VALERYAN "une elfe au coeur aussi pur que celui d'une biche."

derrière l'écran

sous les pétales de la rose, il ne faut pas oublier les épines.

Des cris retentissaient dans une salle close d'une grande maison dans la jolie forêt aux arbres luxuriants de Vert-Bois. Un elfe Noldor s'impatientait en faisant les cent pas devant. Il avait peur pour sa femme qui avait eu une grossesse un peu agitée. Il s'appelait Caindoeth (signifiant « courage de bataille ») et l'angoisse le rongeait. Restant calme d'apparence mais bouillonnant à l'intérieur, Caindoeth avait qu'une envie. Entrer dans la salle ou sa femme donnait la vie pour la première fois. Physiquement, il portait une tunique de la cour du roi Thranduil car il faisait parti de la garde royale, de longs cheveux bruns qui encadraient un visage fin et élégant. Niveau caractère, il montrait beaucoup d'impulsivité et de courage. Il se sortait toujours des mauvais pas dans lesquels ses amis le mettait. Au contraire de sa femme, qui était une Sindar appelée Idhryn (signifiant « profonde sagesse » ). Elle, était d'une sagesse profonde. Très douce et d'une délicatesse impressionnante. Ses cheveux étaient blonds et bouclés, et son visage rond possédait deux sublimes yeux semblable à la lumière du ciel d'hiver. C'était une grande musicienne de la cour royale. Ils s'étaient rencontrés à la fin du 1A. Leur histoires d'amour durait déjà depuis un long moment, mais ils savaient l'un et l'autre qu'ils étaient faits pour être ensembles. Un petit cri aiguë se fit entendre et une femme sortit de la pièce.

« C'est une petite fille. Elles vont très bien toutes les deux. » Déclarait-elle.

La guérisseuse était une amie de la famille depuis très longtemps, elle avait un grand sourire sur le visage. Caindoeth hésitait un instant puis se décida à entrer dans la chambre où il trouva les deux amours de sa vie. Il se jura de ne jamais oublier cette image... Cette magnifique image... Les yeux fatigués mais fières de la Sindar. Son sourire attendrit et ses sublimes cheveux glissés sur un côté de sa nuque. Dans ses bras fins, elle tenait un tout petit être qui avait cessé de pleurer. Un tout petit être qui allait changer leurs vies à jamais. Candoeth s'approcha d'un pas discret puis passa un bras autour des épaules de sa femme tout en lui embrassant le front amoureusement. Puis il reporta son regard sur le bébé emmitouflé dans une couverture de soie.

« Bienvenue dans notre monde, jolie biche aux éclats d'or... » Dit-il affectueusement à son enfant.

Caindoeth et Idhryn hésitèrent longuement sur le prénom de leur enfant. Mais une fois trouvé, la petite-fille pouvait désormais grandir...






C'était une douce journée de printemps. Les rayons du soleil se faufilaient entre les feuillages de Vert-Bois-Le-Grand. Un bruissement de jupons résonne alors que l'enfant se dirige vers les fleurs. Ses doigts effleuraient les buissons remplis d'une palette de fleurs multicolores, ses jupons se froissant et glissant sur l'océan de feuilles vertes provenant des buissons. Ses yeux d'un tendre bleu nuit erraient sur les différentes plantes qui écloraient et éclataient dans un feu d'artifices de couleurs et dans un tourbillon d'odeurs. Le vent bruissait entre les feuilles, les oiseaux chantaient, les abeilles butinaient et Valeryan restait au milieu de ce paradis dont Arda avait érigé les fondations en plaçant chaque pousses. Une petite-fille découvrait Vert-Bois avec ses parents. Valeryan était émerveillée par tous ce qui l'entourait. En quatre ans, elle avait déjà beaucoup grandit. De longs cheveuxmiel entouraient un visage encore plus doux que celui de sa propre mère. Ses yeux semblables à deux saphirs parcouraient la verdure autour d'elle. Vert-Bois était magnifique et dans sa force de l'âge. La nature et les maisons ne faisaient qu'un.  Le ruisseau qui coulait chatouillait d'une douce mélodie les oreilles de la jeune enfant. L'odeur de la rose embaumait soudainement les narines de Valeryan. Sa mère était arrivée juste derrière elle afin de calmer légèrement cette insouciance et cet agitation. Elle posa ses douces mains sur les joues de sa fille puis embrassa avec amour sa tête. Bien que Caindoeth avait un poste élevé dans la garde royale, il avait pris – avec le consentement du roi – plusieurs années pour être auprès de sa femme et sa fille. Quand elle avait l'occasion de se rendre dans la cour royale avec ses parents, elle espérait toujours apercevoir le fils du roi, Legolas. Beaucoup trouvaient que la beauté du prince était égal aux sublimes lueurs de la lune. Les tissus que Valeryan portait venait de la ville de Dale où les richesses d'Erebor coulaient à flots. Toujours bien vêtue, mais toujours pieds nus au grand désespoir d'Idhryn qui tentait chaque jours de la chausser. Les deux elfes adultes voyaient en leur fille un bel avenir fleuris.






Valeryan développe un grand potentiel pour la lecture et la musique. Pratiquant la harpe et la flûte. Plus elle grandissait, plus sa beauté devenait flagrante aux yeux des autres. Certains enfants la jalousaient, d'autres dansaient avec elle au son mélodieux de la nature. Elle inspirait la joie de vivre et la pureté. Quand elle n'était pas dans la cour royale avec ses parents, elle montait dans les arbres afin d'avoir une vue d'ensemble sur la forêt mais également sur l'étendue sombre du ciel parsemé de points argentés qu'elle adorait. Valeryan allait souvent se baigner dans la rivière enchantée qui traversait le chemin des elfes. Elle allait souvent aux écuries afin de voir ces sublimes chevaux. Certains ne voyaient en eux que de simples montures, Valeryan avait déjà compris que ces êtres majestueux étaient la fine fleur des royaumes. Elle y passait beaucoup de temps. A comprendre le comportement de ces animaux, à les étudier, à les caresser. Elle aimait chaque créatures, chaque pousses de fleurs, chaque pétales, chaque racines... Elle essayait de guérir le plus petit animal blessé en les emmenant dans la demeure familiale. Vert-Bois était sa cité natale et elle n'était heureuse qu'ici. Au cœur de la forêt. La vie dans la cité des Sindars était plus belle qu'une vie d'Homme à Valinor aux yeux de la petite-fille blonde. Refusant toujours se se chausser, la jolie Valeryan tressait souvent ses cheveux en une natte dans laquelle elle mettait de jolies fleurs.






Son père lui apprend le maniement des armes afin qu'elle puisse se défendre en cas de besoin et sa mère lui apprend à forger de jolis bijoux. Un Arts dans lequel elle se montre brillante. Mais c'est tout autre chose qui l'intéresse... La nature qui pour elle, est d'une grande richesse médicale. Elle commençait donc à apprendre que chaque plante avait un effet sur le corps ou bien la psychologie de toutes races. Mais elle apprend également à ses dépends, que les êtres vivants ne sont pas tous bons de nature. Un jour qu'elle se promenait à cheval afin de se rendre à Dale, elle tomba nez-à-nez sur une bande d'orques. Des créatures immondes, pleines de mauvaises intentions et de haine. Ce qu'ils faisaient là ? La jeune-elfe n'en savait strictement rien. Mais son premier réflexe fut celui de fuir. Lançant son cheval au galop, elle fut repérée et une flèche se planta dans le dos de la belle qui tomba sur le sol. Considérée comme morte par ces monstres, Valeryan ne connut jamais tout au long de sa vie une si intense douleur. Elle fut trouvée par une troupe de gardes, et fut amenée à Vert-Bois. Bien qu'Idhryn et Caindoeth savaient que de bons guérisseurs vivaient dans la cité, ils voulurent le meilleur pour leur fille. Ainsi, elle fut transportée au plus vite à Imladris. Là où le seigneur Elrond habitait. Elle fut soignée et passa quelques temps à cet endroit. Son père, heureux de retrouver le lieu où il avait grandit. Une fois sur pieds, elle put visiter Imladris. Bâtie sur des falaises, ou une cascade d'argent tombait mélodieusement, Valeryan ne trouvait de quiétude. Elle s'était rendue compte que la vie n'était pas que rose et que les Ténèbres seraient toujours présents... Chaque jours, elle apprenait un peu plus la réalité et non l'idéalisation du monde. Elle poussa son érudition jusque dans les parchemins les plus anciens, parlant des années des lampes. Elle retourna par la suite à Vert-Bois-le-Grand.





Elle avait toujours un comportement bien étrange pour les autres elfes. Toujours pieds nus, vêtus des plus belles robes, toujours à danser en entendant la musique. Elle grandissait intérieurement et avec l'âge, elle devenait de plus en plus belle. De plus en plus rayonnante... Valeryan avait acquit des réflexes de défenses plutôt bons. Elle paraît les coups mais n'attaquait jamais. Un comportement voulu. Valeryan aurait put être une bonne guerrière, mais elle préférait guérir les gens plutôt que les blesser. Sa douceur était si aiguisée, qu'elle arrivait à s'approcher des animaux les plus méfiants afin d'étudier leurs comportements. Valeryan fabriquait de plus en plus de beaux bijoux. Si détaillés et si précieux que beaucoup d'elfes lui en commandaient afin de les revêtir avec fierté. Quelques fois, elle jouait de la harpe dans la cour royale de Thranduil. Bien qu'elle ai beaucoup de prétendants, Valeryan ne se voyait pas du tout mariée. Elle était encore jeune et voulait tout connaître du monde. Elle voulait illuminer Arda de sa joie dorée tel l'arbre Laurelin. Elle montait régulièrement à cheval jusqu'à en être parfaite...





Bien que la perfection n'existe pas, Valeryan était devenue une excellente cavalière. Montant sans selles ni caparaçons. Elle se contentait d'un simple licol pour diriger sa monture. Un maître d'armes lui avait appris à devenir encore plus agile qu'auparavant et de parer et anticiper des coups d'épées. Valeryan était également devenue guérisseuse officielle, mais souhaitait atteindre le niveau le plus haut afin de pouvoir guérir de plus graves blessures. Elle se mit à pratiquer également l'alchimie pour concocter des remèdes très efficaces. Passant de moins en moins de temps à la forge, Valeryan avait presque cessé de faire des bijoux. Passant le plus clair de son temps au milieu des plantes et à danser. L'arrivée des Istaris se fit entendre en l'an 1000, et Valeryan fut très vite au courant que l'un d'eux était passionné d'animaux et de nature. Bien qu'elle ne l'est encore jamais rencontré, elle connaissait son nom. Radagast-le-brun. La jolie elfe aux cheveux d'or était encore très souvent courtisé, mais comme il y a 400 ans, elle se trouvait trop jeune. Rien ne pouvait atteindre la joie de la Sindar, sauf... Les ténèbres qui approchaient doucement mais trop rapidement Vert-Bois. Des orques mais également des descendantes d'Ungoliant... Des araignées monstrueuses et aussi grandes qu'un cheval commençait à tisser des nids dans les sublimes arbres de Vert-Bois. Valeryan sentait la colère et la tristesse l'envahir... Assise au bord de la rivière enchantée comme elle le faisait d'habitude, elle voyait les feuilles des arbres s'assombrir... Un voile noir s'était installé sur Vert-Bois et certains hommes appelaient ce qui était jadis une sublime cité « Forêt Noire ». Que se passait-il ? Pourquoi le lieu où elle avait grandit devenait ainsi ? Chaque jour devenait plus sombres. Valeryan devait monter au plus haut des cimes afin d’apercevoir les étoiles dans le ciel. Celle ci n'étant plus visible sur le sol. Les araignées prenaient de plus en plus de place dans la forêt, recouvrant une partie du chemin des elfes.





Alors qu'elle rentrait dans la demeure familiale, elle remarquait que des sacs avaient étés bouclés.

« Où allons-nous ? » Demandait Valeryan sans vraiment comprendre.
« Nous partons loin d'ici... » Déclara durement Idhryn, qui n'utilisait jamais un ton aussi rude.
« Je ne veux pas partir ! Pourquoi quitter Vert-Bois ? » S'inquiétait-elle.

Un silence s'installa. Idhryn arrêta de bouger. Valeryan put apercevoir des larmes couler contre les joues de la belle Sindar. Elle dégageait une aura grise, pleine de tristesse.

« Ton père est mort Valeryan... Il a été tué par les ténèbres durant sa garde sur le chemin des elfes. » Murmura Idhryn.
« Non... Mère... Cela... Cela ne se peut... » Les larmes se mirent à couler lourdement contre les joues pâles de Valeryan.
« Nous nous rendons en Lorien, nous avons de la famille là-bas. » déclara tristement Idhryn.
« Mais Vert-Bois... » Commença Valeryan.
« Ce n'est plus Vert-Bois ! » Trancha sa mère. « Ce n'est plus qu'une forêt sombre... Le roi Thranduil ne semble pas se préoccuper plus que cela de ses frontières. Ton père est mort pour ce roi ! Puisque l'on ne peut être en sécurité ici, alors nous partons... »
« Vert-Bois est ma cité... Pardonnez moi, mère, mais je reste ici... »

Son cœur se fissura, et elle put sentir une douleur si intense, si dure, qu'elle posa sa main sur son cœur. Il fallait qu'elle sorte de la maison... Elle alla dans le jardin fleuris. Le poids des souvenirs oppressaient sa poitrine, rendant sa respiration haletante tandis qu'un voile de chagrin embuait ses yeux. Elle passa sa main sur son visage, son menton tremblait. A cet instant, elle voulut crier, hurler sa souffrance au monde entier afin que tous sachent la douleur que cela fait de perdre un être si parfait... Cruelle nostalgie tournoyaient dans sa tête, ses doigts trouvèrent une rose rouge fanée qu'ils se mirent à serrer et des pétales tombèrent sur l'herbe devenue froide. Des perles de rosées ensanglantées roulaient sur les pétales de la rose blanche. Ses larmes tombant et se diluant dans le sang qui coulait de ses doigts. Dans un sanglot, elle serre avec plus de force la tige de la fleurs enfonçant la pulpe de ses doigts avec plus de rage dans les épines.  Dans un hoquet de douleur, elle se recroquevilla sur elle-même en pleurant la mort de son tendre père. Sous les rayons d'un soleil sans lumières, la rose blanche se mit à pleurer des larmes de sang...







Idhryn décéda en Lorien de tristesse bien qu'elle ait tenu le plus possible pour Valeryan. La mort de ses parents fut un funeste événement dont elle mit beaucoup de temps à accepter. Elle n'accepta jamais vraiment d'ailleurs, elle en voulait au roi Thranduil qui avait envoyé son père patrouiller sur le chemin des elfes. Mais elle savait aussi que le roi avait des décisions à prendre. Malgré la colère envers le roi de Vert-Bois, elle espérait du plus profond de son cœur qu'il agirait comme tel à l'avenir.

Tout d'abord, on a trouvé ta fiche : "Avait été très bien écrite, autant dire que tu as ce style doux qui correspond très bien au personnage et que Val aura de beaux jours sous tes doigts. D'autant plus, l'histoire et touchante, surtout la fin de cette dernière. J'espère que tu vas t'amuser en RP !

Tu es validée. Mais je suis juste modo et je ne peux pas te mettre ta couleur, un Admin passera le faire sous peu ;D

BISOUS ."

Maintenant que tu es validé(e), tu peux d'ores et déjà créer ta FICHE DE PERSONNAGE ! N'oublie pas aussi d’aller RECENSER ton avatar, on ne sait jamais si un membre du staff n'a pas fait son boulot  
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