Aedis Darrek

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Dim 8 Juin - 19:34

Aedis Darrek

× Les Hommes ×

ft. Kristen Bell
Oye ! Oye ! Je me nomme Aedis Darrek, fils/fille de Tyriel ♂ et Agathe ♀. Je suis née le 24 Narwain 2906 du 3e AGE. J'ai donc 34 ans ! Je suis née dans la contrée que l'on nomme Edoras et actuellement je suis en cavale. Dans la vie, je suis l'ex capitaine de l'Infanterie, citoyenne ! Si tu ne l'avais pas remarqué je suis une spécialiste en combat à l'épée. Je suis actuellement célibataire.

Je suis un INVENTE.

A savoir

× C'est une bâtarde d'elfe et d'humaine, et de façon bien visible
× renfermée
× loyale
× maline
× impitoyable



(c) chouk3t3

derrière l'écran



Aedis


→ age ; 19 ans
→ comment es-tu venu ici ?; je ne me souviens plus
→ code du règlement ; oki by danel
→ quelque chose à dire ; /

Rang

Aedis Darrek Neutre11

→ Rang en 2-3 mots : Femme en cavale
→ Couleur en HTML : celle de base




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Dim 8 Juin - 19:36

Mon histoire

Bienvenue dans le monde réel !

Les circonstances de la rencontre entre Tyriel Sylwanë et sa femme Agathe Darrek sont obscures. Quand quiconque, même leur propre fille, les questionne ou simplement évoque leur mariage, ils se contentent de rire en se lançant un adorable regard complice. Ces deux-là sont complémentaires, et cela se voit sans même qu'ils ne souhaitent le mettre en avant : c'est même le contraire. Mais moi, je suis conteur, je suis voyageur, je suis mémoire, je sais tout ou presque. Presque, car j'ignore comment ces deux êtres se sont rencontrés ; mais je sais que le mariage fut fastueux, surtout aux yeux d'un observateur humain. Il eut lieu en Lórien, mais le couple ne tarda pas à retourner en Rohan, patrie d'Agathe. Elle n'avait pas quinze ans, la demoiselle, il en avait cent-cinquante. Jeunes tous les deux, ils se choisirent, et chacun fit des concessions, plus lourdes sans doute pour lui que pour elle.
Onze mois très exactement après le mariage naquit une petite fille aussi blonde que son père, à la frimousse constellée de joyeuses taches rousseurs. Mais avant de vous en dire plus sur ce bambin, qui n'est autre qu'Aedis Darrek, future capitaine de l'Infanterie Rohirrim, il convient de vous expliquer comment, par rapport à ses parents, son éducation a pu être si différente de la vôtre ou de la mienne. Agathe était une jeune fille qui par rébellion s'était enfuie de chez elle ; apprentie herboriste itinérante, c'était un petit bout de femme aussi mince que terrible, qui ne craignait pas d'affronter les bandits de grand chemin. Elle avait quitté sa riche et influente famille en quête d'aventure, indépendante bien trop tôt selon certains, et était revenue mariée avec Tyriel. On trouva le mariage rapide, et des rumeurs se répandirent : il l'avait enlevé, ils s'étaient rencontrés dans une taverne à Edoras, il l'avait ensorcelé... Tyriel haussait les épaules, ce grand dadais rieur qui ne se prenait jamais au sérieux. Il avait renoncé jusqu'à l'immortalité pour sa femme, ce qui en définitive ne le chagrinait seulement quand il pensait à la fin, quand il la quitterait. Ce jeune homme était un épéiste chevronné, qui avait malgré son jeune âge déjà quelques lettres de noblesse en la matière. Comprenez donc, vous autres attentifs : un père maître d'armes, une mère indépendante et plus forte qu'il n'y paraissait... Qu'aurait donc pu faire leur fille, si ce n'était suivre leur voie ? Gardienne de troupeau ? Ça paraissait ridicule à ses yeux, et encore plus aux yeux de ses parents.
Elle fut élevée dans une opulence sobre : oui, sa famille maternelle était riche, mais ses caprices n'étaient que rarement suivis par ses parents, soucieux de l'avenir de leur progéniture. Toutefois, quelle joie de recevoir des cadeaux deux fois par an : ses parents offraient à leur enfant des cadeaux de conception, et, onze mois plus tard, sa famille maternelle lui offrait des cadeaux d'anniversaire. C'était le bon plan ! Aussi, ses gènes elfiques lui permirent une autonomie rapide : elle marchait, parlait et était très vive à peine plus d'un an après sa naissance. Sa mère l'encourageait à voir le monde, et si en matinée elle suivait en rechignant les cours d'un précepteur trop vieux à ses yeux pour être amusant, l'après-midi elle allait gambader dans les rues alentours, sous la surveillance étroite mais discrète de son père, ou de quelque voisin en cas d'empêchement. Elle ne s'en rendait que rarement compte, et jamais quand c'était son paternel qui la pistait.
A trois ans, sa maturité était telle qu'elle parlait couramment le westron, le rohirrique et le sindarin. Jonglant entre les langues comme un saltimbanque entre ses balles, son père lui répéta aussi les rares formules qu'il connaissait en quenya, et qu'elle chantonnait toute la journée, amusée par les sonorités chantantes et oubliées. Elle apprit à écrire ces langues en deux ans, ce qui faisait d'elle à cinq ans une petite érudite en puissance... Mais ce n'était pas le genre de la maison, de pondre des érudits, ça je vous le dit !
Ses cinq premières années furent donc l'occasion d'apprentissages autant théoriques que pratiques, avec ses balades postprandiales qui allaient de plus en plus loin, et qui étaient de moins en moins surveillées. Elle restait néanmoins dans les hauts quartiers de la ville, plus par fatigue de ses petites jambes que par peur. Et la fatigue, elle non plus, n'allait pas longtemps la retenir. En effet, ses parents estimèrent qu'elle était assez dégourdie pour apprendre à ses doigts à tenir autre chose d'une plume, et si l'apprentissage des langues avait été rapide grâce à la baignade quotidienne dans cet univers multiculturel, il faut bien avouer que sa maîtrise du bâton fut... Fulgurante. C'était amusant, de voir cette gosse haute comme trois sachets de pommes manier une petite arme, en répétant encore et encore les mêmes mouvements jusqu'à les connaître à la perfection. Les matinées préceptorales l'ennuyaient ; les journées d'entraînement la passionnaient. Elle gagna en souplesse et en agilité, en force aussi, mais un peu moins. C'est à cette époque-là que débuta le Rude Hiver. Nombreux furent les morts en ces tristes temps, mais fort heureusement la catastrophe du Long Hiver ne se répéta pas. Quelques rumeurs parvinrent aux oreilles des Rohirrim, comme la faim des loups blancs ou la destruction de Tharbad. Plus proches de chez eux, les habitants d'Enedwaith souffrirent de l'inondation de leurs terres avec la fonte des neiges, ce qui provoqua une hausse des prix de certains produits à Edoras, qui n'affecta pas la famille Darrek. La gamine, qui vagabondait de temps en temps dans les bas quartiers, fut touchée par la première fois par la misère qui y régnait : les famines étaient meurtrières, quand tout en haut on mangeait à se faim. L'altruisme avait ses limites, aussi Aedis nota que le peuple voulait du pain, puis elle remonta dans les hauteurs tranquillement.
Gamine déjà aventureuse, elle commençait à voir de plus en plus fréquemment les enfants les plus pauvres : tous les gosses de son voisinage étaient trop nobles pour vagabonder ne serait-ce que dans les hauts quartiers : elle était généralement seule, ce qui la désolait et la motiva à se rendre plus fréquemment dans d'autres endroits. Elle se frotta aux hordes de miséreux qui trainassaient dans les quartiers sordides de la ville, engoncés dans des haillons sales, tachés de boue, parfois de sang, parfois de pire. Se chamaillant parfois contre plus grand ou plus fort qu'elle, il n'était pas rare qu'Aedis rentre chez elle amochée et salie... Mais toujours satisfaite d'elle-même, ce qui agaçait ses parents qui devaient repriser seuls les vêtements de l'enfant. Les voisins n'approuvaient pas et regardaient d'un œil noir cette sauvageonne même pas humaine : au fil du temps, les relations avec la famille Darrek se faisaient de plus en plus distantes, jusqu'au beau jour où toutes la clique débarqua dans le quartier, jouant à cache-cache avec force de bruits. Ces petites tornades firent des ravages, et Aedis s'attira l'inimité de tout le voisinage : peu lui importait, en définitive, même si elle regrettait l'ostracisation de ses parents. Heureusement, ses grands-parents n'avaient pas eu vent de la situation, et venaient leur rendre visite régulièrement... La gamine faisait alors un effort pour se tenir tranquille et rester dans les parages, sans courir s'entraîner ou rejoindre ses amis. Ces derniers étaient issus majoritairement du bas de la classe moyenne, et ensemble ils cultivaient une vision du "pauvre" qui les remplissait de pitié mais aussi de dégoût : les rats miséreux n'apportaient rien au Rohan ! Petits caïds de seconde zone, ils eurent droit à leurs heures de gloire en passant à tabac une bande de pécores, fils d'agriculteurs venus vendre leurs produits au marché. L'exploit fit du bruit, et par un hasard inexpliqué -enfin, inexpliqué pour Aedis, vous et moi savons ce qu'il en est- les parents de la demoiselle en eurent vent. Ce fut la première et unique fois où son père leva la main sur elle. Ravalant ses larmes, drapée d'une dignité tout bonnement ridicule, Aedis se fit le serment que ça n'arriverait plus. Ses pensées, ses actes restaient les mêmes, mais elle fit beaucoup plus attention dès lors... Et on ne l'y reprit plus.
Ses entraînements se poursuivirent, plus durs, visant plus hauts. Alors qu'elle avait une dizaine d'années, elle touchait à peu près toutes les armes, sans pour autant exceller... Même pour son âge. Les armes qui lui plaisaient le plus étaient les épées : à une main, à deux mains, et plus encore les épées bâtardes. Ses journées se découpaient alors un peu plus différemment : elle travaillait le matin avec ses parents -surtout avec son père- et l'après-midi était confiée à un maître d'armes qui lui apprenait d'autres techniques, et lui permettait de s'exercer sur des adversaires différents. Ce ne fut pas un mal, et, l'année suivante, intégra un groupe de pages. Tous étaient un peu plus vieux qu'elle, surtout si l'on prenait en compte son physique vaguement plus jeune que son âge. C'est à cette époque qu'après une longue réflexion, elle décida d'intégrer en bonne et due forme l'humanité, renonçant à son statut d'elfe. Elle était certes jeune, mais elle était motivée par un mode de vie humain, et des expériences, des acquis, des ambitions convenant bien plus à une société non-elfique. Sa décision ne fut pas discutée par ses parents, qui l'accueillirent avec un certain soulagement : en leur fort intérieur, ils pensaient tous deux que les elfes avaient fait leur temps en Terre du Milieu, et que les hommes, comme leur fille, avaient une grande destinée. Un poids, celui de la différence, s'éleva à ce moment là... Pour retomber au moment où elle se rendit compte qu'en plus d'êtres plus vieux qu'elle, tous les pages étaient des garçonnets. Elle s'entendait bien avec eux, mais avec le temps, leurs relations se dégradèrent. A la fois vexés et jaloux, et surtout misogynes, les enfants ne manquaient pas une occasion de souligner sa féminité. Longtemps, elle regretta d'être une femme, au point de se travestir à une époque de sa vie, à un tel point que même ses voisins ne la reconnaissaient pas toujours. A force de rebuffades, de coups de poing, elle trouva sa place dans ce microcosme masculin. Considérée comme l'égale de ses pairs, elle accéda au statut d'écuyer à l'âge de quinze ans. Mise au service d'un noble sans grande richesse, elle servait à la fois de messager, de conseiller rarement, et s'occupait surtout des armes de son mentor.
Les tournois pour écuyers se déroulaient une fois l'an, et permettaient aux jeunes gens de prouver leur adresse et leur courage. Aedis concourait sous les couleurs de sa famille avec une grande joie. Son père, à cette occasion, lui offrit un pendentif qu'il avait ramené de chez lui. Lui expliquant brièvement son histoire, il s'amusa de voir l'étonnement sur le visage de sa fille quand il annonça l'âge du bijou. Il termina sa tirade sur ces mots : Ce pendentif n'est pas magique, et pourtant il est arrivé entier jusqu'à toi. Tu en es responsable ; tu portes sur toi le souvenir d'elfes qui ont leur place dans l'histoire. Aedis aussi voulait sa place dans l'histoire, pour que ses descendants disent un jour avec fierté porter le médaillon d'Aedis Darrek. Lors du tournoi, elle se surpassa, lionne parmi les lions, et fut remarquée par l'un des généraux rohirrim. Ce dernier n'avait plus d'écuyer, suite à l'accession de celui-ci à la chevalerie : il proposa au noble en charge d'Aedis d'annuler ce contrat, pour la prendre lui-même sous son aile. Tous acceptèrent avec plus ou moins de bonne volonté, et sans doute la demoiselle gravit-elle des échelons dans la hiérarchie des écuyers. L'avenir lui semblait tout tracé : elle deviendrait chevaleresse du Rohan, allait aider son peuple à vaincre, et finirait dans ses terres après une vie bien remplie. Si seulement elle savait ! Mais nous, n'est-ce pas cher auditeur, nous le savons...
Oui, nous le savons, qu'à dix-huit ans, le jour même de ses dix-huit ans, elle fut adoubée, en grande pompe ! Nous savons qu'elle intégra les armées rohirrim en tant que fantassin... Si elle savait monter à cheval, elle n'avait en rien l'âme du cavalière, préférant les petits trots de balade aux rythmes effrénés et sautillants des canassons. Gérer son arme, c'était une chose ; gérer son arme et une bestiole, c'en était une autre. Elle reçut quelques terres de son suzerain, qu'elle confia à sa famille maternelle : le pouvoir en tant que tel ne l'intéressait pas, et surtout elle ne se sentait pas capable alors de diriger des terres sans embaucher d'intendant. L'arrangement qu'elle trouva avec sa grand-mère lui convenait tout à fait : elle récupérait simplement un certain pourcentage des bénéfices quand elle passait dire bonjour. Autant dire pas très souvent : sa solde lui suffisait, et elle aimait la vie qu'elle menait. Les entraînements lui prenaient du temps, tout comme les patrouilles qu'ils effectuaient en collaboration avec la garde rohirrim en temps de paix. Les menaces n'étaient que latentes, et finalement, la plupart des ennemis n'avaient rien à voir avec les hommes.
Aedis comprenait à quelle point son attitude par rapport aux populations les plus pauvres avait été méprisable : à présent elle-même moquée et mise à l'écart, elle se sentait coupable. En tant que soldat, elle fit le serment de protéger les plus faibles, et surtout de protéger son pays, le Rohan. Elle se désignait volontaire pour courir aux quatre coins de monde, pour prouver sa valeur et montrer que même une femme pouvait réussir.
Elle eut quelques coups d'éclats, qui lui permirent de monter en grade. Cela la remplissait de joie, et elle lançait des regards goguenards aux hommes qui l'enviaient, ses anciens compagnons d'arme qui étaient tout sauf ravis de l'ascension de cette femelle bâtarde qui se croyait au-dessus de tout. Son attitude hautaine l'a mise en mauvaise posture à plus d'une reprise, mais cela dépassa les bornes l'année de ses vingt-trois ans. Elle avait été intégrée dans un Eorèd de manière temporaire, et contrairement à beaucoup de Rohirrim, ses capacités en tant que cavalier étaient médiocres. Ils étaient en entraînement, Aedis dirigeait quelques hommes pour former une formation qu'elle-même gérait mal. Un de ses subalternes profita de sa maladresse pour la faire chuter : tombant lourdement au sol, elle fut rejointe par les six hommes, qui sautèrent souplement de leur monture, pendant que le dernier gardait les chevaux. Elle se releva précipitamment, mais elle était encore sonnée, et malgré quelques coups qui firent mouches, elle termina au sol, le nez brisé, la bouche en sang. De nombreux hématomes couvraient son visage, et elle hésita longtemps avant d'agir. Se référant à l'un de ses supérieurs, elle fit punir les indisciplinés, et instaura à partir de ce moment là une discipline stricte dans ses rangs. Il était hors de question qu'elle subisse plus que les autres en raison de son sexe, et en raison de ses origines. Travaillant d’arrache-pied, elle changea de régime, réintégrant les fantassins.
Les missions s'enchaînaient, elle commença, en plus des entraînements classiques, à appréhender les notions de stratégie. Suivant attentivement les décisions de ses supérieurs, elle tentait d'en percer les raisons, d'en comprendre les théories : elle ne voulait pas être une simple soldate au milieu de centaines d'anonymes voués à décéder au combat à un moment ou un autre. Et si ce n'était pas la mort qui les cueillait, c'étaient les maladies, les blessures permanentes. Elle voulait creuse son trou, marquer les esprits et être immortel : elle serait inscrite dans les légendes, comme bien d'autres avant elle... Des hommes pour la plupart.
Son temps à elle vint bien plus tard. Les années se succédèrent, où Aedis brilla parfois en mettant en œuvre des tactiques qui lui valurent un œil bienveillant de la part des fantassins les plus gradés. L'année de ses trente ans, elle eut sa place parmi les hommes du capitaine de l'Infanterie même. C'était la consécration : pour cette femme qui était partie d'une famille noble et qui n'avait pour seule ambition que de percer dans un univers masculin, elle ne pouvait imaginer mieux. C'est quelques années plus tard, deux pour être exactes, qu'ils eurent affaire aux Gobelins. Ces créatures étaient descendues des montagnes, faisant des razzias sur les villages excentrés et peu, voire pas défendus. Ce n'était pas la première fois que la demoiselle rencontrait l'une de ses bestioles laides, petites et trapus. Elle trouvait fascinant leur physique, avec leurs bras tors, leurs crocs jaunâtres et leur bouche immense. Ces créatures semblaient pour elle le summum de l'horreur, des engeances à supprimer sans pitié. Avec ses camarades, ils avaient décidé d'entrer dans la gueule du loup. Bien mal leur en pris : si les Orcs aperçus par les villageois étaient bien là, ils n'étaient pas seuls... Trois Uruk-Hai étaient avec eux. Le combat fut long et sanglant... Trop sans doute : tous étaient couverts de l'épais sang noir des Gobelins, qui les répugnait. Des hommes moururent, des braves parmi les braves... Aedis survécut, mais son supérieur était mortellement blessé. Il avait perdu beaucoup trop de sang, et il décéda trois jours plus tard dans l'infirmerie de la caserne. Un conseil se réunit pour choisir son successeur ; des rumeurs couraient sur les indications qu'il avait données sur son lit de mort.
Quand tous ses hommes furent réunis par Fengel, qui les remerciait de leurs sacrifices, celuic-ci donna le nom du successeur de feu le capitaine de l'Infanterie. Le nom donné fit un tollé. Aedis Darrek. Comment ? Comment une femme, si douée soit-elle, pouvait accéder à un tel poste ? C'était impensable... Mais pas irréalisable. La principale intéressée elle ne savait pas où se mettre : elle ne se sentait pas capable d'assumer une telle tâche, et elle savait que ses responsabilités seraient trop nombreuses pour qu'elle s'en réjouisse. Elle serait dehors bien moins souvent, occupée dans un bureau pour des problèmes logistiques ; heureusement, les cavaliers avaient beaucoup plus d'importance que les Fantassins. Elle accepta, tout de même honorée, et prit sa tâche avec un sérieux qui étonna tous ceux qui la connaissaient.
Les trois premières années à ce poste furent tranquilles, puis tous les évènements arrivèrent en même temps... Le voyage d'une compagnie mobilisait certains de ses hommes ; un nouvel hiver sans fin s'était posé dans les Terres du Milieu ; le Gondor grondait à leur porte. Ce fut ceci qui déclencha l'excitation de la demoiselle. Elle ne connaissait pas la guerre, la vraie. Aussi, quand elle mit en état d'alerte toutes ses troupes, elle sentit très clairement son sang bouillonner... Et les hommes avec qui elle s'entraînait disaient tous qu'il ne l'avaient jamais vu ainsi...

- Et alors ? Que s'est-il passé ?

Et alors... Elle est tombée des nues. Elle a démantelé un premier complot, ce qui a failli la faire accéder aux marches du pouvoir. Enfin, c'est ce qu'elle a pensé à l'époque. Après cette affaire, résolue avec l'aide de Thodir, elle est partie quelques jours au Gondor. Sur le retour, elle a rencontré un traître gondorien, Diarmaid Delwyn. Tombée sous son charme, mais pas que, elle s'est cassée un genou, obligeant l'homme à la raccompagner. Pendant son absence, les nouveaux conseillers rohirrim l'ont fait accuser de haute trahison ; capturée, à l'instar de Diarmaid, ils ont été tous les deux jugés et jetés en prison. Avec l'aide de quelques soldats toujours fidèles à l'ex-capitaine, Diarmaid -avec son frère- et Aedis se sont enfuis des geôles et ont pris le large. Mais ils ne sont pas au bout de leur peine...
Mais ça, je vous le conterai demain.
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félicitation, tu es validé(e)


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Maintenant que tu es validé(e), tu peux d'ores et déjà créer ta FICHE DE PERSONNAGE ! N'oublie pas aussi d’aller RECENSER ton avatar, on ne sait jamais si un membre du staff n'a pas fait son boulot :bigrin:
Tu peux dés maintenant participer au rp et si tu ne sais pas par où commencer, un TOPIC de demande a été créer par nos soins.

Les ANNEXES sont assez longues mais n'hésites pas à aller la lire si tu as la moindre question avant de demander à un membre du staff. On sait qu'il y a tout plein de sujet explicatifs mais c'est pour mieux organiser le forum et tu verras tout est assez simple ici \o/

Le sujet ROYAUME est une sorte de répertoire des membres, Merci de bien vouloir passer par ce SUJET pour vous être ajouter ^^

Tu savais que ton personnage pouvait intégrer une organisation s'il le souhaite ? Va faire un tour ICI, les détails se trouve dans ce sujet !

Le forum Bureau regroupe les sujets relatifs à ton personnage (demandes, pnj, ect...), n'hésite pas à y faire un tour. Tu peux également créer ton SAC pour répertorier tes possessions ^^

N'oublie pas de compléter ton profil, ça nous donne un aperçu de ton personnage :hearrt:

J'ai failli oublier, pour faire plus ample connaissance, je t'invite à t'amuser avec nous FLOOD.

Et pour finir : BON RPG ♥️

Danel Cenak
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