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Our hugs so be it ♣ Legolas

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Dim 3 Mar - 16:44

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

Our hugs so be it. With or without affection. So be it.




Depuis combien de temps n’était-elle pas revenue sur la Terre de ses ancêtres ? Elle n’en savait trop rien. La notion du temps pour Idril n’avait plus autant d’impact sur sa façon d’agir et de percevoir le monde extérieur. Elle avait un tout nouveau regard. Une toute nouvelle vision, depuis qu’elle voyageait sur la terre du milieu, elle avait rencontré tellement de monde aussi étrange qu’intéressant, bienfaisant tout comme malfaisant Idril s’était enrichit psychologique, elle avait murit elle se demandait d’ailleurs si son innocence et son insouciance était toujours au plus profond d’elle-même. Comment était-elle arrivée jusqu’ici, dans cette forêt noire ? Aucune idée ou alors elle se voyait la face et ne voulait pas se rendre à l’évidence que son peuple lui manquait encore plus de jour en jour. Elle avait eu besoin de revenir sur la terre de sa race, pourtant elle n’avait pas fait le choix de retourner à Fondcombe mais de se rendre dans cette forêt, qu’elle connaissait plutôt bien sans pour autant non plus, en connaître toute son étendue. Legolas devait être la cause de cette soudaine envie de revenir ici, elle se souvient de leur nombreuse rencontre ici, quand elle venait à Mirkwood c’était pour passer du temps avec Legolas. Son seul et véritable ami. Son cœur s’emballa légèrement mais une pointe de nostalgie l’enveloppa. Son cœur était lourd désormais, il avait besoin de retrouver sa légèreté. Parviendrait-elle à raviver son cœur, comme avant. A retrouver celle qu’elle était avant de partir en tout liberté ? Elle l’espérait. Si jamais elle devait le retrouver, comme réagirait-il ? En sachant qu’elle est partie sans lui dire qu’elle quittait Fondcombe. Il lui en voudrait certainement et il aurait raison, mais têtue comme elle était, elle se demande si elle pourrait le lui certifier haut e fort.



Idril était sur sa monture depuis deux jours maintenant, elle n’avait pas du tout fait de halte elle avait continuée à avancer sans faire la moindre pose. D’ailleurs elle sentait le poids de la fatigue et du manque de sommeil l’enveloppait. Elle parvenait à résister, mais en ce moment elle sentait qu’elle devait faire une pause et c‘était ici qu’elle la ferait. Personne n’était ici, tout semblait calme et serein, plus aucune âme à l’horizon, tout était silencieux et c‘était agréable. Elle savourait ce moment de paix ne sachant point quand cela se reproduirait. Son ventre criait famine, elle devait chasser pour se ressourcer et se nourrir, d’habitude elle ne tuait pas les biches mais elle avait besoin de manger de la chaire, tout simplement. Pourquoi£ ? Peut-être que son côté humain refaisait surface quand elle était dans des moments de faiblesse et d’égarement. Elle sorti son arc et pointa une de ses flèches en face de ses yeux, guettant le moindre geste, le moindre bruit des feuillages qui pourrait lui permettre de détecter la présence d’une âme errante. Soudainement, sa concentration se fit au maximale quand elle perçut un bruit dans les feuillages et quand elle apparut : une biche. De quoi manger. Elle passa outre le fait qu’elle ne désirait pas tuer un animal sauvage, surtout aussi inoffensif qu’une biche. Aucune émotion ne l’empêcherait de tuer, afin de pouvoir s’en abreuver, il tendit son arc, la regardant un œil perçant, sans fermer les paupières et elle s’apprêta à tirer. Quand soudainement elle sentit son cœur pulsait au fond d’elle-même, ce genre de pulsion qui vous dit : qu’un être important pour vous peut à tout moment surgir en face de vous, sans que vous ne le pensiez possible.



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Ven 8 Mar - 23:13

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

Our hugs so be it. With or without affection. So be it.


Depuis combien de temps est ce qu’il regardait par delà les frontières de la Foret Noire , imaginant ce qu’il y avait là bas, refoulant ses envies de découvertes et d’aventures ? Il en ignorait la réponse. Parfois, il passait des journées entières lorsque ses obligations le laissaient en paix, assis dans le creux d’une souche, regardant les vastes étendues, savourant le calme des lieux et le chant d’Arda. Mais aujourd’hui il savait qu’il n’allait plus ce contenter de s’imaginer ce qu’il y avait la bas, il allait enfin pourvoir voir de ses propres yeux.
Il sentait au fond de lui qu’il foulait peut être pour la dernière fois le sol de la Foret qui avait accueillit son peuple depuis des temps immémoriaux, cet écrin de verdure qui avait constitué le théâtre de toute ses rencontres…Galadriel, Elladan, Idril… A la pensé de la semi-elfe il eu un pincement au cœur. Depuis longtemps qu’il n’avait pas revus celle qu’il considérait comme une sœur, voir même plus qu’une sœur. Elle est l’oisillon qu’il aime protéger, l’être sensible qu’il tente d’aider, la personne qui était alors importante à ses yeux lorsqu’elle venait à Mirkood. Des journées entières passées tout les deux, s’entrainant au tir à l’arc, Legolas tentant parfois de faire comprendre à Idril qu’elle pouvait découvrir bien des choses en écoutant la Nature. Mais depuis quelques temps, il n’avait plus eu de nouvelles. Soudainement, sans crier gare, elle avait disparue… Ni lettre ni rien, même à Fondcombe ses messages restaient sans réponses. L’inquiétude qu’avait inspirée un tel silence c’était peu à peu transformé en une profonde nostalgie des moments passés ensembles.
Plongé des ses souvenirs, il traversa la Foret, laissant ses pas le guidés machinalement à travers les racines des arbres centenaires, sans le moindre bruit à part la douce plainte de l’herbe pliant légèrement sous ses pieds. Des heures qu’il était partie sans haltes aucunes, son carquois à l’épaule il n’avait pas de destination précise en tête. Tout ce qu’il désirait c’était partir loin du Royaume de son Père, aussi loin que ses pas le mèneraient, n’ayant rien d’autre en tête que son rêve d’aventure et sa nostalgie grandissante.

Le bruit d’une biche délicate le sortie de ses songes. Dans la végétation verdoyante du bois, des yeux inexpérimentés n’auraient tout bonnement pas pu voir le gracieux animal. Pourtant loin de lui, il distinguait clairement la biche léchant son faon. Ces animaux se faisaient rares depuis quelques temps en ces lieux et la vue de ce nouveau nez fragile fit sourire Legolas. Une belle vie l’attendrait si la fougue de la jeunesse ne le menait pas tout droit dans les pièges d’êtres vils. La mère laissa son petit bien à l’abris dans les fourrés et partie sans doute à la recherche de pousse tendre à brouter. Ne connaissant pas vraiment la raison qui le poussa à suivre cette biche, il lui emboîta pourtant le pas, restant loin de l’animal pour ne pas l’effrayer. Peu être qu’elle avait sentie sa présence malgré sa grande discrétion mais elle devait sans doute sentir qu’il ne représentait guère en danger pour elle.
Apres une heure de ballade, ce fut une autre rencontre que Legolas fit. Un cheval attacher a un arbre, une jeune femme encochant une flèche. Ce ne fut plus part reflexe que par crainte qu’il prenne lui aussi son arc ainsi qu’une flèche dans son carquois. Rare était les Hommes qui venaient en ces lieux et la méfiance était de rigueur car nul ne connaissaient véritablement leurs intentions. La voyageuse était loin mais les yeux bleus acier de l’elfe remarquèrent un détail qui lui avait échappé quelques secondes auparavant. Il connaissait l’arc qu’elle tenait une main. Oui il ne le connait que trop bien. Idril. Serait ce vraiment elle ? Que venait-elle faire ici après si longtemps sans nouvelles ? Qui visait-elle ? La biche ? Non impossible cela ne ressemblait guère à l’Idril qui connaissait…Pourtant c’était bien le cas car le temps de faire les quelques 50mtres qui le séparait d’elle, la biche sortie dans une clairière face à elle. Oui cette fois elle visait bien la biche. Sans même se rendre compte que son arc était encore tendu, mais pointé vers le sol, il s’approcha dans le dos du jeune semi-elfe.

« Si tu décoche ta flèche, un faon attendra sa mère avec espoir et ce ne sera pas une vie que ta flèche prendra mais deux… »
Son ton calme cachait la déception qu’il éprouvait alors. Non à vrai dire il ne savait même plus ce qu’il ressentait vraiment. La joie de la revoir, la déception face a son geste, l’inquiétude de sa réaction, une certaine rancune face a son silence…Mais ce doux sentiment de joie de revoir enfin un visage amicale prenait le pas sur les autres. Pourtant il n’osa s’approcher plus d’elle restant au coté de sa monture, lui caressant le front avec délicatesse.
« Je ne pensais pas te revoir en ces lieux…Et surtout pas dans une pareil situation »
dit il, un sourire se dessina sur son visage.



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Sam 9 Mar - 0:05

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Alors qu’elle était totalement concentrée sur la biche, elle n’avait point remarqué qu’une silhouette en avait profité pour venir se placer derrière son dos. Pourtant, sans qu’elle n’est su se l’expliquer, elle n’éprouva aucune criante, ni aucun geste de recul quand elle sentit la présence être plus insistante derrière son dos. Simplement parce qu’elle avait l’étrange sensation qu’elle connaissait la personne qui était à ses côtés, désormais. Elle baissa son arc sans rechigner, le remit sur son dos et rangeant sa flèche dans son étui, elle réajuste son capuchon tout comme sa cape. Elle entendit ses mots et là, elle fut envahie d’un tout autre sentiment. L’amour. Oui elle en était persuadée car c’était ce qu’elle ressentait quand elle était en la présence de Legolas. Le seul et l’unique. Un frère, un ami mais pour elle il était bien plus que cela, mais ça elle ne pouvait pas se permettre d’y songer. Elle vit la biche s’éloignait avec hâte, rejoignant sa mère à toute enjambée. Ses paroles étaient pures et sincères. Non mensongère. Elle ne répondit pas pour autant car elle n’avait tout simplement rien à lui dire, en de pareilles révélations. Son ton calme ne représentait rien de bon. Elle sentait tout de même qu’il était déçu et abattu. Elle ne pouvait pas le blâmer ni même lui en vouloir, après tout elle était partie sans rien dire. Pour elle, devoir faire ses adieux à Legolas était trop douloureux et elle savait que si elle avait dû lui en faire part, elle n’aurait pas pu partir à l’aventure.


Etait-elle contagieuse ou plus fréquentable pour qu’il s’éloigne d’elle, comme si elle ne valait plus rien à ses yeux. C’était décevant et dévastateur ça lui empoigna le cœur. Elle s’en voulait tout comme elle lui en voulait de ne pas la saluer plus amicalement. Portant, elle devait l’accepter après tout, elle l’avait abandonné lâchement sans lui donner signe de vie. Il avait donc de quoi lui en vouloir et de ne plus désirer la revoir auprès de lui. Idril était trop impulsive et sensible quand il s’agissait de sentiment. Après tout, son côté humain et fleur bleue parvenait parfois à prendre le dessus, quand elle se sentait concernée et quand elle était très attachée à quelqu’un. Idril le vit caresser sa monture délicatement, elle l’enviait presque en ce moment. Elle décida de lui répondre une fois qu’il eut fini de parler.


« Crois moi je ne pensais pas non plus te retrouver ici. Je ne m’attendais pas à voir un visage aussi familier dans le coin. » - elle était sincère, puis elle hésita un moment avant de s’approcher d’eux sa monture n’éprouvait aucune crainte en son égard et elle caressa son front à son tour, noyant sa main dans le pelage de son cheval. Veillant à ne pas frôler sa main. Elle ne voulait pas paraître hostile et déplacée. Elle tourna son visage vers lui, son regard était empli d’affection et de regret.


« Legolas. Pardonne moi de ne pas t’avoir dit que je partais, mais qu’aurais-tu fais dit moi ? Je sais que tu m’aurais empêché de partir et me connaissant j’aurai été capable de t’écouter. C’est pour ça que j’ai décidé de ne pas t’en faire part. » - elle voulait tout de suite rentrer dans le vise du sujet afin qu’ils ne soient plus aussi mal à l’aise l’un envers l’autre.


« Me détestes-tu ? Si c’est cela je comprendrais. Si tu as besoin de me faire la morale ou de me donner une correction, je l’accepterai mais je me défendrais. » - elle enleva sa main puis lui fit face sans la moindre crainte, mais elle demeurait sensible et réceptive au moindre de ses gestes et de ses émotions.


« Avant tout laisse-moi faire ça … » - elle passa ses bras autour de lui, posant ses mains sur son dos, le serrant plus fort que cela ne devrait être permis, elle voulait seulement une étreinte de sa part, afin de retrouver cette partie de lui, qu’elle appréciait temps. « Tu m’as manqué, d’accord. Je veux seulement être libre d’aller ici et là, sans rien devoir à personne, tu sais je veux seulement compter sur moi afin de voir ce que je suis capable de faire et de surmonter. Je veux que les personnes qui me sont chères soient fières de moi. » - elle le lâcha ensuite, mettant quelques distances entre eux, sans pour autant être dans l’extrême. Le temps était magnifique, le soleil était au zénith et pourtant elle se sentit si affaiblit, elle avait si froid au fond d’elle-même. Ou alors elle avait tout simplement faim ? Depuis combien de temps n’avait-elle pas mangé à sa faim ? Elle n’en savait trop rien. Ses joues étaient plus pâles que d’habitude, son côté humain pouvait être un inconvénient parfois, car quand la fatigue était au maximum, elle était faible et fébrile.


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Mar 12 Mar - 22:17

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Entre de nouveau le son de sa voix fit voler en éclat les dernières traces infimes de rancunes qu'il avait encore. Au fond de lui, il sut qu'il ne pouvait pas lui en vouloir, c'était même le contraire, il enviait sa liberté...Lui qui n'avait jamais vraiment pu voyager à sa guise ne pouvait pas en vouloir à celle qui avait eu le courage de faire ce qui lui-même avait mit si longtemps à oser : partir. Elle lui demanda son pardon, mais pourquoi ? Pardonner ,c'est annuler ses mauvais sentiments à l'égard de celui qui vous a offensé. Or jamais il n'avait eu de mauvais sentiments à son égard ! Il ne la détestait point, certes une infime rancune avait vu le jour mais rien de malsain, juste une rancune légitime envers celle qu'il considérait comme une soeur, une meilleure amie et parfois plus qui l'avait laissé là sans un mot. Oui, à l'époque il l'aurait certainement empêché de partir...Ou peut être qu'il serait parti avec elle...Nul ne s'aura jamais comment il aurait réagit a l'époque. Tout ce qui comptait à présent c'était sa réaction aujourd'hui. Lorsqu'elle l'étreignit, son coeur d'accélérât. Il resta surprit par ce geste d'affection soudain, laissant Idril se serra contre lui. Comment pouvait il la détestait ? Cela était impossible. Il comprenait son envie de liberté qui avait bercé sa propre vie depuis bien longtemps. Pourtant, depuis qu'elle s'était retournée, il n'avait pas lâché un mot. Ne sachant vraiment que dire ou quoi faire. Puis elle le lâcha. La distance qu'elle mit entre eux lui parut immense, comme si elle s'était reculée de plusieurs mètres alors qu'elle était là, tout pré...Trop longtemps sans la voir, trop longtemps sans entendre sa voix, trop longtemps sans sentir son contact, trop longtemps.

Il fit un pas vers elle, toujours sans un mot, prît sa main dans la sienne et l'attira contre lui. Il la dominait d'une bonne tête posant une main dans le milieu du dos et l'autre plus haute, vers la nuque. Fermant les yeux il poussa un soupir de soulagement. C'était comme s'il ne croyait en sa présence que maintenant qu'il l'avait prit dans ses bras, pensant sans doute à une quelconque illusion jusqu'à lors.

« Je ne te déteste pas ,et jamais mon coeur de supporterait un tel sentiment à ton égard. »
Il avait son éternel ton calme ,mais on sentait le soulagement qui perla dans sa voix. Son coeur était plus léger à présent qu'il savait qu'elle était belle et bien saine et sauve. Legolas ne cessa pas son étreinte et continua
« Te faire la moral m'a effleuré l'esprit ,mais à quoi bon ? Tu es saine et sauve, c'est le principal. Je me suis fait un sang d'encre pour toi mais à présent ça va mieux... »


Il la libéra enfin, portant sa main vers son visage, il lui releva délicatement le menton pour la regarder droit dans les yeux.
« J'envie ton courage face à une telle décision et j'aurais surement tenté de t'empêcher de faire, trop lâche à l'idée de te voir partir sans que je puisse t'accompagner... »


Un rayon de soleil passa sur le visage de la Semi-Elfe. Ce n'est cas que moment-là qu'il fit vraiment attention à la pâleur de ses traits, tirés par la fatigue. Sensation qu'il ne connaissait que peu, sa condition d'elfe lui permettant de supporter nombres de jours sans véritable repos. Un délicat sourire se dessina sur ses lèvres et il s'éloigna légèrement d'elle, comme pour lui laisser un espace qu'il avait envahi précédemment.
« Tu m'as aussi manqué à un point que je n'aurais jamais imaginé ,mais maintenant que tu es là, que ta soif de liberté est étanchée, j'aimerais que tu me dises ce que tu as vu là-bas, loin de ces frontières, n'omets aucuns détails je t'en prie... »


Depuis son plus jeune âge Legolas aimait les histoires, et comme tout bon elfe, il aimait aussi les contés. Mais à présent c'était l'histoire d'Idril qu'il voulait entendre. Il voulait s'avoir comme le petit oisillon qu'il avait connus s'était épanouie dans ce Monde. Legolas savait que sous peu, il allait lui aussi quitté ces Terres ,mais il se garda de lui dire, craignant sans doute qu'elle se propose pour l'accompagner. Jamais il ne dira que sa compagnie lui déplaise, bien au contraire ,mais sa fierté lui dictait qu'il devait voyager seul pour le moment...

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Sam 16 Mar - 14:45

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Elle le laissa se rapprocher d’elle. A vrai dire elle n’avait pas l’intention de rejeter ses gestes d’affection. Après tout, ça faisait tellement longtemps qu’elle ne l’avait pas vu donc le revoir aujourd’hui était tout ce qu’il comptait. Quand elle sentit sa main se posait derrière sa nuque elle put sentir son souffle tiède se posait sur l’une de ses joues, la faisant frissonner légèrement. C’était si apaisant d’être dans les bras de quelqu’un de proche de vous. Elle posa sa main au haut de son dos vers ses épaules, essayant de l’apaiser et de le convaincre qu’elle était vraiment ici et que ce n’était pas un mirage ou juste une image. Elle était vraiment réelle et entendre ce qu’il venait de lui déclarer la soulagea grandement. Elle resserra son étreinte plus que cela ne devrait être tolérée mais à vrai dire elle s’en moquait royalement. Ils n’y avaient pas âme qui vit dans les environs, aucun elfe qui serait susceptible de les surprendre. Son front était à quelque centimètre du sien. Elle distingua son visage dans tous ces recoins. Idril l’avait toujours trouvé magnifique et au jour d’aujourd’hui cela n’avait pas changé » au contraire, sa beauté était toujours indemne et son visage restait le même, voir plus beau et plus resplendissant de jour en jour. Elle répondit calmement et promptement.


« Je ne te déteste pas non plus. Je suis soulagée de pouvoir constater par tes propres mots que tu n’éprouves aucune haine en mon égard. » - elle était calme et on pouvait clairement entendre au son de sa voix qu’elle était rassurée et apaisée. Elle posa ses mains autour de ses hanches, ainsi elle pouvait plonger son regard sombre dans la clarté de son propre regard.


« Tu sais je ne t’en aurai pas voulu que tu veille me faire la morale. Je l’aurai compris même si j’avoue que je me serai défendu sur ce point-là. Et rassure toi je me porte bien et je suis bien là en face de toi, mais tu sais je ne le serai pas éternellement je compte repartir au quête de découverte et de contrée nouvelle.» - elle soupira de bien être quand il ne s’écarte légèrement, elle pouvait mettre un léger espace entre eux, avant de décider de s’asseoir en douceur sur le rocher. Elle posa ses mains sur ses genoux. Le regardant avec attention et admiration. Quand il lui dit qu’elle lui avait manqué, elle ne put s’empêcher de prendre sa main dans la sienne, la caressant en douceur son pouce cajolant le dos de sa main, avant de l’attirer vers elle, enfin qu’il puisse prendre place à ces côtés. Une fois qu’il fut assis à son tour, elle le regarda avec attention et avec une légère pointe d’amusement.


Le soleil était agréable au contact de sa peau, c’était en tout cas plus savoureux que de la pluie qui tombe sur vous, en des doses perpétuelles et interminables. Le soleil aura peut-être le don de lui redonnait quelques couleurs sur ses paumettes pour qu’elle est une meilleure mine.


« Tu m’as manqué aussi et ce tous les jours. Il ne se passait pas un moment sans que je ne pense à toi, en me demandant ce que tu faisais, si tu allais bien en priant qu’il ne t’arrive rien. » - elle était sincère, le timbre de sa voix n’était pas un tissu de mensonge c’était une vérité qu’elle n’avait pas peur de lui révéler en ce moment. Voyager lui avait donné cette confiance qu’elle avait du mal à acquérir quand elle n’était qu’une enfant. « Tu sais ma soif de liberté n’est pas encore terminé. J’ai tellement de chose à voir et à me prouver à moi-même que ma liberté sera toujours aussi vive au fond de moi. » - elle lui sourirait, regardant son cheval avec attention tout était calme rien de perturbant à l’horizon. Elle avait le sourire rayonnant puis elle commença à lui raconter tous ces voyages plus au moins dangereux qu’enrichissant et bienfaiteur. Elle avait découvert les hommes elle les avait trouvé fascinant tout comme facilement influençable. Elle s’était battu contre des brigands tout comme avec certains orcs. Elle lui dit même qu’elle se demandait comment elle avait bien pu réussir à leur échapper cette nuit-là.


« Je me dis que j’ai vraiment eus de la chance car fuir m’a permis de me rendre ici et mes ennemis ne savent pas où je suis ils m’ont perdu en chemin pendant la nuit. Sur ce côté-là je peux t’avouer et te certifier que nous échauffements et nos préparations aux combat m’ont vraiment aidé même si j’avoue que ma force physique est encore loin de la tienne et ne parlons pas de la récupération, j’ai une mine affreuse. » - elle grimaça un peu, son côté droit l’élançait apparemment cette plaie n’arrivait pas à s’atténuer en douleur même si la cicatrisation n’était pas vilaine à regarder, ce point restait tout de même sensible, surtout quand elle se mettait à rire légèrement, la douleur la rappelait à l’ordre.


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Mer 20 Mar - 0:31

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Assis en tailleurs dans l'herbe, une main reposant au sol pour se soutenir, l'autre posé sur le genou d'Idril, doucement caressée par le jeune semi-elfe assis sur une pierre juste à côté. De fins rayons de soleil dansaient sur sa peau, redonnant un peu de couleur à ses joues que Legolas avait trouvé bien pâles précédemment. Les jours semblaient rallongés ,mais un froid étrange c'était abattu sur les Terres, soulevant questionnement et inquiétudes parmi les Peuples de la Terre du Milieu. Mais pour l'heure Legolas n'avait que faire de la météo. La Forêt Noire était plutôt calme aujourd'hui, le silence à peine brisé par le doux chant d'un oiseau loin dans les bois que seules quelques oreilles attentives avaient l'occasion d'entendre.

Il reporta son attention qui avait légèrement divagué vers ces notes mélodieuses quand il entendit Idril dire qu'elle avait souvent prié pour qu'il ne lui arrive rien. Sa main enferma la sienne délicatement.
« Que voudrais tu qu'il m'arrive en ces lieux ? Depuis le temps que j'arpente la Forêt Noire j'en connais les moindres recoins, alors à moins qu'un Mal plus grand que quelques orcs n'élise domicile ici, que tu te rassure je ne crois courir aucun danger
- lui dit il avec un léger sourire-
mais tes prières me vont droit au coeur, me voilà flatter ! »
Il avait un ton de plaisanterie, car après tout il était vrai que quelque chose dans l'ombre s'avançait en silence, s'enfonçant chaque jour plus loin et plus profondément en ce monde. Mais elle continua en disant qu'elle comptait bien repartir ,car elle ressentait de besoin de se prouver quelque chose, de courir après sa liberté. Legolas ne pouvait nullement lui en vouloir pour cela.

Il écouta les histoires d'aventures d'Idril, buvant presque ses paroles comme un enfant, se permettant quelques remarques ironiques à certains moments. Oui elle avait eu de la chance. Partir n'était pas donné à tout le monde. Revenir était sans doute plus difficile encore. Une sorte de pressentiment envahit lentement Legolas, une sensation étrange qui lui fit un court instant détourné les yeux vers les arbres en arrière. Il reportant bien vite son regard bleu sur Idril, l'écoutant dire qu'elle avait sans doute eu quelques ennuies précédemment et que leurs nombreuses escapades pour s'entrainer lui avaient été fortes utiles. Legolas eu un léger rire. Quelques notes d'un rire mélodieux comme le son d'une rivière coulant joyeusement entre les rochets. Son rire était certes franc ,mais il cherchait aussi a caché ce sentiment désagréable qui s'insinuait en lui.

« Une mine affreuse non ! Disons plutôt que tes jolis airs ont prit un léger coup dans l’aile »
dit il d’un ton empli d’humour. Elle n’était pas eu mieux de sa forme il fallait l’avouer mais elle restait tout de même très agréable a regarder. Un rayon de soleil vint éclairer son visage comme pour confirmer les pensées de l’elfe.
Un bruit lointain, et l’oiseau cessa de chanter. Une branche qui casse, des battements d’ailes. C’était encore bien loin, même lui parvenait à peine à entendre. Mais il y avait bien quelqu’un, ou quelque chose qui venait de prenetrer dans la Foret Noire. Les yeux rivés dans cette direction, Legolas essaya de voir au delà de l’entremêlent des branches et des feuillages. Une ombre passa. Le visage impassible il se releva, faisant un geste à Idril de rester où elle était.

« Peut être ne les a tu pas aussi bien semer que tu le pensais, ou bien s'en est d'autres, mais je vois une ombre...Non trois ombres plus à l'Est »
expliqua t'il, les yeux légèrement plissé comme pour mieux voir ou se concentrer. Un sourire ce dessina sur les fines lèvres de Legolas.

« Tu es trop bonne avec moi Idril, tu savais que je trouvais la vie ici un peu trop monotone c'est dernier temps alors tu as décidé de faire venir de quoi s'occuper ! Tu es parfaite le sais tu ? »
Enfin quelque chose à faire dans ces Bois. Depuis des semaines il errait à la recherche d'une occupation quelconque et la voilà enfin qui arrive presque sur un plateau. Idril n'avait certainement rien à voir avec cela. La revoir était la meilleure chose qu'il soit arrivé à Legolas depuis un bon moment et comme une bonne chose n'arrive jamais seule, voilà même de quoi mettre un peu d'action. Peut être ces orcs -si s'en était- allaient être les derniers orcs que Legolas tuerait ici avant de partir.

« A la place de la biche de tout à l'heure, je te propose une autre chasse. Qu'en dis-tu ? Cela me permettra de voir si je suis un bon professeur ! »
Mis à part les entraînements qu'ils faisaient ensemble parfois à l'époque, il n'avait jamais vus Idril en situation réelle. Ce serait une bonne occasion de voir ses proprets, et puis de s'amuser un peu....
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Sam 23 Mar - 17:26

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Son rire ne la mettait pas du tout mal à l’aise au contraire, elle appréciait entendre son rire sortir de sa bouche. Elle était soulagée de pouvoir constater qu’il était heureux et plein de vie. Qu’il ne lui en voulait plus malgré qu’elle soit partie du jour au lendemain sans lui dire quoique ce soit. Elle put se rendre compte que Legolas était un véritable ami. Elle lui donna un léger coup de coude dans les côtes avant d’enchainer.



« Ne te moque pas de mon teint. Que veux-tu je n’ai pas la faculté comme toi d’avoir toujours bonne mine. Après je suis humaine aussi donc mon temps de récupération n’est pas aussi optimal que le tient. » - elle balaya ses mèches derrière ses oreilles, avant de lui sourire tendrement, parlant d’une voix douce et agréable, sans le moindre soupçon de mal à l’aise dans le timbre de sa voix.



Par contre, ce moment paisible et agréable ne dura pas. Bien vite elle sentit que l’expression et le comportement de Legolas changeait de tout au tout. Elle soupira, après tout elle avait été suivie mais elle avait pensé qu’elle avait réussi à les éloigner. Fallait-il croire qu’elle s’était trompée et qu’ils avaient réussi à les retrouver. Elle soupira mais elle n’était pas pour autant rassurer mais ce qui était sûr c’est qu’elle ne se défilerait pas. Bien vite, elle se rendit compte qu’elle avait était suivi, les bruits de branche et de feuillage furent le moyen le plus efficace de se rendre compte qu’ils n’étaient plus seul. Elle ordonna à son cheval de se rapprocher d’elle et de ne plus être à distance.



« Nous ferions mieux d’aller voir cela de plus près avant de lancer des pronostics car nous ne savons pas qui ils sont ni ce qu’ils nous veulent. Même si j’ai ma petite idée, on va dire que j’ai dû contrarier leur chef et puis tu connais mon impatience et ma fougue, je n’en ai fait qu’à ma tête. Ils sont là pour se venger et me mettre une correction. » - elle ricana légèrement, elle prit son arc dans sa main droite, prête à dégainer une flèche quoiqu’il arrive. Elle lança un regard à Legolas un regard espiègle et légèrement enfantin.



« Comment as-tu pu douter de moi de ce côté-là, mon cher Ami. Tus ais que je suis toujours parfaite et dans n’importe qu’elle situation. Un peu d’échauffement et de défoulement sera le bienvenu ne crois-tu pas ? » - elle le chercha un peu, puis elle monta sur sa monture, et elle commença à se diriger vers les ombre petit à petit elle vit des rocs sortirent de leur cachette, elle tourna sa monture vers son ami. Son assurance pouvait se percevoir sur les traits de son visage tout comme sur sa silhouette.


« Legolas. Allons donc chasser l’orcs toi et moi. Que le meilleur gagne. » - elle pointa une flèche vers l’un des rocs, entre les deux yeux, il s’écroula à terre « Un pour moi. » - elle dédaigna deux autres flèches, pointa sa lame vers ses ennemis. Son cheval était obéissant et il n’avait aucune crainte. Ils foncèrent dans le tas, mais bien vite elle dut s’éloigner pour de ne pas être prisonnière des ennemis. Stupidement et par manque d’attention elle reçut une espèce de lame vers son avant-bras, une légère plaie fut son apparition mais bien vite il lui lança une flèche en plein cœur. Elle grimaça légèrement, sa blessure commençait à être un handicap car elle avait du mal à diriger son cheval, on pouvait clairement voir que ses gestes et que sa prise était moins insistante. Elle décida donc de reposer les pieds au sol, rangeant son arc derrière son dos et elle sortir son épée de son étui, et elle commença le combat à main nue. A vrai dire l’aide de Legolas serait la bienvenue. Un des rocs avait réussi à lui donner un coup de point dans le bas du ventre là où elle avait eu une blessure qui venait à peine de se cicatriser, elle sentait la douleur l’envahir, la main sur son ancienne plaie, du sang se joignit au creux de sa main, elle se courba, douloureuse mais elle sauta sur l’orc et le poignarder à plusieurs reprise avant de l’égorger vif. Elle perdit l’équilibre et se trouva à genou au sol, essayant vainement de se redresser, à l’aide de son épée mais à ce moment précis un orc vint vers elle et abandonna le combat qu’il menait avec Legolas levant son épée en l’air afin de lui donner son coup de grâce « Legolas. Aide-moi !! Perce cet orc infâme. » - elle lui hurlait dessus, le regard légèrement vitreux, main sur le bas de son ventre, elle n’était pas belle à voir mais elle avait encore cette rage de vaincre et de vivre.


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Lun 25 Mar - 23:05

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

Our hugs so be it. With or without affection. So be it.


Qu'avait elle donc bien pu faire pour se mettre à dos une bande d'orques furibonds ? Non ce n'était pas la bonne question à se poser ... Qu'est-ce que cette vermine voulait-elle à Idril pour qu'elle prenne le risque de la suivre au coeur de la Forêt Noire ? Oui c'était déjà une bien meilleure question. Mais ce dernier renvoyait forcement au premier... Que le Ciel nous garde de l'imprudence du semi-elfe et de sa fougue. Levant les yeux au ciel, il ne pût s'empêcher de lâcher un léger soupir exaspéré. Ses voyages ne lui ont certainement pas encore apprît la sagesse et la tempérance. Qu'à cela ne tienne, il n'allait tout de même pas lui en vouloir de mettre un peu d'action dans la longue vie qui avait prit un chemin des plus monotones ces derniers temps. Les attaques d'orques se faisaient plus rare semblait il, peut être que ces immondes créatures marchaient vers des contrées plus au Sud ou plus à l'Ouest...Il la regarda enfourcher sa monture alors que lui restait à pied. Elle avait l'élégance des elfes ,mais les faiblesses des hommes. Et c'était son côté fragile et éphémère qu'elle tenait de ces êtres mortels que Legolas affectionnait particulièrement. La suivant légèrement en retrait, tira son arc du carquois qui le maintenant dans son dos et encocha une flèche. Elle le mettait au défi de celui qui abattrait le plus d'orque, bien, si La Dame veut jouer alors jouons ! La laissant décocher sa première flèche, il la suivit du regard jusqu'à ce qu'elle se plante pile entre les deux yeux globuleux de cette créature répugnante. Un à zéro.

« Je te laisse de l'avance, que tu aie tout de même une petite chance de me battre »
lui lança t'il avec humour alors qu'à son tour il décocha sa première flèche. Celle-ci fila, sifflant, s'enfoncer avec force et rapidité dans le globe gauche d'un orque qui n'avait même pas encore passé le sous bois.
« Un partout, le jeu est lancé ! »
dit il plus pour lui-même que pour Idril. Les trois orques qu'il avait aperçût plutôt firent rapidement réduits au silence éternel mais d'autres arrivèrent dans l'instant. Ce que faisait Idril ? Il n'en avait pas la moindre idée, trop occupé à descendre flèche après flèche les orques qui déboulaient du sous bois. Il avait bien vus, du coin de l'oeil, sa cavalière et son cheval partir plus loin, se laissant chacun de l'espace mais à chaque fois qu'il voulait tenter un regard en sa direction un orque arrivait par le devant. Abandonnant l'arc et le rangeant d'un geste rapide et mécanique dans son carquois, il dégaina ses deux dagues blanches. Du bruit cristallin des lames contre le cuir de leur étui au déchirement sinistre de la chaire pourrie des corps des orques il ne se passa qu'une ou deux secondes tout au plus.

En un mouvement, sans bouger de la place, il avait enfoncé sans rencontrer la moindre résistance ses lames dans le gosier d'un orque qui s'était jeté tête baissée en sa direction. Poussant du pied l'infâme cadavre pour dégager ses dagues, il dut se baisser pour esquiver de justesse une imposante épée hérissé de pointe qui venait de surgir à sa gauche, d'un mouvement fluide il lui trancha l'abdomen de la dague gauche tandis que la droite remontait dans la gorge.Les orques lui semblait être d'une lenteur atroce, si bien qu'il avait déjà enlevé sa dague gauche du corps du précédent pour l'y mettre dans le suivent. Celle de droite resta coincée dans la chair de l'autre orque et Legolas dût à contre-coeur s'en séparer provisoirement pour pouvoir éviter le coup de massue qui lui passa juste sous le nez. Un peu plus et il aurait vu son jolie visage juvénile sacrement amoché par une telle arme, si ce n'est pire. Mais si lui avait manqué sa cible, Legolas, lui, la manquait rarement et l'orque se retrouva à terre sans doute trop vite à son gout. Combien de ces ignominies étaient mortes alors que d'autres encore arrivaient ? Ils étaient nombreux ,mais rares étaient les survivants. Alors qu'il marchait vers deux orques qui faisaient de même vers lui, la voix d'Idril résonna à ses oreilles. Elle semblait lointaine et faible...Il se retourna, arrêtant son mouvement pour chercher Idril du regard et il la vit. Du moins il vit l'orque levé au dessus d'elle son épée, prêt à porter le coup fatal. Son coeur se serra et il lança dans le dos de l'orque la dernière de ses deux dagues, se désarmant lui-même pour ne pas laisser Idril sans défense. La lame s'enfonça entre les deux omoplates de l'orque qui mit quelques instants avant de tomber au sol. Mais il n'y pas de temps de voir si oui où non il avait atteint sa cible, car les deux derniers s'approchait de lui et ne semblaient guère venir pour lui proposer une danse. Tirant une flèche du carquois qu'il enfonça à mains nues dans la gorge du premier qui se jeta sur lui, il ne put cependant pas éviter la charge du second qui le percutant de côté, faisant tombés les trois individus.

Legolas répugnait de se battre au corps à corps avec ses créatures et essayant comme il pouvait d'éviter ses coups, il fit un rouler bouler sur le côté, emballant sans savoir comment il s'y était prit, l'orque sur la lame saillante d'un autre cadavre. Se relevant, il sentie une sensation brulante dans le creux de la main. Une plaie longue et noire, allant du pouce jusqu'au bas du poignet, sans doute faite lorsqu'il avait empoigné l'armure du dernier orque.Marchant vers Idril, il récupéra sa première dague toujours planté dans la gorge du cadavre, s'aidant du pied pour la retirer plus facilement, puis s'agenouilla auprès d'elle.Il la prit pas les épaules, cherchant des yeux son regard, le coeur serrer d'inquiétude. Elle n'était pas belle à voir, le visage creusé par l'effort et la fatigue. Il ne remarqua pas le sang sur elle, se mélangeant à celui des orques.
« Idril regarde moi...Regarde moi Idril ! »
Sa voix trahissait son inquiétude, elle était presque tremblante, un peu sèche.
« Tu es blessée ? Dis-moi ! ? »

Créatures infâmes, êtres maudits. Jadis elfes jetés en prison, qu'ils y furent corrompus et réduits en esclavage après de longues et savantes tortures entre les mains de Melkor durant les Années de Arbres. Cette attaque n'était sans doute pas passée inaperçue aux yeux des espions de son père, et même si ces yeux là n'avaient rien vu, Thranduil allait être très vite au courant, d'une manière ou d'une autre.
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Lun 1 Avr - 18:39

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Idril était perdue. Elle avait l’impression d’être seule face au monde, elle commençait à devenir incohérente. Heureusement qu’elle avait eu la chance d’appeler Legolas elle se disait qu’elle avait vraiment de la chance d’avoir eu la force suffisante pour sortir ses mots de sa bouche. Soudainement, alors qu’elle était un peu étourdie, elle sentit quelqu’un lui empoigna le bras, elle essaya de se débattre violemment, giflant Legolas sans raiment le vouloir, ce qui eut pour malchance de lui entrouvrir légèrement la lèvre inférieure. Elle posa ses doigts sur ses lèvres, sans voulant grandement de l’avoir frappé ainsi, elle toucha sa lèvre avec douceur, ses yeux montrait clairement qu’elle s’en voulait et qu’elle était encore quelque peu sous le coup de l’adrénaline.


« Legolas. Pardonné-moi …je … » - elle s’en voulait vraiment, elle sentait ses paupières se faire lourde. Elle se décontracta légèrement quand elle sentit ses mains sur ses épaules. Elle tentait vainement de retrouver ses esprits, essayant de se relever elle chancela, elle dut raffermir sa prise sur ses épaules plus précisément sa cape. Elle tenta de sourire mais avec peine. Elle posa son front contre le sien, se tenant à lui fermement.


« Ca va aller. Faut juste que je retrouve mon souffle et mes esprits. Je pense que je suis encore affaibli par le voyage et par cette ancienne blessure qui fut sur le point de guérir mais qui vient de se rouvrir maintenant. » - elle souleva son chemisier puis sa tunique, montrant le creux de l’une de ses hanches, prenant soin d’abaisser un peu le pantalon pour ne pas que le tissus n’entre en contact avec la plaie. Elle tenta de déchirer un tissus de son chemiser, elle peina mais y parvint posant le tissus sur la plaie qui saignait abondamment tout de même, elle fit un point de compression. Elle traîna les genoux pour être plus proche de Legolas, elle posa son visage sur son coffre, comme pour essayer de se réconforter. Puis, elle plongea son regard dans le sien avant de la détailler de la tête aux pieds. Elle vit une blessure près de sa main. Elle s’inquiéta elle toucha sa main en douceur puis empoigna son poignet.


« Ce n’est pas jolie du tout, faut pas laisser ça comme ça Legolas, tu risques de faire une infection. Les plantes c’est la priorité. Faut que j’aille en chercher. » - elle parvint à se mettre sur ses jambes, mais elles étaient chancelantes. Elle perdit l’équilibre, elle dut s’accouder à un arbre et s’y glissa brusquement, gémissant de douleur. Elle se retint de pleurer, une nouvelle plaie en plus de l’ancienne, n’allait qu’aggraver sa douleur et son temps de guérison. Elle était en colère, elle frappa fortement contre l’écorce de l’arbre.


« Bon dieu. Ce n’est pas possible. Va falloir que tu m’aides. » - elle n’osa même pas le regarde elle avait vraiment trop honte de lui demander de ‘laide et qu’il lui accorde autant d’attention, elle n’aimait pas dépendre de quelqu’un. Elle se sentait nulle et affaiblie. Ses épaules s’étaient voutées légèrement en avant, son regard regardant l’herbe sans la moindre attention.



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Jeu 4 Avr - 19:26

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Le contact violent de la paume d'Idril contre sa joue le surpris. Il ne s'attendant vraiment pas à une telle réaction de sa part ,mais en y réfléchissant bien, elle devait être encore sous le choc de son combat. Portant une main à sa lèvre, il constat qu'elle avait tout de même réussi à lui fendre légèrement la lèvre inférieure. Alors qu'elle se confondait en excuse, il lui fit signe que ce n'était rien.Avec délicatesse il l'aida à se relever en prenant mille et une précaution pour ne pas la bousculer ou autre, il craignait qu'elle ne soit trop gravement blessée pour marcher et il avait même dans l'idée d'aller chercher de l'aider auprès d'autres elfes qu'il savait en train de faire leurs rondes plus loin à l'Ouest.

« Ne te brusque pas, inutile de trop s'agiter à présent il faudrait mieux que tu reste assise non ? »
lui demande il. Mais en guise de réponse il n'eût qu'une explication d'Idril concernant son état. Elle avait une ancienne blessure ? Elle est c'était quand même lancé dans ce combat ? Parfois l'imprudence de la semi-elfe éxaspérait au plus au point le Prince. Et son sentiment d'exaspération se transforma en véritable colère quand elle lui montra sa plaie. Levant son chemisier et abaissant légèrement son pantalon, elle laissa apparaitre le fruit de ses maux. Une vilaine blessure dans le creux de la hanche saignait abondamment, pourtant on voyait bien qu'elle avait commencé sa cicatrisation, mais la bataille avait anéantie ce que le temps était parvenu à cicatriser. Serrant les poings il essaya tant bien que mal de retenir les paroles qui lui brûlaient la gorge, la regardant mettre un morceau d'étoffe en guise de bandage. Le fait de replier ses doigts contre sa plaie réveilla la douleur qui c'était quelque peu endormie sous l'effet de l'inquiétude qu'il portait à Idril et il n'en tenu pas compte. Ce n'était pas grand-chose, dans quelques jours il n'y aurait plus aucunes traces. Il laissa Idril se blottir contre lui, n'osant faire le moindre mouvement de peur de mettre la main sur une autre plaie qu'il n'aurait pas vue encore. Et alors qu'il s'apprêtait à lui dire ce qu'il pensait vraiment de tout cela, elle remarqua sa propre plaie.

Elle lui prit le poignet, détaillant la blessure près de sa main, disant qu'elle n'était pas jolie et que l'infection le guettait. Si la situation avait été autre, il aurait presque ri de ça. De toute les blessures qu'il avait eu, juste une seule c'était infectée et encore. Sa capacité de guérison était exceptionnelle et ce n'était pas « une petite entaille » qui allait l'inquiéter. Et encore une fois il ne pût s'exprimer ,car déjà elle essayait de se lever. On aurait dit un jeune faon à peine né dont les jambes frêles refusaient obstinément de le porter. Chancelant tantôt à gauche, tantôt à droite avant d'en comprendre la mécanique et de partir déjà fier d'avoir réussis un si bel exploit. Que cherchait-elle à faire ? Aggraver un peu plus ses blessures ? Se prouver à elle-même je ne sais quelle chose ? Tout cela était stupide. Il se releva, rengainant ses lames courtes dans leurs étuis et marchant vers elle. Cette fois il allait prendre la parole, quitte couper Idril si elle parlait de nouveau.
« Pourquoi n'as tu pas dis que tu étais blessé ?! A quoi pensais-tu en fonçant tête baissée dans ce combat dis-moi ?! Cela aurait pu très mal se passer en as-tu conscience ?! »
Sa voix trahissait à la fois sa colère et son inquiétude. Qu'aurait il fait si le combat se serait mal déroulé ? Si Idril avait été mortellement touchée ? Il ne pouvait même pas imaginer cette option. Et surtout qu'aurait pensé Thranduil ?! Il n'aurait certainement pas apprécié l'idée que son fils se soit lancé sans réfléchir dans un combat avec une alliée déjà affaiblie et il n'aurait pas apprécié du tout ci cette dernière en ressortait dans un piètre état par la faute de son fils. Mais pourquoi pensait il à ça maintenant ? Craignait il à ce point son Père ? Peut être oui. Il s'approcha d'Idril et l'aida à se relever, passant un bras du semi-elfe pas dessus ses épaules et l'agrippant délicatement à la taille pour la lever doucement.
« Que je t'aide ?! Crois tu vraiment que j'aurais la force de te laisser ainsi ?! Mais dis toi bien que j'étouffe la colère qui boue en moi, car tu t'es lancé dans un combat alors que tu savais que tu n'étais pas en état ! J'aurais dû le voir avant te de laisser faire ... Ma colère est tout autant tournée vers toi que vers moi... »
Il l'aida à faire quelques pas, la tenant à la fois d'une manière ferme et délicate, se battant intérieurement pour que ces sombres sentiments s'éteignent.
« Montre-moi les plantes dont tu parle. »

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Ven 5 Avr - 21:51

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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Elle n’avait pas eu le temps de rajouter quoique ce soit car il lui avait coupé la parole. Elle l’écoutait sans lui rompre la parole, après tout elle aurait eu tort de dire qu’il se trompait. Il avait tout à fait raison. Elle sentait bien qu’il lui voulait d’gai avec autant d’insouciance et d’insouciance. Son jeune âge lui jouait parfois des tours, mais souvent elle parvenait à retrouver le contrôler des circonstances accablantes et elle arrivait toujours à résoudre le problème. Aujourd’hui elle n’avait pas eu cette chance bien au contraire, elle avait eu la sensation que tout s’était aggravé en un instant. Elle n’avait rien vu venir. Heureusement que Legolas était là pour la soutenir. Pourquoi n’avait-elle rien dit elle non plus ne le savait pas. Sans doute parce que sa blessure était en voix de guérison et qu’elle n’aurait pas soupçonné qu’ils seraient victime d’une attaque, elle ne se voyait pas non plus lui crier avant de s’engager dans le combat, qu’elle avait été blessée. Sinon elle savait que Legolas n’aurai pas eu l’esprit reposée pour mener le combat. Elle fronça les sourcils, tentant vainement de ne pas s’écrouler à même le sol à cause des douleurs qu’il l’enserrait de part et d’autres.


« Pourquoi ? Tu me demandes pourquoi Legolas ? Es6tu aveugle à ce poids-là, ton regard aiguisé sur le monde devrait avoir conscience que même blessée un combattant ne recule pas et ne fuit pas, il se bat jusqu’à son dernier souffle. Parfois tu es stupide, le sais-tu ? » - elle était légèrement désespérée elle avait besoin de s’exprimer ouvertement sur les évènements actuel pour qu’il se rend compte que ça avait été utile d’agir sur le moment.


« J’ai une bonne conscience Legolas, je ne suis pas folle d’accord. Ce n’est pas parce que je suis plus jeune que toi, et que je suis une jeune elfe que tu dois me voir comme une enfant. Tu sais très bien comment je suis, je me fiche pas mal de passer comme une femme immature, car vois-tu je pensais à me battre pour nous sauver toi et moi, surtout toi avant tout. Le reste n’avait pas vraiment d’importance, je me fichais pas mal du danger parce que te protéger était ce qu’il y avait de plus important. N’en as-tu donc pas conscience Legolas ? Tu es important pour moi, je ne voudrais pas te perdre alors quoiqu’il advienne de mes actes si je peux te sauver je serai heureuse. » - elle savait très bien à quoi il pensait. A son père. Elle fronça les sourcils, traînant des pieds légèrement et c’est à ce moment-là qu’elle lui demanda un appui, puis elle plongea son regard dans le sien « Et puis la chose la plus essentiel pour toi en ce moment c’est comment te verrai ton père en nous voyant ainsi. Il verrait que tu m’appuierais et que tu m’apporterais ton aide mais surtout que tu es digne du trône qu’il t’attend et que tu excelle dans ta devise n’en doute jamais. Tu seras toujours un excellent combattant et tu ne feras que t’améliorer j’en suis persuadée. » - elle souriait légèrement, grimaçant sous la douleur, elle serra fermement sa blessure dans le creux de sa paume, afin d’essayer d’atténuer la douleur mais c’était peine perdue. Elle passa son bras autour des épaules de Legolas posant son visage sur son épaule. Prenant son courage à deux mains pour avancer un pied devant l’autre.


« Je sais que tu es en colère contre moi et je t’en remercie. Mais tu me connais je suis très forte pour cacher mes sentiments et mes faiblesse j’ai toujours été comme ça Legolas, tu as beau me connaître, ses habitudes ne me quitteront jamais. J’espère juste que tu me détesteras juste pendant quelques heures et qu’on fera la paix. » - elle tenta vainement un sourire, puis ils s’enfoncèrent d’avantage dans la forêt ils partirent à la recherche de ses plantes guérisseuse, elle parvint à soutenir les yeux ouvert, inspectant tous les recoins de la forêt, elle pointa ensuite certaines fleurs puis des plantes qui pourraient être utile à l’un comme à l’autre.


« Nous devons prendre ces plantes et ses fleurs, nous allons devoir les écraser et les mélanger l’un comme à l’autre, nous appliqueront leur vêtu sur ta main tout d’abord et s’il en reste nous l’appliquerons sur ma plaie qui sait rouverte. Ta guérison passe avant la mienne, il faut que tu rentres en pleine forme chez toi Legolas, de mon côté je vague ici et là donc en route je parviendrai à guérir de mes blessures. » - elle tenta de le réconforter du mieux qu’elle pouvait, mais elle savait qu’il ne verrait pas cela sous cet angle. Puis, Idril montrant un lac qui ne se trouvait pas loin d‘eux, avec de l’eau fraîche ayant pris refuge ici, elle pouvait tout aussi bien tremper dans cette eau bienfaitrice mais elle ne se le permettrait pas en sa compagnie.


« Ecoute. On applique ça sur ta plaie. Ensuite, tu retournes auprès de ton Père et tu me laisses ici je suis en sécurité maintenant. Je ne veux pas te retenir d’avantage. » - elle était sincère, puis elle se libéra de sa prise, touchant son poignet puis sa main avant de s’asseoir sur l’herbe accoudant son dos contre un rocher, elle posa les plantes sur l’herbe puis, ferma ses yeux sans le vouloir véritablement. Parlant tout bas, gardant un œil ouvert et attentif.


« Sais-tu comment faire la préparation Legolas ? » - elle eut du mal à se relever, elle grimaça quand elle ôta sa longue tunique qu’elle posa un peu plus loin, déboutonnant quelques boutons du abs de son chemisier, réajustant tout cela, touchant sa plaie du bout des doigts, elle était rouge et violacée, et ne parlons pas du sang à la fois sec et frais qui s’y trouvait.

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Dim 7 Avr - 20:52

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

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« Un combattant ne reculera en nullement face au danger en effet et il se battra vaillamment jusqu'à ce que sa vie lui soit ôtée si tel est son destin ,mais un vrai combattant pèsera d'abord le pour et le contre de son combat, regardera s'il a une possibilité de s'en tirer et c'est en prenant en compte tout cela, blessures, fatigues et autres variables qu'il décidera si oui ou non le combat en vaut la peine ! Là est la vraie différence entre un simple guerrier et un vrai guerrier sache-le Idril, et retient le ! »
Il ne releva pas l'insulte qu'elle lui envoya, il n'avait que faire de cela ,car il savait pertinemment qu'Idril ne devait pas en penser un mot. C'est justement son regard aiguisé sur le monde qui lui avait permis de devenir un bon guerrier, savoir où s'arrêtaient ses forces et où commençaient ses limites. Idril était trop jeune pour comprendre, trop immature ou alors trop emportée par son côté humain. Et même si parfois Legolas fonçait lui-même dans le tas sans trop réfléchir, il prenait garde à ce que si la situation tourne mal, qu'il était le seul concerné évitant au plus possible les dommages collatéraux. C'est ça qu'il reprochait à Idril en cet instant.

Il l'écouta parler alors qu'ils s'enfonçaient dans la forêt, l'aidant comme il pouvait à avancer sans qu'elle ne force trop évitant au possible qu'elle ne mette tout son poids sur le côté où elle était blessée. Elle lui parla de Thranduil, de comment il verrait sans doute son fils à ce moment-là et il ne pût s'empêcher de rire intérieurement. Non son père verrait en premier lieu les lagunes de son fils, son manque de discernement avant la bataille et après peut être qu'il notera le soutient qu'il apporta à Idril. Thranduil était exigeant. Trop parfois. Mais cette rigueur avait parmi à Legolas de devenir le soldat qu'il était à présent. S'il était fier de son fils ? Peut être, mais il ne le montrait guère souvent.

Idril lui désigna plantes et fleurs sur le chemin qui récupérait au fur et à mesure qu'elle lui les citait. Il connaissait ses plantes mais n'avait jamais prît le temps d'étudier leurs vertus de manières plus pousser. Sa mère était plus aguerrie que lui en matière de soin. Peut être pendrait il le temps avec de partir de lui demander conseils. Elle lui indiqua la préparation à faire alors qu'ils se dirigeaient vers un petit lac perdu dans le creux de la Forêt.

« Ma guérison avant la tienne ? Crois tu que j'accepterais cela ?! Ma blessure ne prendra pas 5 jours à guérir alors que toi elle mettra bien plus longtemps. Rentrer chez moi en pleine forme comme tu le dis n'est guère dans mes intentions alors cesse donc de te préoccuper de mon sort et concentre toi sur ta personne ! Si repartir est dans tes projets alors c'est toi qui devras être en pleine forme et non moi ! »
Lui répondit il alors qu'elle se défaisait sa prise pour s'asseoir dans l'herbe et se reposant adossée à un rocher. Il l'aida à s'installer avant d'aller prés de l'eau se rincer les mains et remplir la petite gourde qu'il avait avec lui .Quand il revint vers elle, elle était en train de débouter son chemisier après avoir ôté sa tunique tout en lui disant qu'il devait retourner auprès de son Père.

Se retourna pudiquement il lui tendit la gourde, regardant vers les profondeurs de la Forêt.
« Si je retourne à Mirkwood tu viens avec moi. Si tu le ne veux pas alors je reste. Il m'est impossible de te laisser ainsi toute seule dans cet état là. Tu ignore ce que la Forêt Noire cache Idril...Elle n'est plus comme avant...Il est loin le temps où nous pouvions partir inconscients s'entrainer à l'abri des arbres... Quelque chose de sombre ce trainer en ces lieux, les orcs ne sont rien comparés à Cà... »
Dans sa voix on entendait toute l'inquiétude qu'il éprouvait, l'amour qu'il portait pour les terres que le royaume de son avait perdus pour pouvoir sauver son Peuple....Dans la Forêt Noire une ombre s'était étendue, gagnant chaque jour plus profondément le coeur de la Forêt. Les Elfes de Mirkwood voyaient, impuissant ,ce voile sombre engloutir les terres. Mais la Demeure de Thranduil était un lieu sur. Si Idril devait se reposer avant de reprendre son voyage, c'est là bas qu'elle devait le faire et non toute seule ici à la merci d'ignobles créatures.

« Je saurais faire la préparation »
lui dit être toujours en détournant le regard
« Quant à toi rince ta plaie dans ces eaux et repose toi. Une fois que tu auras repris un peu de force nous irons voir ma Mère. Elle saura te fournir plus de soins. Ce n'est pas discutable et si tu refuses c'est de force que je t'amènerais là -bas, quitte à demander de l'aide auprès de mes frères d'armes. Et tu sais bien que j'en serais capable... »


Il s'éloigna d'elle avec les plantes qu'il avait cueillit en chemin, s'il devait les écraser il devait d'abord trouver une roche plate ou un peu creuse en guise de récipient et une autre plus ronde pour lui servir de pillons. Laissant Idril faire ce qu'elle devait faire, il s'enfonça lentement dans le sous bois, gardant toujours un oeil sur elle. Sur le sol il reconnût des empreintes de pas. Légères, presque invisibles pour un oeil non exercés : des elfes étaient passées par là. Il n'y avait pas branches cassées même les feuilles tombées sur le sol ne semblaient pas avoir étés remuées, mais il savait que des confrères étaient passés par là. Où ils étaient à présent il ne s'aurait le dire ,mais ils étaient là, quelques parts...
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Dim 14 Avr - 16:16

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Ne pas se préoccuper de son sort ? Elle n’arrivait pas à l’accepter, elle tenait tellement à Legolas, que sa vie passerait bien avant la sienne. C’était une évidence mais avant tout une réalité. Elle ne put s’empêcher de répondre à sa suite, sur un ton modéré, tout comme amical, montrant l’affinité, qui elle éprouvait en son égard. Elle était assisse, n’ayant pas la forte de faire le moindre, mouvement, elle observait à sa tâche, tout en s’exprimant à lui.


« Tu sais bien que c’est plus fort que moi. Ta sécurité est ce qui me préoccupe le plus. Je ne voudrais pas qu’à cause de cet incident ton père est une baisse d’estime en ton égard, de par ma faute. Je suis tout bêtement inquiète pour toi. Tout simplement. » - une fois ses affaires retiraient, elle se redressa en douceur puis porta son égard vers la gourde, elle l’a pris dans sa main, le remerciant sincèrement, elle voyait bien qu’l était gêné face à cette scène, mais elle l’était elle aussi, un peu moins que lui sans doute, mais sa guérison était essentielle pour qu’elle puisse, poursuivre son chemin. Elle s’avança vers lui, son épaule frôla la sienne, elle observait à son tour les profondeurs de la forêt noire, elle n’était naïve qu’il devait le croire, elle aussi, lors de son voyage avait vu cette obscurité persistante, résistante tout comme cette froideur, à vous glacer le sang.


« Legolas. Si tu vas à Mirkwood je te suivrais sans la moindre opposions. Tu penses que je ne suis qu’une enfant insouciante et naïve, mais crois-moi quand je te dis que je te crois et que j’ai vu de mes propres yeux, cette part de ténèbres qui est de plus de plus résistant autour de nous. Donc je te suivrai si c’est nécessaire, tu n’auras as besoin d’insister. » - elle posa sa main sur la sienne, enlaçant ses doigts entrent les siens, pour qu’il retrouve cet apaisement quelle avait senti s’affaiblir au fil des minutes, petit à petit cette sérénité revint à son occupant. Elle lâcha ensuite sa main, posant ses mains sur ses genoux, elle savait qu’il connaissait les préparations, elle n’en avait jamais douté. Elle n’aimait pas qu’il lui tourne le dos, elle n’appréciait pas quand il fuyait son regard, elle passa sa main derrière sa nuque, empoignant la blondeur de ses cheveux, entrent ses doigts doucement mais assurément ainsi son regard croisa à nouveau le sien, sans qu’il ne puisse se défiler.


« Ne fuit pas. C’est moi qui devrait me sentir pitoyable et mal à l’aise après la raclée que je viens de recevoir. A moi que ce soit le peu de vêtement que j’ai sur moi que te mette mal à l’aise, dans ce cas je m’en excuse mais tu sais très bien que ça sert à rien de me fuir du regard, j’ai vraiment la sensation d’avoir la peste là. » - elle parlait sérieusement tout en gardant cette pointe d’amusement dans son regard. Idril fronça les sourcils, face à cet ordre, elle soupira fortement, dans ce cas-là et bien elle rentrera dans l’eau entièrement. Elle vérifia que Legolas était à une bonne distance d’elle, avant qu’elle ne puisse de dévêtir, ce qu’elle fit ensuite délicatement ne pouvant pas précipiter ses mouvements sous le coup de la douleur. Elle posa son index sur la plaie qui se trouvait au coin de sa hanche gauche, elle n’était vraiment pas elle à voir. Elle commença à rentrer dans l’eau, mais rapidement un frissonnement l’empoigna et elle grimaça avant d’entrer entièrement dans l’eau, se trouvant apaisé une fois que son corps s’habitua à la température de l’eau. Ses vêtements étaient sur l’herbe mais proche d’elle, non loin. Elle siffla puis appela son cheval en langage elfique, il vint la rejoindre, commençant à se nourrir à nouveau de cette herbe avant d’acquêt à une nouvelle occupation. Le museau de son cheval vint s’emmêler dans ses cheveux, elle ria bêtement telle une enfant.


« Arrête ! Hey ! Tu me chatouille. » - elle plongea sa tête dans cette eau, ouvrant les yeux, elle put voir quelques étincellements, émanant de sous cette terre, elle était émerveillée, puis remonta à la surface, elle était apaisée, subitement les douleurs étaient moins diffusent.


Hélas, elle put senti que quelque chose ne tournait pas rond. Son ouïe lui permettait de percevoir au loin des pas de sabots s’approchant d’eux, mais que faire s’échapper ou devrait-elle rester ici ? Elle appela Legolas désespérément, puis elle sortit de l’eau, nue, recouvrant son corps d’une longue tunique en laine, dévoilant uniquement ses épaules et ses pieds. Sortant de nulle part, un cavalier vint devant son champ de vision et il s’approcha d’elle, elle voulut prendre son épée mais il l’en dissuada aussitôt, quand elle vit des flèches se pointaient en sa direction. Elle resta donc là debout, près de son cheval afin de se cacher de la vue de ces cavaliers. Elle espérait que Legolas se rendrait compte de la situation et qu’el viendrait la retrouver. Elle gardait l’espoir.


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Ven 19 Avr - 11:36

« Ne dis jamais au revoir car au revoir signifie partir et partir veut dire oublier. »

Our hugs so be it. With or without affection. So be it.


Marchant dans le sous bois, la tache qu’il lui venait d’être encombré lui était sortie légèrement de la tête, son esprit semblât trop occuper à suivre la piste quasi invisibles qu’il avait trouvé. Un peu plus loin, laissant le lac et Idril derrière lui, il repéra des traces de sabots dans l’herbe et quelques branches brisées ça et là. Un cavalier. Sans doute d’autres soldats de Mirkwood qui effectuaient leur ronde…Ou envoyer par sa Mère ou son Père à sa recherche pour diverses raisons… Aucune menace donc. Il s’installa au creux d’en arbre et entreprit de préparer l’onguent qui permettrait à Idril de guérir un peu plus vite afin qu’elle puisse reprendre sa route. Alors que les plantes s’écrasaient sous la pierre frottant contre l’autre, il repensa à ce qu’elle lui avait dit juste avant qui parle.
Elle le suivrait donc à Mirkwood, parfait…En fait non cela ne l’était pas. Il avait quitté la forteresse souterraine de son Père avec la ferme idée de ne pas y retourner, partir sur les chemins le menant où bon leur semblait…Il n’avait pas la prétention de vouloir partir seul à l’Aventure. Non mais il voulait voir le Monde sans avoir d’obligations politiques, pas longtemps, ne serait ce que d’aller au-delà des Monts Brumeux puis revenir. Il n’en demandait pas plus… Mais à présent il devait revoir ses projets. Amener Idril à Mirkwood, le reste viendrait avec le temps.
Il arrêta son mouvement, laissant son regard aller librement où il voulait. D’abord sur un oiseau qui s’envola au loin, libre et sans frontière allant où bon lui semble quand l’envie lui chante. Puis lentement il divagua vers le Lac. La silhouette d’Idril se dessina dans le bleu de l’eau, ondulante et gracile. Il la regarda sans arrières pensées aucunes. Il n’était pas de ceux dont les pensées lubriques lui embuaient l’esprit devant ce genre de spectacle. Elle lui avait demandé si c’était le fait qu’elle était peu vêtue qui l’avait mis mal à l’aise mais elle se trompait. Il éprouvait une certaine pudeur typique des elfes mais aussi, il est vrai, d’une légère gêne. Idril était comme une sœur pour Legolas, il ne la voyait nullement comme il verrait un autre elfe, c’est pour cela qu’il avait détourné le regard.
Le son des sabots d’un cheval evailla son attention, l’obligeant à quitter le flot de ses pensées .Se redressant, il aperçût la silhouette blanche se dessiner. Un soldat de Mirkwood. Un frère d’arme. S’il était la, à l’allure fière sur son cheval gris pommelé, c’est que d’autres étaient non loin. Il se releva et alla vers eux, laissant derrière lui l’onguent en préparation. Il hâta son pas lorsqu’il son frère levé vers elle son arc armé d’une flèche.
C’est sans doute la vus de son Prince qui lui fit baisser son arme, le saluant respectueusement d’un signe de tête. Passant à coté d’Idril et de son cheval, Legolas s’approcha du garde – oui ce n’était pas un simple soldat, il faisait partie de la Garde de son Père. Tout comme lui. Tout comme Tauriel. Posant sa main sur l’encolure de la monture
« Smalaië caurë , essaë ná oní »1
dit il d’une voix calme puis il se retourna vers Idril, vêtue d’une tunique de laine et trempée de la tête aux pieds.
« Habille toi si tu le peux, je t’apporterais mon aide si tu as besoin. Ce sont des membres de la Garde de mon Père, ils te conduiront à ma Mère. »
Se retournant vers le Garde , il lui fit signe de s’approcher
« Len antaë an menta addanya »2
puis il murmura quelque chose à l’oreille, lui expliqua la situation.
De nouveau il fit fasse à Idril, voyant deux autres gardes sortir du sous bois, à pieds cette fois. Etaient ils en patrouillent où étaient ils à sa rechercher ? Une question qui lui brulait de posé mais dont il se retint. Son Père surveillait ses moindres faits et gestes. Il savait où il se trouvait et avec qui il était quand bon lui semblait. Impossible d’échapper à Thranduil…Pas dans sa foret…Pas lorsqu’on était son fils unique…Il n’avait rien d’autre à ajouter, maintenant qu’ils étaient là il ne pouvait pas parler à Idril comme il le souhaitait car l’un deux était un Rapporteur. Pas seulement une commère qui répétait a tord et à travers mais d’une certaine manière celui qui disait ce que les rapports de missions fait a Thranduil omettaient…
Il avait l’impression d’être de nouveau un enfant chaperonner par un ordre d’adulte qui l’empêchait de faire le moindre geste sans que l’autorisation ne soit demander au préalable…Et dire que ce Matin il avait touché du doigt la liberté….

1 : N'est crainte elle est avec moi
2: Va porter ce message à mon Père
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