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| Sam 28 Déc - 5:19 La Traque Il faisait beau et clair dans les plaines près d'Esgaroth, la brume légère laissait les arbres et la nature caché aux yeux du voyageur matinale. Seulement, ils n'y avaient pas de voyageurs, simplement un homme qui court, qui court très vite. Il sent que ses jambes vont lâcher, mais, il continue de courir, il sait que sa barque n'est pas loin et qu'une fois de l'autre côté, il sera en sécurité. Il continue sa course, se retournant par moment dans son dos. Derrière lui sur ses tallons quatre hommes : Sveinn Aslakeson, Gunnulf Hrolfireson, Adam Browindson et Harold Thorolfson. Ils portent de longues capes, des arcs, et ils ont un avantage sur le fugitif, ils sont forestiers de Lacville. Ils continuent de poursuivre leur proie, cela fait maintenant trois jours, ils ont gagné du terrain sur lui cette nuit au mépris de tout sommeil. Sveinn s'écrit alors « Arrête-toi ! Ethan Loknirson, je te somme de t'arrêter, où on nous allons te tuer ! »La menace était bien réelle, cet Ethan avait tué et voler, c'était un criminel un homme dangereux. Le maitre n'avait pas hésité et il avait lancé les forestiers qui étaient de repos en ville à sa poursuite. Il fuit la ville juste après son méfait, en même temps, il devait se douter que ça ne reste pas impuni. Sveinn se voyait comme un justicier, un homme qui fait la garde-là ou la garde ne peut pas aller. Ils arrivèrent devant le fleuve, Ethan grimpait déjà dans sa barque pour fuir, il était presque au milieu du cour d'eau, heureusement, il restait une autre barque, en ramant à quatre, ils le rattraperaient plus vite. Ils s'y précipitèrent et prirent chacun une place, ils se délaissèrent de leurs arcs et de leurs flèches, ils les posèrent juste à côté d'eux et commencèrent à ramer. Sveinn faisait le tambour « UN ! DEUX ! ». Il fallait ramer en cadence pour aller plus vite et ne pas faire du surplace. Heureusement les hommes de lacville avaient grandis sur des barques. Le fugitif gagna bientôt la berge d'en face tandis qu'ils avançaient encore. Une fois qu'ils touchèrent terre, ils reprirent leurs armes et partirent en courant pour le rattraper, ils coururent encore pendant quelque kilomètre, qu'est-ce qui donnait temps de force à leurs proies ? La peur ? Eux ce qui leurs donnaient de la force, c'était l'adrénaline de l'action, le fait de savoir qu'ils vengeraient bientôt ses victimes. Ils arrivèrent devant une forêt plus dense que les autres, son feuillage semblaient épais, comme un mur, un mur infranchissable fait de branche d'arbre. Ils ralentirent progressivement leurs pas jusqu'à s'arrêter devant en fixant le fugitif qui continuait à avancer malgré tout. Sveinn commença à s'élancer lorsqu'il fut arrêté par Harold, qui venait de le saisir dans un « T'es malade ou quoi on n'a pas le droit d'aller plus loin »« Je m'en fous ! Il ne va pas s'en tirer comme ça ! »« Tu sais que la forêt aura raison de lui, alors, laisse le ! »« Nan, rien à foutre, si vous voulez rester là ! Restez ! Mais ne venez pas m'ennuyer après »« On ne continuera pas ! »« Tant pis »Il se libéra de son bras et reprit sa course à travers les branchages et les arbustes gigantesques. Il sautait de branche en branche et gagnait progressivement du terrain sur sa proie, elle n'allait pas très vite, elle fatiguait, ses pas étaient irrégulier dans la terre. Il continua se course, les branches étaient serrer entre-elles comme pour favoriser ce genre de chose il s'arrêta enfin au milieu de ce qui ressemblait à une clairière, sauf qu'on ne voyait pas le ciel. Sveinn le fixa et entreprit de sauter une dernière branche pour l'atteindre sauf que cette fois, il la manqua et dégringola des arbres. Il s'écroula sur le sol, ce qui eut tôt fait d'avertir le criminel qui se retourna, il attendit quelque seconde et voyant que personne ne le rejoignait, il se saisit de sa hache et s'approchant du forestier avec une envie de meurtre, il la leva bien haut en disant « Tu vas mourir Aslakeson, je vais repeindre ce bois avec ton sang et je vais le décorer avec ce qui reste, personne ne va te trouver »Il n'avait pas remarqué que Sveinn était sonné et ne bougeait plus, de toute façon qu'est-ce qu'il aurait pu faire, son arc était tombé un peu loin de lui et avec le choc magner correctement son épée aurait été impossible. | |
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| Sam 28 Déc - 18:59 La Traque ''Feat. Sveinn Aslakeson" La garde avait perçu des voix, toujours à l’affut. Elle repéra rapidement l’homme qui avait parlé. Il brandissait une hache au-dessus d’un autre homme, couché sur le sol, l’air inconscient. L’homme à la hache était sur le point de tuer l’autre, lorsque, sans bruits, les elfes de la garde débarquèrent et pointèrent leurs flèches prêtes à être tirées sur l’assassin. Un des elfes s’avança vers l’assassin et lui ordonna de lui remettre sa hache et de suivre les elfes. Il allait devoir expliquer devant le roi Thranduil la raison de sa présence dans la forêt, ainsi armé, prêt à tuer un autre homme. Ensuite, le second homme devra à son tour donner sa version des faits au roi et ils entendront tout deux les conséquences qui en résulteraient. Quatre elfes entourèrent l’homme à la hache, tandis que deux autres réveillaient l’homme inconscient, non sans quelques brusqueries. Dès que l’homme fut sur pied, les elfes se mirent en route. Cependant, l’homme, qui semblait venir d’Esgaroth, semblait assez sonné. Il avait dû recevoir un sacré coup. Un peu à contrecœur, deux elfes le maintenir pendant le trajet jusqu’au palais du roi. Et les elfes ne faisaient rien pour ménager l’homme. D’un pas rapide, ils se rendirent au palais. Un elfe avait ramassé l’arc et l’épée de l’homme sonné. Après quelques minutes de marche, le petit groupe arriva enfin devant le pont qui menait à la grande porte du royaume des elfes. Ils le traversèrent et pénétrèrent enfin dans le grand palais. Ils marchèrent ensuite parmi les nombreux couloirs et passerelles étroites, gravissant plusieurs petits escaliers afin de se rendre face au trône du roi Thranduil. Ils y arrivèrent finalement. L’elfe à l’avant du groupe inclina légèrement sa tête pour saluer son roi, puis expliqua brièvement la situation. Le trône de Thranduil était assez imposant. Il était fait de bois et le haut se divisait en nombreuses branches. Le roi des elfes y était nonchalamment assit. Il observa le groupe d’elfe arriver, puis s’arrêter face à son trône. Le premier de la file s’expliqua. Ainsi, ils avaient trouvés un assassin… Et, par chance, ils étaient arrivés avant qu’il ne commette son terrible crime. Bien qu’il n’ait pas tué d’homme, l’assassin ne resterait pas impuni. Thranduil ne tolérait pas ce type de personne dans sa forêt. Et s’il était encore en liberté, c’est que personne n’avait encore réussi à l’attraper et à le juger. Ou peut-être avait-il tout simplement échappé à son jugement. Mais, ici, il n’y échapperait pas aussi facilement. Le roi s’adressa en premier à l’assassin : « Pensez-vous vraiment que vous auriez réussi votre odieux crime sans que vous ne vous fassiez attraper? Croyez-vous que mon royaume n’est pas gardé jour et nuit? » Thranduil se leva et observa pendant un instant l’assassin. Que lui était-il passé par la tête pour croire qu’il ne se ferait pas attraper dans la forêt Noire? Le roi se mit à descendre lentement les escaliers qui menaient à son trône. « Peut-être avez-vous cru que vous arriveriez à fuir un autre méfait en passant par mon Royaume? Sans doute étiez-vous en train de fuir cet homme… Car, à sa tenue, il semble être un homme du Lac. » Le roi riva son regard sur l’homme. Il avait les cheveux bruns, un peu longs, et une légère barbe. Thranduil arriva finalement au bas de l’escalier et s’arrêta face à l’assassin. Il le scruta longuement, puis reprit : « Sans doute avez-vous commis un autre crime à Esgaroth. Vous pouvez essayer de vous expliquer, si vous le souhaitez. Je vous écoute. Viendra ensuite le tour de cet homme d’Esgaroth. » Thranduil se recula de quelques pas et fixa l’homme, attendant qu’il tente de s’expliquer. Mais, l’assassin aurait beau s’expliquer, il en subirait les conséquences. Il avait tenté de tuer un autre homme. Il ne devait pas espérer pouvoir être libre de courir dans la Terre du Milieu avant quelques temps. Peut-être risquait-il même de rester en forêt noire pour le reste de sa misérable vie. | |
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| Dim 29 Déc - 4:43 Sveinn était dans le flou depuis selon lui quelque bonne heurs, peut-être pas ? Il ne savait plus trop, ce coup sur la tête lui donnait des hallucinations, il y avait une bande de types en collant avec des oreilles pointues qui le portaient. Il retomba doucement dans le flou, il n'était plus dans la forêt, il était sur le lac, sur sa barque. L'air était froid, la brume épaisse autour de lui. Il était trempé, pourquoi est-ce qu'il était trempé ? Il y avait des liens qui l'entravaient. Un bâillon pour ne pas parler, il aurait voulu hurler, crier au travers, mais, rien ne sortit. Le vent soufflait sur le lac, poussant doucement la barque entre les deux rives, il y avait quelque chose d'étrange, il commençait à perdre toutes sensations au fur et à mesure qu'il avançait sur l'eau, comme si quelque chose l'aspirait de l'intérieur, ils sentaient ses forces se vider petit à petit. Une voix l'appelait doucement, une voix si douce, si attirante... Il tourna doucement son regard vers la rive de gauche, son père se tenait dessus, derrière les arbres, il y avait un fort halo blanc, et plus loin encore se tenait le cœur de la voix, une femme, une femme l'appelait, n'importe qui aurait suivit le cour d'eau pour rejoindre l'autre rive mais, pas Sveinn. Il ne suivait pas des yeux la femme qu'il voulait voir, mais, son père, ses ancêtres. Est-ce que cela voulait dire qu'il était mort ? Non, peut-être pas, il tourna doucement son regard vers la droite, une autre femme se tenait sur un ponton, elle l'observait. C'était sa sœur ! Mais, qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle l'observait bien tranquillement et lorsque sa barque passa à son niveau, elle parla d'une voix claire et profonde, comme si sa voix se répercutait sur l'eau : Sveinn était dans le flou depuis selon lui quelque bonne heurs, peut-être pas ? Il ne savait plus trop, ce coup sur la tête lui donnait des hallucinations, il y avait une bande de types en collant avec des oreilles pointues qui le portaient. Il retomba doucement dans le flou, il n'était plus dans la forêt, il était sur le lac, sur sa barque. L'air était froid, la brume épaisse autour de lui. Il était trempé, pourquoi est-ce qu'il était trempé ? Il y avait des liens qui l'entravaient. Un bâillon pour ne pas parler, il aurait voulu hurler, crier au travers, mais, rien ne sortit. Le vent soufflait sur le lac, poussant doucement la barque entre les deux rives, il y avait quelque chose d'étrange, il commençait à perdre toutes sensations au fur et à mesure qu'il avançait sur l'eau, comme si quelque chose l'aspirait de l'intérieur, ils sentaient ses forces se vider petit à petit. Une voix l'appelait doucement, une voix si douce, si attirante... Il tourna doucement son regard vers la rive de gauche, son père se tenait dessus, derrière les arbres, il y avait un fort halo blanc, et plus loin encore se tenait le cœur de la voix, une femme, une femme l'appelait, n'importe qui aurait suivit la cour d'eau pour rejoindre l'autre rive, mais, pas Sveinn. Il ne suivait pas des yeux la femme qu'il voulait voir, mais, son père, ses ancêtres. Est-ce que cela voulait dire qu'il était mort ? Non, peut-être pas, il tourna doucement son regard vers la droite, une autre femme se tenait sur un ponton, elle l'observait. C'était sa sœur ! Mais, qu'est-ce qu'elle faisait là ? Elle l'observait bien tranquillement et lorsque sa barque passa à son niveau, elle parla d'une voix claire et profonde, comme si sa voix se répercutait sur l'eau : « Tu vas les retrouver, mais, pas encore... » Il tenta de parler, mais, dés qu'il eut prononcé son premier appel plaintif à travers son bâillon, sa sœur quitta le ponton pour disparaître dans la lumière blanche, il continua de hurler au travers, se relevant de sa barque avant de voir qu'il manquait d'équilibre et risquait de tomber à l'eau. Il se rassit dans sa barque et lorsqu'il tourna son visage vers l'horizon, ce n'est pas l'horizon qu'il apercevait, mais, Ethan Loknirson. Il l'observait avec un sourire maléfique aux lèvres, on pouvait lire dans ses yeux quelque chose de démoniaque. Il tenait sa hache pleine de sang à la main. Il commença doucement à s'approcher de Sveinn. Pâle comme la mort, il murmurait quelque chose d'incompréhensible ponctué de bruit et de grognement. Il finit par parler d'une voix dure et roque « Tu sais pourquoi je les ai tués ? » Sveinn hocha la tête pour dire que non, il ne savait pas pourquoi. « Bas, parce que j'aime ça tuer, tu vois, tenir la vie dans le creux de sa main » il faisait maintenant face à Sveinn, il tenait sa hache pleine de sang devant ses yeux, l'agitant en l'air « Tu vois, un petit coup ici, un autre-là, en vérité, je te le dis, nous sommes les dieux de cette terre, nous les hommes. » Il se releva doucement et se tournant vers là où il était apparu, Sveinn remarqua enfin les cadavres de la famille Grafton, ils reposaient là, les trois corps. Leur fille Anna, seize à peine dans un mois. Elle n'aurait jamais l'occasion de vivre une année de plus, de voir les garçons lui courir après, de se marier de fonder une famille, c'était terrible. Elle reposait près de son père et de sa mère. La chose la plus terrible, c'est que Sveinn ne remarquait aucune blessure apparente comme s'ils n'avaient jamais été tués. Ethan avait pris place à l'avant, il scrutait l'horizon comme s'il cherchait à voir quelque chose. Sveinn leva les yeux vers l'horizon, mais, il n'y avait rien pourquoi est-ce qu'il observait la brume lointaine. Peut-être parce qu'il était fou, oui, c'est ça. Il était fou. Lorsque Sveinn reposa son regard sur les corps, ils étaient assis en angle droit et ils l'observaient. Ils l'observaient avec une telle profondeur comme s'ils pouvaient voir chaque parcelle de son âme comme si leurs regards passaient au travers du cuir, du tissu, de la chaire et des os. Il sentit doucement le poids de ce regard, vide, il n'y avait ni peur, ni colère dans les yeux des trois corps. Ils parlèrent d'une voix calme en même temps, comme s'ils ne s'agissaient que d'une seule et même entité « Sveinn, Sveinn Aslakeson » Ils ricanèrent, mais ce n'était pas un rire habituel plus un grincement associé à un couinement terrifiant. « Nous avons beaucoup entendu parler de toi... » Sveinn hocha la tête sur le côté, il essayait de parler, mais, aucun son ne sortait. Les voix parlèrent de nouveau « Tu n'as pas besoin de parler, tu ne nous as pas sauvé Sveinn, tu aurais du savoir qu'Ethan allait nous tuer » Mais, comment il l'aurait su jusqu'à hier il ne connaissait pas cet Ethan,, enfin s'il le connaissait mais, il ne connaissait pas le vrais. Il ne connaissait que le bûcheron. Anna parla de sa voix normale « Pourquoi, Sveinn ? Pourquoi tu l'as laissé nous tuer ? » Sveinn haussa simplement les épaules, lorsqu'un coup rapide et clair vint détacher les têtes de leurs corps, elles roulèrent sur le sol, continuant à dire « Pourquoi »Ethan s'approcha en brandissant sa hache, il frappa droit sur Sveinn. Heureusement, le coup ne fendit que le bois. Sveinn s'était déporté sur la droite, il ramena ses pieds vers lui armant un coup de pied en plein torse, il propulsa Ethan hors de la barque, sa hache tomba sur le plancher de la barque. Sveinn se jeta dessus et se colla à elle. Il la coinça contre le fond de la barque et commença à se frotter au métal pour couper les cordes. Elles cédèrent plutôt facilement. Il se remit doucement debout, retirant son bâillon. Il était prêt à affronter tout nouveau périls. Il observa les corps qui parlaient toujours et il se retourna voyant que quelque chose faisait pencher la barque en arrière. C'était Ethan qui s'était accroché à la barque et qui essayait de remonter dessus Sveinn s'approcha de lui brandissant la hache. Ethan dit alors « Non-pitié, aide moi » d'une voix douce et clair. Sveinn prononça simplement un « Je ne peux plus rien pour toi » Il lui décocha un coup de pied au visage. Sveinn remarque en regardant l'eau claire que son visage était imprégné de sang. Il se l'essuya doucement avant de se retourner vers l'horizon qu'est-ce que lui réservait encore ce chemin ? Qu'est-ce que les dieux anciens avaient prévu pour lui ? Il ne tarda pas à le savoir, là rivière se finissait là. Il y avait devant lui une immense cascade. Il se jeta à l'arrière essayant vainement de ramer avec la hache à contre sens. Il se raccrochait de plus en plus de sa propre fin. Il se retourna finalement prêt à affronter son destin, aucune larme ne coulait sur ses yeux à l'approche de la mort, aucun regret, enfin si mais en trop grand nombre il parla d'une voix claire « Je remercie les dieux de mes ancêtres de me donner une âme invincible, je suis maître de mon destin et ci c'est ma fin qui s'entrevoit au fond de ce gouffre, je les remercie pour tout. » Il croisa les bras en s'allongeant sur la barque lorsqu'elle sombra dans le gouffre. Ce n'était pas la fin, mais, une suite. Il se réveilla dans une étrange salle. Il y avait plusieurs personnes étranges dedans et Ethan s'y trouvait aussi. Mais qu'est-ce qu'ils foutaient là. Ce n'était pas bientôt fini les épreuves ? Les dieux se moquaient-ils de lui à la fin ? Il se tourna vers les deux types qui venaient de le réveiller à grand coup de seau d'eau froide et de torgnole. Comment il savait qu'il n'y était pas allé de main morte ? Ben ça se lisait sur sa joue droite et ça se sentait lorsqu'il essayait de parler, il avait mal. Comme quoi toutes les oreilles pointues ne sont pas des lopettes en collant ? Il y en avait un qui n'avait pas la même tenue que les autres, il venait d'écouté la version des faits d'Ethan, apparemment, celui-ci avait raconté une histoire comme quoi il le poursuivait parce qu'il voulait le détrousser et qu'Ethan tentait de fuir lorsqu'il avait vu son poursuivant en mauvaise posture, il eut décidé de l'achever pour éviter qu'il ne reprenne sa traque. Mais cette histoire ne tenait pas debout ! Comme si les forestiers volaient les honnêtes gens ? Sa version ne tenait pas du tout la route. Le roi des Elfes demandait sa version des faits, il se remua doucement poussant les deux elfes qui le tenaient encore sans les remercier. Il parla d'une voix claire « Seigneur, je suis Sveinn Aslakeson, fils de Rolf Aslakeson. Je suis capitaine des forestiers d'Esgaroth. Cet homme Ethan Loknirson s'est enfui de la ville après avoir tué trois personnes... Il a fui parce qu'il savait qu'il était coupable et que la justice venait le chercher... Nous avons suivi sa trace jusqu'à l'entrée de votre forêt. Jugeant bon qu'il valait mieux continuer la traque pour ne pas mettre en péril d'autres personnes... J'ai continué la traque seul... Mes hommes ont refusé de me suivre. Cet homme est un criminel et il mérite jugement. » | |
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| Ven 3 Jan - 22:14 La Traque "ft. Sveinn Aslakeson" Alors que l’homme qui avait tenté d’assassiner celui qui était sonné racontait sa version des faits, Thranduil faisait les cents pas. Ainsi donc, l’homme prétendait être un honnête homme dont l’autre n’était qu’un voleur ayant tenté de lui voler ses biens alors qu’il marchait près de la bordure de la forêt Noire? Il aurait voulu fuir en passant par la forêt, mais son agresseur l’aurait rapidement rattrapé. Lorsque celui-ci fut en mauvaise posture, l’homme aurait eu l’idée d’achever son agresseur pour ne plus se faire poursuivre… À ces mots, Thranduil s’arrêta et fit vivement volte-face. Ses longs cheveux blonds virevoltèrent et certaines mèches vinrent s’empêtrer dans les longues branches de la couronne du roi. C’était là une bien mauvaise posture pour un roi. Ses beaux cheveux, superbement coiffés, auxquels il prodiguait les soins nécessaires à chaque matin, ou presque, étaient désormais emmêlés dans sa couronne! Et au moment même où il était en train de régler une affaire… Que cela lui soit arrivé alors qu’il se trouvait dans ses appartements ou lorsqu’il n’était pas en audience l’aurait moins dérangé : il aurait pu tranquillement replacer sa longue chevelure. Cependant, il ne pouvait pas prendre le moment de replacer ses cheveux maintenant. Du moins, il devait tenter de le faire de façon distinguée, comme si ce n’était qu’un petit souci sans importance. Souci qui - et ceci était fort compréhensible pour un être comme le roi Thranduil - l’importait beaucoup. Lui qui soignait tant son apparence… Voilà qu’il se trouvait dans une situation des moins… élégantes. D’un léger geste de main, il tenta de retirer une première mèche de cheveux. « Ainsi donc, pour régler vos problèmes, vous tuez la cause? Cela fait de vous un assassin. Même si vous le faites par… Légitime défense. »Le roi réussi finalement à déloger une mèche. Cependant, il en restait encore plusieurs… Se dépêtrer de ce piège allait être toute une tâche. Il se tourna vers l’autre homme, mais cette fois plus doucement, et le fixa pendant un instant. Il semblait s’être remis en état. « Voyons lequel de vous deux est un menteur. À vous de me raconter votre version des faits. »Alors que l’homme, qui se présenta comme étant un dénommé Sveinn Aslakeson, fils de Dolf Aslakeson, raconta sa propre version des faits - qui était totalement différente à celle de l’autre homme - Thranduil tenta encore de démêler quelques mèches de cheveux. Ce n’était pas une tâche facile! Sveinn annonça au roi que l’autre homme, qui se nommait Ethan Loknirson, était un assassin qui avait tué trois personnes à Esgaroth. Sveinn déclarait être le capitaine des forestiers à qui on avait donné la tâche de poursuivre l’assassin et de l’arrêter. Le forestier disait avoir été accompagné par d’autres hommes, mais que ceux-ci avaient refusé de poursuivre la poursuite dans la forêt. Thranduil réfléchissait, tout en tentant de retirer des mèches de cheveux de sa couronne. Les deux versions étaient complètement différentes, mais celle du dénommé Sveinn tenait plus debout, selon le roi. Tuer un homme pour seule raison qu’il vous poursuivait n’était pas une raison valable. Le roi réussi à retirer une nouvelle mèche de cheveux. « J’ai vaguement entendu parler des forestiers d’Esgaroth. Vous pourchassez les criminels, n’est-ce pas? Et votre nom, Aslakeson, un de vos ancêtres faisait partie des archers de Girion lors de l’attaque du Dragon? » Depuis une bonne partie de l’audience, Thranduil avait tenté de démêler ses cheveux de façon élégante, mais il commençait à s’énerver. Ses cheveux ne voulaient rien savoir et de plus en plus qu’il tentait d’améliorer la situation, de plus en plus qu’elle empirait. Il eut un geste agacé et retira sa couronne. Lentement, le roi commença à retirer ses cheveux emmêlés des branches de sa couronne. Bien conscient qu’on l’observait, Thranduil exécutait cette tâche le plus naturellement que possible, ne souhaitant pas que ses gestes trahissent son énervement. Après quelques minutes, le roi réussi enfin à démêler ses cheveux et il replaça sa couronne sur sa tête comme si de rien n’était. Il lissa ensuite ses cheveux d’un geste de la main. Enfin! Il s’était sorti de cette terrible situation. Cela fait, il reporta son attention sur l’assassin, réfléchissant à la conséquence qu’il méritait. | |
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