Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Ouais, bah les arcs, c'est pas pour moi [Sirille]

 ::  :: Les Archives :: Archives Rp Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Sam 21 Juin - 15:57
Un banquet devait être donné demain soir en Lorien, pour l’anniversaire de ma grand-mère, et bien qu’on m’ait formellement interdit de m’approcher de la cuisine, vu la catastrophe insurmontable que je suis dans cette discipline, on m’a quand même trouvé une occupation : aller chasser le cerf, pour qu’il y ait de la viande à table. La chasse est, d’ordinaire, plus la pratique des archers, mais Elladan a disparu, comme il doit certainement se trouver en train d’observer Elinà, caché dans un coin, en pensant que personne ne le remarquera. Lui-même ne doit pas se rendre compte à l’heure actuelle des sentiments qu’il nourrit pour elle, mais il apparait assez clairement que mon frère a été touché il y a bien longtemps de cette maladie d’amour qui fleurit chez les nôtres. C’est néanmoins quelque chose que je lui laisse sans jalousie aucune, car je n’ai que faire de sentiments dans ma vie, bien plus occupé à avancer dans ma vie et à faire en sorte que tout tourne rond autour de moi qu’à chercher celle qui partageras mes jours et mes nuits jusqu’à la fin des temps. En fait, on peut dire que je suis marié à mon épée, et puis c’est tout.

Quoi qu’il en soit, me voilà attrapant un arc sur le champ de tir de Caras Galadhon, puis attrapant Brume, mon cheval gris clair, pour me rendre dans les bois, à l’est, où je sais trouver un troupeau de cerfs. Rien ne me dit que je suis le seul à avoir été envoyé chercher de la viande pour le dîner – car, oui, contrairement à ce que les nains pensent, nous autres, elfes, apprécions la viande grillée – et je craindrais d’y croiser quelqu’un que je n’ai pas envie de voir, si telle personne existait en Lorien. L’arc sur mon dos, mon épée à la ceinture, je prends donc om temps pour arriver sur les lieux, puis je saute à terre, laissant Brume batifoler dans la rivière. Je sais que mon compagnon ne disparaitra pas, et il est suffisamment bien dressé pour refuser de suivre le moindre inconnu qui tenterait de l’alpaguer. Retirant l’arc de mon épaule, j’y encoche une flèche et m’avance dans la forêt, jusqu’à finalement tomber sur le troupeau. Ma corde se tend, la flèche est prête, je fais un pas de plus, trébuche sur une racine et envoie la flèche dans un arbre de l’autre côté de la clairière. Évidemment, le troupeau en profite pour s’enfuir.

Non, décidément, l’arc n’est pas mon arme de prédilection. Reste plus qu’à retrouver la flèche, en espérant n’avoir tué personne avec ce tir absolument incontrôlable.
Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Lun 23 Juin - 14:13

Elrohir & Sirillë

Ouais, bah les arcs, c'est pas pour moi

En apprenant par le biais des cuisines que l’on avait chargé Elrohir d’aller à la chasse au cerf, je n’avais pas pu m’empêcher d’éclater d’un rire aussi cristallin qu’incontrôlable. Est-ce que quelqu’un a réfléchi deux minutes avant de lui demander cela ? Visiblement non, ils devaient encore s’être trompés de jumeau visiblement. Non pas que le fils d’Elrond soit un incapable avec un arc, mais il est de notoriété publique qu’Elrohir n’est pas le plus doué des deux dans cette discipline. Force est de constater qu’en l’envoyant à la chasse du repas, on ne verrait probablement pas arrivé le cerf avant la fin du banquet de demain soir. Un long soupire s’était ensuite échappé d’entre mes lèvres alors que j’étais partie en quête de mon arc et de mon carquois dans l’optique de rattraper l’elfe avant qu’il ne lui arrive quelque chose, même si ça devait n’être que simplement rentrer bredouille. Après un détour pour retrouver ma fidèle monture, je me lançais sur les traces du troupeau de cervidé aperçu quelques jours auparavant, me doutant que je finirais par trouvé le chasseur non loin.

En revanche, je ne m’attendais pas à entendre siffler la flèche à quelques centimètres de mes oreilles avant de ficher dans un arbre. Rassurant Elyë d’une caresse sur l’encolure, je mis pied à terre avant d’aller retirer la dite flèches. L’inspectant rapidement pour m’assurer qu’elle était encore en état et qu’elle appartenait bien à la personne que je cherchais. Une fois assurée de son appartenance, je me retournais en entendant des bruits de pas. J’intimais à Elyë de s’en aller et me cachait derrière un arbre. Une fois qu’Elrohir fut dans mon champ de vision, je me glissais avec souplesse derrière lui et posait la pointe de la flèche sur son épaule gauche. « Toujours aussi peu adroit avec un arc on dirait. Je sais que vous ne m’appréciez pas des masses, mais est-ce pour autant qu’il fallait essayer de me tuer ? » Je haussais un sourcil, un sourire amusé jouant au coin de mes lèvres, en le regardant se retourner et se saisir de son bien avant de regarder les traces des bêtes ayant fui à toute allure. « Ils se sont encore trompé aux cuisines et vous ont pris pour Elladan ? » Vraiment, je ne voyais pas d’autres explications rationnelles à sa présence dans ces bois pour une partie de chasse. « Ou alors, ils ont voulu vous éloigné suffisamment pour ne pas que vous commettiez une nouvelle catastrophe ? Dans ce cas, c’est qu’ils doivent déjà avoir de la viande en réserve. » Je soupirais à nouveau avant de me lancer sur le chemin qu’avaient pris les cerfs en quête de pâturage plus calme et moins fréquenter par les chasseurs.

Je me redressais une fois que j’eu inspecté la piste dans le but de savoir si oui ou non, il avait tout de même réussi à en blesser un, ce qui n’était malheureusement pas le cas. Je n’avais pas eu vent qu’il y eu d’autres chasseurs en quête d’un cerf pour le banquet de demain, mais sait-on jamais. Et puis, j’avais bien l’intention de filer un coup de main au maladroit fils d’Elrond. « Bon, vous venez ? On ne va pas y passer la journée. » Moi autoritaire ? Un peu parfois, mais je n’ai pas que ça à faire de ma journée.


Code by Fremione.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Ven 27 Juin - 23:47

Et, forcément, il fallait qu’il y ait quelqu’un dans ces foutus fourrés. Mon regard devint sarcastique alors que je croisais celui de Sirillë. Oh, je la connais depuis tellement longtemps que je ne sais même plus comment je l’ai rencontrée, cette demoiselle-là. Et, non, je ne l’apprécie pas des masses : elle sait toujours comment me rabattre le caquet, et ça, franchement, ça me tape sur le système. Cette fille n’est capable que de voir des choses négative, et de reprendre tout le monde tout le temps. Alors, j’avoue, ouais. J’ai un peu beaucoup de mal avec elle. Et puis, zut à la fin, j’suis quand même l’héritier d’Elrond, elle est qui pour me remettre à ma place tout le temps, hein ?

- Si j’avais essayé de vous tuer, j’aurais réussi.

Il ne faut pas exagérer, non plus. Je ne suis pas non plus un si mauvais archer que ça. En près de trois mille ans, j’ai réussi à récupérer quelques bases quand même. Je ne serais jamais un aussi bon archer qu’Elladan ou que Père, mais je sais me débrouiller. Et puis, l’épée qui ceint mon flan est un tel cadeau, que je ne serais pas capable de la laisser tomber pour une autre arme. Néanmoins, peut être devrais-je arrêter de tirer une tête de six pieds de long aux remarque de cette elfe affreusement énervante. Je vous ai déjà dit que je n’apprécie pas du tout sa compagnie ? Oui ? Eh bien, encore une fois. Voilà.

- Il est certain qu’Elladan et moi nous ressemblons, certes, mais nous ne sommes pas non plus des copies totalement conformes. Pour ceux qui savent regarder, Elladan est celui qui ne se sépare pas de son arc, et moi j’ai toujours mon épée. Pour nous confondre, c’est difficile.

Non, Elladan et moi ne sommes pas des copies conformes. J’ai les cheveux plus longs que lui, pour commencer. Mais, ça, la garde du corps préférée de grand-mère ne sait pas le remarquer, hein. C’est sûr et certain. Et puis, qui est elle, hein, pour me remettre à ma place comme ça ? Ou pour se moquer de moi. Je ne suis pas un objet de moqueries, zut à la fin.

- Vous savez, ce n’est pas parce que je ne suis pas ‘le jumeau à l’arc’ que je ne suis pas capable de tuer un cerf avec cette arme. Bien au contraire, sans quoi je serais certainement mort de faim dans mes nombreuses quêtes autour des Terres du Milieu.

Vexé, moi ? A peine. Et, le pire dans tout ça, c’est que je ne me retrouve comme ça, totalement idiot, à m’énerver tout seul, que face à cette elfe là. Mince, Valaina aurait-elle raison ? Non, c’est impossible, je ne peux pas la voir en peinture. Et puis, zut alors, je vais lui prouver que, quand le sol ne se décide pas à se jouer de moi, il m’est parfaitement possible que ma flèche trouve le chemin du cœur d’une de ces bêtes, et qu’il m’est plus que possible de ramener moi aussi de la viande pour le dîner.

- Il me semble que c’est à moi qu’on a proposé d’aller chasser le dîner, pas à vous. Pourquoi viendriez-vous avec moi ? Prendriez-vous l’un des fils d’Elrond pour un incapable ? Je n’ai pas besoin de votre aide condescendante. Retournez plutôt au service de ma grand-mère.

Voilà, ça y est, je suis énervé. Et, le ton va monter, et je vais finir par repartir sans même avoir chassé cette saleté de cerf. Bah, rien ne m’obligerait à retourner à Caras-Galadhon immédiatement, bien au contraire. Même si je n’arrivais que demain matin, avec ma bête, il serait toujours temps pour les cuisiniers de préparer l’animal pour le dîner.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Mer 2 Juil - 18:35

Elrohir & Sirillë

Ouais, bah les arcs, c'est pas pour moi

Pourquoi tous les princes sont tous des petits cons prétentieux ? Enfin, peut-être que je m’emballe un peu sur le sujet. Reprenons depuis le début, la plus part des princes sont des petits cons prétentieux. Il ferait bien de redescendre de son pied d’estal et de comprendre le sens du mot : humour. Bref, je le laissais me rabâcher les oreilles, après tout si ça lui fait plaisir. Je pourrais aussi lui envoyé à la tête que moi je n’ai pas été perdre sa grand-mère dans je ne sais quel trou où elle aurait pu perdre son anneau. Et dire qu’il y a quelques années encore, Elrohir était le jumeau que je préférais. Et non, je ne rabaisse pas tout le monde, en général en plus, je suis plutôt du genre silencieuse, solitaire et qui apprécie peu la compagnie d’autrui. Des amis, je n’en ai qu’un peu et l'une est actuellement en poste à Mirkwood, cet endroit sordide rempli d’elfe sylvestre franchement pas toujours sympathique. Je croise les bras sur ma poitrine avant de regarder le paysage alentours pour tenter de réprimer l’envie qui me brûle de le retourner au sol et de lui fracturer la mâchoire. Ce qui ne serait franchement pas très bien vu admettons-le, déjà que Celeborn me prend la tête parce que j’ai laissé son épouse en faire à sa tête lors de notre promenade et qu’elle s’est ouvert la main. Il est vrai qu’elle en est morte, la pauvre –oui, ceci est du sarcasme-. Enfin, qu’il aille à la merde ce maudit prince d’Imladriss, finalement ça m’apprendra à vouloir aider, être utile et aimable. « Vous savez quoi ? Allez au diable. » Je passais à côté de lui pour remonter sur ma jument d’un geste souple et léger. « J’étais venu vous donner un coup de main et essayé d’être aimable avec vous, détendre l’atmosphère tendue, mais au final, vous n’avez aucun humour… vous êtes… ah ! Une perte de temps ! » Je fis faire demi-tour à Celyë. « Et je suis en repos aujourd’hui. » Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire de ma journée ? Aucune idée, mais ce qui m’importait à cet instant c’était de mettre le plus de distance possible entre moi et ce crétin avant que je ne lui saute à la gorge. Je lançais ma monture au petit trot, pas la peine qu’elle subisse ma mauvaise humeur après tout. J’irais probablement faire un tour à la frontière nord, l’endroit où jadis j’avais fait mes armes comme éclaireuse, ils ne rechignent jamais à avoir une main secourable de plus. Quant au banquet de demain, je ne pense pas que j'y pointerais le nez, après tout j'étais en repos pour quelques jours.


Code by Fremione.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Jeu 10 Juil - 16:17

Non mais, pour qui se prend cette elfe ? Elle arrive, comme ça, avec ses grands souliers, et elle se permet de faire des remarques sur ce que je fais, alors qu’au fond, je ne la connais pas plus que ça. Cela fait longtemps qu’ils ne se sont vus, et la dernière fois, ça ne s’était pas très bien passé, alors pourquoi est-ce qu’elle vient comme ça me faire chier avec ses remarques assassines, avant de les faire passer sous le coup de l’humour.

- Mais personne ne vous a demandé votre aide. Si on m’y a envoyé, c’est que je peux me débrouiller. Et, franchement, vous avez une façon plus qu’étrange de vous présenter. Si je suis une perte de temps, vous, vous n’êtes qu’une hystérique.

Croisant les bras, je lui tourne le dos, n’ayant plus envie ni de me rendre à ce banquet, ni même de terminer cette partie de chasse. L’arc retrouva sa place sur mon épaule et je fis demi-tour, allant récupérer Brume qui jouait dans un cours d’eau, pour le cajoler quelques minutes, avant de m’allonger sur une branche ensoleillée pour m’offrir le luxe d’une petite sieste.

Quelques heures plus tard, alors que le soleil avait disparu de ma branche et bien baissé sur l’horizon, je me décide à remonter sur le dos de mon cheval, et je prends la direction du Nord, pour aller à la frontière. Je n’irais pas à ce banquet. Grand-mère comprendra certainement, elle me connait et sait que je ne peux rester en place plus de quelques heures. M’envoyer à la chasse est le meilleur moyen pour que je finisse par aller ailleurs, et elle le sait. Alors, je prends le chemin du campement des gardes du nord, où j’ai l’intention de passer la nuit, et peut être quelques jours.

Le soleil a disparu derrière les arbres depuis un moment lorsque le campement se profile devant moi, et que je descends de cheval pour aller l’étrier. Une fois ça fait, je me rends dans la petite maison qui sert de cantine, et je m’immobilise devant la porte, tombant nez à nez avec la personne que je souhaitais éviter le plus possible : Sirillë. La colère de la journée, que j’avais pourtant réussie à oublier, remonte à la surface, alors que je la toise. Je pourrais faire demi-tour et repartir, mais je secoue la tête et m’incline devant elle, un sourire narquois sur le visage.

- Plus j’essaie de vous éviter, plus je vous croise. Bien joué.

Je me redresse avant de tendre la main vers la porte et de la lui tenir pour qu’elle entre. Je ne vais pas l’empêcher de se restaurer, loin de là, et j’ai moi-même l’estomac dans les talons. Pourtant, ici, entourés de toutes ces personnes, je vais essayer de ne pas lui jeter mon verre à la figure. Car, oui : coup du destin : il n’y a plus que deux places libres, l’une à côté de l’autre, dans la petite salle. Je hais ma vie.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Lun 21 Juil - 16:16

Elrohir & Sirillë

Ouais, bah les arcs, c'est pas pour moi

Allez voir ce qu’il se passait du côté de la frontière nord fût une excellente idée en vérité. En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, on m’avait trouvé de quoi m’occuper le corps et l’esprit. Quelques réparations à faire ci et là avant d’essuyer une petite incursion d’orcs. Bref, je passais une bonne journée au final, oubliant presque mes déboires de la matinée avec cet orgueilleux fils d’Elrond. Bon, peut-être qu’orgueilleuse, je le suis aussi par moment après tout. Cependant, pour le moment, il pouvait bien crever les pieds en éventail, je ne lèverais même pas le petit doigt… enfin si, pour me donner bonne conscience. Ah que tout ceci est contradictoire. Heureusement, cela ne m’occupa guère plus l’esprit que cela. Après m’être rincé le visage et avoir pensé quelques écorchures causées tantôt par les travaux, tantôt par l’attaque d’orcs. Je me dirigeais sans plus de cérémonie vers la cantine où, pour mon plus grand désarroi, je me retrouvais nez à nez avec ce fichu Elrohir. Rien ne me sera donc épargné aujourd’hui. Je ne répondis même pas à ses paroles et m’interdisait toute forme de réaction face à ses pitreries. Sinon, je pense que mon pied se serait glissé entre ses jambes pour remonter violement à la rencontre de ce qui fait de lui un mâle. Ou que je lui aurais envoyé mon doigt du milieu face à son visage. Bref, je fis un pas dans la cantine avant de m’arrêter, pour constater la même chose que lui, deux places restante et aucune envie de m’asseoir à moins de quatre mètres de lui. Je pivotais d’un quart de tour sur mes talons, me rendant à la cuisine où je demandais un maigre repas dans un baluchon. Non, je ne pouvais souffrir de rester plus longtemps en sa compagnie, sous peine de devenir violente. Il ne me fallut pas plus de trois minutes pour ressortir des cuisines avec un sac de toile contenant un bout de pain, du fromage et une pomme, ainsi que mon outre d’eau remplie. Repassant au niveau de l’elfe pour prendre la porte je lui lançais. « Bon appétit. » Et je vidais les lieux comme j’y étais venu, sans plus de cérémonie et en allant retrouver les gardes en faction dans les cimes des arbres. Au moins, je faisais preuve de bonne volonté et d’un peu d’esprit en évitant au petit-fils de ma dame et à moi-même les désagréments de notre compagnie mutuelle.


Code by Fremione.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Invité
Ven 25 Juil - 12:58

Bon, le plan c’est de manger le plus rapidement possible et de repartir pour… Ailleurs. Je n’irais pas voir grand-mère, elle découvrirait ce qu’il s’est passé en moins de dix minutes. Je ne sais pas lui cacher le moindre secret, elle voit tout de suite sur mon visage que je ne vais pas bien et elle finit toujours par poser les bonnes questions, et par me tirer les vers du nez. Non, décidément, rentrer à Caras Galadhon est une mauvaise idée. Je pense repartir plus au sud, dans le rohan, et rejoindre un groupe de cavaliers pendant quelques mois. Un corbeau envoyé à mon frère lui permettra de me rejoindre quand il aura terminé ce qu’il doit faire à Imladris.

Je laisse passer la demoiselle devant moi et je m’installe à l’une des places, bien content de voir Sirillë disparaitre le plus loin possible de moi, avant de me saluer tout de même. Je me contente de la suivre du regard avant de soupirer un coup, soulagé. Mais, il est hors de question de rester là plus longtemps que prévu. Ce repas semble s’éterniser, et je réussis enfin à m’échapper au bout d’une heure, retournant voir mon cheval. Ce soir, malgré la nuit déjà tombée depuis quelques heures, je ne dormirais pas ici. Je scelle mon fidèle compagnon et je le dirige vers le sud. Le jour sera presque levé lorsque nous nous arrêterons enfin pour nous reposer.

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en hautPage 1 sur 1
Sujets similaires
-
» Un cadeau pour me faire pardonner ? [Sirillë]
» Parce que pour une fois que je pense à prévenir pour mes absences...
» Sirillë Slinyälin ♦ What did you said?
» Sirillë Slinyälin × Sac
» Dragon's Eye. [Galadriel & Sirillë]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Hobbit : Unfinished Tales ::  :: Les Archives :: Archives Rp-
Sauter vers: