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La folie est un chemin oublié. || PV

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Dim 12 Jan - 13:27
La folie est un chemin oublié



    « Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où l'on va ? Que disaient-ils? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. »
    Jacques le fataliste, Diderot


La maison du Magicien Brun se trouvait perchée entre deux immenses arbres. Des chênes, plus particulièrement. Radagast y avait élu domicile naturellement, se trouvant à la fois en symbiose avec la nature tout en ayant le sentiment profond d'être protégé de toute menace extérieure. C'était ainsi. Gandalf parcourrait les routes, Saroumane s'isolait dans son immense Tour, et Radagast protégeait la nature en vivant avec elle tous les jours. C'était un lien unique qui s'était construit entre les deux. Istar envoyé pour protéger la Nature, Radagast suivait sa mission dans une autre vision des choses. Il n'y pensait, en toute conscience, plus du tout et songeait parfois à un temps ancien où il avait été envoyé en Terre du Milieu pour contrer la menace d'un Sauron endormi. Mais peu à peu, son amour des bêtes et des plantes l'avait perdu. Mais il restait utile à la protection ambiante de cette immensité que pouvait représenter la Nature. Et ce, sans le savoir véritablement puisqu'il avait oublié sa mission originelle. Mais qu'importait. Il était utile à la protection du système naturel, et c'était tout ce qui comptait. Radagast avait en lui un sentiment de bonheur qu'il arrivait avec difficulté à nommer. Dès qu'il se retrouvait plongé dans la forêt, il retrouvait la place qui était la sienne. L'immensité de ces êtres lui donnaient un sentiment de béatitude infinie qui faisait de lui une personne parfois étrange quand on la croisait dans un moment de calme et de simplicité.

La journée avait commencé dans une inquiétude notable. L'hiver était désormais terminé depuis deux semaines. Mais les événements prouvaient bien la présence d'une Magie plus que noire. De plus, Dol Guldur devenait de plus en plus menaçant, rendant la forêt inquiétante à certains moments de la journées. La Magie des Istar n'avait jamais était faible, assurant à Radagast et à d'autres une sécurité notable. Mais quant aux créatures incapables de se défendre contre la magie noire, il fallait que certains interviennent en leur faveur afin de leur assurer une survie.
Radagast n'avait jamais fait attention aux superstitions qui traînaient toujours près de chez lui. Peu aimaient les forêts et c'était tant mieux, il n'aurait pas à supporter leur présence en un lieu important. Mais face à des phénomènes qui prouvaient la présence d'une Magie extrêmement destructrice, le Magicien Brun restait attentif et inquiet. Il refusait, de toute évidence, de céder à la peur. Auquel cas aurait-il abandonné toute tentative depuis le début, au vu de la dégradation progressive et rapide des choses naturelles qui composaient la Forêt Noire. Mais sa condition de Mage faisait qu'il réussissait à garder le maximum de calme possible dans les situations les plus délicates. Ceci, évidemment, en relation avec l'être qu'il était, puisqu'il pouvait souvent devenir colérique et nerveux.

Pouvait-on décrire Radagast comme fou et en dehors des réalités? Peut-être. Du moins, des réalités de la Terre du Milieu. Il ne fallait jamais oublier le statut divin des cinq Magiciens envoyés en Terre du Milieu. Ils étaient avant tout des êtres qui n'avaient jamais vécu dans la Terre du Milieu, dont les moeurs, la façon de penser et la façon de se comporter pouvait paraître tout à fait excentrique en ces terres de mortel et normales dans les Terres immortelles. Radagast, Gandalf, Saroumane, tous étaient des êtres divins envoyés dans un monde qui ne passait plus son temps à croire mais à détruire la spiritualité par la force des armes. Radagast pouvait paraître fou, mais c'était tout de même vouloir mettre rationalité à un être dont l'essence était différente. C'était vouloir le mettre dans une case, celle de la folie. Mais les Istari envoyés en Terre du Milieu étaient bien plus complexes que cela, et une seule case ne suffisait pas à les ranger convenablement. On ne savait pas tout d'eux, et sûrement parler d'excentricité ou de folie était un moyen de se rassurer sur ce qu'ils étaient capables de faire. Car leur Magie étonnait, brillait et faisait peur à ceux qui ne la maîtrisaient pas ou ne la comprenaient pas. Ils étaient des messages divins, et les moyens dont ils disposaient étaient plus importants qu'on pût le croire.

« Sebastian... tiens, tiens. Sebastian est parti! Corne de bouc! »

Le Mage Brun tournait en rond dans sa petite maison. L'hérisson devait suivre un traitement. Attaqué par une araignée géante à l'état de bébé, le petit être avait failli y passer. Radagast s'inquiétait encore de son sort, tandis que l'animal était reparti faire sa vie on ne savait où, à la quête d'on ne savait quoi. Sans-doutes reviendrait-il avant la fin de la journée.
Le regard globuleux du Brun se tourna un peu partout. Il cherchait quelque chose à faire. Ou, plus précisément, quelque chose à préparer pour tout ce qu'il avait à faire. La forêt allait singulièrement mal, il fallait la soigner. Mais il y avait tant à faire qu'on pouvait rapidement s'y perdre.

Il prit un bocal, le posa sur la table. En prit un autre, l'ouvrit, renifla à l'intérieur. Au vu de sa moue étrange, le produit présent n'était pas celui recherché. Il le posa d'ailleurs quelques instants après, marmonnant on ne savait quoi de bien compréhensible. Il en prit un troisième qu'il fit tomber dans la précipitation. Le récipient se brisa, il jura rapidement et se baissa pour tout ramasser.

Or, ce furent deux pieds qui se trouvèrent devant lui. Quelqu'un venait d'entrer chez lui. Il leva la tête, fit un sourire étrange, continua de tout ramasser sans s'occuper de la présence de l'elfe qui venait de pénétrer à Rhosgobel.
Une fois le cirque terminé, Radagast posa ses deux grands yeux sur l'invitée surprise, attendant qu'elle prenne la parole.
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Dim 12 Jan - 16:44
Cette fois, la séance de cueillette d’Asuithiel sera plus longue que celles qu’elle avait déjà faites auparavant. En effet, n’ayant pas encore trouvé la plante qui lui manquait, elle était bien obligée de s’aventurer davantage à travers la Forêt Noire. Heureusement pour cette dernière, un plan était présent dans son esprit. L’elfe avait pris connaissance d’un personnage qui pourrait l’aider. Apparemment, ce dernier avait comme réputation d’être un magicien de renom et sa connaissance de la nature égalant celle des Elfes Sylvains n’était plus à démontrer. Dans cette optique-là, la jeune guérisseuse qu’était Asuithiel pouvait très certainement se rendre chez ce fameux bonhomme afin de recevoir de l’aide ainsi que quelques tuyaux concernant l’art de la guérison. Quoique, il n’était peut-être pas le seul à être bon dans ce domaine-là, l’elfe avait également entendu parler du Seigneur de Fondcombe ainsi que la Dame de Lorien, forêt d’où elle était originaire et qui avaient d’immenses pouvoirs. Cependant la route pour aller vers eux était très longue, autant donc aller demander conseil auprès d’une personne qui habitait près du palais de Mirkwood.

Asuithiel avait pris la route depuis maintenant quelques heures, se demandant si elle allait encore rencontrer de ces satanées bestioles montées sur huit horribles pattes. Comme la plupart des Elfes des Bois qui partaient en vadrouille, elle avait son arc et son carquois accroché sur elle, ainsi que son épée courte. Heureusement pour elle, le danger ne semblait pas vouloir se montrer. Tant mieux cela dit, elle apprécierait d’aller voir le vieillard sans rencontrer d’éléments intempestifs. Au bout de quelques heures qui lui semblèrent une éternité, la demoiselle finit par arriver à l’endroit qu’elle voulait atteindre à Rhosgobel, demeure du remarquable Raganast le Brun. Malgré le fait qu’un mal étrange secouait la Forêt Noire, cette partie en tout cas semblait tenir le coup. Enfin, on sentait qu’il y avait quelque chose ténébreux en œuvre, cependant cela n’était pas encore terrible. Un peu plus loin se tenait une maison à l’apparence plutôt pittoresque. Une vraie construction sylvestre, en tout cas, qui aurait plus aux Elfes comme ceux de Mirkwood.

Nuls doutes à avoir sur le nom du lieu, Asuithiel était bel et bien arrivée. Regardant autour d’elle, le vent faisait soulever les branches des arbres et ceux-ci produisaient un bruissement paresseux. L’elfe marcha vers l’habitation, émerveillée. Elle aperçut un traîneau près de la porte, remarquant que l’attelage supposé le tirer était constitué d’un groupe de lapins où de lièvres, allez donc savoir. De par sa nature elfique, la demoiselle avait beaucoup d’affection pour les animaux vivants dans la forêt. Ce fut donc tout naturellement qu’elle s’avança silencieuse afin d’aller voir ces rongeurs de plus près. Une fois à leur hauteur, elle s’accroupit et tendit la main vers l’un des petits lapins afin de le caresser. Cela dura quelques minutes, avant qu’un détail n’attire son attention. En effet, à quelques mètres d’elle se trouvait un petit hérisson qui peinait un peu à marcher parmi les herbes hautes. La guérisseuse avait bien vu qu’il venait de la maison, autant donc tenter de le prendre avec elle pour le ramener d’où il venait, si tant est-ce qu’il avait été mis à la porte parce qu’il allait mieux… Quoi qu’il en soit, elle le prit dans ses bras, prenant garde de ne pas se piquer. Précaution quelque peu superflue dans la mesure où les personnes de sa race résistait bien mieux que les autres lorsqu’il était question de blessures.

La jeune elfe frappa doucement à la porte. Il eut quelques bruits lui indiquant que quelqu’un était à l’intérieur, seulement voilà, personne ne vint lui ouvrir. Curieuse, Asuithiel se demandait la raison pour laquelle le vieux mage ne venait pas lui ouvrir. Beaucoup de personnes auraient pensé que c’était un impoli, cependant la demoiselle en pensait tout autre. Les personnes comme les mages devaient être des gens très occupé, aussi ne venait-il donc pas lui ouvrir parce qu’il n’avait pas envie de perdre de temps ? La Dame n’en avait que faire cependant. Elle était en ces lieux dans un but précis. Elle frappa deux fois depuis, avant de tenter d’ouvrir la porte. Comme il fallait s’en douter, cette dernière n’était pas fermée et l’elfe entra dans la maison à l’allure de cabane croulante. A l’intérieur tout était confiné, ce qui ne plaisait pas forcément à la jeune demoiselle qui était habituée aux larges étendues. Cependant, cela ne la fit pas reculer et elle s’avança dans une pièce tapissée d’étagères. Ces dernières arboraient une multitude de bocaux de toutes tailles, possédant moult choses à l’intérieur. Un bruit de cassure retentit et Asuithiel constata que le fameux mage avait fait tomber l’un de ses objets. La jeune elfe s’arrêta devant lui, et ce dernier leva les yeux vers elle.


« - Bonjour. Je me nomme Asuithiel et je suis une elfe venant de Mirkwood. Excusez-moi d’être entrée, comme vous ne veniez pas m’ouvrir, je me suis donné le luxe d’entrer chez vous. Je viens vous ramener votre héri…»

Sa phrase resta en suspens. En effet, elle se rendit compte que le petit vieux ne faisait pas vraiment attention à elle. C’était tout de même étrange, dans la mesure où il l’avait quand même remarquée… Fronçant les sourcils, elle se contenta d’accompagner les faits et gestes de Rabanast, tandis qu’il s’affairait à tout remettre en ordre. Heureusement, ce fut après quelques minutes qu’il finit par s’arrêter de bouger, fixant son regard sur l’intruse qu’était la Dame. Bon, il semblait disposé à l’écouter, peut-être pouvait-elle reprendre la parole au cas où ce dernier n’avait pas entendu ce qu’elle avait dit un peu plus tôt.

« - Comme je vous le disais, je suis ici pour vous ramener votre hérisson. Il était dehors et je me suis dis que vous le cherchiez peut-être… »

Elle tendit donc l’animal à son maître, avant de reprendre le fil de ce qu’elle était en train de dire.

« - Par ailleurs, je suis guérisseuse dans le palais du Roi Thranduil. Je recherche une plante médicinale du nom d’Adansonia, je me demandais si vous en possédiez ? A vrai dire je n’en ai pas trouvé dans la forêt ces jours-ci, peut-être que la cause est cette force plutôt lugubre qui tombe doucement sur la Forêt Noire… »

Normalement cela devait être le cas, après tout c’était un excellent herboriste, il avait également besoin de beaucoup de plants végétaux afin de confectionner ses multiples potions… Quoi qu’il en soit, cela n’avait rien changé du côté de la demoiselle. Cette dernière attendit donc que le vieillard lui répondre. Asuithiel n'allait pas continuer de parler du mal de la forêt, après tout il devait probablement s'être rendu compte depuis longtemps que quelque chose se tramait.
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Mer 15 Jan - 21:06
L'Elfe le regardait droit dans les yeux. Radagast eut un petit rire avant de regarder Sebastian qu'elle lui tendait. Elle l'avait donc retrouvé. Rien ne servait de l'attraper, puisqu'il partirait dès que le Magicien Brun aurait le dos tourné. On voyait qu'elle ne connaissait pas les hérissons de cette forêt-ci. Ils étaient bien plus malins qu'ils puissent paraître, notamment parce qu'ils avaient un esprit de compétition entre-eux qui faisait que le premier arrivé à l'autre bout du domaine de Radagast devait avoir gagné une course imaginaire. Du moins, c'est ce que pensait le vieil homme puisqu'il les voyait partir, revenir, partir et cela, à longueur de journée. Il y avait cependant certaines priorités, comme soigner ce pauvre Sebastian touché horriblement par la magie noire de Dol Guldur.
Il le prit dans ses bras, lâcha un bref « Petit sacripant » avant de le poser dans un coin de la pièce pendant que l'Elfe déroulait tout son curriculum vitae. Il l'écoutait parler, entendait et sentait cette douceur qu'avaient les Elfes. Mais ils pouvaient être cruels, se battre pour des considérations horribles et barbares alors qu'ils contenaient un visage taillé dans la porcelaine, dont pas un seul sourcil ne prouvait ce qu'ils pensaient en réalité. Radagast avait donc la plus grande méfiance de ces êtres, tout comme il se méfiait des Hommes, des Nains et depuis peu des Hobbits. Tous étaient pervertis et le Brun ne voulait donc pas se joindre à eux.

Il connaissait le roi des Elfes, et son fils, Legolas. C'était à peu près tout, et le vieil homme était étonné qu'on lui envoyât une Elfe qu'il ne connaissait pas. Après tant d'années passées à vivre l'un à côté de l'autre, le Magicien Brun avait montré aux autres quelle personne il était. Et il était certain n'avoir jamais menti. Car le mensonge était quelque chose qu'ignorait Radagast. Il ne voyait pas à quoi cela pouvait lui servir, dans sa forêt, loin de toutes les considérations qui rendaient les êtres tous aussi méprisables les uns comme les autres.
Radagast avait déjà rencontré des Elfes, et toutes les autres races. A chaque fois les rencontres s'étaient soldées par un échec car tous cherchaient à aller plus loin que le simple et le naturel. Le Mage Brun prônait l'honnêteté, la simplicité, ce qu'il y avait de plus pur dans des relations entre des âmes. Mais ils ne l'avaient jamais compris, le prenant soit pour un fou, soit pour un Magicien qu'il fallait à tous prix respecter et qu'il fallait donc, par respect et protocole, tenir en gloire et rester éloigner de lui. Mais Radagast n'avait jamais cherché quelconque protocole ou privilège relationnel avec les autres. Il voulait de la sincérité, croiser des êtres aussi honnêtes que pouvaient l'être les animaux. C'était de cette manière qu'il s'était attaché à eux, cherchant à devenir une sorte de gardien d'un immense temple de la Beauté Naturelle.

« Asphodèle Andonosia Arthémel Aremitical... Andonosia! ANDONOSIA! C'est cela, je dois l'avoir. Par ici... »

Radagast n'avait pas bougé observant finement la personne qui se tenait devant elle. Son placard était sa mémoire, car au vu du cirque qui régnait chez lui, il était bien difficile de s'y retrouver. L'intelligence du Mage était parfois prodigieuse, puisqu'il réussissait à retrouver des objets par le fait même des prouesses de son esprit. Sa mémoire remettait dans le conscient tout ce qu'il avait pu faire avec cet objet, et sa place exacte était alors retrouvée.
Il se déplaça, sortit des choses de certains tiroirs, se prit les pieds dans nombre de tapis et autres morceaux de tissus, et arriva enfin à une petite étagère cachée derrière une autre étagère, elle-même privée de la vue de tous par un rideau déchiré.
Il se retourna vers la personne, pot en main, qu'il donna à l'Elfe.

« Vous savez, il y en a une bonne centaine à trente lieues d'ici, juste à côté du petit bosquet. Vous voyez? Non vous ne voyez pas. Oh, si, si, peut-être que si! Vous devez voir. Sa voix douce et fluette contrastait avec l'excitation visible dans sa voix. Il adorait jouer avec ce qu'il ignorait et ce qu'il savait. Voilà tout, chère Asuithiel! »

Radagast tourna des talons et sortit de sa propre maison, sans se soucier de si l'Elfe le suivait ou non. Il descendit les quelques marches présentes devant chez lui, et avança dans le chemin. Il eut un immense sourire radieux en voyant ses lapins prêts à partir, leur fit un clin d'oeil qu'ils ne virent pas. Mais il ne semblait pas se préoccuper de leur réaction. Quelque chose d'autre l'intéressait véritablement, si bien qu'il tournait un peu en rond. Il s'arrêta un instant, réfléchit pendant quelques secondes. Quelque chose n'allait pas. Il le sentait mais n'arrivait pas à mettre un mot dessus. Il lui manquait une base, de quoi évoluer dans cet immense monde de fou. Il glissa son regard vers l'Elfe, eut l'air quelques secondes effaré et se concentra de nouveau sur ce qu'il recherchait. Où était donc passée cette foutue chose qu'il avait toujours avec lui.
Puis il se souvint. Ce morceau de bois, à travers lequel sa Magie faisait le lien entre son corps et la nature. Il fit marche arrière, regarda à droite à gauche avant de repérer son bâton mis en place sur son traîneau. Il le prit avec rapidité, évitant tout amalgame avec les immenses lapins qui auraient pu croire qu'il était l'heure de partir et que les actions du vieil homme n'étaient que le signal d'un départ prochain.

« Si vous veniez avec moi? J'ai une marche à faire. »

Le Magicien Brun pouvait être des plus étrange. Autant était-il capable de faire preuve d'une énergie et d'une excentricité remarquables tout en étant parfois d'un sérieux décontenançant.
Il l'emmena avec elle, dans un des coins de la forêt. Le côté ouest, pour être plus précis. Il marmonnait dans sa barbe, touchait quelques feuilles d’arbres, reniflant des fleurs et des champignons de ci de là. La nature était son élément. Il était heureux si elle l'était aussi, se sentant bien en sa présence si elle dégageait une aura de positivité.
L'Elfe marchait à ses côtés. Par moments, Radagast l'observait quand elle se trouvait dans son champs de vision. Il ne lui manquait pas de respect. Au contraire. Il aurait pu très bien se couper complètement et la faire sortir de chez lui le plus rapidement possible. Il n'avait pas fait ce choix, dans la mesure où elle s'était présentée à lui avec simplicité et honnêteté. Elle le respectait, il la respectait.

« Avez-vous une idée de ce qu'il s'est passé? Pourquoi cet hiver? Pourquoi cette neige qui n'avait rien de naturelle? Le monde est plein de mystères que jamais nous n'arriverons à déchiffrer. Je n'ai pas... je n'ai pas la sensation que tout ceci soit normal. »

Sa petite voix fluette et ses yeux globuleux pouvaient laisser penser que c'était lui, l'être totalement anormal dans cette situation. Mais l'hiver avait bien eu lieu, et la neige était bel et bien tombée sur la Terre du Milieu. Quoiqu'on en dît, la chose n'était pas explicable par la raison. Il fallait donc trouver une solution, mettre un mot sur ce phénomène.
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Ven 17 Jan - 22:12
Il semblait se passer beaucoup de choses mauvaises dans le coin, apparemment. Asuithiel avait donc pensé que ce serait bien de ramener le hérisson à son Maître, histoire d’être sûr qui ne lui arrivera rien de méchant. Malgré cela, le vieux mage ne semblait pas du tout étonné que l’animal se soit échappé. Il fallait dire que c’était normal que les animaux soient libres, cependant la jeune elfe avait très bien sentit que la bête avait tressaillit lorsqu’elle l’avait pris sur elle. Quelque chose avait dû lui arriver, cependant la demoiselle ne se permit pas de demander des précisions quant à ce qui était arrivé au hérisson. Ce n’était pas ses affaires, elle n’était donc pas concernée par cette histoire. Asuithiel se contenta donc de décliner son identité – c’était par-là que le protocole commençait… - avant d’enchaîner sur l’objet de sa présence en ses lieux. Déjà qu’elle était entrée sans que l’homme ne vienne lui ouvrir, il était donc normal qu’elle se présente, du moins pour que le mage sache qui était son interlocutrice du moment. Après tout, les gens comme lui étaient probablement très occupés et ils n’avaient peut-être pas cessé de recevoir des gens, même après elle.

Bref, il prit donc connaissance de sa requête, avant de marmonner dans sa barbe, sans doute afin de mieux réfléchir à la demande de la jeune elfe qui attendait en silence qu’il y réponde. Ce fut donc en faisant l’inventaire de tous ses flacons qu’il finit enfin par se souvenir s’il avait oui ou non des plants d’Andonosia à lui donner. Une fois qu’il se souvint, Radagast lui dit qu’il devait avoir le végétal dans un coin. Waouh, il devait avoir un sacré cerveau – ou une mémoire vraiment importante – pour se souvenir de l’endroit où pouvait bien se trouver l’un de ses éléments. Parce qu’avec tout ce fouillis à l’intérieur même de son salon, il y avait de quoi y perdre beaucoup de choses. Enfin, Asuithiel n’était pas là pour donner des conseils de rangement, après tout le vieillard se débrouillait bien assez comme cela, donc au final il n’y avait pas de quoi s’inquiéter à propos de tout ce bordel. C’était une maison de magicien, après tout !

Quoi qu’il en soit, l’intéressé s’était mis en mouvement pour retrouver le bocal tant convoité. Il se prit dans un premier temps plusieurs tapis, avant de commencer à fouiller tiroirs et étagères. Ce fut après avoir cherché derrière une étagère dissimulée par un vieux bout de tissu déchiré qu’il finit par trouver ce qu’il cherchait. Une fois le bocal en main, il se tourna une nouvelle fois vers sa visiteuse afin de lui confier le plant demandé. La jeune elfe le prit, avant de prendre rapidement la parole, il ne serait pas étonnant que le vieux ne la lui vole au passage.


« - Je vous remercie grandement, cher ami. »

Elle avait dit cela en souriant. C’était étrange qu’elle le considère déjà comme ami, après tout les deux personnes venaient à peine de faire connaissances, aussi une personne normale n’aurait probablement même pas ajouté quelque chose en plus après le remerciement. Cependant, comme Asuithiel considérait tout le monde comme ses amis, il était bien évidemment normal qu’elle qualifie le mage brun comme tel. Ayant ce qu’elle avait demandé, la demoiselle allait prendre congé de son hôte lorsque ce dernier lui avoua qu’il existait un plant de la plante près du bosquet à au moins trente lieues d’ici. L’elfe le regarda avec attention, ce qu’il était en train de lui dire avait toute son importance. Après tout, maintenant qu’elle savait cela, elle n’aurait plus à venir chez le vieil Homme et le déranger.

Malheureusement, il ajouta certaines choses à ce qu’il était en train de dire. Asuithiel ne comprit pas vraiment tout ce qui venait d’être déclaré, cependant cela ne la dérangeait pas plus que cela. Radagast avait en effet son propre caractère, sa propre façon de parler. De toutes manières, la jeune elfe avait tout le temps de méditer sur le sens de ce qu’elle venait d’entendre. Le magicien sortit par la suite de chez lui, à la grande surprise de la Dame de Mirkwood. Cette dernière décida par la suite de le suivre, elle se voyait mal s’en aller surtout que l’autre semblait chercher encore quelque chose. Il serait donc mal avisé de partir alors qu’on aurait peut-être besoin de son aide. Quoi qu’il en soit, tous deux se retrouvèrent près du traineau tiré par les gros lapins qu’elle avait caressé quelques minutes auparavant. Les rongeurs s’agitèrent à la vue de leur maître, cependant celui-ci se contenta juste de s’emparer de son bâton arborant une pierre magique de couleur sombre. Une fois son bien en main, il se tourna une nouvelle fois vers Asuitiel qui était restée aussi muette qu’une tombe, afin de lui demander si elle pouvait venir avec lui. Apparemment, il avait une marche à faire, ce qui surprit un peu la demoiselle.


« - Si vous avez besoin d’aide, je ne vois pas d’objections à formuler quant à marcher avec vous. »

Une fois cela dis, le duo se mit donc en route à travers la forêt. Ils marchèrent alors tandis que le mage prenait quelques végétaux sur son chemin afin de les sentir, marmonnant des choses incompréhensible, du moins pour des êtres ne possédant pas une ouïe développée comme celle des Elfes. Ce n’était que des murmures dans sa barbe hirsute, cependant Asuithiel semblait entendre et surtout écouter ce que l’autre pouvait bien se dire à lui-même. Enfin, ce n’était toujours pas ses affaires, aussi elle se contenta simplement de rester aux côtés du magicien qui semblait s’acquérir de l’état de la Forêt. Tout marchant, Radagast prit la parole, demandant à la jeune elfe si celle-ci semblait avoir des renseignements à lui fournir quant à la soudaine tombée de neige, cette satanée neige qui ne semblait rien avoir de naturel. Continuant sur sa lancée, il philosopha par la suite sur les mystères du monde, ceux que personnes ne savaient déchiffrer. Terminant en parlant de l’étrange atmosphère, il dit simplement qu’il n’avait pas l’impression que tout ce qui était en train de se passer était normal.

« - Je ne puis vous aider à donner une cause à l’apparition de cet étrange hiver… De même que ce mal qui ronge à présent cette Forêt… Toutefois, il est clair, même certain que ce n’est pas l’œuvre de Mère-Nature. »

La réponse d’Asuithiel était quelque peu évasive, cependant cela se comprenait puisque la jeune femme n’avait jamais vraiment fait d’autre chose que lire les livres qui tapissaient les étagères du Palais de Mirkwood. Cependant, elle savait penser, aussi elle se dit que quelque chose se tramait quelque part, sournois, lugubre, ténébreux.

« - Je me demande si tout cela n’est pas les prémices de quelque chose. Quelque chose qui se prépare, tapis dans l’ombre, attendant le bon moment pour frapper. Ce n’est peut-être qu’une impression, cependant j’imagine que vous la ressentez également ? »

Radagast était un mage, après tout. Il pouvait ressentir la même chose qu’elle, si même pas plus. Asuithiel continuait de marcher avec celui-ci, attendant qu’il lui réponde le plus sincèrement possible. Même si le magicien était très vieux et ne semblait pas avoir toute sa tête, la demoiselle se doutait tout de même que son camarade de route savait faire preuve de bon sens lorsqu’il parlait de choses sérieuse avec son entourage.
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Dim 19 Jan - 11:06
Le Mal était toujours présent. Tapi quelque part, attendant son heure. Il n'y avait jamais eu d'ombre sans lumière et vice versa. Il n'y aurait jamais de bien sans mal, car toute limite imposée suppose deux choses séparées. Il y a ce qui est d'un côté, ce qui est de l'autre. C'était ainsi qu'avaient conçu les grecs les notions de sacré et de profane. Car, aux origines, ce qu'on appelait en latin le "templum" n'était pas le lieu que tout le monde connait, où on réalise de grands sacrifices pour les Dieux et où d'imposantes statues dominent la cité. C'était ce qui délimitait une zone devenue sacrée. A l'intérieur du templum, il y avait le sacré. A l'extérieur, le profane. Mais avant que cette limite ne soit mise en place, les deux étaient réunis.
De cette manière, bien et mal ne faisaient qu'un à un temps donné. L'homme l'avait séparé mais cherchait constamment à en faire un équilibre. Là était tout le secret. Il fallait avoir conscience des deux pôles. Tout comme le citoyen Grec avait conscience du sacré et du profane. Ne trop vivre que pour les Dieux, c'était se perdre dans un ailleurs, un spirituel si fort que la réalité n'existait plus. Mais ne se contenter que du profane, c'était faire preuve de sacrilège, d'incroyance. C'était devenir terre à terre, sans aucune foi ni croyance. Ainsi, le citoyen était autant rejeté que s'il eût paru fou en ne se plongeant que dans le sacré. Il fallait donc trouver une harmonie entre les deux pôles. Tout comme les êtres devaient acquérir un équilibre entre le mal et le bien, afin que ces deux entités du monde soient d'une certaine manière réunies.

Radagast n'était pas tout à fait équilibré. Déjà, pour la simple et bonne raison qu'il était une Divinité envoyée en Terre du Milieu. Une divinité que l'on pouvait qualifier de "positive", tout droit sortie du monde du Bien pour contrer celui du Mal. Il était donc à lui tout seul un pôle, tout comme pouvait l'être Gandalf ou Saroumane. Plongé dans un corps périssable d'humain, il devait trouver lui aussi un équilibre. Et il n'était sûrement pas le meilleur en la matière, puisqu'il était tombé dans une certaine forme de Mal en ne se concentrant que sur le Bien. "Les pires maux découlent des meilleurs intentions". Il avait oublié sa mission divine pour se concentrer sur ce qu'il y avait de Beau sur la Terre du Milieu. Mais en oubliant presque sa propre nature, il oubliait de faire l'équilibre entre son être et les choses. Il devenait lui-même un danger pour sa propre personne. Mais il ne s'en rendait évidemment pas encore compte, étant persuadé de venir en aide aux animaux et à la nature.
Ainsi, la notion de Mal était bien plus complexe qu'on pût l'imaginer. Elle se plaçait entre plusieurs notions, plusieurs points de vue qui influaient sur la considération du Mal. Il pouvait être absolu comme celui de Sauron et de tous ses serviteurs. Mais il était capable aussi de s'infiltrer à des endroits où on ne l'attendait pas du tout, laissant supposer que seul le Bien était présent. Mais il ne fallait ni trop tomber dans l’exploitation de ce qu'il y avait de bon, ni dans ce qu'il y avait de mauvais. Le monde devait trouver un équilibre. Ou plutôt, ceux qui vivaient dans un monde empli de pôles devaient trouver un équilibre entre toutes ces entités.

Le Magicien Brun s'arrêta, se mit à quatre pattes et réussit à sortir des herbes un minuscule insecte qui resta posé sur sa main. Il se releva et observa sa nouvelle acquisition. Radagast avait toujours eu un lien spécial avec les bêtes. Elles n'avaient pas peur de lui. Et même les plus petits insectes qui, à première vue, n'étaient pas obligatoirement dotés d'une capacité mentale sur-puissante et qui par conséquent s'enfuyaient le plus vite possible une fois qu'un être plus gros se trouvait là, se trouvaient en confiance avec une personne telle que le Radagast. C'était ainsi. Il restait un Istari, envoyé en Terre du Milieu et avait ainsi en son corps un flux magique et divin qu'on ne pouvait lui ôter. Et les animaux étaient automatiquement rassurés avec un être comme lui. Car il était un serviteur de la Divinité Yavanna, protectrice de la Nature et de ses habitants. Ainsi, ce que sentaient les êtres naturels était automatiquement perceptible dans Radagast, tant il était proche de cette Divinité qui l'avait envoyé en Terre du Milieu. Ce n'était pas pour rien que Gandalf l'appelait le "maître des formes et des changements de teintes".
Il observait la petite créature qui se tenait là. Les deux s'étaient évidemment arrêter au milieu du bois. Le tout était plongé dans un silence profond, laissant à montrer la puissance royale et dominatrice de ces immenses arbres qui peuplaient la forêt. Le Brun plaça sa seconde main sur l'autre, renfermant la petite bête dans un cocon de chaleur. Il souffla à l'intérieur, rouvrit ses mains et déposa l'insecte au sol. C'était désormais chose courante pour lui, de croiser quelques âmes utiles à l'écosystème qui se trouvaient blessées par la Magie Noire ambiante. Radagast la soignait et elle pouvait ainsi partir vers son nid avec cette Magie qu'était celle du Magicien et la rediffuser sur son entière colonie. Une prouesse que le Brun était fier de posséder, après de nombreuses découvertes sur la Magie et sur la Faune.

Il écoutait l'Elfe parler. Elle avait raison, quelque chose était bel et bien tapi dans l'ombre, dans l'attente d'un jour favorable de division pour bien arriver. Car telle avait toujours était la méthode du Mal. Se diluer dans les choses courantes du quotidien, sans qu'on ne le remarquât. Puis il attendait que les Hommes se mettent à agir comme il était cycliquement de coutume chez eux: qu'ils créent la division entre-eux. Et dans un climat où l'équilibre disparaissait pour ne laisser place qu'aux pôles, quand l'harmonie n'était qu'un souvenir, alors le Mal pouvait engloutir le Bien en peu de secondes. Car la maladie aurait toujours été présente, finement et discrètement cachée, mais pas inexistante. Radagast se méfiait des Hommes pour leur capacité à faire tout en sorte pour s'attirer le Mal. C'était presque suicidaire, car ils avaient toujours eu les cartes en main pour faire le Bien autour d'eux et surtout pour eux-même. Mais ils ne prenaient jamais le temps de se comprendre, de se connaître, d'éprouver de l'honnêteté et la sincérité vis à vis d'eux-mêmes. Ils se perdaient dans des jugements, des considérations inutiles et destructrices pour au final, n'incarner que le Mal qu'ils pensaient fuir à l'origine.

« Nous en faisons le constat. Mais nous n'avons pas été assez réactifs. Ou plutôt, peut-être sommes-nous les seuls à l'être. Oh, le messager n'est guère aimé quand il vient donner un message de malheur. Et face au malheur, les êtres se cachent en pensant que s'ils adoptent cette méthode, le malheur disparaîtra et les oubliera. »

Plus communément appelée la "méthode de l'autruche", elle était bien plus pratiquée qu'on ne se l'imaginait. Elle était même devenue coutume, si bien qu'il y avait souvent le camp de ceux qui ne voulaient pas vouloir, puis celui de ceux qui voulaient voir. De ceux-ci se différenciaient ceux d'un camp, et ceux d'un autre. Quoiqu'il en soit, le Mal, lui, ne partait pas. Tout au contraire, face à autant de divisions et d'hésitations, il devenait plus fort.
Radagast prônait la confiance en soi. Car quand on ne cédait qu'à la peur, on ne pouvait s'attendre à rien d'autre que le mal et le négatif. Croire en soi était une règle de vie pour le Magicien Brun. Aussi croyait-il en lui et sa mission en Terre du Milieu. Du moins, la mission qu'il s'était lui-même donné et non pas celle qui avait été la sienne en arrivant. Il protégeait la faune et la flore, c'était pour lui le plus bel objectif qu'on pût lui demander. En aucun cas ne cherchait-il autre chose.

« Et que pensent les Elfes? Que disent-ils? »

Radagast était une personne curieuse. Aussi demandait-il souvent des choses aux personnes qu'il rencontrait. Il ne jugeait jamais sans connaître totalement. Il considérait ainsi qu'il n'avait rien à perdre, car une fois le jugement était fait, il devenait difficile de l'abandonner. Qu'il fût positif ou négatif, d'ailleurs. De fait, il observait et se questionnait sur ce qu'il rencontrait avant de prendre une décision. Il était devenu alors de coutume que rencontrer Radagast pouvait avoir l'air d'une scène d'interrogatoire. Mais c'était à chacun de choisir, à chacun de faire le Bien ou le Mal et de s'écouter soi-même. Car le quotidien, et ces êtres qui le composent sont souvent là la plus belle preuve de courage ou de lâcheté. Telle était la pensée de Gandalf, et Radagast ne pouvait que la partager.
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