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Le voyage de l"âme ♠ Tanna mesta ho fëa

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Jeu 28 Fév - 17:22
Le Voyage n'a jamais séparé nos âmes
Nous sommes chez nous


"Voyager est un bien pour un mal. Se libérer l'esprit, découvrir, penser, se reposer mais être aussi séparé des gens que l'on aime, regarder derrière soit et apercevoir le passé, douloureux souvent, courir derrière nous, si près et si loin à la fois. Et quand on revient après, c'est encore un moment inoubliable car il est souvent l'aveu de sentiments ou de longues discussions qui font du bien. Chère Idril même si ce voyage n'est pas ce voyage décrit au-dessus, j'espère que tu te portes bien et la Lothlorien attends impatiemment ton retour, enfin surtout la dame. " Papier griffonné des mains de Dame Galadriel.

Galadriel a le sens du contact, aussi bien physique, oral, moral que écrit. C'est pour cela que souvent des fragments de papier de ses pensées à l'égard de ceux qu'elle aime, sont gardés dans le creux du chêne gardant le Miroir des Murmures. A part-elle, personne ne connaît cette cachette et donc son contenu. Remettant le petit papier dans la cachette, Galadriel sourit, se leva, se tenant à présent devant le Miroir des Murmures. Elle avait appris ce matin par Haldir que Idril avait été aperçue à l'orée de la Lothlorien, il lui faudrait encore une après-midi pour qu'elle soit de retour. Même si j'avais l'habitude, de quitter et d'être quitté, les retrouvailles me faisait toujours beaucoup de bien malgré mon visage souvent de marbre, mes émotions, elles, étaient bien là.

Tandis que la lumière se faisait déclinante, j'entendis un léger bruissement, très faible. Le bruit d'un pas au sang elfique. Sous la lumière ma chevelure ondula, tandis que je levai la tête, vers celle qui venait me rendre visite. Je savais qu'elle saurait que je me trouverai ici. C'était mon rituel en fin de journée, d'y rester, jusqu'à ce que la lune apparaisse dans le ciel, dardant ses rayons sur la Lothlorien toute entière. Idril était de retour. Ici en Lorien et près de sa dame, quelle joie ! Car en ce moment beaucoup parte vagabonder un peu, ou chercher, étudier car beaucoup de mystère restent non résolu, entre le mystère qui entoure La Compagnie et la magie qui plane sur l'hiver sans fin ; les combattants, magiciens, espions, musiciens, guérisseurs trouvent vite leurs comptes à travers la Terre du Milieu.

Me redressant, je me tournai face à elle, un léger sourire aux lèvres, inclinant ma tête en signe de salut. Ma robe blanche frôlant l'herbe de ses volants. Elle aussi semblait me sourire. Pourtant dans son regard d'un vert emeraude " Son regard Esméralda comme j'aime le dire", je sentais qu'elle avait beaucoup de chose à me dire, à me confier. J'espérais que ses confidences seraient des bonnes nouvelles, j'avais eu déjà assez de mauvaises nouvelles ces derniers temps ... Ton secret qui est tien, est mien. Tel est notre citation universelle. Cette "citation" comme je le dis, c'est établis dès lors notre rencontre, quand j'ai sus son secret et que j'ai décidé de le protéger, forgeant entre nous un lien qui ne peut être brisé.

<<- Gen suilon ! >>




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PS : Désolé, cette introduction n'est pas vraiment inspirante et très courte mais je t'avoue que je ne savais pas quoi dire, n'y faire ^^
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Jeu 28 Fév - 20:44
Le Voyage n'a jamais séparé nos âmes
Nous sommes chez nous


Je me souviens encore de ce message que j'ai reçu d'Haldir. Je me souviens à nouveau du sentiment de sécurité, d'appartenance à mon peuple se réveillait à nouveau. Moi, qui avait voyagé pendant si longtemps j'avais été seule et je mettais habitué, mais recevoir ce message me réchauffa le coeur. J'avais la sensation que l'on m'attendait quelque part et revenir sur les terres de mon peuple comblé mon coeur à nouveau. J'avais gravé en ma mémoire ce message amical et familial et j'avais décidé de retourner à la Lothorien. J'avais besoin de voir Dame Galadriel je sentais que c'était le bon moment, j'avais eu besoin de parler à quelqu'un et c'était comme si elle s'en était doutée. Comment réagirai Galadriel en me voyant ? Je ne savais point et pour le savoir je n'avais qu'à m'y rendre ce que je fis depuis des jours maintenant, j'arrivais enfin devant les portes de la Lothlorien. Je distinguais à nouveau la beauté et la verdure de mon peuple. Les lumières se reflétaient dans le fin fond de mes yeux. Celle-ci diminua en clarté et se fit moins aguichante. J'avais quitté ma monture la laissant en ce lieu en toute liberté, elle avait autant besoin que moi de se ressourcer et de revenir à son élément. Je dévoilais mon visage pâle, mes yeux noirs étaient bienveillants et empli de reconnaissance et d'impatience.


J'avais distingué une silhouette, une longue robe blanche épousant parfaitement la splendeur de ce lieu bénit. Sa chevelure blonde je pouvais la reconnaître entre milles. Mon coeur se réchauffa agréablement et j'étais heureuse de m'apercevoir que je ne mettais pas tromper de lieu afin de pouvoir la retrouver. La neige entourait les lieux, je sentais la fraîcheur du soir tombé et nous envelopper. Je la vis avancer vers moi, j'en fis de même sans geste brusque, avançant avec des pas sûre et calme, le sourire aux lèvres j'étais heureuse de la voir en face de moi. Elle devait lire en moi, se rendre compte que j'avais besoin de me livrer à elle, intimement. J'entendis sa voix dans ma tête et rien que de l'entendre à nouveau, je me sentit en paix et j'étais en confiance auprès d'elle. Dame Galadriel était comme un membre de ma famille, je mettais attachée à elle, naturellement. J'enlevais ma capuche réveillant ma chevelure corbeau et sa longueur prirent la courbure de ma silhouette. L'entendre me souhaiter la bienvenue fut éclaté ma joie. Je lui répondis à mon tour un peu trop hâtivement sans doute.


« Dame Galadriel. Je suis si heureuse de vous revoir. » - je me dirigeais vers elle, j'étais maintenant face à elle, la regardant droit dans les yeux. Devant elle, je ne pouvais pas cacher ma peine que je sentais m'enveloppait en ce soir hivernale et frileux. Le froid avait moins d'impact face à l'inquiétude qui m'inondait.


« Je suis inquiète Dame Galadriel. Pour Mère. Je sens que son heure est proche. Je ne me sens pas la force de venir à son chevet lui faire mes adieux. Je ne peux pas accepter cette fatalité, je ne peux rien faire pour l'aider je dois juste là regarder disparaitre. » - j'avais besoin de lui livrer mes angoisses, j'avais parlé doucement afin que personne ne puisse vraiment discerner l'intégrité de mes confidences intimes.


« Que dois-je faire ? » - elle j'ai besoin de conseil je sens que je ne peux pas résoudre ce dilemme et cette facilité seule.



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HJ : Ne t'inquiète pas j'adore ce que tu as posté j'espère que ma réponse te plaira. :13:
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Jeu 28 Fév - 23:44
La mémoire est l'instrument de l'oubli et le coeur est la pierre d'immortalité
Nous sommes chez nous


L'instant de ces retrouvailles étaient magique, la neige tapissant les lieux, d'une poudre ensorcelée, rendant la beauté de celles-ci encore plus belles, plus intenses. Je voyais ses yeux brillant de bonheur, son corps détendu, son sourire aux lèvres, sa précipitation pour me saluer, me retrouver, retrouver son chez-soi. Et moi, réagissant à chacun de ces signaux physiques. Glaçant, Gravant, dans ma mémoire, un souvenir de plus. Avec elle. Un souvenir limpide et pur. Sans autre tache, n'y tiare que de l'innocence pure. Blanc comme neige. Je murmure à tous ceux qui veulent l'entendre, qu'un simple sourire peut changer bien des choses. Même s'il ne peut rendre ce que l'on a perdu.Perdre quelqu'un qui nous est cher, est une blessure qui ne jamais se referme, que vous viviez éternellement ou pas. On ne peut oublier que temporairement car la mémoire est l'instrument de l'oubli. Mais, elle n'a pas la main mise sur votre corps, vos émotions et vos blessures. Non, elle n'est qu'une barrière, une protection et parfois une bombe à retardement car vous suivrez toujours la raison du coeur. Et c'est cette raison qui sera votre, qui fera de vous ce que vous êtes et qui vous permettra d'avancer. Ne pensez jamais, que votre coeur est un freiin, un tournant dangereux, sinon il le sera. Et cela serait vraiment dommage de le considérer en ennemi ...

Après ses salutations, je souriais encore une fois, l'encourageant à se confier. Je sentais son inquiétude en crescendo. Je n'osais imaginer la raison de celle-ci, sans l'entendre de sa propre bouche. Idril est une femme très sensible mais si forte à la fois. Si je voulais je pourrais le savoir sans qu'elle n'est rien à me dire, juste en montrant mais si elle ne me demande pas de regarder en elle, je ne le fais pas. Elle a droit à son intimité après tout et je lui fais suffisamment confiance pour ne pas avoir besoin plus que ses paroles. J'effleurais son menton de ma main. J'étais prête à l'écouter, à la comprendre et à l'aider, la conseiller du mieux que je pouvais. Même si face à certaines douleurs, mes paroles ne pourrait rien faire.

Maman. Plus qu'une femme, celle qui nous a donné la vie, qui nous a bercé. Maman. Il faut la chérir jusqu'au bout. Chacun des instants vécut avec elle ne peuvent être oublier. Garde-en le meilleur souvenir possible. Maman. Elle est le premier amour de ta vie. Maman. Votre sang est mêlée, elle est toi, elle est en toi. Maman, Je t'aime. L'entendre parler de sa mère, avait réveillé de profond souvenir en moi, celle de ma famille restée à Valïnor, je ne sais même pas s'ils sont en vie. Alors, j'ai porté mon deuil, si je pouvais la voir, je le ferai même si le prix à payé est cher.

<< - Idril Prudence Felagrund>> dis-je en mettant ma main sur son coeur.

<< - Tout ce que je te dirais ne pourra effacer ta peine et ton inquiétude. >> La voyant hocher la tête, je poursuivis.

<< - Votre mère est forte, Idril. Bien plus que vous ne le pensez. Gardez précieusement vos souvenirs d'elle, et allez la voir. Elle a besoin de vous, de votre combativité, de votre espoir. >>

Me levant, je versais de l'eau dans le Miroir des Murmures, l'avenir pouvait être rassurant quand il était montré chatoyant. Ou même le présent ou le passé. Selon vos pensées actuelles, vos souvenirs et selon la volonté propre de l'espace temps, de la trame qui est rapiécé, de celle qui est coud et de celle qui est pensée.

<< - Concentre toi et Regarde. >> fermant les yeux, je l'accompagnais dans sa vision.
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PS : J'adore ta réponse même si j'avoue avoir du mal à faire mes dialogues avec Galadriel, normalement j'avais d'autres idées mais c'est plutôt dans un autre cas, pour après. J'espère que c'est dans ce genre là que tu imaginais le truc ^^
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Sam 2 Mar - 22:13
Le Voyage n'a jamais séparé nos âmes
Nous sommes chez nous


Je savais que je devais reprendre le contrôle de mes émotions. D’habitude je n’éprouvais aucune difficulté pour passer outre les sentiments contradictoire qui me hantent chaque jour, depuis ma conception. Quand il s‘agissait de mes proches, de ma famille mon cœur battait d’avantage et avait plus d’impact sur moi et ma raison s’envolait au galop, sans pour autant être bien loin, il y avait juste une grosse couche de brouillard qui m’empêchait de la retrouver. Quand je sentais la main de Galadriel se posai sur mon cœur, j’étais persuadé qu’elle pouvait l’entendre battre à tout rompre. Prononçant mon nom je n’eus pas d’autres choix que de me concentrer sur son appel et de porter ma concentration vers elle. Demeurant silencieuse pour le moment. J’inclinai mon visage en signe d’affirmation et d’accord. Je savais qu’elle ne disait rien de faux c’était la simple vérité.

« Je le sais. Mais mon insouciance est plus forte que ma maturité. Je n’arrive pas encore à acquérir un recul suffisant face à de pareille situation. Je sais que je ne suis qu’une enfant. Attachée ma mère profondément, je sens qu’un vide se forme ne moi. Arriverais-je à le surmonter ? A passer outre cet obstacle ? » - j’étais perdu avec moi-même que devais je faire, la retrouver ou continuer mon éloignement. Ne regretterais-je pas ensuite si je ne vais pas à son chevet pour lui faire mes adieux. Serais-je assez forte pour ne pas pleurer devant elle, à ne pas m’effondrer à perdre le contrôle. Je n’eus d’autres choix que d’accepter ses paroles plus vaine et plus sincère que tout. Son regard n’était pas mensonger, mais véritablement sincère et soucieux.


« Ma mère a besoin de moi. Mais moi dans l’histoire n’est pas besoin d‘elle encore plus qu’elle n’a besoin de moi ? » - je ne savais pas quoi faire, j’étais impuissante, je fus presque soulagée mais à la fois apeuré face à ce miroir qu’allais-je bien pouvoir découvrir. Je ne désirais pas vraiment connaitre mon avenir, mais retrouver ses souvenirs que je garde en mémoire me permettront-ils de surmonter mon chagrin.


Je me dirigeais vers celui-ci en compagnie de Dame Galadriel je ne m’écartais pas de son chemin, je ne voulais pas m’éloigner de peur de me perdre et de me lancer seule face à l’inconnu. Quand elle me dit de pencher mon visage vers le miroir, où je pouvais entendre l’eau y coulait, je percevais la clarté de cette lumière et sans que je n’ai pu le voir venir, j’étais maintenant face à lui, Regardant les images qui m’étaient transmises. Des flash-back, des souvenirs, un présent et puis un futur. Un lit occupé par le cœur affaiblir de ma chère et tendre mère aimante. Mon cœur fut martyrisait je sentais la vie de ma mère s’éteindre et passait en travers de ma peau. Je frissonnais, j’eus du mal à sortir de ses images, je dus me battre envers moi-même pour parvenir à trouver une faille. Je me retrouvais assise par terre, j’étais perdue, tout me semblait immense et inabordable et effrayant. Depuis longtemps, je n’avais plus ressentit ma liberté m’échappait. Mon destin m’effrayait. Ce que je savais c’est que je devais retrouver ma Mère, mais à quel prix.


« - Qu'est ce que cela m’apporta de la voir ainsi ? A me faire souffrir d’avantage que je ne le suis déjà ? A regretter mon choix ? Non je ne regrette pas ma décision, mais dorénavant je me sens si éloignée d’elle. Ne pas pouvoir al retenir me semble injuste et cruelle. » - je me relavais avec difficulté, observant le paysage autour de moi la beauté de ces lieux, me donnait le tournis, dire que j’appréciait la bonté de ses lieux, à ce moment précis sa beauté me paraissait moins intense et plus fade.



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HJ: Je suis soulagée de constater que tu aimes ce que j'écris, j'espère en tout cas que tu apprécieras ce que j'ai posté. :13: Et que je n'en ai pas fait de trop. :bigrin:
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Lun 4 Mar - 0:14
Il n'y a pas besoin d'être mage ou immortel pour faire vivre un être, il suffit de le faire vivre en toi, en ton coeur.
Nous sommes chez nous


L'amour. La mort. Elle n'a pas de charité pour nous, notre douleur, la hantise de l'absence de ceux qu'on aime, la peur de la perdre, la peur de la maladie. De la souffrance, de ne pouvoir soulager. Et prendre conscience, qu'au bout, il y a un trou noir, une fin en majuscule qui ne peut être effacé. Un cycle, attendant chacun d'entre nous. De l'elfe à l'humaine. Peu importe votre âge, votre expérience, votre masque, votre self-control. Elle se fout de nous et nous déchire.D'un coup ou lentement; la douleur n'en n'ait que plus grande, plus puissante. Avec ses mots, on ne devrait pas aimer mais c'est pire lorsque c'est le contraire, car on se rend compte à quel point on l'aimait, au final. Qu'on avoue notre amour ou pas, on est toujours perdant. Car la mort n'a de fit que cela.

<< - Chut, ce n'est point une question de maturité, n'y de self control, c'est une question d'accepter. Et je ne peux vous en donner la recette, celle sans effort n'y douleur >>

Chacun de mes mots me semblait surfait, ils sonnaient creux, sans réconfort. Une dure leçon mais qui ne s'oublie jamais. Jamais. Et quand vous avez choisi le poids de l'immortalité, c'est encore pire. Car l'oubli n'existe pas, où alors nous sommes fou et le repos mortel nous tient de près.

<< - Oui, tu le surmonteras affirmai-je avec vigueur; mais ... tu en sortira changer, et cela en bien >>

Je croyais sincèrement chacune de mes paroles, même si j'en n'enlevais pas la difficulté de la chose. C'est dur à accepter, mais lorsque cela est fait, surmonter et remonter est beaucoup plus facile. Et ce changement dont je parle c'est de profiter encore plus de la vie, l'expérience qui s’accroît même si le l'écoulement de celle-ci est bien malheureux.

<< - Voit ce que tu souhaites, même mourante, Mère, Votre mère vous réconfortera toujours, car vous êtes sienne, sa fille. Et peu importe ce qui lui arrive, elle s'occupera de vous avant elle. Tu as besoin d'elle et c'est peut-être ce besoin qui fait le sien. Savoir que tu as besoin d'elle peut l'aider à vivre un peu plus longtemps, à éloigner la douleur quelques instants de plus. >>

Moi j'entendais ma mère, dans le silence de la nuit, de la Lothlorien, me chanter la berceuse qui m'endormait à chaque fois, éloignant mes craintes, protégé par une robe bleue nuit, comme le ferait aujourd'hui Nenya avec la Lorien. Et se fut au tour d'Idril de plonger dans ses souvenirs par le pouvoir du miroir. Je voyais comme elle. Les émotions en moins.Des flash-back de partie de jeu avec sa mère, des calins. Et d'autres souvenirs, tout aussi riche les un que les autres. Puis le présent, rappel douloureux de notre conscience. Idril s'effondra par terre, assise, se balança d'avant en arrière légèrement. Le froid me fit frisonner, le paysage perdant de sa beauté pour révéler son chagrin entier et bien plus réel que tout.

<< - Rien comme beaucoup. Seule toi peut le décider, ta partialité comme ton impartialité. Ton coeur ou ton intellect. Tu n'y gagneras peut-être rien, mais elle ? >>

La douleur nous rendait égoiste. Le regret nous influence et nous rend amer. J'étais perdue, je ne savais plus quoi faire. Je ne suis pas à la hauteur, de soigner ses peines. Je n'en avais pas la prétention, mais j'ai fais n'importe quoi. Détruisant une image. J'étais furieuse contre toi même. Ma robe claquant dans le vent levant, je m'agenouillais à ses côtés.Ma robe se confondant dans l'épaisse couche de neige. Lui murmurant pardon. Non pas de pitié ou autre, mais pour mes erreurs et celle que je pouvais faire connaître. Baissant la tête, mes cheveux se déployant comme une ombrelle autour. Je pris ses mains froides, contre les miennes, chaudes. Et je restai ainsi, de longues minutes. Jusqu'à la fin des temps, immobilisées dans un monde où cette douleur, cette possibilité de perdre une mère, un amour, un père, une personne qui nous est cher, n'existerait pas. Si seulement ... Même si on a plus de mère, il vaut mieux rester un enfant, pour au moins pouvoir rêver.
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HJ : Non tu en fais pas trop mais les dialogues ça se corse ^^ *aime ça, le challenge*
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Lun 4 Mar - 21:02
Le Voyage n'a jamais séparé nos âmes
Nous sommes chez nous



Tout ce que je savais c’est que je ne pourrais jamais oublier cette souffrance. Ce manque qui petit à petit s’engouffrait au fond de mon cœur. Il n’y avait aucun remède à cela, je ne pouvais pas agir en faux semblant. Mes sentiments étaient si vivaces qu’à tout moment j’avais peur, voir la certitude qu’il me briserait tel une branche que nous écrasons entre nos doigts. Changer vraiment ? Véritablement ? Qui allais-je devenir ? Parviendrai-je à l’accepter si je venais à changer. Je n’avais aucune réponse dans mon répertoire pour le moment.

« Changer. L’inconnu me fait peur, surtout quand ça me concerne personnellement, quand ça touche mon fort intérieur, je ne sais comment le supporter ? J’espère que je parviendrais à le tolérer. » - Galadriel avait l’air si sincère que je ne pouvais mettre en doute ses paroles qui me toisaient à cœur ouvert. « , je n’éprouve aucune mal à vous croire et j’ai confiance en vous j’espère que je ne vous décevrais pas. » - je m’abreuvais de ses dires, ne la contredisant pas cette fois-là.


Les souvenirs avaient été si intenses que je n’avais pas pu le supporter. Mon corps s’était affaibli, face à autant d’amour et de complicité. Je savais au plus profond de moi, que jamais je ne retrouvais ce genre d’attachement. Ma mère m’avait mise au monde. Pour cela je ne devais pas la rejeter ni la renier. Je devais certainement, prendre un certain recul face à la mort qui n’était pas loin de l’emporter loin de moi. Ma présence lui donnerait un brin d’espoir mais cela ne pourra pas être perpétuel et infini. Telle était la conception de la vie. Je devais me reprendre. Prendre sur moi, afin que la froideur qui enveloppait les lieux ne finissent pas par noircir mon cœur à jamais, je ne voulais spas qu’il cesse de battre, il devait continuer à être chambouler, même si je ne savais pas encore si cela reviendrait un jour. Je me concentrais sur les images, les meilleurs moments de mon existence auprès de ma Mère. Subitement la froideur se fit moins glaciale, la chaleur revenait et le paysage était plus convivial et chaleureux. D’une brillance inouïe, je ne devais pas tenir ce lieu par ma souffrance. Il ne le méritait pas.


« Elle, me verra et je pense que c’est ce qu’elle désir le plus au monde. Je ne peux pas renier son choix et je ne peux que l’accepter. Même si la douleur est languissante pour elle, je dois être forte et lui donner ce dernier espoir afin qu’elle puisse partir en paix, rejoindre ses ancêtres. Je le sais, je dois juste me faire à cette idée. » - je la vis se pencher vers moi, et entendre et percevoir son pardon, me redit coupable et soucieuse de la Dame qu’elle était. Je posais ma main sur son épaule puis sans pouvoir m’en empêcher je me serrais contre elle, j’avais besoin de chaleur et de réconfort. Egoïste certainement de lui demander cela surtout de sa part. Mais c’était la seule qui importait après ma Mère. Elle faisait partie de ma famille et je tenais à elle aussi. Sa compassion et son écoute me toucha profondément. Je la remerciais amicalement et sincèrement.


« Merci. Sans vous je serai perdue vous savez. J’aurai pu agir et regretter ensuite. Vous m’avez permise d’éclairer à nouveau ce chemin que je dois emprunter. Dame Galadriel vos mots et votre présence m’ont redonné confiance en la vie. Je dois accepter la mort de ma Mère sinon elle ne pourra jamais reposer en paix. » - je ne désirais pas que ma Mère erre dans ces terres, je voulais qu’elle trouve la paix et qu’elle soit dans un monde meilleur que celui-ci, qui devient plus fade et plus dangereux chaque jour.



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Ven 8 Mar - 18:15
La mort n'est pas faite que d'ombre ou que de lumière. Va ! Tant que la lumière éclaire ton chemin et de celle que tu aimes
Nous sommes chez nous


L'Equilibre. L'Equilibre est joie et tristesse. Plénitude et douleur. Calme et Colère. Je pourrais continuer, encore bien longtemps. Car elle est faite de contradiction, se joignant. Créant de nouvelles nuances, de nouvelles couleurs. Comme l'est le Gris entre le noir et le blanc. Préserver cette équilibre, chez nous, être doué de sentiment est une grande bataille. Et une moitié, de notre dualité finis toujours par l'emporter. Une exorcisera la douleur dans ses actes et l'autre, craquera dans ses ténèbres, seules. Ce sont, ces deux mêmes entités que nous pouvons nommer : Bien et le Mal.

Ainsi lors de toute perte, nous avons le souvenir et la douleur de celui-ci, du vide qu'y s'installe dans notre coeur. Rongeant petit à petit ce qui nous faisiez rire. Nous vidant, comme-ci nous étions un corps sans âme, une âme sans coeur. On ne l'oublie jamais, notre blessure ne se ferme que par le temps qui passe, et il ne faut qu'une égratignure pour qu'elle s'ouvre de nouveau et ruine tout ce qu'on a fait. Pour combler ce vide ... Je peux vous dire qu'après plus de 7000 ans de vie, je n'ai toujours pas oublié ma mère, mon père. Et la perte de deux de mes frères ne m'aident pas non plus. Répondre à l'appel de Valinor, me permettrait d'effacer cette douleur et de les revoir mais il y a trop de chose à faire en ce monde, trop d'Hommes qui ont besoin des elfes pour ne pas se détruire, et détruire le savoir qui va avec.

<< - Chut. L'inconnu n'est pas aussi terrible mais si on le pense tout noir, alors il y a de grandes chances qu'il le soit. >>


Ainsi quand vous pensez très fort que cette journée n'est pas la vôtre, que vous allez tout louper ... Il y a de grandes chances que cela se passe ainsi. Le destin écrit les grandes lignes de beaucoup de chose, le hasard les confirme parfois mais en vos mains, réside un grand pouvoir : Celui de diriger, de choisir votre vie.

<< - Idril, a moins de me trahir, de te ranger du côté de l'ennemi ou autre, il a peu de chance que tu me déçoives.>>

Peu de personnes m'ont déçues, et celles là en ont payés le prix ou en payent le prix. Prenez par exemple la relation que j'ai avec la reine de la Forêt Noire. Ceci dit, je doutais très fortement d'être déçue par ma protégée. Je me trompais rarement sur une personne.

Puis Idril se tut, n'ayant plus beaucoup d'interrogation. Tandis que je continuais à la conseiller, donnant conseil ur ma propre expérience et de celle que j'avais retenue des autres. Chacune de mes paroles était mûrement réfléchi et venez de mon coeur. En elle, je vis qu'elle avait compris ce que je voulais dire, ce que le miroir voulait lui transmettre. Mon coeur se réchauffa alors, malgré le temps glacial de dehors, atténué par le cadre de la Lorien.

<< - Oui murmurai-je >> Le plus simplement au monde, il n'y avait rien à développé. Elle avait raison. Elle avait visé juste, en plein centre.

Sa main sur mon épaule, je me laissai allez à son contact, elle s'approcha contre moi, tandis que je la serrais dans mes bras. Un pur instant de bonheur. J'écoutais son coeur, calé contre le mien. Je sentais son besoin, son maelestrom d'émotions. Et je sus que nous serions là pour nous, pour toujours. Me faisant penser, à Celebrian, ma fille. Idril était désormais ma fille, ma deuxième fille. Elle faisait partie de ma famille, lui accordant une confiance sans faille.

<< - Ne me remercie pas, tu t'es forgé ton propre chemin puisque tu n'étais pas obligé de m'écouter. >> Dis-je en souriant. Et j'ajoutai :

<< - Puisse-t-elle vivre dans un monde meilleur, je suis persuadé qu'il existe un endroit pour les Hommes comme pour nous, il existe les Havres. >>

J'avais entendu, certains Hommes, de parler de l'Enfer et du Paradis. Une notion de Bien et de mal bien ancrée en eux. Certainement pour refouler, les bas instincts que beaucoup d'entre eux possèdent. Mais alors, qu'elle est la vérité sur leur refuge lors de leur morts ? Qu"arrive-t'il à leurs âmes ? Errent telle dans le monde, fantômatique ?

Voyant notre visage pâle, nos membres impassibles mais mordus par le temps, je m'exclamai :
<< - Mais quelle hôte suis-je ! De laisser mon invitée dehors par ce temps >>

Enfin une brève de tous les jours, me levant, lissant les plis de ma robe, j’entraînais Idril, plus ou moins contre son grès, au chaud. Nous retrouvant à se réchauffer à l'intérieur.
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HJ : Excuse moi du léger retard, c'est quand ce moment je passe plus de temps sur mes devoirs, qu'à faire du rpg.
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Mar 12 Mar - 15:01
Le Voyage n'a jamais séparé nos âmes
Nous sommes chez nous


Galadriel faisait partie de ma famille. Ceux depuis ma tendre enfance j’ai toujours envers elle, une grande attache, elle a une place importante dans mon cœur et dans ma vie. Elle est comme ma deuxième mère. Je peux sentir mon cœur battre à l’unisson. J’avais la sensation d’avoir moins de criante envahir les parois de mon cœur, je le sentis plus libre et moins brisait qu’il y a quelque instant. J’avais une confiance en elle, sans la moindre faille. Je savais que je pouvais compter sur elle à jamais. Elle ferait partie de moi et il m’ouvrirait toujours les bras quand j’en aurai le besoin, comme maintenant. Je m’inclinais, relâchant mon étreinte par politesse, ne désirant point l’envahir de mon trop plein d’émotion.


« Je tiens quand même à vous remercier. D’être à mon écoute quoiqu’il arrive. Je vous en serai à jamais reconnaissante pour cela. Vous ne me laissez jamais et vous êtes toujours sensible à mon écoute. » - je lui rendis tendrement son sourire, mon regard était illuminait d’une flamme nouvelle. Étincelante et plus assurée. Tout en gardant ce brin de sensibilité qui me caractérise si bien.


« Je tiens à croire en vos mots. Je suis persuadée que Mère aurai sa place là où elle ira. J’espère seulement qu’elle sera en paix et heureuse et que rien ne pourra perturber ce havre de paix. » - j’étais sincère et sérieuse, je ne doutais pas de ses mots, je savais que ma Mère aurai sa place là où il faut et qu’elle serait heureuse, je désirais juste en faire, pour réaffirmer cette croyance tout comme cette espérance. Après tout j’espérais qu’elle soit dans un Monde apaisé de tous maux et toutes souffrances.


Mon visage étai d’une pâleur cafardeuse, il n’était pas du tout joli à regarder en ce moment. Les traces de mon chagrin et de ma fatigue due à ce trop-plein d’émotion pouvaient se percevoir sur les traits de mon visage. La pluie commençait à faire son apparition où alors elle y était déjà, je n’avais sans doute pas dû le remarquer. Le froid me tiraillait les membres, je sentis mon corps s’enveloppait de plusieurs passages de frissonnement.


« Je ne vous en veux pas. Nous étions ailleurs je pense que nous n’avons pas dû avoir la notion du temps atmosphérique. Mais comme on dit vaut mieux tard que jamais. Je suis donc pas contre que nous nous mettions à l’abri. » - j’avais été sincère et je ne lui voulais pas du tout. Après tout le temps à ce jour n’avait pas était d’un grand impact, dû aux émotions que j’ai ressenti jusqu’à maintenant.


Je fus soulagée quand Dame Galadriel nous proposa de nous mettre au chaud et à l’abri. Je ne pus que soupirer d’approbation et je suivis ses pas avec calme et silence. Je la laissais donc me guider au chaud. Nous entrions à la Lothlorien. Je me demandais si cela avait changé ou non. Une chaleur agréable m’enveloppa quand nous entrions, nous nous trouvions maintenant près du balcon, le paysage était tout aussi resplendissant que dans ses souvenirs


« Je me souviens de tout. J’ai l’impression que rien n’a changée ici et je suis soulagée de constater que j’en suis heureuse. » - j’étais comme chez moi, je me sentis à mon aise et voir que tout était comme avant apaisa mon cœur d’un don sentiment de réconfort.


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HJ : Je tiens aussi à m'excuser de ne te répondre que maintenant j'ai eu une semaine chargé mais ça va mieux maintenant. :13:
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Dim 14 Avr - 21:26



Nous Sommes chez nous ♠ La chaleur de nos coeurs


Ah l'amour. Quand vous êtes aimé, quand votre coeur n'est pas striée d'amertume, de crainte ou de colère. C'est du bonheur. L'amour, la famille, le sourire, le rire sont autant de chose qui selon moi forge le bonheur. Tandis que le repoussant, la solitude, le visage fermé et trop cynique est une forme de malheur. Et comme on guérit le corps, on peut guérir le coeur et l'âme. Un enchevêtrement bien complexe qui ne peut fonctionner l'un sans l'autre. A moins d'être une machine à tuer. Ceux qui sont ainsi deviennent vite bien fou, comme des drogués à qui on prive leur drogue. C'est leur essence. Et nous avons la notre. Un bien précieux. Qui est trop souvent arraché dans les guerres par la mort, la torture, les horreurs ... Et cela pourrait bien arriver à nos précieuses terres mais nous, même dans la mort ce lien ne se brisera pas. Je te le jure. Et une elfe qui fait une promesse, n'est jamais à prendre à la légère. C'était comme si vous disiez "merci" à un Fae. Idril Je T'aime. Et je terminerai par le fait : Lorsqu'on perds un être cher, ou qu'on sait que son heure ne va pas tarder, le besoin d'aimer est toujours plus fort, toujours plus vrai, nous rends possessif, jaloux et expressif. Et nos expressions dans ce moment là, il ne faut pas en avoir honte.

Regardant dans les yeux Idril, je vis cette flamme, la flamme de la vie. Cette chose sensible et caractéristique. J'étais heureuse et souris avec tendresse à celle-ci. Comme d'une mère à sa fille.
Et je ris d'un rire cristallin,face à ces douces paroles. Elle n'avait pas besoin de m'être reconnaissante songeai-je.

En soupirant, je lui répondis :

<< - Un jour nous aurons tous notre place, quand nous aurons accomplis la croisée de nos destins. Et sans doute, avec l'espérance nous reverrons les notres. Ceux qui sont partis bien trop tôt. >>

J'espérai sincèrement et secrètement que les Valar me laisseront voir les miens, fouler ma terre natale quand l'appelle des vagues se fera trop forte, trop concrète et que personne n'aura plus besoin de moi et peut-être même quand mon nom sera oublié des annales de l'Histoire. Du moins, de ceux qui seront les maîtres de ce monde pour la nouvelle ère. On n'y écrit que les plus gratifiants de son espèce, cela semble logique dans un certain sens. Une logique que j'avais appris des siècles auparavant. Même si nous nous en n'étions pas pourvu.

Et je n'avais pas terminé, de m'émouvoir de mon oubli qu'une pluie drue et dense tomba sur nos corps, abreuva la terre et semblait libérer le chagrin dont nous l'avons chargé. Notre peine avait trouvé un exutoire sain,celui qui ne nous dévorerait pas de l'intérieur, tandis que les années passerait sur notre visage semblant être figé dans de la pierre.

<< - Je suppose qu'il vaut mieux que nos corps soient froids que d'avoir nos coeurs gelés >>
dis-je avec tout autant de sincérité.

Soulagée d'avoir apaisé nos coeurs, et d'abriter nos corps, nous avançâmes d'un pas extrêmement léger. Marchant avec un calme olympien et nous enveloppant d'un silence éloquent. Nous nous installâmes alors dans sa chambre lorsqu'elle désirait venir se reposer ici quelques jours. Sous le couvert du balcon d'une blancheur immaculée. Où la vue était tout simplement infinie et magnifique.

<< - Et rien n'a changé, juste une personne manquante qui est revenue >> dis-je en la regardant en un sourire.

Même si au tout profond de moi, je savais qu'un jour, la beauté se ferait plus fade, la Lothlorien moins peuplée, plus silencieuse et vide. Peut-être même réduit à une ruine dont le souvenir de sa beauté d'antan n'est marqué que dans les âmes de ceux qui l'ont vus et écrits. Qu'en sais-je ?

<< - Nous sommes si bien ici ! >> m'exclamai-je

Ruine ou pas. Je ne m'imaginais pas ailleurs. Même si les Terres du Milieux ont des paysages uniques et tous aussi attirant. Idril devait le penser encore plus fort, elle qui voyageait beaucoup plus que moi.


Code RomieFeather



Voilà, j'ai répondu, enfin. Je m'en veux de ne pas t'avoir répondu pendant un mois au complet. J'espère que tu ne t'es pas trop inquiété. Et on va essayer de retrouver un rythme régulier. Heiin.
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Ven 26 Avr - 20:43
Le Voyage n'a jamais séparé nos âmes
Nous sommes chez nous


Je ne pouvais pas mettre en doute la sincérité de ses mots. Je savais aussi très bien qu’elle n’avait pas tort et qu’il valait mieux avoir froid physiquement qu’avoir notre cœur insensible à tous sentiments humains ou beauté humaine ou tout simplement et bonnement terrestre. Je me forçais donc à lui sourire, montrant ma sincérité dans mon regard même si je me doutais qu’à ce moment-là, mon sourire n’avait rien de naturelle.


« Vous avez raison. Vos mieux avoir froid face aux intempéries que de ne plus être capable de ressentir le moindre sentiment et d’être insensible à tout, ce qui fait de nous : des êtres humains. » - j’étais sincère, mes mots n’étaient pas un tissus de mensonge, je ne jouais point avec mes mots, au contraire la sincérité dans ma voix, montrait mon entière implication face à cela.


Puis nous nous élancions avec modération, sans attisé nos pas. Je me sentais à nouveau en paix avec moi-même, j’avais l’impression étrange mais avant tout agréable et chaleureux, que je retrouvais ma sérénité que j’avais perdue il y a peu. Je la suivis donc avec simplicité, je pouvais observait sa robe se mouvoir au rythme de ses pas, la longueur de sa robe reflétait avec exactitude, la blancheur de cette chambre que je connaissais si bien. C’était celle qui fut la mienne quand je venais prendre congé ici, auprès de ma famille. L’endroit était le même, rien n’avait changé d’emplacement, e me sentais à nouveau comme chez moi, et la chaleur agréable mouvant cette chambre m’enveloppa agréablement.


« Rien n’a changé. Tout est resté à sa place. Cette chambre est si belle que quand j’y suis j’ai l’impression que la paix est seule maîtresse de ce monde qui est le nôtre. » - je souriais mais cette fois si je sentais mon cœur apaisais et mon visage rayonnait à nouveau, d’une douce clarté.


« Prendre repos en ce lieu ne pourra que mettre bénéfique. Je vous remercie avec toute ma reconnaissance et mon affection, merci de ne pas m’avoir ôtait ce lieu qui me manquait temps, et dont j’aimais venir quand e n’étais qu’une enfant. » - mon regard s’illuminait, j’étais à l’aise, je marchais maintenant pied nues en tout simplicité, virevoltant légèrement, mes pieds étaient légers sous la douceur du parquet. Je sourirais avec affection, puis je pris congé sur le lit, m’y allongeant en toute simplicité, sans la moindre gêne.


« Vous avez raison nous sommes bien ici. Mon cœur est en paix et puis vous êtes là à mes côtés et je ne peux qu’avoir d’avantage d’affection en votre égard. Je ne sais pas i e pourrais parvenir à m’en sortir, si vous n’étiez pas là pour me conseiller et apaiser la froideur qui m’avait enveloppé en ce jour. » - je me relevais donc, posant mes mains sur mes genoux, serrant le tissu de ma robe bleuâtre sous mes paumes, légèrement anxieuse tout comme montrant un léger degré d’excitation.


« Que puis-je faire pour vous remercier ? Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous montrer ma gratitude. » - j’attendais donc, le regard interrogateur, appréciant la vue magnifique qui se reflétait par les vitres qui donnait vers l’extérieur, je pouvais percevoir la pluie, qui ne cessait de tomber violemment et avec fracas, autour de nous. J’étais soulagé que nous soyons au chaud, ici-bas.

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