le coup, imposer une distance entre nous, on se cantonner innocemment à nos relations d'antan. Elle aurait pu me déstabiliser à agir ainsi, malheureusement, la colère primait toujours dans mon esprit et je n'arrivais pas à en faire abstraction. Quoi qu'il en soit mon aide pourrait se révéler utile et je devais avouer qu'au vue des troupes ennemies, deux arcs ne serait pas de trop.
Elle ajouta alors qu'un peu d'amusement ne serait pas de trop, du moins à ses yeux. Amusant ? Pour qui ? Pour elle peut-être, car pour moi ce ne serait surement pas de l'amusement. Elle était exubérant et exaspérante, comme d'habitude.
« J'aurais préféré que retrouvailles il n'y ait pas. »
Non pas que je n'étais pas heureux, dans le fond, de la revoir, mais j'aurais préféré qu'elle ne parte pas sans prévenir du jour au lendemain. Quoiqu'il en soit elle abattit plusieurs orcs aux loin. Avant de s'approcher du cheval pour me demander ce que nous faisions. Continuer les combats ou fuir…
« Il y a un nous maintenant ? »
L'attrapant alors, je la fis monter sur mon cheval avant de poser pieds à terre et de sortir deux épées elfiques. Légères et puissantes, elles mordaient la peau avec facilité, brisant os et tendons pour causer la mort. C'était typiquement le genre d'arme que l'on ne pouvait trouver que chez les elfes, des épées magiques et porté par l'histoire. Pourquoi avais-je échangé nos places ? Elle était physiquement plus éreinté que moi et il était hors de question qu'elle meurt.
« Reste là ! »
C'était un ordre en effet. Un ordre venant directement d'un prince. Faisant alors rouler mes armes dans la main je lui dis.
« Dégage moi le terrain, je prends les autres. »
Ok, je nous avions souvent fonctionné comme ça, et bizarrement, cela revenait facilement. M'avançant donc un peu, je voyais des orcs s'écrouler au loin alors que ceux à ma portée se voyait opter la vie par mes lames. Rapide et efficace, nous arrivions à gérer, toutefois, les orcs semblaient ne pas vouloir s'arrêter d'arriver et je ne pouvais pas cacher ma crainte. Celle d'en voir davantage encore.
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Mar 15 Jan - 16:24
Fangorn ◈ Legolas T. Greenleaf & Idril P. Felagund
La solitude est un jardin, où l'âme se dessèche, les fleurs qui poussent n'ont pas de parfum.
egolas lui en voulais affreusement. Elle pouvait sentir son coeur s'assombrir. Ne lui pardonnerait-il donc pas ? D'avoir décidé par elle-même le chemin qu'elle souhaitait prendre. Pourtant, il n'aurait pas dû être aussi rancunier et amer, ça n'avait pas non plus était facile pour elle, de se séparer de ses proches et de s'éloigner de ses racines. Idril commençait à regretter d'être venue à sa rencontre. Si c'était pour qu'il soit haineux et colérique vis-à-vis d'elle. Elle ne le supporterai pas longtemps. Elle fronça les sourcils, elle pensait qu'il allait continuer son chemin, mais elle s'était trompée il lui avait attrapé la main, elle l'avait saisie fermement et d'une prise ferme et habile elle était montée sur sa monture. S'il n'y avait plus eu de « nous » il ne l'aurait pas aidé, il ne serait pas descendu de son cheval. A ce moment-là, Idril eut peur pour lui, elle voyait les orcs les encerclaient, ils allaient être difficile de trouver une faille parmi leurs ennemis. Ce n'est pas qu'elle n'avait pas conscience de la force de Legolas. Elle avait peur pour sa vie. Elle ne désirait pas sa disparition alors qu'il venait à peine de se retrouver, même si ça n'avait pas été dans les meilleures conditions et qu'il lui en voulait affreusement. Elle murmura tout bas puis d'un ton assuré mais légèrement inquiet, elle posa sa main sur l'épaule de son fidèle ami et elle tenait son épaule fermement.
« Je t'en supplie Legolas. Ne fais pas l'enfant. Tu as passé l'âge. Tu es raisonnable d'habitude. Qui crois-tu être : invincible. Tu ne l'es pas, même si tu es un Elfe. Ils pourraient te tuer et je ne veux pas. » - je n'arrivais pas à le laisser seul, je ne voulais pas rester là, à l'attendre sagement. Mon impulsivité et mon inquiétude furent mes priorités. Je n'avais qu'un désir l'aider et ne pas rester à l'écart. J'étais peut-être épuisée physiquement mais mentalement j'avais encore la volonté et le souhait le plus cher de me battre contre eux. Je tenais les rennes entre mes mains, bougeant le cheval dans l'espace sans pour autant m'éloigner de lui. Je hurlais haut et fort, à Legolas.
« Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi. J'ai toujours su me défendre avec ou sans toi. Tu me connais. Il n'est pas question que je reçoive des ordres de toi. Tu es peut-être un Prince, mais ce n'est pas toi, le maître de mon destin. Ne me traitre pas comme une enfant, ça en ai vexant. » - je murmurais en elfique au cheval de s'arrêtait et de rester en face de nos ennemis, je pris mon arc entre mes mains, lançant à plusieurs reprises des flèches à différents endroits, tuant les orcs comme des mouches. Pourtant, j'avais un oeil sur Legolas, je suivais ses mouvements, graves erreurs, puisque je perçus une flèche qui m'effleura de peu, j'eus seulement le temps de dévier la tête pour éviter d'être blessée. Je repris les rênes en mains. « Tu me hais certainement en ce moment. Crois-moi ça te passera tu dois te maitriser Legolas. Tu sais tout comme moi que nous sommes point assez nombreux face à eux. Je t'ordonne de remonter sur ton cheval et de reprendre tes rennes. Ta monture n'attend que toi et elle n'est pas obéissante. Je ne vais pas pouvoir la maitriser longtemps. » - Idril se mit face à Legolas, lui tendant la main désespérément, il devait agir vite nous ne pouvions pas rester ici. « Rejoins-moi. Nous devons nous éloigner. Allons dans la forêt, même si tu vas sans doute me dire que mon idée est enfantine et contre les règles et les fondamentaux, mais au diable tout cela. Nos vies ont plus de valeur en ce moment. » - je m'énervais contre lui, parce que mon sang bouillonnait dans mes veines, mon coeur battait à forte allure, j'étais contrariée je ne voulais pas qu'il reste ainsi à même le sol, face à nos ennemis. Il était fort sans aucun doute, mais ils étaient trop nombreux.
« Ils ne prendront pas le risque de nous suivre Legolas. Tu le ressens toi aussi, essayons juste de nous y approcher sans pour autant y pénétrer, faisons leur croire et fuyons. Ensuite tu pourras me déverser toute ta colère que tu éprouves vis-à-vis de moi, si cela peut l'atténuer je n'y verrai pas d'objection. S'il te plait Legolas. » - mon regard était suppliant, emplie d'inquiétude mais d'une amitié profonde et sincère. Notre lien qui nous unissait n'était pas brisé pour moi. Au contraire, elle était encore plus solide qu'avant. Grâce à cette séparation et à mon éloignement, j'avais su que je tenais à lui, plus que sur ma propre vie. Inondé par toutes ses ondes de sensation. Je sentis la pointe d'une lame entaillait ma cuisse, d'une entaille assez importante. Je parvins à sortir mon épée et à l'égorgée. Grimaçant sous le coup de surprise, les picotements étaient désagréables, je dus posais ma main quelques instants sur ma hanche, je pus constater que la lame avait entaillé le tissus, le sang s'y séjourna, ma main en fut recouverte, sans une forte quantité. Je gardais toujours mon autre main tendu vers lui. .