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I can't escape from this living ✘ Elrond and Aodhán

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Mer 10 Avr - 14:41

I can't escape from this living
But in my dreams the justice dwells betrayers are torn apart . And my hate will fade away with their blood.This is mine the one and final fight. I choose not to die with these demons by my side .

Le froid. La douleur. La fatigue…Assez…Que cela cesse… Le bruit lourd des sabots d’un cheval au galop comme le roulement d’un tambour. Un éclair blanc le traversant à chaque respiration. Lancé à vive allure l’entier ébène se semblait guère enclin à réduire la cadence. Sur son dos, balloté en tout sens, un homme usait de ses dernières force pour que maintenir vaille-que-vaille en selle. Sa cape sombre claquait au vent faisait danser l’Arbre Blanc du Gondor qui y était brodé. De puis combien de temps se faisait il ainsi balader tel un pantin ? Il n’en savait rien mais son esprit lui souffla qu’une vie entière s’était écoulée entre l’attaque des orcs et cette horrible chevauchée. Puisant assez de ressource dans ce qui lui restait d’énergie, l’homme posa une main sur l’encolure du cheval afin de se redresser, laissant échapper un grondement de douleur. Sa nouvelle position – certes plus académique – raviva en lui d’autres douleurs qui s’étaient effacées devant celle que la profonde entaille qui lui barrait les reins.Pestant contre la douleur, contre les orcs, contre tout ce qui lui venait à l’esprit et même contre lui, il tenta vainement d’arrêter son cheval en tirant sur les rênes comme il pouvait mais Gondor semblait ne pas vouloir redescendre dans ses allures. Il pesta contre son cheval. Ce compagnon qui l’avait soutenu et suivit dans d’innombrables voyages comme galères depuis huit années sans jamais lui faire faux bond ignorait à présent royalement son cavalier. Il maudit le caractère impétueux de son étalon, oubliant un très court instant que sans lui, il serait probablement plus de ce monde… Non pas que Gondor lui avait miraculeusement sauvé la vie mais d’une certaine manière son instant animal avait évité au gondorien de subir plus que de graves blessures…. Durant toute la cavalcade, il avait gardé les yeux clos. Sans doute avait il parfois perdu connaissance, tenant en selle par il ne savait quel miracle, mais à présent il voulait savoir où il se trouvait. Ce fut le dépaysement total. Ils devaient être bien loin de la forêt de Pins qui l’avait abrité cette nuit car maintenant s’étendait à perte de vus une vaste pleine à l’herbe jaunit où des rochers imposants semblaient avoir étés poser ça et là, comme tomber du ciel il y a des millénaires. Le soleil quand à lui avait certainement dépassé son Zénith.

Le paysage ne lui disait rien, à vrai dire il aurait été incapable de reconnaitre sa propre cité car son esprit semblait être enfermé dans un épais brouillard, rendant sa tête lourde et assaillit par une migraine naissante. Puis, sans raison aucune, Gondor s’arrêta. Le changement d’allure fut si brute que l’homme en perdit l’équilibre et chuta sur le coté. Un cri de douleur s’échappa, résonnant dans le silence de la Plaine. Encore sous l’effet de l’adrénaline, l’étalon fit un écart avant de partir au grand trop, abandonnant son cavalier.Il avait atterri non loin d’un rocher où il se traina dans l’ombre. Adossé sur la roche brute, il se laissa aller, yeux clos…Des images sortirent de la brume, souvenir de la nuit dernière…Allongé sur le dos il dormait d’un sommeil sans rêve. Un hennissement, une douleur perçante, il ouvrit les yeux. Il se révéla mais sa jambe se déroba sous lui, tombant à genoux. Une flèche difforme sortait de sa cuisse droite. Il la cassa. Le foret était sombre, il ne voyait rien. Gondor commençait à s’énervé, attaché à une branche, il se cabrait et ronflait des naseaux. Un combat. Lui et des Orcs. Des blessures. Un coup dans les reins, une autre flèche dans l’épaule. Puis la chevauchée…Comment il avait réussis à se mettre en selle ? Il n’en savait rien. Ses pensées dérivaient. Des souvenirs sans rapport se succédaient.

Les sabots d’un cheval. Non de plusieurs. Des paroles. Lointaines, incompréhensibles.
« Pitié, achevez moi… »
Murmura t’il, refusant d’ouvrir les yeux. La mort ? Il la craignait certes mais espérait souvent qu’elle vienne pour qu’enfin il connaisse là Paix.
Puis le noir…

Fiche par Rivendell _ Citations by Ensiferum # Shall Be Mine



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Mer 10 Avr - 17:13

Elrond pouvait sentir posé sur lui les yeux de Glorfindel, sans animosité aucune. L'elfe attendait une réaction de sa part et chacune de ses pupilles était comme un aigle prêt à s'élancer vers quelques buts enfin déclarés.
Parmi les autres elfes ayant pris part à cette chevauchée, tous restaient silencieux. Il n'était pas rare que des personnes de toutes races s'égarent non loin de leur cité, Elrond était connu pour prodiguer son hospitalité à ceux en ayant besoin.
Plusieurs sentiments se confondaient en lui, alors que le maître de Rivendell mettait pied à terre. Il donna un ordre rapide pour que l'on récupère la monture du malheureux, qu'ils avaient croisé au triple galop un peu plus loin, et attendit que le bruit de quelques sabots s'éloignent pour s'avancer à nouveau.
Odeur de sang, de chair martyrisée... L'homme devait souffrir un véritable martyre.Le guérisseur en lui, lui dictait cet inconnu, fils du Gondor au vu du manteau le drapant, mais le seigneur d'Imladris conseillait prudence face aux ombres qui émanaient de lui.
Glorfindel continuait de l'observer, il se plierait à sa décision quelle qu'elle soit. Elrond ne demanda nul conseil alors que les murmures dans leur propre langue, s'élevaient. Le choix se devait d'être pris rapidement, telle était l'impression donnée.
L'humain parla soudain, voix rauque, blessée, qui fut s'élever un peu plus fort certains chuchotis elfiques. Peut-être est-ce cela qui poussa Elrond à prendre sa décision ? Avec douceur et bonté, le semi-elfe posa sa main sur le front fiévreux du blessé. Lorsqu'il parla, ce fut dans le langage des hommes, que celui ci puisse comprendre chacun de ses mots.

 « De la pitié, c'est bien ce que j'ai pour toi... »

Point de moquerie, point de dédain, la pitié d'Elrond était compassion et amour de l'autre, lui qui avait appris à guérir et soigner tout autant qu'à tuer.
Conscient de la douleur que cela infligeait à l'inconnu malgré tout, il garrotta la blessure un peu mieux. La pointe de la flèche était toujours fichée dans les chairs, une bonne chose sinon cet homme se serait vidé de son sang avant même qu'ils n'arrivent.

Il gisait évanoui, à présent. Elrond donna l'ordre de le transporter, remontant à cheval. Le chemin jusqu'à la cité fut rapide et bien éprouvant pour le blessé dont les gémissements parvenaient à franchir la muraille de son inconscience. On lui fit préparer une chambre où on le lava et le soigna, lui prodiguant l'hospitalité qu'une âme en peine se devait de recevoir.
Elrond lui-même s'occupa des blessures de l'inconnu, combattant des douleurs qui n'étaient pas siennes, une infection qui ne le menaçait pas, lui, et vouant son art à la survie d'un homme dont il ne connaissait que les ombres.
L'avaient-elles suivies à Imladris ? Cela était plus que probable, il est peu aisé d'abandonner ses démons, et Elrond avait déjà vu tant de personnes chères et aimées y succomber.

Il faisait surveiller l'homme, curieux de voir son réveil. Peut-être lui reprocherait-il sa survie ? Hommes, elfes, nains, hobbits, aussi précieuse que soit la vie, parfois celle-ci n'était plus désirée pour leurs corps trop meurtris.
Immobile face au vent froid de l'extérieur, Elrond songea à la nature même de l'homme qu'il avait choisi de recueillir. Il n'en savait rien pouvant juste deviner des pointes de ténèbres pour une âme trop jeune. On avait également récupéré son cheval, une belle bête, et quelques elfes en prenaient soin à l'écurie. Si l'inconnu désirait partir dès son réveil, Elrond ne l'en empêcherait pas....
Un vol d'oiseau dans le ciel, le seigneur d'Imladris ferma les yeux quelques secondes, goûtant au peu de calme qu'il leur restait encore.
Finalement, à pas lents, plongé dans ses pensées, il revint dans la chambre de l'inconnu dont les paupières commençaient à tressaillir. L'homme ne serait plus très long à complètement reprendre conscience à présent...

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Mer 10 Avr - 21:40

I can't escape from this living
But in my dreams the justice dwells betrayers are torn apart . And my hate will fade away with their blood.This is mine the one and final fight. I choose not to die with these demons by my side .

Le voile des ténèbres l’enveloppa, l’entrainant dans une chute vers le néant qui ne semblait jamais finir. Il était enfermé dans son esprit, incapable de bouger ni même de pensé. Il tombait juste. Peut être qu’il essaye de crier mais aucuns sons ne franchits ses lèvres. Un contact, lointain, comme une plume qui vous effleure légèrement, presque imperceptible. Une voix, un murmure dont les mots étaient incompréhensibles. Il tombe encore…
Peut être qu’il reprit ses esprits une ou deux secondes durant le trajet. Arraché des ténèbres par la douleur avant d’y replongé de plus belle l’instant d’après. Dire qu’il avait conscience qu’il se deplaçait n’était pas exact, pourtant il avait la sensation de mouvement…
Les ténèbres régnaient autour de lui. Depuis son plus jeune âge il craignait le noir…La panique lui enserra le cœur. De la Lumière au loin ! Il couru. Non il ne courrait pas…Que faisait-il au juste ? Il flottait…
La lumière disparue aussi vite qu’elle n’était apparue, le laissant à nouveau seul dans le noir. Il pensa qu’il criait. Mais rien ne vint troubler le silence qui régnait ici. Où était-il d’ailleurs ? Dans le Néant, où dans un recoin caché de son esprit torturé. Peut être était il mort en fait ? Alors c’était donc sa mourir ? L’idée – si on peut nommer cela ainsi vu son état- d’être seul à jamais dans les tenebres ne fit accentuer son angoisse. Il aurait voulu de débattre, faire quelque chose mais il n’y parvint pas… Il n’était plus qu’une pensé perdu dans le noir…

Loin au dessus de loin, autour, partout en fait, il se passait quelque chose. Des sensations de douleurs et de soulagements se mêlaient, mais il restait là sans bouger, voulant crier, se manifester. Savoir si oui ou non il était en vie ! Et puis de nouveau plus rien. Non en fait il se passait quelque chose…Le néant semblait vibré, ondulé…Des formes apparurent ça et là…Et d’un coup il se vit. Oui c’était bien lui. Il était dans la Grande Salle chez lui à Minas Tirith. Il y avait son Père aussi…Le lui-enfant pleurait, son Père semblait hurler mais aucuns sons n’étaient audibles… La scène se mit a ondulé a son tour… Le voilà maintenant dans le Camps de Hommes de l’Ombre. Une épée à la main, il marchait sur le coté, dessinant un cercle autour d’un Homme posté au centre. Il changea mais encore une fois la scène changea au moment ou les deux épées allaient entrer en contact. Un nouveau souvenir apparu, il reconnu les Montagnes bleues. Il se vit courir comme un dérater, criant et rigolant avec un nain qui en faisant de même. Kili. S’il avait pu sourire, c’est ce qu’il aurait fait. Ondulations et vibrations. Mais aucun souvenir ne vint. De nouveaux le noir…Mais quelque chose se passait. Il ne tombait plus, c’était comme si quelque chose l’attirait à présent dans l’autre sens. Loin des Tenebres. Vers la Lumière.
Il voulu ouvrir les yeux mais un rayon de lumière ne l’incita guère à le faire. Apres les ténèbres la lumière n’était que douleur. La douleur…Il recommençait à la sentir. Lui parcourt le corps en vague continue, il savait qu’il était en vie. Cette idée le fit sourire. Lui qui avait souvent appelé la mort était heureux qu’elle l’a oublié cette fois là. Son corps pesait des tonnes, les yeux toujours clos il essaya de bouger une jambe mais un éclair de douleur le rappela à l’ordre. Un ombre passa, il la sentait à ses coté. Tout ses sens en éveillent, il entendait le chant d’un oiseau, l’air frais qui s’engouffrait sans doute d’une fenêtre ouverte et divers parfums embaumaient la pièce. Où était-il ? Il était loin des terres qu’il connaissait…

Dans un effort qui lui sembla surhumain, il ouvrit les paupières. Aveuglé par la lumière il voulu se cacher les yeux mais lorsqu’il tenta de lever le bras il fut traversé de nouveau pas la douleur. Dans un grognement il la combattit pourtant, posant une main sur son visage. Peut être que finalement les tenebres n’étaient pas si horrible… Et il y avait toujours cette présence a ses cotés mais il n’osait pas jette un coup d’œil en sa direction et préféra tenter de se redresser sur le lit. Il réussit à se relever de quelques centimètres avant qu’une douleur fulgurante de ne transperce une fois de plus. Il se détestait et détestait cette situation. Une main toujours devant les yeux il abandonna son idée.
« Puis-je savoir où je suis ? »
demanda il d’une voix rauque et asséché. La soif le prit. Depuis combien temps n’avait il pas bu ?
« Et à qui dois-je adresser ma gratitude pour avoir sauvé ma vie ? »

Il n’avait pas parlé longtemps mais il l’avait l’impression d’avoir fait un discourt. La fatigue se le rattrapa. Le calme qu’il régnait autour de lui l’inquiétait plus qu’il ne l’apaisait…

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Mar 16 Avr - 16:41

L'homme reprit conscience, émergeant de ténèbres dont Elrond ne pouvait rien savoir. Le maître de Fondcombe observa un moment le visage inconnu aux traits volontaires, y retrouvant les particularités des hommes dans l'agencement et les passions mêlées à la chair même. Ô Hommes, quand donc trouverez-vous paix et sérénité ?
Par des gestes lents et mesurés, celui qu'aurait le sage devant un cheval fou, le semi-elfe se retourna jusqu'à saisir une cruche d'eau et en verser un peu dans un verre qu'il porta aux lèvres du blessé. Il l'avait laissé parler, retenant ses mots et le fait que l'homme éprouvait malgré tout une gratitude à être en vie.

 « Vous êtes à Imladris, ma demeure, à l'abri de vos ennemis mais non point de vous-même. »

Le teint était pâle, les yeux cernés, l'apparence classique de quelqu'un ayant combattu les griffes de la mort. De ses yeux de guérisseur, Elrond ne vit rien capable de l'alarmer et apprécia ce fait. La flèche ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir -un de plus?- pour l'inconnu sombre et secret. Parce que leur discussion n'avait pas à souffrir d'une quelconque hâte, Elrond prit place et s'assit près du lit du convalescent. Ses propres yeux à lui ne laissaient rien transparaître des questions qu'il pouvait avoir, et la posture même de son corps semblait évoquer un vieil ami au chevet d'un autre, veillant et prenant nouvelles pour alléger son mal.
Il n'y avait rien d'amical chez l'elfe, pas de cette présence solaire et rassurante comme on en vient à trouver parfois chez de ces personnes qui plus tard deviennent pareil à des frères. Malgré tout, Elrond n'était point un ennemi et portait assez de ténèbres sur ses propres épaules pour accorder au malade si ce n'est son amitié, au moins sa sympathie.

 « Je suis le semi-elfe Elrond, considérez-vous comme mon invité jusqu'à ce que d'autres affaires vous appellent ailleurs. Pour beaucoup, ma demeure est un refuge, elle peut l'être pour vous également. Sachez aussi que vous ne garderez aucune séquelle de vos blessures.... »

Sa main se leva alors, et le geste était sagesse, alors qu'elle vint se poser sur les paupières tourmentées du jeune homme. Il ne lui demanda pas ce qu'il combattait, chaque cœur se devant d'avoir des secrets plus ou moins sombres, mais Elrond consentit à parler à nouveau

 « Ne craignez plus la lumière, elle est et restera votre alliée sur tous les chemins qu'offrent la vie. »

Par la fenêtre, la neige et ses secrets. Pourtant le soleil reviendra un jour, que ce soit avec de mauvaises nouvelles ou non.
Le semi-elfe se leva alors, dirigeant sa tête jusqu'à la fenêtre d'où i pouvait voir le domaine. Le sien.
Rien ne l'obligeait à rester ici, dans cette pièce, si ce n'est la simple curiosité. Elrond ne savait comment soigner ombres et ténèbres, il doutait même d'en être un jour capable, aussi se demandait-il si cet huain à qui il avait gardé son hospitalité, trouverait assez de force pour s'en sortir.

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Jeu 25 Avr - 23:32

I can't escape from this living
But in my dreams the justice dwells betrayers are torn apart . And my hate will fade away with their blood.This is mine the one and final fight. I choose not to die with these demons by my side .

Le contact de l’eau claire contre ses lèvres lui donna l’impression de revivre, bienfaisante et douce contre ses lèvres seches et s’écoulant avec délice dans sa gorge. Jamais il n’avait eu aussi soif…Et pourtant il avait connu la soif durant certains de ses voyages…Mais jamais à ce point…Il c’était arraché à se redresser après avoir posé sa question et c’est donc en maintient ton son poids sur son bras valide qu’il bu savourer ce breuvage. Cette position, il ne pu la garder longtemps, la douleur qui lui traversait le bas du dos vaincu de nouveau sa volonté et il n’eut d’autre chose que de se recoucher, une main toujours contre son visage. Oui pour une fois il préférait les ténèbres…La personne qui venait de lui donner à boire prit la parole. Imladris…Ce lieu lui disait vaguement quelque chose. Se répétant plusieurs fois le nom de la Cité d’Elrond il fit par entendre la voix d’un de ses collègues durant une de leurs discutions « Imladris était jadis le nom que donnaient les Elfes à une vallée du Nord lointain, la Dernière Maison Simple à l’est de la mer… » Oui ca lui revenait.
L’accès à Fondcombe était protégé à l’ouest par le Gué de Bruinen et à l’est par les Monts Brumeux, même si une voie d’accès existait à travers ces monts. La rivière parcourait les montagnes à travers cols et vallées, mais sans une connaissance parfaite des sentiers, il était difficile d’accéder à la verte vallée. Quelle était le pourcentage de chance pour qu’il s’effondre non loin de ce lieu ? Infime…Alors qui laissait ses pensées dérivées, l’elfe – oui il ne pouvait être qu’un elfe de toute manière – continua ses paroles.

Ainsi c’était donc le Seigneur Elrond en personne que se tenait à ses cotés. Aodhán ne savait s’il devait se montrer honoré d’un tel privilège ou se dire qu’il devait être vraiment dans un sale était pour que le Maitre de ces Lieux soit en pitié devant lui pour rester ainsi à son chevet. Pour toute réponse à ses questions intérieures, il frissonna. Cette contraction soudaine fit courir une nouvelle vague de douleur dans tout son corps, lui arrachant encore un sourd grondement involontaire. Dieu qu’il se détestait quand il était dans cet état là. Faible et impuissant tout comme un enfant…Qu’avait-il dit juste avant ? « À l'abri de vos ennemis mais non point de vous-même. » ? Aodhán c’était retenus de lui dire qu’il préférait retourner botter les fesses de ses orcs un millier de fois plutôt que d’affronter ses propres démons. Mais il se retint. Une main se posa sur ses paupières. Son premier réflexe aurait été d’attraper cette main pour la retirer et l’éloigner le plus loin possible. Réflexe de survie sans doute, mais aussi car trop de fois il avait fait ce même geste – mais pas avec les mêmes intentions – sortir dans le dos de sa cible, lui masquer le regard avant de…Il chassa aussitôt l’image qui venait d’apparaitre dans son esprit. Ne pas crainte la lumière…Alliée sur les chemins offerts par la vie. Cette fois il ne plus retenir un rire grave qui se transforma rapidement en une quinte de toux.
« Ce n’est pas la Lumière que je crains … Ce sont plutôt les chemins que la vie impose– plus qu’elle n’offre – qui m’inquiète… »


Et dire qu’il aurait pu avoir une vie tranquille dans le luxe de Minas Tirith, a attendre patiemment le trépas de son Père pour pouvoir paisiblement se laisser vivre dans la Cité Blanche. Et au lieu de cela ? Il avait les mains plongées dans le sang au nom du Gondor…Il sentie la présence d’Elrond s’éloigné de son lit. Où allait-il ? Aodhán se força à ouvrir les yeux, combattant la lumière vive. Il avait l’impression de cela était insupportable, comme lorsqu’il était prit de ses nombreuses migraines. Il regarda enfin celui qui lui avait donc sauver la vie, la silhouette de l’elfe se détachait dans la clarté haute et élancée, les cheveux repoussés vers l’arrière…Il serait mentir que de dire que les elfes n’étaient pas les êtres qui avaient une grâce innée…Rien à voir avec les Hobbits, les Hommes ou les Nains. Aodhán ne pouvait pas dire qu’il n’aimait pas les Elfes mais plutôt qu’ils les trouvaient agaçants avec leur sagesse et je ne sais quoi d’autres encore…Qu’ils devaient trouver les autres Peuples de la Terre du Milieu puérils et insignifiants…
« Votre hospitalité me touche Seigneur Elrond mais j’espère guère m’attarder en ces lieux… Je ne pense pas que les autres habitants de votre refuge ne supportent ma présence… »
Aodhán n’était pas fait pour les lieux calmes, de médiations ou de repos. Il était trop…Même lui ne savait comment décrire ce qu’il pensait. Il ne voulait pas entaché cette sensation de bien être et de plénitude qui régnaient en ces lieux. Des qu’il aurait reprit assez de force il reprendrait sa route avec Gondor… Qu’était devenu son cheval ?! Était-il encore dans les plaines sauvages où il avait « déposé » son cavalier ?
« Avez-vous retrouvé mon cheval ? Un entier noir, briderie sombre aussi avec l’Arbre Blanc sur la selle… Il avait tout mes biens sur le dos : mes parchemins, mes vivres…Mes armes. »
Gondor avec tout sur lui…Aussi bien ce qui servait à Aodhán en temps que Cartographe qu’en temps qu’Homme de l’Ombre.
« Pardonnez moi, je manque à mes devoirs. Vous me sauvez la vie et je ne me présente même pas. Je suis Aodhán Delwyn, cartographe de Minas Tirith… »
Que devait il dire d’autre ? Qu’il était aussi un assassin ? Non le Seigneur Elfe ne serait guère enchanté d’avoir accueillit au sein de son Refuge un Homme de l’Ombre – ils n’avaient pas une réputation envieuse – et même si jamais il n’avait eu vent qu’un jour des elfes furent la cible de l’Organisation, il mettrait sa main au feu qu’Elrond lui reprocherait tout les autres meurtres. Alors il garda le silence. Mais tromper un elfe n’est pas chose facile. Et plus encore lorsqu’on cherche à cacher des choses au Seigneur Elrond…

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